Le Conseil Impérial
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 Ranald von Shreiben

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MessageSujet: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 20:24

Voici le début de l'histoire de mon général impérial.

Ranald von Shreiben

1 Un jeune ambitieux

Ranald était heureux, il attendait ce jour depuis longtemps. Lui, le fils du prestigieux général Helmunt von Shreiben, avait patienté de longues années avant de recevoir cet honneur. Et maintenant, en cette année 2500, âgé de vingt ans, il jouissait de son tout nouveau pouvoir... Le jeune noble fut tiré de sa rêverie par les coups de canons et les tirs d'arquebuses, la bataille avait commencé. La masse verte avançait malgré le feu nourri des impériaux et les fidèles soldats de l'Empire se préparaient au combat.
Tout juste promu capitaine, Ranald nageait dans le bonheur, c'était sa première bataille et il risquait de mourir, mais il s'en fichait. S'il se moquait du danger, ce n'était pas parce qu'il voulait faire ses preuves au combat, bien que bon escrimeur, il ne considérait pas les prouesses martiales comme importante. Non pour lui une seule chose comptait, le pouvoir, et justement aujourd'hui une cinquantaine d'hommes lui obéissaient directement, pour la première foie de sa vie il détenait la vrai puissance, celle de commander à des dizaines de serviteurs.
Le combat faisait rage, les orques étaient de redoutables adversaires et le jeune capitaine avait fort à faire. Juste après la mort de sa première victime il remarqua un orque plus gros que les autres qui massacrait ses troupes. Ranald était en proie à un dilemme, il ne pouvait pas laisser cette brute tuer tous ses hommes mais il n'avait pas du tout envi de risquer sa vie à la combattre. Soudain il eut une idée, il n'avait pas besoin de se charger lui même de tuer l'orque et il envoya son subordonné, le sergent Kurt défier le chef orque. Malgré toute sa bonne volonté, Kurt n'était pas de taille et il fut promptement décapité. Devant ce spectacle, le moral des soldats de Ranald fut ébranlé et il prirent la fuite. Le jeune officier était furieux, il ordonnait à ses hommes de tenir leurs positions, mais personne ne l'écoutait, la mort dans l'âme il suivit ses troupes et quitta le combat.

La bataille était finie, l'Empire avait finalement remporté la victoire, mais le général von Shreiben, le père et le supérieur de Ranald était furieux.
-Mon fils, ta conduite est inacceptable. Tu est indigne d'être de servir sous mes ordres et...
-Je ne sers pas, je commande, s'écria Ranald.
-Là n'est pas la question, comment expliques-tu que tu fait exécuter plus de tes hommes que les orques n'en ont tués ? Répliqua son père.
-C'étaient des lâches, ils avaient fui devant l'ennemi, il fallait montrer l'exemple. A partir de maintenant mes hommes y réfléchirons à deux fois avant de me désobéir.

La suite ne devrait pas tarder.


Dernière édition par L'impitoyable le Mer 22 Avr 2009 - 23:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 21:34

sympa! C'est une bonne idée que d'inventer l'histoire de son général.
Le tien a l'air particulièrement sympathique Ranald von Shreiben 4146014423
J'espère qu'il a mûri depuis

ps: il y a quelques fautes dans ton texte.
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeJeu 23 Avr 2009 - 0:39

Original ! ça change des héros trop beau, trop gentil, trop méga trop bien...bref une sorte de anti-héros....

Enfin original...ça sent l'influence garde impérial avec les commissaires ...Ou même l'armée rouge pour partir plus loin ! Mais c'est pas pour déplaire.

Quelques fautes et quelques expressions que tu pourrais changer, mettre des expressions aux vocabulaires plus riche !

Ce n'est que pour t'aider, je suis pas vraiment doué dans ce qui est dans le domaine du récit...

Black...attend la suite ! (personnellement, j'ai pas envie que ton "brave" homme change...)
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeJeu 23 Avr 2009 - 13:53

Oui des commentaires, alors commençons par répondre.
Citation :
sympa! C'est une bonne idée que d'inventer l'histoire de son général
Merci.
Citation :
Original ! ça change des héros trop beau, trop gentil, trop méga trop bien...bref une sorte de anti-héros....
C'était le but.

Pour les fautes je fais de mon mieux, je me relis mais mon orthographe et déplorable, point que j'aimerais changer. Le problème c'est surtout que j'ai du mal à voir mes fautes à la relecture.

