Le Conseil Impérial
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 Jour de deuil

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Julien
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MessageSujet: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeLun 15 Jan 2007 - 17:34

Du haut de la citadelle les drapeaux flottaient au vent.
De l’habituel bleu enchanté, couleur du Middenland, il y’avait du noir.
Rien que du noir.
Aux fenêtres des tapisseries noires pendaient sur les murs gris et les habits des badauds, au dehors, étaient noir.
Noir comme le costume de Viktor.
Noir comme ses pensées, en un jour si triste.

Il aurait cru pouvoir attendre, le retenir encore un peu dans ce monde. Mais même la médecine, dans certains cas, ne peut pas faire grand-chose.
Depuis que sa femme était morte, il y’a des années de cela, Einrich Von Russel s’était lentement abandonné. Se contentant de donner les rennes du pouvoir à ses conseillers, et ne s’occupant plus que de l’éducation de son fils.
Viktor.

Le corps était livide, inerte sur le lit.
On lui avait enfilé son plus beau costume et croisé ses mains sur le torse.
Des bougies étaient allumées dans toute la pièce et on avait fermé les volets.
Ca sentait l’encens et la… Mort…
Les prêtres étaient venus en nombre dans la pièce, mais Viktor en avait eu assez et les avait poliment mis dehors.
Viktor croyait en Sigmar, comme la plupart de ses concitoyens. Par obligation. Parce que c’était la norme, sans trop se poser de question.
Il croyait en l’homme qui avait vécu, ses ancêtres s’étaient battus même à ses cotés. Il croyait moins que ce soit une divinité. Bien que cela puisse être possible, dans son esprit.

Il était seul désormais, face à son père.
Face à celui qui lui avait tant donné, tant appris.
La journée avait été annoncée comme jour de deuil. Les citoyens avaient l’autorisation de ne pas travailler pour venir assister aux obsèques, et déjà la foule se rassemblait en masse au pied de la citadelle.
Einrich Von Russel était mort dans son sommeil. Après une maladie dont on ne savait pas trop l’origine.
Et maintenant tout le Leihmland attendait de le voir enterré dans le mausolée de la famille.
A la suite de quoi une cérémonie déclarerait Viktor, Baron et Général du Leihmland.

Son père avait été un modèle d’intégrité et Viktor comptait bien poursuivre cette route.
Il y’aurait du changement, certes. Mais il poursuivrait l’œuvre de son père.
Curieusement, lors de l’annonce de la mort du Baron, il était aller se recueillir dans son bureau. S’imprégnant de l’odeur paternelle qui y régnait, observant le désordre ambiant, qui désormais lui appartenait.
Poursuivre l’œuvre mais aussi innover.
Notamment renforcer l’armée.
La grande guerre contre le chaos avait peut être pris fin, mais les hommes bêtes étaient toujours vifs dans les forêts et les hommes-rats, quand à eux, se manifestaient de plus en plus souvent.
Les stratèges évoquaient même la possibilité que des galeries souterraines abritent ces immondices en dessous même du territoire.

Viktor se dirigea vers la fenêtre et entrouvrit les volets.
En bas tout se passait comme dans une journée habituelle.
Seule la couleur et la morosité du jour pouvait faire comprendre le drame familial qui se jouait.
Viktor venait de perdre sa seule et unique famille et du même coup, venait d’hériter d’une baronnie en pleine expansion.
De nouvelles fonctions lui incombaient maintenant.
Il y’aurait de l’agitation dans les prochains jours, c’est certain.

La fenêtre se referma, comme une page qu’on tourne. Comme un livre qu’on ferme.
Il faudrait écrire de nouveaux chapitres, effacer les souvenirs douloureux.
Pour l’heure, il fallait d’abord écrire un discours.
Viktor se sentait las de tout. Il avait perdu son père, et il se mit à pleurer…


Dernière édition par le Sam 20 Jan 2007 - 23:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeLun 15 Jan 2007 - 17:35

Un nouveau Baron


La cérémonie dura une partie de la journée. La populace y assista au même titre que les amis de la famille.
Lorsqu’enfin le corps fût mis en repos auprès des ancêtres Von Russel, la foule se dispersa. Il devait être midi.

