Histoire de l'amiral Volkan Sturmherold

Voici l'histoire de mon général.
Attention c'est une histoire longue...

CHAPITRE PREMIER : UNE ARRIVEE REMARQUEE

BOUM ! BOUM ! BOUM !
Les portes étaient prêtes à céder et le jeune Volkan courait à perdre haleine dans le phare...
Soudain les portes furent broyées. Une ombre titanesque enjamba les débris et continua à le poursuivre... mais elle allait trop vite...
Quand un grondement familier lui parvint aux oreilles : un tir de canon.
La parcelle de mur à côté de lui, située entre ce petit garçon et la créature, venait de voler en éclat... et un feu venait de prendre naissance dans la tour.
Volkan put voir l'extérieur : en contrebas des centaines, ou plutôt des milliers de soldats Impériaux tenaient vaillamment contre les Nordiques.
Une lumière aveuglante parvenant d'un des deux phares qu'il pouvait voir de là où il se trouvait lui rappela qu'il faisait nuit.
Puis la créature se jeta sur lui et le frappa...

Il se réveilla en sueur... encore ce rêve horrible.
Il s'assit sur sa couchette, l'absence de tunique sur son torse dévoilant une musculature très développée.
Il passa la main dans ses cheveux, coupés assez courts, puis dans sa barbe de trois jours. Il se leva et commença à se raser de près, tout en regardant la baie se rapprocher, ou plutôt le navire dans lequel il se trouvait se rapprocher de la baie.
Une demie-heure plus tard, ce même jeune homme, en uniforme cette fois, se présenta sur le pont avec son paquetage.
Il regarda la baie, puis il remarque enfin sa destination... Frosthochburg...
_"La citadelle du Froid?"
_"C'est l'accueil glacial pour tous les assiégeants qui ont tenté de la prendre qui les ont décidé à la baptiser comme cela." Lui avait répondu un marchand quand il avait reçu cette fameuse lettre à la taverne de Marienburg.

Une autre demie-heure passa et le navire accosta enfin dans le port.
"Douze heures d'escales pour Frosthochburg ! Départ à l'aube pour Weijin !"
Les bottes de Volkan touchèrent enfin le sol... après trois mois de traversée.
Il commença à se diriger vers l'intérieur de la citadelle.
Quand il arriva enfin à la porte du bastion, il croisa deux gardes en uniforme, de la livrée de la cité, bleu très clair et un peu de rouge escarre.
Il leur demanda son chemin "je cherche l'amiral Flammendrung"
L'un des gardes lui répondit "Il est dans la caserne en ce moment.... vous devriez passer par les remparts pour admirer la vue sur la baie..."
"Merci sergent"
Le garde fut étonné que cet homme ait reconnu si vite son grade.
Il monta sur les remparts et fut subjugué par la vue... la Forteresse semblait petite vue de la mer à cause des bras de montagnes qui en cachaient une grand partie.
Son regard s'attarda sur les portes forgées par les nains, portes géantes qui fermaient la baie aux envahisseurs.
Puis il se tourna vers le nord... il vit le palais de l'Amirauté... et il suivit des yeux l'enceinte nord.... il cherchait une porte vers l'extérieur mais il n'y en avait aucune. Sûrement pour se protéger des Ogres... après tout cette citadelle est située dans leur territoire.
Puis il entra dans la caserne.

Un homme grand, aux cheveux grisonnants et à l'air sévère discutait avec deux soldats dont le second de l'amiral quand un nouveau venu fit son apparition.
"Amiral ?"
"Lui-même... "
"Garde à vous soldat !" Dit le second qui croyait parler à un homme moins gradé que lui.
Il s'exécuta tout de même car l'amiral avait un grade élevé et se présenta "Capitaine Volkan Sturmherold, réaffecté de la flotte du Reik sous vos ordres, monsieur"
"Repos fiston... vous êtes bien jeune pour un comandant de Navire"
"Ma réafectation m'a valu un grade supplémentaire... j'étais lieutenant dans la flotte du Reik"
"La flotte du Reik... l'amiral Krieger est un de mes amis... vous le connaissez ?"
"J'ai servi sur son navire pendant la bataille de Himmelhafen"
"Il a beaucoup d'estime pour vous... il m'a même fait une recommandation pour vous...."
"C'est réciproque monsieur"
"Sachez que je n'apprécie pas les opportunistes. "
"Moi non plus... "
"Cela suffit !"
"Bien monsieur !"
"Si vous continuez comme cela ce sera les oubliettes dès votre premier jour sur ma forteresse."
Et l'homme se retira.