2 Une haine profonde

Une année avait passé depuis sa première bataille, une année durant laquelle il avait été craint et détesté par ses hommes, une année où il n'avait dirigé ses troupes que deux fois... Au cour de ce cycle il s'était rendu compte d'une chose, il possédait peu de pouvoir, bien trop peu. Cette pensée le déprima.
Perdu dans sa rêverie, il ne put parer la lame de son maître qui s'arrêta à quelques centimètres de sa gorge.
-Concentres toi un peu, tu a l'air absent. Je sais que tu peut faire bien mieux.
-D'accord Jorn je ferais de mon mieux, mentit Ranald.
-Appelles-moi maître Reichter, tu es mon élève et tu me dois le respect, finiras-tu un jour par le comprendre ? S'indigna son maître d'arme.
-Non Jorn, déclara le jeune noble en quittant la salle d'arme.
-Reviens ici tout de suite, la leçon n'est pas terminé, s'écria le vieux mentor.
-Si, elle l'est, et tu n'a pas à me donner d'ordres.
Ranald se rendit dans ses appartements et s'effondra sur son lit. Comment pouvait-il tolérer cette situation, lui, âgé de vingt et un ans et capitaine dans les armées impériales devait se soumettre à ce fossile de Jorn von Reichter ? Déjà il ne supportait pas l'idée d'avoir un mentor, mais devoir l'appeler maître... il ne pouvait pas le supporter.
A chaque fois que Ranald pensait à ses malheurs, il arrivait à la même conclusion, qu'il n'y avait qu'un seul responsable, son père. Il haïssait son père plus que tout, Helmunt représentait tout se qu'il détestait, son autorité était une entrave à sa soif de pouvoir, et cette autorité était aussi bien familiale que hiérarchique. C'était son père, il lui devait respect et obéissance, c'était son général il devait suivre ses ordres sur le champ de bataille. Obéir était quelque chose qu'il ne pouvait pas supporter, il pensait qu'il était fait pour commander et qu'il ne devait pas se soumettre à un supérieur.
Il n'y avait que pour une seul chose qu'il bénissait son père, il était noble, riche et gradé. Il savait qu'avec un père moins prestigieux il aurait dû commencer au bas de l'échelle. Certes, il ne doutait pas de sa capacité à gravir les échelons mais être fantassin, devoir obéir même à un simple sergent... le grade de capitaine était quand même bien confortable. Mais surtout, Ranald était l'aîné, et il savait qu'à la mort du grand général von Shreiben, il hériterais de ses terres, de sa fortune et surtout de son titre de général. Il n'y avait qu'un seul problème, son père avait une quarantaine d'années mais aucune envie de mourir, il fallait attendre... où agir.

Voilà et vive le CI.


Dernière édition par L'impitoyable le Sam 25 Avr 2009 - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeVen 24 Avr 2009 - 23:33

Joli travail, continue.
Ton capitaine est une proie pour Slaanesh, m'est avis!
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 12:33

Du superbe boulot L'impitoyable. On veut la suite ^^. Et puis le héros est génial. D'ailleur il était pas gobelin ou skaven dans une vie antérieur ?? XD
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 20:54

Tout d\'abord, merci pour vos commentaires,cela fait chaud au cœur.
Citation :
Ton capitaine est une proie pour Slaanesh, m\'est avis!
Non, jamais il ne se dévouera corp et âme à un dieu, il ne le supporterai pas.


3 La lame nocturne


Neuf ans plus tard dans les bas fonds d'Altdorf.

La taverne du Sanglier cornu était un établissement miteux et
poussiéreux où se retrouvaient les impériaux les plus pauvres. Ces
déshérités y dépensaient le peu d'argent qu'ils gagnaient en alcool où
le perdaient aux jeux. Mais cette taverne, oubliée des autorités, était
aussi le rendez-vous des hors la lois les moins recommandables.
Pourtant ces lourdauds pourraient être considérés comme charment en comparaison du nouvel arrivant. C'était un home grand et mince,qui semblait si fragile... et qui en quelques mois s'était fait une
réputation de tueur d\'exception. Tous ceux qui s'étaient mis au travers de son chemin étaient mort et ses services s'arrachaient à prix d'or. On le surnommait, la Lame nocturne.

Un soir, un homme d'une trentaine d'années, au visage encapuchonné et à l'allure noble, entra
dans la grande salle du Sanglier cornu, il regarda avec dédain les
débris humains qui s'effondraient sur les tables crasseuses puis se
dirigea vers le tavernier, un petit homme gras et chauve.
-Je désirerait quelque chose de spéciale, dit l'inconnu, un de mes hommes vous a déjà contacté.
-Vous trouverez... se que vous cherchez dans l'arrière salle, murmura le
tavernier qui semblait effrayé. Voulez vous autre chose, nourriture,
boisson...
-Non! Mais prenez ces quelques couronnes en gage de ma... générosité, l'interrompit l'inconnu.
Et l'homme se rendit dan l'arrière salle.

C'était une petite pièce sombre où une dizaine de clients peu r
recommandables
jouaient aux cartes en buvant de l'alcool. Il y faisait chaud, une
chaleur étouffante. L'homme retira sa capuche laissa apparaître de
longs cheveux bruns ainsi que des yeux d'un vert éclatant.
-Je recherche celui que l'on nomme la Lame nocturne, annonça l'homme. Je voudrais parler affaires.
-C'est moi, êtes- vous le client qui m'a contacter ? Demanda l'intéressé.
-Bien sur, mais j'aimerais vous parler en privé. Ces hommes ne peuvent-ils pas partir ? ordonna le client.
-Vous avez entendu, dégagez tas de mollusques ! vociféra le tueur. Enfin, nous voilà seuls, continuez.
-D'abord je veux voir votre visage, exigea l'homme.
-Comme les humains sont comiques, se moqua l'assassin, tu t'imagine que tu peux me donner des ordres ?
-Oui, et vous allez m'obéir ! vociféra l'inconnu.
-Quelle caractère, ironisa le tueur, mais comme vous m'amusez je vais vous montrer mon visage.
Le tueur retira donc sa cagoule et laissa voire sa longe chevelure noire et ses oreilles pointues.
-Je préfère cela, sa calma l'homme. Quel est donc le prix pour la mort du général ?
-Ce sera cher très cher, répondit l'elfe.
-Je suis riche et votre prix sera le mien affirma l'impérial.
-Je ne parle pas que d'or, capitaine von Shreiben, j'ai entendu dire qu'il y avait un elfe parmi les amis de votre père, ajouta le druchii.
-Oui, le mage Corvidien, un des conseillers de mon père. Où voulez-vous en venir ? demanda le Ranald.
-Je voudrait le... supprimer, pourriez vous lui donner cette lettre de la part de ma dernière vicime, l'elfe Sharidian ? demanda le tueur en lui tendant une lettre.
-Si vous tuez mon père je ne voit aucune objection à se que l'on se débarrasse de ce parasite, répondit le noble en rangeant la lettre.
-Ce sera un plaisir de remplir ce contrat.
Et Ranald rentra chez lui le cœur heureux : bientôt, très bientôt il sera général.