Dans le manoir familial, l’ambiance était nerveuse. Tous les préparatifs devaient être fins prêts pour 20 heures.
Heure à laquelle Viktor recevrait officiellement le titre de Baron du Leihmland, et par la même occasion celui de Général… Enfin… Jadis Général. Viktor avait en tête quelque chose de nouveau.
Il en ferait la déclaration en même temps que son discours.

Sur la table de réception, on avait entreposé des plats froids pour que se servent les convives.
Viktor avait le regard morose.

- J’espère que vous êtes près pour votre règne, monsieur.

C’était Pieter Krug qui parlait. Le conseiller principal de feu, Heinrich Von Russel, et désormais conseiller de Viktor. Il était sympathique et peu enclin à l’énervement. Avec lui, tout se faisait dans le calme. Il était un homme sage, au vu de son esprit clair malgré les ans.
Personne ne savait précisément quel age il avait, mais c’était certainement beaucoup.

- Je pense l’être en effet Pieter.
- Nous n’avons que très peu eu l’occasion d’en parler. Il serait temps que vous m’énonciez vos principaux intérêts pour nos gens.
- Ce n’est peut être pas l’heure fortuite…
- Dites le moi en bref.
- Soit. Mon principal but désormais est de chasser la racaille de nos terres. Je reçois des dizaines de lettres par jour concernant des attaques isolées de groupes armés ou de créatures infernales. Ce n’est pas parce que nous avons repoussé du Middenland l’armée noire que nos terres sont purifiées.
- C’est indéniable monsieur.
- On me raconte aussi que des sectes machiavéliques fleurissent un peu partout, répandant terreur et damnation à ceux qui les écoutent.
- Si fait monsieur, si fait.
- Les gens on peur, et cela cessera Pieter, soyez en bien conscient.
- C’est un de mes plus grands souhaits. Votre père à instaurer des bases de stabilité, notamment au niveau économique, il a aussi repoussé l’invasion du nord. Mais un gros travail reste à faire.
- Je m’en occuperais.
- Fort bien. Nous en reparlerons alors.
- Plus tard.

Le vieil homme fit un signe de tête et s’en alla.
Les ministres, représentants des villes et villages du Leihmland, étaient aussi présent au manoir.
Tout ce petit monde jasait en silence.
Viktor se contenta d’embraser la foule du regard, adressant parfois un sourire poli tandis qu’on lui renvoyait des regards compatissants.
Il s’apprêtait à sortir lorsque…

- Sir Von Russ… Viktor. Je vous cherchais.

Il se retourna, la silhouette de Katrine se découpait sur fond de lumière, son visage resplendissant arborant un sourire triste.

- Oh, c’est vous Katrine.
- Oui… Je tenais à vous faire part de mes condoléances.
- C’est aimable à vous…
- C’est le moins que je puisse faire… Je voulais vous dire aussi que… Que vous avez mon total soutient, et que si vous n’allez pas… Bien… Je… Enfin je veux dire que je suis là. Heu… Si vous avez besoin.

Viktor sourit.

- Merci infiniment.
- Heu… Voilà… Je ferais mieux de vous laisser maintenant.
- Merci Katrine.
- Il n’y a vraiment pas de quoi…

Lorsqu’elle eu passé la porte, Viktor se dit que désormais, il allait devoir lui aussi songer à fonder une famille.
Bien que très belle, Katrine était un peu… Enfin, c’était un ingénieur. Certes son ingénieur personnel, mais ingénieur tout de même.
L’amour ne se présente que lorsqu’on l’attend le moins, après tout.

Il se retira dans ses appartements.