"On dirait toujours qu'il a un sabre coincé dans le fion quand il marche" demanda Volkan au soldat qui n'avait pas encore ouvert la bouche, qui se mit à rire
"Je crois qu'il ne vous aime pas"
"C'est réciproque..."
"commandant"
"Sergent, vous semblez tenir aux grades mais vous pouvez m'appeler Volkan quand nous sommes seuls..."
"Bien Volkan, je m'appelle Kurt Frostkling"

Puis il partit vers le marché pour racheter de la poudre, puis il partit à l'auberge.



Le lendemain
Boum ! Boum ! Boum !
On tambourinait à la porte
"L'amiral Flammendrung vous demande à l'embarcadère sud dans dix minutes..." lui annonça la voix de l'aubergiste
"Merci" lui répondit il d'une voix bougonne...
Il se leva d'un bond et se prépara en vitesse.
Il courut jusqu'à l'embarcadère pour arriver à temps devant l'amiral.
"Vous êtes Capitaine maintenant n'est ce pas ?"
"Oui monsieur"
"Bien... alors il vous faut un navire..."
"Certainement"
"J'ai longtemps hésité sur lequel de mes navires j'allais vous confier..."
en entendant ces mots il eut un frisson, de peur de se retrouver au commande d'un navire pourri de la cale au mat "mais une lettre de l'amiral Krieger m'a décidé...."

Et un navire blanc magnifique entra dans la baie intérieure
"Il vient directement d'Altdorf..."
"Il est magnifique"
"Oui... 50 canons... 250 hommes... un sacré navire..."
"Il a un nom ?"
"C'est au commandant de le choisir... pas à l'amiral..."
"Feuer-Edelstein" dit il en regardant le rubis qu'il portait à son index de la main droite.
"Bien... voici votre ordre de mission..." dit l'amiral tout en lui donnant un parchemin cacheté.
Volkan l'ouvrit...
"La côte vampire... bien... quand dois-je partir ?"
"Le plus tôt possible... votre équipage vous attend"
"Bien amiral..."
Et Volkan monta dans son navire...

"Commandant Sturmherold ?"
"Oui ?"
"je suis le capitaine Von Meinung.... votre second"
"Bien... larguez les amarres ! Sortez les rames !"
Le second hurla les ordres à l'équipage et le navire se dirigea vers les portes qui s'ouvraient
"Pour combien de temps partons nous Commandant ?"
"Six mois..."
"Et où allons-nous ?"
"Cap Nord- Nord ouest !"
_Bien commandant... CAP NORD-NORD OUEST !
Et le navire commença sa longue traversée.

CHAPITRE DEUXIEME : UNE BATAILLE INCROYABLE

Plusieurs mois de traversée tranquilles plus tard, le navire arriva en vue de la côte et jeta l‘ancre...
"Il y a des légendes de Pirates Zombies ici... des pirates qui tuerait les équipages et voleraient les navires..."
"Ce ne sont pas que des légendes capitaine.... c'est la vérité..."
"Le temps est lugubre...."
"C'est un brouillard magique..."
"Quel est ce bruit ?"
"Il y a quelque chose en dessous !"
"Quoi ? Une baleine ? Un Wyrms de Lothern ?"
"Je ne pense pas... préparez-vous ! Le combat va commencer !"
Quand soudain le Léviathan qui attendait sous le navire attaqua...
L'équipage tenta bien de le tuer à l'arquebuse mais sa carapace le protégeait et il tuait les hommes d'équipage par dizaines...
Volkan dégaina son épée Tueuse de Wyrms, épée qui avait tant servi son père, et lui trancha la griffe droite d'un mouvement parfaitement exécuté...
La bête, comme pour se venger, tenta de le manger, mais il fit un roulé-boulé sur le côté pour éviter sa mâchoire béante, puis il enfonça la lame dans le thorax de la créature...
La créature lui mit un coup de griffe qu'il ne put éviter... et il aurait sans doute été tu sur le coup s’il ne portait pas cette bague enchantée par les Asurs en personne. Au lieu d'une mort atroce il ne ressentit qu'un coup de butoir qui le fit voler en arrière.
Il se releva comme prêt à continuer ce combat quand des bruits lointains le remmenèrent à la raison
"Attention ! Tirs de cannons !"
Quelques secondes plus tard des boulets frappèrent la coque... parfois bien sûr car ce n'étaient que des zombis.... La plupart du temps les boulets étés passés au-dessus.
Un boulet enfonça même la boîte crânienne du Léviathan.
"Préparez les cannons bâbord ! Inclinaison 45°! Feu !"
25 boulets partirent aussitôt du flanc gauche pour aller semer la mort et la destruction sur la colline où étaient entreposés les canons ennemis.
"Très bonne estimation commandant... vous avez déchaîné la tempête sur eux..."
"Les dieux ont le sens de l'humour... "
"Oui commandant... vous méritez bien votre nom de Sturmherold..."