Corvidien étai songeur, son ami Sharidian, qui était sur la piste d'un
assassin elfe noir ne lui avait plus donné de nouvelles depuis une
semaine, la situation était peut être grave. L'asur était inquiet, il
ne se sentait pas en sécurité si loin de sa patrie.
-Maître Corvidien, maître Corvidien, ouvrez-moi, hurla Ranald.
-Que me voulez-vous, noble humain, demanda l'elfe en ouvrant la porte de ses appartements.
-Un jeune elfe fort pressé vient de le remettre cette lettre qui vous est adressé, menti Ranald.
-Sharidian, murmura l'asur. Donnez moi cette lettre.
-Tenez maître, dit Ranald en se forçant, elle est à vous.
-Parez maintenant, ordonna l'elfe.
-Oui maître, répondit Ranald en se gardant de sourire.
Ranald partit, Corvidien ouvrit enfin la lettre.

Corvidien

Mon ami, mes craintes se sont demeurés fondés, il y a bien un druchii qui rôde dans les bas fonds de cette pitoyable ville, il se fait appelé, la lame nocturne et vends ses services de tueur. Retrouve-moi demain, chez moi, à la première heure du jour.

A demain
.

Sharidian

Ainsi mes craintes étaient fondés, pensa l'elfe, j'espère qu'il n\'est pas trop tard.

On ne revit plus jamais Corvidien dans la demeure des von Shreiben, et peu après le vieux général fut retrouvé mort dans son lit. Mort naturellement d'après les médecins. Personne ne réussit à déceler le poison qui l'avait fait trépassé, un poison drchii que Corvidien, lui, aurait très facilement reconnu. Ranald était heureux, dans peu de temps il du pouvoir, plus de pouvoir.


Voilà et à bientôt


Faisons vivre le CIRanald von Shreiben 239713034


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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 22:38

Yeah, l'idée des bas fonds ! c'est original, bref bonne idée !

Petite chose à dire :

Le dialogue entre Ranald et l'elfe..ben il est pas top...on dirait deux gamins dans une cours de lycée...Je verrais plus du vouvoiement de la part de ranald envers l'elfe...et Quand le druchii parle faudrait élever le vocabulaire !

Un exemple (sans prétention hein ! Ranald von Shreiben 3397943904 )
"Comme les humains sont comiques, se moqua l'assassin, tu t'imagine que tu peux me donner des ordres ?"

> " Comme tu es pathétique humain, tu crois pouvoir me donner des ordres"

Bon en creusant plus encore...parce que moi...
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 20:03

C'est génial ! Ranald von Shreiben 3397943904
je ne suis pas très doué en littérature donc je vais pas faire de remarques (surtout que j'en trouve pas ) Ranald von Shreiben 2438927653
j'aimerais bien essayer de faire un récit, mais ça serait pas très original !
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeDim 17 Mai 2009 - 16:42

Je n'avais pas posté depuis un bout de temps car c'est plus dure d'écrire pendant les périodes de cours que pendant les vacances. Mais voici la suite du sympathique impérial.
Pour Blackgogor, tu a raison, il est pas top mais quand je trouve l'envie d'écrire, je préfère faire la suite que retoucher le début de mon récit...

4 Une promotion rapide

Attendre, il fallait attendre. Il devait faire le deuil de son père pendant un mois avant de recevoir le titre de celui-ci, faire autrement n'aurait pas paru convenable, mais c'était vraiment long. Cela aurait été supportable si il n'avait pas dû, en plus, écouter tous ses parasites qui lui lui souhaitaient toutes leurs condoléances. Ranald se retira donc dans ses appartements et demanda à ne pas être dérangé. Pensif, il contempla les tableaux de ses aïeux ornant les mures richement décorés et ressentit un plaisir sadique en pensant qu'il y exposerait bientôt le portrait de son père... Il se perdit dans ses pensés pendant une heure puis on frappa à la porte. Ranald allait dire à l'importun de partir, mais avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche, l'homme entra dans la pièce. C'était un homme grand et imposant, son visage aux traits durs ses cicatrices et le bandeau qui cachait son oeil crevé montraient que c'était un vétéran de nombreuses batailles. Cette impression était accentuée par sa calvitie et sa longue barbe grisâtre, seul ses habits richement décorés tranchaient avec l'aspect brutal du vieil homme qui aurait paru plus à l'aise dans une armure. Ranald le reconnu tout de suite, c'était le commandant Hugo Eschlimann, le second de son père, un homme d'action, ancien épéiste puis joueur d'épée qui avait gagné son grade par sa force, son courage et sa loyauté. Il n'était certainement pas venu plaindre son défunt père, Ranald écouta donc se qu'il avait à lui dire.
-Capitaine von Shreiben je vais être directe. Je sais que la mort de votre père vous afflige au plus haut point mais une armée qui n'est pas dirigé est une armée inutile et le Reikland a besoin de toutes ses troupes pour lutter contre les récents rassemblements de peux vertes. Je vous en conjure, oubliez ce deuil inutile et dirigez vos hommes, l'implora le vétéran.
-Je ne peux oublier ma peine, rétorqua Ranald en cachant sa joie, vous me demandez l'impossible.
-Au diable les convenances, la survit de l'Empire passa avant tout et j'ai tout préparé, de nombreux généraux me soutiennent, la situation ne permet pas ce luxe qu'est le deuil, l'exhorta le commandant une larme à l'oeil.
-Ainsi je ferais passer mon devoir avant tout, j'accepte commandant, vous pouvez disposer.
Hugo partit la mort dans l'âme, le général von Shreiben avait été son bienfaiteur et son ami, il ne pouvait se résoudre à sa mort. Mais surtout, il n'aimait pas ce Ranald, il le considérait comme un incapable assoiffé de pouvoir, Hugo regrettait son acte, mais il n'avait fait que son devoir.