20 heures sonnaient à la grande horloge de la place Liberté. On avait spécialement aménagé le grand balcon pour que Viktor Von Russel puisse y tenir son discours.
La foule en contrebas était impressionnante par son nombre. Cette masse noirâtre lui faisait un peu peur. Tous les yeux étaient rivés sur lui.
Il toussa légèrement et entreprit son discours.

« Comme le sais chacun d’entre vous, notre bien aimé Baron est mort. Mort d’avoir trop aimé.
Sa terre d’abord, sa famille ensuite.
Il était un modèle pour nous tous. N’ayant aucune peur d’affronter maints dangers pour faire évoluer son domaine.
C’est à lui que nous devons les routes commerciales qui nous enrichissent un peu plus chaque jour. C’est à lui que nous devons d’être débarrassé de la souillure noire sur nos terres.
C’était un père, dans le cœur de chacun de ses… Citoyens.
C’était un père, un frère et un ami.
Nous lui devons d’être bien, là ou nous sommes.
Nous lui devons d’être fiers, de nos richesses, de nos idées.
Nous lui devons d’être ce que nous sommes. Des légendes et des héros.
Aujourd’hui, à l’heure ou il nous quitte, je prends sa place.
Je prends sa place, moi, en fils chagriné.
Je vous écouterais, encore plus qu’il ne l’a fait, pour que vos voix ne soient pas que des lointains soucis.
J’ai déjà écouté vos pleurs et vos lamentations.
Nous les avons écouté ensemble, lui et moi.
Alors, ce soir, je vous l’accorde : Je vous ai entendu.
Notre armée sera, sous mon autorité, renforcée. Afin de chasser de nos terres les infamies qui s’y cachent.
Notre marine sera agrandie, afin de garantir le commerce et notre sécurité.
Notre administration sera réformée, afin de mieux entreprendre l’avenir.
Nos grandes villes seront fortifiées. Pour que jamais aucune armée n’atteigne nos enfants.
Nos productions seront augmentées. Afin qu’aucun d’entre nous n’ai plus jamais faim.
J’ai personnellement engagé des ingénieurs et des savants afin qu’ils nous apprennent comment exploiter au mieux nos ressources.
Je serais votre nouveau Baron.
Et puisque le protocole m’oblige à vous faire part de mes humbles titres, je vous les cite.
Viktor Von Russel, Baron du Leihmland, Maire de notre capitale : Leihmdorf et Maréchal des armées.
Je sais votre surprise concernant le dernier point.
Puisque ma politique s’appuie sur une armée plus forte, le titre de général n’était pas assez évocateur.
Il y’aura désormais des généraux, et moi. Maréchal des armées, je commanderais nos troupes sur chaque front, et je conduirais notre baronnie vers un avenir de gloire et d’or.

Que vive le Leihmland et que vive l’Empire nouveau ! »

La foule acclama.
Elle acclama tellement fort que le plancher du manoir tremblait légèrement.
On entendait de l’intérieur du bâtiment des cris de joie. « Vive le Leihmland », « Vive le nouveau Baron », « Gloire à Viktor Von Russel ».
Tout une population prête à le suivre n’importe ou. Voilà qui réchauffait le cœur.

Il salua de nouveau la foule puis s’en retourna dans le manoir.

- Pieter ?
- Oui monsieur ?
- Il s’agit désormais de tenir mes promesses…


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Julien
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 1:48

J'aime bien le début de ton récit. Tu as bien refleté le deuil des Von Russel et de la population. Jour de deuil Smiley_2

Là où je suis plus sceptique, c'est sur le titre de maréchal. Je sais on aime tous être un puissant général. Mais je trouve que ca ne colle pas au fluff de la terre des Von Russel. C'est une baronnie. Il n'y a pas des milliers de citoyens. Le titre de maréchal correspond mieux à un comté tout entier ... si ce n'est sans compter le tire de Reikmarshall de Kurt Helborg.
Il n'y aurait pas un autre grade qui pourrait refléter la nouvelle stature prôner par Guillaume?
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 2:43

Le texte est bien !
Néanmoins, je repproche :
-Trés peu de descriptions...
-Dialogue un peu "vide", j'entends par là qu'ils parlent, pis c'est tout :<_<:
-Guillaume ?! Pas trés Impérial tout ça... Et alors, t'as pas vu le boulot de Bisounours ?! Jour de deuil 915932098
-Une baronnie n'a logiquement pas de général, et encore moins de maréchal. Une baronnie, c'est censé être petit. Le titre de baron est l'un des plus bas de la hierarchie des titres...