Volkan vit un maître ingénieur avec un long fusil
"Hé vous ! Votre fusil !"
L'ingénieur lui lança. Volkan l'épaula et regarda à travers la lunette pour discerner deux navires qui approchaient. Puis il lui rendit le fusil.
"Armez les canons tribords et bâbord et feu à volonté ! Envoyez vers le fond ces zombis !"
Un des deux navires se disloqua et coula... mais le second semblait plus résistant.
"Préparez-vous à être abordés !"
Les zombis se déversèrent dans le navire pour être accueillis par une salve et des lances tendues....
Alors que les trois premières ligne de zombis avaient étés mises en pièces, des créatures immondes sortirent des cales du navire et foncèrent sur les rangs de lanciers.
"NON ! Remontez vos lances !"
Mais c'était trop tard... dès que les lances eurent atteint les corps flétris qui s'y étaient projetées, ils éclatèrent, tuant les vaillants lanciers.
Quelques miliciens firent une barrière entre les morts et les Hauts-gradés.
Quand un squelette sortit de la cale.
"Je suis Henri Lamort, Capitaine de la flotte de l’amiral Harkon ! Rendez-vous et votre mort sera rapide. »
« Je ne compte pas me rendre Lamort ! J’ai reçu l’ordre de vous mettre hors d’état de nuire ! »
« Je ne pense pas que cela soit une bonne idée Commandant... Mon maître le prendra pour un acte de guerre ! »
« Sa flotte est menée par un capitaine talentueux, ancien amiral Bretonnien qui avait anéanti la flotte du Roi des Tombes ! Sans lui votre maître ne sera plus une menace ! »
« Nous verrons.... et comment comptez vous me tuer ? »
« Comme ceci ! » Volkan dégaine un de ses pistolets et tira dans la tête d’un des cadavres bouffis autour du Capitaine Lamort.
L’explosion qui en résulta provoqua une réaction en chaîne qui détruisit tous les cadavres bouffis autour du Capitaine et le projeta en arrière.
Volkan jeta au sol le pistolet et dégaina son épée.... et s’élança sur le capitaine à terre.
Lamort para le coup avec le crochet qu’il portait à la main droite.
Il mit un coup de taille avec son sabre mais Volkan para le coup de la créature impie avec son bouclier.
Et un duel s’engagea entre eux au milieu d’un combat entre zombis et humains.
Le duel dura plusieurs minutes, le squelette semblait prendre l’avantage et blessa le commandant au bras.
_Alors humain ? On arrive pas à éviter mes coups ?
Lamort ne parlait que pour déconcentrer Volkan...
Volkan mit un coup de taille avec toute la force qu’il put. La lame d’or du Capitaine enta de parer le coup mais elle était complètement rouillée et la magie de la lame tueuse de Wyrms eu raison de la résistance de la lame.
La lame de Lamort explosa et un fragment de celle-ci vint se ficher dans l’armure de l’humain.
La lame magique de Volkan ne s’arrêta pas à détruire le sabre du Capitaine Squelette.
Elle continua son chemin à travers l’armure et les os de Lamort pour le couper en deux au niveau du bassin.
Lamort bougeait encore au sol, Volkan prit son autre pistolet visa et pressa la détente, envoyant une balle dans le crâne de la créature impie et la réduisant en poussière.
_Tu n’as pas réussi à l’éviter ?
Répondit-il d’un ton ironique au tas de poussière.
Puis il se tourna et vit les zombis combattant ses hommes se désagréger.
Un homme hurla « VICTOIRE ! A nous la victoire ! »
Volkan prit la parole...
« Bravo, vous avez tous très bien combattu ! Maintenant essayez de réparer le navire le plus vite possible ! Ceux qui n’ont rien à réparer vous descendez à terre avec moi, le second et le prêtre de Morr ! Nous allons préparer un bûcher funéraire !Je ne veux pas que nos hommes défunts grossissent les rangs d’Harkon ! Retirez les objets personnels de nos morts, armures, épées, armes, bijoux , nous les ferons parvenir aux familles où ils agrandiront les pièces de l’armurerie ! »
Il commençait à descendre avec le second et le prêtre quand il pensa à quelque chose « Et passez un coup de balai ! Je ne veux pas revoir de poussière à mon retour! »

Alors que les hommes qui assistaient à la crémation étaient à terre, quelques hommes passaient le balai.
Mais aucun d’eux ne vit le tas de poussière qui était un peu plus tôt le Capitaine Lamort s’élever dans les airs et partir dans un vent puissant vers le Nord....