Quelques jours plus tard eut lieu un grand banquet organisé par Ranald pour sa promotion ou étaient invité une grande partie de la haute noblesse d'Altdorf, des membres de la famille des von Shreiben, et même l'Empereur Karl Franz dont le devoir était de remettre en personne à Ranald son diplôme de général. L'humeur était joyeuse, la nourriture était abondante et l'alcool coulait à flot. Ranald ne cachait plus sa joie et il était très amusé que tous les imbéciles qui il y atrois jours le plaignaient maintenant le félicitaient. Il reconnut en face de lui son cousin Dietfrid von Shreiben, un jeune et stupide chevalier du soleil, à sa droite le baron Bernolt von Shultz qui venait de lui offrir la main de sa fille Katerine, quels hypocrites il faisaient. A la fin du repas l'Empereur fit un long et assommant discourt sur l'importance des généraux, la grandeur de l'Empire, l'irréprochable ligné des von Shreiben et enfin, quand il eut terminé Ranald devint officiellement le général von Shreiben. Dégoûté, Hugo avait quitté la fête depuis longtemps.

Le lendemain matin Ranald inspecta ses troupes et arriva à la conclusion qu'il manquait d'officiers dévoués, les seuls dont il disposait étaient de vieux grincheux dont la fidélité allait à son défunt père mais il était trop jeune et n'avait pas encore assez d'expérience. Un jour il se débarrasserait de ces fauteurs de troubles. Dans l'après midi il reçut l'ordre de préparer ses hommes, on avait besoin de lui dans la lutte contre les orques et il devait combattre le lendemain. Ranald était fou de joie, son premier commandement en tant que général, il avait attendu cet instant depuis longtemps. Il revivait le bonheur qu'il avait connu lors de sa première bataille, dix ans plus tôt, contre les mêmes adversaires.

Ranald était heureux, du haut de son destrier il pouvait admirer toute son armée; Entouré de ses joueurs d'épée, secondé par Hugo, protégé de la magie par deux talentueux sorciers et ayant avec lui canons, mortiers et feux d'enfers, il ne risquait rien pas même cette masse verte qui s'approchait. Ranald ordonna à son artillerie et à ses arquebusiers d'ouvrir le feu, de nombreux orques tombèrent, fauchés par le plomb impérial puis piétinés par leurs congénères. Malgré leurs pertes les peaux vertes ne furent pas ralentis et bientôt le choc fut inévitable. Hugo aboya un ordre et immédiatement le détachement de miliciens attaché à son régiment se mit en position, Ranald était sidéré, c'était à lui de faire ce genre de choses. Il se retourna pour voir où en était l'aile gauche de son armée quand il entendit des cris, ces lâches fuyaient devant un géant. Ranald allait leur ordonner de revenir quand le géant se dirigea vers son unité en disant : « hommes métal protègent le chef, Gabpur doit tuer le chef ». Paralysé par la peur Ranald vit le géant approcher, il regarda Albrecht, son champion, et ne vit aucune trace d'angoisse sur son visage, cela rassura un peu le jeune général, qui attendit l'impact.

De l'autre côté du champ de bataille Hugo combattait avec bravoure et tuait orque sur orque à l'aide de son énorme marteau de guerre, se demandant se que faisait son incapable de supérieur, il tourna la tête en direction des joueurs d'épées...

A peine arrivé au contacte de l'élite impériale, le géant tendit sa main vers le générale, Ranald terriblement angoissé n'eut pas le réflexe de se défendre, Albrecht essaya de faire son devoir mais il fut promptement piétiné. Rien ne put empêcher le géant de prendre le général et de le fourrer dans son sac. Sa besogne faite, le géant partit loin des : « bouts de métal qui piquent » .

« Feu » hurla Hugo aux servants du canon qui était à côté de lui. Le boulet frappa le géant en pleine tête et son immonde carcasse s'écroula sur le sol. Hugo se demanda un instant si le jeune von Shreiben était en vie, mais il n'y pensa plus, il avait une bataille à gagner.

Le soir tombé, deux miliciens aidèrent Ranald à sortir du sac du géant. Hugo avait gagné la bataille en triomphant du grand chef orque en combat singulier. Rougissant de honte, Ranald ordonna de rentrer à Altdorf en maudissant son second et ses joueurs d'épées.
En espérant vous avoir plu.


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Siegfried d Aldorf
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeMar 19 Mai 2009 - 20:54

fort bien, un réçit plaisant que je découvre à l'occasion de ce post. Une petite question le déroulement de la bataille t'a il été inspiré par une de tes parties?
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeDim 7 Juin 2009 - 20:30

Voici, avec un peu de retard, la suite des aventures du plus gentil et du plus attentionné des généraux impériaux.