Chouette texte en tout cas !

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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 15:37

Anton Ludenhof a écrit:

Néanmoins, je repproche :
-Trés peu de descriptions...
-Dialogue un peu "vide", j'entends par là qu'ils parlent, pis c'est tout
si il y en a pas mal au début et pour les dialogue un jour de deuil on est pas super bavard Jour de deuil 1697765009
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 15:56

arckal a écrit:

si il y en a pas mal au début et pour les dialogue un jour de deuil on est pas super bavard Jour de deuil 1697765009
pourquoi pas ? on est content !
enfin , ce vieux débris a fini par clamser! A moi le pouvoir !
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sinon le héros s'engage à faire beaucoup de choses
il va avoir du mal à en faire la moitié.
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 15:58

Oui, mais tes dialogues manquaient un tout petit peu de subtilités. On me l'a dit sur WARFO, et voici ce que j'en ai conclu :

Citation :
-Et donc vous dites que le Haut-Roi a invité l'Empereur ? demanda le Graf en tentant de changer de sujet.
-En effet, Excellence, mais Notre Empereur n'aurait pas encore donné sa réponse...
-Il doit être encore trés préoccupé par les suites de la dernière guerre, dit Volzinger.
-Tout comme nous, répondit Anton.
Ca c'était avant...

Citation :
-Oui, mais tout de même ! Waldenmar a déjà préparer le carosse ! Et pourtant, cet homme est un fainéant, entre nous, répondit le serviteur en tirant sur sa barbe.
-Faites moi confiance, Ludenhof est sans doute en train de mettre son armure, répondit l'homme en faisant un sourire tel, que ses yeux se plissèrent.
-Son armure ?! Mais c'est du fer météorique ! s'étonna le vieil homme en ouvrant grands les yeux.
Tu vois ce que je veux dire ?

Je ne dis pas que je suis un super ''writer'', mais je suis content de cette amélioration de dialogues Jour de deuil 1428225354

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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 15:59

Bah oui, mais voilà l'histoire de la baronnie est un peu à part.
Je veux faire en sorte qu'elle soit un peu en autarcie. Coupée du reste des baronnies classiques et des comptés de l'Empire.
Comme un état dans l'état si vous voulez.
C'est pour ça que Guillaume à pris le titre de Maréchal. Pour prouver qu'il est le chef de ses armées. Et que ses armées lui appartiennent.
Si vous preferez, que l'armée du Leihmland n'est pas une armée de l'Empire.
Bien que pouvant être mobilisée pour le soutenir, l'Empire prend en compte le fait que le Leihmland soit une Baronnie à part et désengagée de la politique Impériale.
D'ou le fait qu'elle soit plus ou moins en froid avec les terres qui l'entourent, les échanges ne sont fait que commercialement. Les Von Russel n'entretiennent aucune amitié politique avec les autres baronnies ou comptés.


Guillaume, ben je rappelle l'Empereur guillaume II qui nous à gentillement fait la guerre en 1914.

Pour les dialogues, c'est pas mon fort, surtout pour un jour de deuil.
Quant aux descriptions, je tacherais d'être plus descriptif dans l'avenir !