CHAPITRE TROISIEME : UN MASSACRE SURPRISE


La cérémonie de crémation venait de commencer... 67 hommes avaient trouvé la mort dans cette bataille. C'était bien plus que Volkan en avait perdu quand il faisait partie de la flotte du Reik en un mois.
Après une courte oraison funèbre de leur commandant, le prêtre mit le feu à la paille sèche disposée sous les corps.

Quelques minutes plus tard, une fine pluie commença à tomber, puis ce fut une pluie drue qui prit le relais et qui éteignit le feu.
Les hommes regardaient ce spectacle horrible : leurs ex-compagnons d'armes à moitié carbonisés et eurent un haut-le-cœur collectif.
Volkan entendit un tambour, puis un cor de guerre Druchii, il enfila son Heaume.
"Attention !" Mais ce fut trop tard... les Chevaliers sur Sang froid semèrent la mort dans les rangs des hommes.
Les hommes avaient du mal à voir leurs adversaires dans cette fumée.
Un Chevaucheur de bête lança sa monture sur Volkan qui se défendit en mettant un coup de bouclier dans la tête du Sang Froid .
Le Druchii tenta de décapiter son adversaire mais celui ci effectua une roulade et ce rétablit sur ses pieds après l'avoir tuer d'un coup d'épée.

Un Druchii dans une armure plus sombre que les autres se tourna vers lui et s'élança à sa rencontre.
Volkan dégaina son pistolet et tira en direction du Dynaste, mais la bale qui lui était destinée tua sa monture.
"Chien d'humain ! Tu as tué ma monture ! Je vais te le faire regretter."
Volkan leva son épée en signe de défi et un duel s'engagea entre eux.
Les deux guerriers étaient de valeur à peu près égale.
Les coups de l'un étaient contrés par l'armure de l'autre, les coups de l'un étaient évités par l'autre.
Les lames bougeaient si vite que les deux guerriers ne pouvaient compter que sur l'instinct pour parer plutôt que sur leurs yeux.
La lame du Dynaste entailla l'armure de Volkan, et même son épiderme, au niveau de la hanche.
Comme pour être ex aequo avec lui, il l'entailla au visage malgré le heaume noir qu'il portait.
Le dynaste mit un coup d'une puissance prodigieuse au niveau du heaume de Volkan.
Ce dernier interposa sa lame, mais celle ci explosa , laissant le chant libre à la lame pour fracasser le heaume.
Mais entre le moment où le heaume se brisa et le moment ou la lame aurait dû défoncer la boîte crânienne de l'humain, un fin bouclier lumineux, crée par la chevalière enchantée de l'humain, s'interposa et arrêta net la lame, il fit plus que cela en fait vu qu'il détruisit l'épée du Druchii.

La magie contenue dans la chevalière avait contré celle contenue dans la lame du dynaste, et cette lutte magique avait projeté les deux adversaires chacun de leur côté.
Volkan atterri lourdement, son casque fendu se détachant et roulant pour tomber en contrebas, il se releva avec difficultés et ramassa une épée bâtarde à quelques mètre de lui .
Le dynaste eu moins de chance et percuta un arbre.
Il lutta pour que la nuit ne l'envahisse pas et quand il retrouva ses esprits, son adversaire était sur lui, sa lame sur sa gorge.
"Vas en enfer !" Dit Volkan qui s'apprêtait à l'achever.
Quand il s'écroula, inconscient.
"J'adore le venin noir ! Il permet de rendre mortelle même la plus insignifiante égratignure."
Cet être sadique lui mit un coup de pied dans le ventre.
"Emmenez le vous autres..."
"Que fait-on pour la bataille ?"
"Repliez vous ! Nous avons fait assez de victime au nom de Khaine..."
Le prêtre de Morr, entendant cela, s'élança sur lui.
Mais d'un mouvement rapide, il le décapita.
"Pauvre fou ! Aucun mortel ne peut espérer vaincre Tarkonis, et surtout pas un prêtre."