Pour Siegfried d Aldorf, non, juste des règles spéciales du géant que je trouve bien fun.

5 Le général

Les années passèrent, des années où le pouvoir, les intrigues politiques et les batailles devinent quotidien de Ranald. Il apprenait d'Hugo Eschlimann les secrets de la démagogie et de la stratégie militaire, il haïssait son mentor mais savait que s'il voulait devenir un grand général, il aurait besoin de lui. Il mêlait à ce charisme qu'il apprenait de vieux commandant, une brutalité et une dévotion religieuse de façade qui terrifiait et fascinait ses hommes. La cruauté dont il faisait preuve était, contrairement à celle de sa jeunesse, non pas dû à la colère, mais au calcule. Il ne tuait plus dix hommes dans un excès de rage, il en exécutait un, tiré au sort parmi les fautifs, en sachant parfaitement ce qu'il faisait. Cela ne causait pas une grande perte pour son armée, mais terrifiait suffisamment les soldats pour qu'il ne faillissent pas, la plupart du temps. Mais il savait aussi se montrer généreux, et un acte de bravoure était souvent récompensé par un promotion, se qui poussait ses soldats à se surpasser. Enfin sa foie en Sigmar semblait si grande que le clergé sigmarite le citait souvent en exemple et qu'aucun de se hommes n'aurait pensé à le déshonorer.

Comme il était convenu, Ranald avait épousé Katrine, la fille du baron Bernolt von Shultz quelques mois après sa promotion. Katrine était une belle femme grande et brune, qui n'avait que vingt ans lors de son mariage. Ranald en tomba profondément amoureux, Karine, elle le dédaignait et ne manquait pas de le tromper, se qui causa de nombreuses querelles entre Ranald et les amants de sa femmes, querelles qui se terminaient souvent par un duel, où l'honneur était lavé dans le sang. De cette union malheureuse naquit un enfant qui mourut en bas âge, cette perte contribua à rendre le coeur de Ranald, qui n'était déjà pas très tendre, aussi dure que de la pierre. Peu après, Ranald la répudia et le déshonneur s'abattit sur la famille des von Shultz.

Bien que remportant souvent la victoire sur le champ de bataille, Ranald n'était pas apprécié de par ses pairs. Non seulement sa cruauté envers ses soldats lui donnait une mauvaise réputation mais surtout, c'est son manque de scrupules qui les inquiétait. Les nobles influents de la coure oeuvrèrent donc à le discréditer auprès de l'Empereur qui prit une décision à son sujet en l'année 2518, alors que Ranald avait trente-huit ans et qu'il était général depuis huit ans. C'est le général Luka von Ribern, un homme qui avait tout fait pour faire chuter Ranald qui lui apprit la nouvelle alors que se dernier lisait un traité sur l'art de la guerre dans sa bibliothèque, une grande pièce garnie de livres et richement décoré.

-Général von Shreiben, l'Empereur m'a demander de vous annoncer une grande nouvelle...
-Et quelle est donc cette nouvelle tellement importante que le grand général Luka daigne m'adresser la parole, se moqua Ranald.
-...à partir de maintenant vous n'êtes plus assigné à la défense du Reikland, continua impassiblement Luka, vous êtes maintenant un général itinérant, vous irez là où l'Empereur à besoin de vous, n'obéissant qu'à lui, protégeant les provinces et surveillant les comptes électeurs qui n'auront qu'un pouvoir limité sur vous.
-Vous voulez dire que je dois quitter ma demeure, mes biens et ma famille, sacrifier tout se qui m'est cher pour servir l'Empereur, c'est un honneur bien douloureux que l'on me fait aujourd'hui, répondit Ranald ne laissant transparaître aucune de ses émotions.
-Servez votre empereur, général von Shreiben, répondit Luka en laissant transparaître sa joie.
-Pourrais-je choisir mes officiers ? Demanda Ranald.
-Je ferais part de votre requête à l'Empereur général von Shreiben, mais ne vous faites d'illusions, vous avez perdu au grand jeu du pouvoir, vous êtes disgracié, répondit Luka en quittant la bibliothèque des von Shreibens.
-Je n'en suis pas si sûr, murmura Ranald, le sourire aux lèvres.

Peu de temps après Ranald convoqua deux de ses plus importants conseillés, Hugo Eschlimann et Henrich Mirhen, un sorcier de l'ordre céleste dont la capacité à lire les astres était très utile. Ranald leur expliqua sa situation et leur demanda de lui chercher des hommes dignes de confiance. A Hugo, il demanda de trouver un capitaine qui lui serait totalement dévoué et de demander au clergé sigmarite de lui offrir les services d'un prêtre guerrier. A Henrich il demanda d'essayer d'obtenir les services de sorciers d'autres collèges de magie. Enfin Ranald se retira dans ses appartements.

Seul, Ranald repensa à la situation dans laquelle il se trouvait. Beaucoup l'aurait trouvé fort déplaisante car elle demandait d'être souvent sur les routes et de se passer des plaisirs de la cour. Elle demandait aussi de rarement voir sa famille, se qui ne dérangeait plus vraiment Ranald car il n'en n'avait plus. Mais ce que Ranald aimait dans cette situation, c'était qu'il ne dépendait que de l'Empereur et, d'une moindre mesure des Comptes électeurs, il savait que maintenant son pouvoir était bien plus grand que celui des nobliaux comme Luka. Il avait le pouvoir, il était le pouvoir, du moins, c'était ce qu'il croyait.

Merci de m'avoir lu.