Merci pour vos conseils !
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 16:41

Le prénom est francisé. Normalement il faut dire Wilhelm. C'est pareil en angleterre. Il ne dise pas Guillaume le conquérant mais William. Jour de deuil Smiley_2
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 21:54

Ouais bon...
Ben il a un prénom francisé alors mon héros ^^

Moi je trouve que ça ne choque pas... J'pense pas changer...
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 22:55

Le problème, c'est que Guillaume, ça fait vraiment pas Impérial... Bretonnien plutôt ! Or, tu veux apparemment un Maréchal impérial de chez impérial Jour de deuil Smiley_2
Maintenant qu'on a pour nous une centaine de prénoms, va vite en chercher un, c'est assez tôt dans le récit Jour de deuil 1428225354

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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 23:05

Alors ce sera Viktor.

C'est parti, je change tout ça ^^
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeSam 20 Jan 2007 - 23:51

La journée débuta comme à son habitude. Les rideaux tirés et le soleil pénétrant dans la chambre comme un coup de poignard vif.
Tout en se lavant la figure dans une bassine d’eau Viktor Von Russel écoutait les nouvelles de son Conseiller.

- Une attaque Elfe Noire a eu lieu près de Fitzburg, quelques morts, les oreilles pointues ont fuit le combat.
Les nouvelles tenues régimentaires ont été envoyés aux garnisons et les forges de Bernheim concentrent leurs productions uniquement pour nos troupes, comme vous l’avez demandez.
La réforme de nombreux régiments est aussi à l’œuvre.
Les manques d’effectif dû aux départs des vétérans sont une petite plaie dans notre armée. En espérant qu’aucune attaque majeure sur le territoire ne survienne…

- Si mes ordres ont été exécutés, quoi de plus normal ? Passons à autre chose voulez vous.

Viktor avait le ton sec de celui qui se réveille avec l’envie de commettre un crime.

- Et bien votre discours de succession a beaucoup plu. Maintenant le peuple attend de vous des solutions à divers problèmes.
Vous avez dit vouloir « renforcer la flotte », mais les coûts qu’engendre la création de nouveaux régiments et d’armement sont déjà très élevés. J’ai bien peur que nous devions remettre à plus tard cette « promesse ».

Pieter, le conseiller, regardait faire le nouveau Baron du Leihmland. Celui-ci se rasait impeccablement la barbe naissante en ne fixant que son reflet dans l’eau. A maintes reprises le conseiller cru qu’une écorchure viendrait affermir la peau de celui-ci. Pourtant aucune marque sur le visage du jeune homme.

- Hum. Vous avez raison Pieter. Mais je tiens à la nécéssité de renforcer notre marine. C’est une chance d’avoir un port, même si celui-ci est coupé de notre territoire. Ne laissons pas tarir la source de revenu important qu’est la mer.

- Je suis plutôt d’accord, répondit le conseiller. Enfin, il y’a les vœux des Ministres provinciaux. J’ai pris soin de laisser leur lettre sur votre bureau.

Il s’apprêtait à partir lorsque la voix l’en empêcha.

- Pieter ! Vous alliez oublier de me parler d’un point important ! J’avais demandé la création d’un impôt sur les fortunes du Leihmland. Y compris celle de ma famille, qu’en est il ?

- Oui… Et bien… Il a été très mal perçu par la population…
Pieter gloussa.

- Vous voulez dire par la population riche.
Von Russel s’essuya le visage avec une serviette propre. Se passant mécaniquement une main sur le menton, à la recherche de quelques poils hirsutes s’étant substitués à son ménage.

- Oui, monsieur.

- Et bien je vais vous répondre franchement. Je m’en moque. Récemment j’ai accordé une audience à une paysanne de Talheim. Elle implorait mon aide concernant sa situation. La pauvre travaillait au champ 14 heures dans la journée, son mari étant décédé dans des circonstances mystérieuses ! Et bien cette pauvrette ne gagnait même pas de quoi nourrir ses enfants, elle qui faisait germer le blé et l’orge qui remplissent le ventre de ceux qui les exploitent !

L’émotion était là, présente dans le ton de la voix. La colère aussi, et lorsqu’il frappa du point la petite table ou était posé la bassine d’eau, le conseiller du Baron sursauta.

- Je… Je comprends monsieur. Je ferais appliquer l’Impôt. Peut importe l’avis des mondains.

- Exactement ce que je voulais entendre ! Vous faites des efforts Pieter. Je ne peux qu’approuver.

Viktor Von Russel se coiffa d’un chapeau à la plume longue et blanche. Il mis son épée au ceinturon et posa son regard sur le conseiller qui franchissait le seuil de la porte.
Il lança :

- Je pars en inspection dans nos villes Pieter, faites en sorte de me joindre s’il y’a du nouveau urgent !

La voix dans le couloir répondit alors :
- Ce sera fait monsieur !

Viktor n’avait nullement envie de partir en tournée provinciale, mais si les hommes riches de son pays n’étaient pas prêts à aider leurs frères en difficulté, il fallait bien leur montrer le chemin à suivre.
Et le chemin serait droit, et sans détours.
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeDim 21 Jan 2007 - 0:55

Toujours aussi bien ! Jour de deuil 3397943904
Mais, je n'aime pas Viktor...
Il est trop "moderne" dans sa manière de penser... Anton Ludenhof était comme lui au début, puis ce personnage gagna en "méchanceté", car à cette époque, il n'est pas convenable de prendre autant de soin avec une paysanne ! Et l'éducation était assez présente pour démontrer que c'était tout à fait normal...

Les historiens, Le Rat et Julien (tiens, je vais les récompenser eux !) m'approuveront peut être...

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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeDim 21 Jan 2007 - 1:19

Voilà ou change le Leihmland. C'est une baronnie semi-démocratique, ou la population est importante, la famille Von Russel est garante de cet esprit.
De part le passé du Leihmland (je pense à une ou plusieurs révolutions) la famille Von Russel à appris que le pouvoir était fait par et pour le peuple.
C'est donc légitime que Viktor accepte une requête, même si cela reste exeptionnel.
Il est non pas le Baron mais le représentant de la Baronnie.
Je ne compte pas en faire un ange non plus, mais il n'a que 24 ans et des "grands principes" en tête.
Une fois confronté à la réalité, je pense qu'il deviendra "différent"...
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Peter von Nebelheim
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeDim 21 Jan 2007 - 2:37

Bon alors, c'est re-mon tour.
Je suis donc avec intérêt les périgrinations de Guillaume? Viktor? et j'avoue que j'y prends un grand plaisir. Ma critique essentielle ne change donc pas: vivement un bon champ de bataille, histoire de voir si les grands principes survivent aux affres de la guerre... Twisted Evil

Pour le reste, je suis d'avis qu'on laisse toute lattitude à l'auteur: déjà qu'il se fend d'une histoire bien sympathique doublée d'une orthographe irréprochable (à ce que j'en ai lu), on ne va pas lui demander non plus de tout changer par ce que il y a des détails qui nous chiffonent, non?
Je dis ça parce que moi, je n'aurai jamais voulu modifier le nom de mon personnage principal pour une histoire de consonnance... J'ai noirci trop de pages pour ça. Wink

Alors, qu'importe si cette baronnie posséde une armée plus importante que la moyenne, ou bien que son dirigeant soit habité par des idéaux plutôt en avance sur son époque, pourvu que tout le monde prenne du plaisir et à lire et à écrire! D'autant plus que je trouve que notre belle terre est étonnement peu permissive dès que l'on veut s'élever du rang de simple nobliau du Nulparland: toutes les provinces ont déjà des dirigeants, et ce à toutes les époques... Vous voyez ce que je veux dire, impossible d'y intégrer sereinement son petit bout d'histoire à soi. Sad

Bon fin de la réflexion, place à la suite de l'histoire et pardonnez ce léger coup de g*****, il n'est pas dans mon intention d'agresser qui que ce soit! Wink

Peter von Nebelheim, comte de pas grand chose non plus.
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeLun 22 Jan 2007 - 17:33

Bataille à Böhn



Du voyage en travers les chemins forestiers nous ne retiendrons rien, aucun danger ne s’étant présenté au comptoir du destin.