Dernière édition par L'impitoyable le Ven 3 Juil 2009 - 2:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 20:42

Voici la suite de mon récit (double post Ranald von Shreiben Smiley10 )


6 Le jeune, la brute et l'impatient.

Suivant les ordres de son supérieur, Hugo se mit en quête d'un capitaine dévoué et se rendit donc à l'école d'officiers d'Altdorf, une université réputé où le meilleur moyen pour décrocher un titre militaire restait d'être un noble, pour eux, les études étaient une formalités. Hugo le savait, et lui, l'ancien soldat qui avait mérité son grade sur le champ de bataille, était profondément choqué que des incapables puissent diriger en vertu de leur nom. Ainsi lorsqu'il passa la porte magnifiquement décoré, passa sous l'arcade de marbre et entra dans le somptueux hall de cette grande école, il dut masquer son dégoût et se retenir de quitter ce lieu qu'il considérait comme malsain. Hugo regarda autour de lui et vit le serviteur qui était chargé d'accueillir les visiteurs et chasser les intrus, il dormait profondément. Cette négligence finit d'écoeurer Hugo qui secoua vivement cet incapable. L'homme se réveilla en grognant puis, rougissant de honte, il demanda à Hugo qui il était et se qu'il pouvait faire pour lui. Ce dernier se présenta et dit qu'il cherchait un officié formé pour servir dans l'armée du seigneur von Shreiben. Le serviteur lui indiqua le bureau du directeur, un certain von Hoefer qui semblait être la personne à contacter.

Hugo se rendit donc à l'endroit qu'on lui avait indiqué, traversant des couloirs somptueusement décorés et remarqua que l'université semblait bien vide. Enfin, il pénétra dans l'antichambre du bureau du directeur von Heofer et après avoir fait connaître la raison de sa visite, attendit qu'on daigne lui ouvrir. Il vit un serviteur sortir du bureau et traverser l'antichambre, puis quelque temps après, ce serviteur revenir accompagnant un jeune homme richement vêtus. Il était grand, blond et semblait avoir moins de vingt ans, mais Hugo remarqua que ses beaux yeux bruns avaient un air volontaire et farouche, presque cruel. Le jeune homme passa devant Hugo, puis accompagné du serviteurs, il entra dans le bureau du directeur. Le vieux commandant était encore une foie dégoûté de cette prétendu école. Pourquoi lui, le grand commandant Hugo Eschlimann qui combattait pour l'Empire depuis si longtemps et qui avait prouvé mainte fois son mérite devait attendre alors que ce jeune impertinent, à peine entré dans l'âge adulte passait sans s'arrêter, pire on le faisait venir. Enfin, un peu plus tard, le serviteurs sortit et annonça que le commandant Hugo Eschlimann était invité à rencontre le grand Henfried von Heofer. Le vieil homme traversa donc cette porte noire devant laquelle il avait tant attendu.

Le bureau était une petite pièce rectangulaire aux murs décorés de tableaux de nobles important. Le directeur, ce fameux von Heorfer était assis dans un grand fauteuil, c'était un vieil homme petit et gras à la figure ridé et aux cheveux grisonnants. A sa droite se trouvait le jeune homme qu'Hugo avait vu précédemment. Derrière eux, le serviteur se faisait discret et étudiait une liste de noms. Au bout d'une longue attente durant laquelle le directeur von Heofer observa Hugo, il prit enfin la parole.
-Vous êtes donc Hugo Eschlimann et vous êtes ici pour obtenir le services d'un de nos étudient, je ne me trompe pas, commença le directeur et se grattent le front.
-Vous avez raison, messire, répondit Hugo ce mot messire semblait lui brûler la langue, pouvez vous me présenter à quelques un de vos meilleurs étudiants pour que...
-Non, nous avons l'homme qu'il vous faut, lui répondit-il en montant le jeune noble à sa droite, Paulus von Friegler qui vient d'être renvoyé de l'école...
Le visage d'Hugo se raidit, il était consterné.
-Vous voulez dire que vous nous proposez un incapable qui n'a même pas réussit dans votre prétendu université.
La figure du vieux noble devint écarlate.
-Surveillez votre langage, Eschlimann, n'oubliez pas que je suis noble, lui rappela Henfried. Mais Paulus n'a pas été renvoyé pour incompétence, s'il nous quitte c'est à cause de sa manie de provoquer des duels. Nous avons décidé de le renvoyer après qu'il ai tué un de nos autres élèves. De toute façon, vous n'avez pas le choix, vous avez demandé un officié, c'est l'homme que l'on vous a choisi.
-Puisque-il en est ainsi, répondit Hugo. Venez Paulus, nous n'avons pas de temps à perdre.
Et Paulus suivit Hugo jusqu'à la demeure des von Shreibens. Arrivé il le présenta à Ranald qui congédia le vieux commandant et s'entretint longuement avec Paulus.