Le sentier qui les conduisit à Böhn était boueux et couvert de feuilles mortes, les chevaux manifestèrent leur enthousiasme lorsque les sabots touchèrent enfin des pavés lisses et mousseux.
Sur le coté de la route, une pancarte avertissait de l’arrivée en ville « Böhn, village Impérial du Leihmland », en deçà, un panonceau avait été rajouté « La vermine reste dehors », un rat y avait été cloué récemment.

Les citoyens vaquaient à leurs occupations, adressant pour la plupart des salutations polies à l’avis de la petite troupe qui venait d’entrer en ville. Les rares badauds qui y reconnaissait le Baron Von Russel mettaient genou à terre ou saluaient avec des gestes amples avant de s’en repartir d’un pas pressé.
Rapidement toute le village fût au courant et lorsque Viktor arriva à l’auberge du quartier, accompagné de quelques Carabiniers, l’aubergiste lui désigna immédiatement la chambre la plus propre et la mieux entretenue du bâtiment.
Viktor Von Russel paya contant.

- Je veux que vous donniez un soin tout particulier à nos chevaux. Ils sont le fleuron de notre cavalerie.
Il toisa du regard le gros homme aux bras velus.

- Ce s’ra fait m’seigneur…
Il courba la tête jusqu’aussi bas que pouvais lui permettre son anatomie, priant Sigmar que les pièces déposées sur le comptoir soient bien réelles.

Les Carabiniers accompagnés de leur commandant mirent un pied dehors, retrouvant avec plaisir l’usage de leurs jambes après la traversée des bois. On croisait dans la rue de nombreux bûcherons, le village tirait en effet ses principales ressources du bois. Bois qu’il y’avait à profusion autours du village, et même dans tout le Leihmland.
Le temps était clément et une légère brise agitait le sommet des arbres.
Une charrette traversa la chaussée, transportant derrière elle un amas de planches impeccablement droites.
La réputation de Böhn dans le traitement du bois n’avait plus à être faite.

L’un des Carabiniers jeta un œil maussade sur l’attelage puis sur son contenu. Quelque chose dans les planches attira son regard. Son visage passa d’une expression neutre à ce qu’on pourrait qualifié de mélange entre terreur et surprise.
Il hurla au charretier de s’arrêter et désigna du doigt la marque sombre sur l’une des planches.

Viktor s’approcha de la cargaison, accompagné par son escorte, tandis que deux de ses soldats interrogeaient déjà le paysan.
C’était bien une marque blasphématoire. La marque corruptrice du chaos. Elle représentait une étoile épinglant le symbole du Leihmland. La plume.
Comme forgée à même le bois, on retrouvait la marque sur d’autre planches, comme si elle avait été crée à l’intérieur même de l’arbre coupé.
Viktor demanda à l’un des soldats son pistolet, recula et tira sur le symbole qui parti en éclats et en fumée.
Puis il se retourna vers le charretier, à présent complètement affolé. La populace commençait à s’amasser dans la rue, comme des vautours sur le malheur.

- Tu étais au courant pour ces marques ? La voix était ténébreuse et elle sous entendait qu’il ne fallait surtout pas la malmener.

- Je… C’est que… V’savez c’que c’est… L’argent, tout ça… C’est du bon bois quoi.
Le bûcheron suait à grosses gouttes, il savait pour les marques, en coupant l’arbre il les avait vu. Mais bien qu’interdit et symbole de malheur, le bois était sa seule source de revenu, il ne pouvait pas gâcher le travail de toute une journée…

- On le fait pendre Seigneur ?
Le carabinier cherchait à détecter les pensées du Baron.