Le lendemain, Hugo se rendit à la chapelle sigmarite la plus proche, Ranald ayant obtenu sans difficulté l'aide d'un prêtre guerrier. Quand Hugo entre dans la chapelle, il ne peut qu'admirer les magnifiques vitraux représentant la vie de Sigmar, mais surtout la merveilleuse statue chryséléphantine représentant le dieu guerrier, au milieu de la chapelle, cette vision l'émut aux larmes. Enfin il alla chercher l'abbé Reiss, un homme grand et massif, portant de somptueux habits de cérémonies et dont le crâne , était orné d'une couronne de laurier. A sa gauche se tenait un prêtre extraordinairement grand, chauve lui aussi mais vêtu d'une simple bure marron et dont les yeux bruns était injectés de sang, il semblait avoir près de vingt ans. L'abbé Reiss prit la parole, sa voix était dure mais majestueuse.
-Hugo Eschlimann votre maître, le seigneur von Shreiben, vous a envoyé en ces lieux pour recourir aux services d'un prêtre de Sigmar, commença Reiss.
-Oui, il en veut un puissant sur le champ de bataille, fanatique dans sa foie et qui sache partager sa passion avec nos hommes, ajouta Hugo en fixant Reiss.
Un sourire se dessina sur le visage de l'abbé.
-Oui... vous nous demandez un de nos meilleurs éléments. Comme votre maître célèbre Sigmar de façon irréprochable, nous accéderons à sa requête. Voici Klaus Baer, le plus fanatique de nos prêtre, affirma-t-il en montrant l'homme qui se tenait à sa gauche. Il est inexpérimenté car il n'a encore jamais combattu, mais il apprendra vite car il a foie en Sigmar et hait plus que tous l'ennemi. Il sera servir le seigneur von Shreiben.
-Je vous remercie, noble abbé. Venez avec moi, Klaus Bear, ordonna-t-il au jeune prêtre.
Et ils quittèrent la chapelle de Sigmar.

En traversant les ruelles étroites et les grandes rues de la capitale, Hugo regardait ce prêtre, il ne lui plaisait pas. Il était trop jeune, trop inexpérimenté, trop impatient. Il repensa à la jeune tête brûlé que l'école d'officiers d'Altdorf lui avait confié et se demandait si on ne faisait pas exprès de nommer des incapables dans l'armée de Ranald, il se dit qu'ils allaient droit à la catastrophe. Hugo amena donc Klaus à Ranald puis fut congédié. En sortant, il se rendit à la tour de l'astrologue Henrich pour savoir s'il avait obtenu l'aide d'un sorcier. Après avoir monté les longs escaliers qui permettaient d'accéder chez cet excentrique personnage, Hugo frappa à la porte et sans même attendre de réponse, il entra. Il savait que l'astrologue était trop occuper pour lui parler, mais il devait savoir. La salle dans laquelle il entrait était une petite pièce surchargé d'instruments tous plus insolites les uns que les autres. Le vieux sorcier était penché sur l'étude de croquis dont Hugo ne pouvait absolument rien comprendre. Le vieux militaire commença le dialogue.
-Henrich, je sais que Ranald vous a chargé d'obtenir les services d'un sorcier, avez vous obtenu satisfaction? Commença-t-il d'un ton autoritaire.
-C'est fascinant, murmura le sorcier, ainsi Morrslieb cachera complètement Mannshlieb...
-Heu Henrich, je vous parle de choses importantes, ajouta vainement Hugo.
-Et deux cycles plus tard Mannshlieb cachera le soleil... mais ou sera Morrshlieb...
-Mais vous allez m'écouter vieux fou, hurla Hugo, avez vous obtenu les services d'un sorcier.
-Un sorcier... oui... un certain... Max Fehr... bougonna Henrich l'air absent. Mais cet idiot est bien moins important que les mouvements des lunes, si j'en croit mes calcules elle devrait se trouver...
Le visage d'Hugo vira au rouge.
-Mais qui m'a fichu un abruti pareil !
-Non il est impossible de prédire à la perfection les mouvements de Morrshlieb mais par contre il est intéressant de noter que...
-Mais parler moi de ce sorcier, de quel collège vient il, est il expérimenté et sage, par pitié répondez moi, le supplia Hugo.
-C'est un jeune idiot du collège flamboyant qui est aussi incapable qu'irréfléchi, s'énerva l'astrologue. Maintenant laissez moi travailler.
Et Hugo partit, sachant qu'il ne servait à rien de continuer le dialogue. Etait-il donc la seul personne sensé dans cette demeure ?

En espérant vous avoir plu.
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 2:36

Triple post Ranald von Shreiben 1332913676

Voici la suite de mon récit.

Notez que j'ai modifier certains passages des textes précédants, en se qui concerne la femme de Ranald et aussi le nombre d'étudiant tués par Paulus (plus qu'un seul)

Voici la suite

7 Un ordre maudit.

« Vous pouvez sortir, Klaus Baer » et le jeune prêtre s'exécuta. Ranald repensa à ses nouveaux officiers, ils leur avait parlé, avait testé les connaissances du capitaine, la foie du prêtre, les capacités du sorcier... Ils c'est avéré qu'ils étaient jeunes et avaient un grand potentiel, mais étaient trop inexpérimentés, trop impatient, trop passionnés et risquaient d'enfreindre les ordres. En effet ces jeunes hommes impulsifs, risquaient dans une situation difficile de désobéir aux ordres et ainsi de mettre en danger son autorité. Même si un de ses subalternes avait une vraiment bonne idée et pensait pouvoir changer le court d'une bataille, Ranald ne pouvait pas se permettre de le laisser saper son pouvoir, si cela devait se produire, le coupable serait sévèrement punis. Perdu dans ses pensés, Ranald regarda le tableau en face de lui, c'était l'oeuvre d'un grand maître et il était mis en valeur par un cadre en or magnifiquement décoré. L'oeuvre représentait le buste d'un homme en habits d'apparats, ses cheveux noirs était recouvert par un chapeau luxueux orné de nombreuses plumes. Cet homme était beau et noble, il était représenté dans la force de l'âge, les rides ne gâchaient pas encore son visage noble et ses cicatrices étaient les témoins d'un passé glorieux. Ranald fut attiré par ses yeux verts, il semblaient le fixer d'un regard sombre, un regard de reproche. Troublé ce dernier murmura « Pourquoi me tourmentez-vous, père ». Cette nuit, comme toutes les autres nuit, Ranald dormit mal, d'un sommeil troublé, hanté par ses victimes. Ce sommeil était le revers de son pouvoir, c'était le remord. Pourtant, le lendemain matin, ce n'était plus qu'un mauvais rêve...

Seul dans son cabinet d'études, Ranald maudissait l'Empereur, cette lettre qu'il tenait entre ses mains lui indiquait que sa requête était refusé, il n'aurait pas à sa disposition un bataillon de chevalier de la Reiksguard Cet affront était inadmissible, qui plus que lui était digne de ces chevaliers ? Et qui en avait plus besoin. Frustré de devoir se contenter d'un ordre moins prestigieux, Ranald se rappela le femme qui fut sienne, Katrine qui jeune et belle l'avait dédaigné pour de tendres nobles de son âge qui l'avait amèrement regretté. Il se rappelait son fils, un des seuls êtres qui avaient su l'attendrir, sa maladie puis sa mort, lors de l'hiver 2512, qui avait plongé Ranald dans une fureur noire. Il se souvenait aussi de ce soir où il avait répudié Katrine, elle l'avait supplié, promis de changer, de se consacrer à lui, de lui faire un autre fils. Mais il ne l'avait pas écouté, malgré ses suppliques il l'avait renvoyé dans sa famille sur qui le déshonneur était tombé. Dégoûté, il ne s'était jamais remarié.

Soudain, Ranald entendit un grand bruit puis un hurlement de douleur, surpris il sortit de la petite pièce dans laquelle il se trouvait pour voir un homme en armure qui tentait vainement de se relever. Ranald l'observa quelques secondes, puis remarqua que le magnifique tapis sur lequel l'homme avait trébuché était tout abîmé. Énervé, il appela tout de même ses serviteurs pour aider le chevalier à se relever et malgrès les protestations de l'infortuné, alla l'attendre dans son bureau. Peu de temps après, le chevalier entra dans son bureau. Il était grand et semblerait puissant et majestueux si son armure n'était pas défoncé et sans cette blessure au visage. Un sourire, se dessina sur les lèvres de Ranald qui attendit que son interlocuteur prenne la parole. L'homme se présenta, il était Engel von Fuchs et était un précepteur des chevaliers de l'ordre de la lumière éternelle. Il proposait à Ranald les services d'un bataillon de chevaliers de cet ordre prestigieux. Ranald ayant besoin de cavaliers il accepta promptement et congédia le précepteur en lui demandant de préparer ses hommes pour le départ. Ce dernier partit bruyamment, les plaintes de son armures s'entendait de loin. Le nom de chevaliers de la lumière éternelle n'était pas inconnu à Ranald, cependant il était incapable de ce rappeler quoi que se soit à son sujet. Il fit appeler Hugo pour lui apprendre la nouvelle.

Peu de temps après le vieux vétéran pénétra dans la pièce et Ranld lui demanda.
-Hugo Eschlimann, connaissez-vous l'ordre de la lumière éternelle ?
Un sourire se dessina sur les lèvres du vieux guerrier qui répondit en riant :
-Oui et je ne suit pas près de l'oublier, la chute de leur grand maître Sigismund Drak dans une charrette de fumier en plein défilé de la victoire fut inoubliable. Mais pourquoi me posez-vous cette question.
-C'est ordre de chevalerie est l'ordre que je viens d'accepter dans notre armée.
Le Hugo se raidit, toute trace de joie avait disparu de son visage, on y lisait maintenant l'inquiétude.
-Vous... vous plaisantez seigneur von Shreiben...
-Est-ce mon habitude, Eschlimann ? Répondez-moi, qu'est ce que cet ordre a de particulier ?
-Il est maudit seigneur, ils sont désarçonnés en pleine charge et la terre se change en boue sous leurs pieds; Vous ne les avez pas engager, c'est impossible... Qu'avez vous fait...
-Je ne supporterais pas que l'on me parle sur ce ton, sortez d'ici Hugo, dit Ranald en s'énervant.
Désespéré, le vieux commandant sortit. Ranald repensa aux paroles de son subalterne, un ordre maudit, et puis quoi encore... Puis il se rappela la chute du chevalier, et il commença à se demander si Hugo n'avait pas raison.

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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeLun 27 Juil 2009 - 2:00

ne t'inquiète pas tu n'aura pas ton quadruple post ! Ranald von Shreiben Smiley_2
J'aime bien l'histoire ça change des armées glorieuses dont on vante les mérites... Je suis la suit au fur et à mesure mais j'ai pensé nécessaire de répondre cette fois.

ça me rappelle aussi que mon armée doit être maudite aussi ! Ranald von Shreiben 915932098
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeJeu 25 Nov 2010 - 14:09

Salut!

J'ai pas tout lus j'en suis a la 4ème partie, et je suis fan!
J'avais moi-meme l'intention de commencer la story de mon général,et la tienne ma convaincue!

Bon courage pour la suite!
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MessageSujet: Re: Ranald von Shreiben   Ranald von Shreiben Icon_minitimeVen 26 Nov 2010 - 23:43

Salut j'ai tout et j'adore !
J'attends impatiemment la suite de cette histoire!!!
Bon courage pour la suite
Gaetan12 Ranald von Shreiben Smiley_2
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