- Il n’y ait pour rien. Faites brûler ce bois et interrogez les citoyens sur d’éventuelles autres marques.
Il se passe quelque chose d’anormal ici… Moi qui croyait faire une visite de routine… Je suis plutôt mal tombé on dirait.

Les soldats s’exécutèrent, laissant auprès de Von Russel une poignée d’hommes en arme.
En attendant des éléments nouveaux, Viktor décida de continuer sur ce qu’il avait prévu de faire.
A savoir aller rencontrer le Maire et le Ministre de Böhn afin de clarifier le point de l’Impôt sur les Fortunes…


***


- C’est entendu Monseigneur, mais vous savez, ici, à Böhn, les notables ne sont point nombreux et…

Il le coupa net. Tranchant le sujet à vif.

- Je sais. Ils payent. Mais sachez qu’ils ne payent pas assez. Ouvrez les yeux, regardez les bûcherons, des miséreux qui donnent sueur et sang pour eux. Cet Impôt est légitime, et il servira à ceux là, qui font la masse de notre Baronnie.

Le Maire était attentif, le Ministre aussi. Tout deux avaient été élus par le peuple deux années plus tôt, et la solde de leur rang était un plus indéniable dans la paye du mois. S’ils voulaient être réélus, ils avaient tout intérêt à se trouver proche du peuple.

- Nous prendrons les mesures nécessaires alors, fît le Ministre Gringer.

La discussion continua encore pendant une heure ou un peu plus. Il fût convenu que les nobles concernés par l’Impôt paieraient en date prévue, chaque trimestre.
S’ils ne payaient pas, un comité serait chargé de prélever la somme due, par les armes s’il le faut.
Viktor Von Russel l’avait prévenu. La ligne serait droite.

Le soir tombait sur le village lorsque le reste des Carabiniers se regroupa à l’auberge.
On y parla de la marque découverte dans le bois.
Aucune autre trace n’avait été visible et aucun citoyen ne semblait détenir des informations à ce sujet. Le néant total.
Pourtant la marque du chaos ne pouvait être reniée. Elle avait été là, signe que des puissances occultes étaient à l’oeuvre.
La troupe s’endormit le soir l’esprit lourd des menaces que représentait un tel présage.

Tôt le matin, un cri provenant des bois se fit entendre aux abords du village. La milice fût immédiatement mise sur pied et on alla chercher le Baron et son escorte.

Les bûcherons travaillant au bois étaient tous regroupés en demi cercle autour de la malheureuse.

- Mon dieu…

La tête du Baron se mit à tourner, en même temps que la collation qu’il venait d’ingurgiter.
Le spectacle était hideux.
La femme était clouée sur l’écorce d’un arbre, bras et jambes écartées. On lui avait entaillé le ventre et ses viscères pendaient lamentablement. On avait apparemment abusé avec son corps, sa robe avait été déchirée dans le bas et ce qui devait être le gros intestin cachait son intimité.

- Que… Quel est le nom de cette pauvre femme ? La connaît on ?
La voix était tremblante et son teint était désormais livide.

- Moi m’ssieur. J’la connais m’ssieur.

Le garçon n’était pas plus haut que trois pommes. Sa frimousse était noire de salissure et ses cheveux devaient être blonds sous la couche de crasse.

- Qui es-tu petit bonhomme ?

Un homme parmi les travailleurs lança :
- C’est le p’tit Manfred, le fils de la Gretha.

Le silence s’abattit parmi la foule interdite. Viktor répondit à l’homme d’abord.
- Je crois n’avoir parlé qu’au petit jeune homme devant moi… Alors dis moi petit, qui es tu ?

- Je suis Manfred m’ssieur. Manfred Fiegler.
Il marqua une pause.
C’est ma m’man m’ssieur. Qu’est dans l’arb’.

Le silence ce fit plus pesant, et Viktor se sentit désemparé face à cette réponse. Il y’avait tant de détresse dans cette scène, tant d’émotion. Il ne comprenait pas comment un aussi petit garçon pouvait assister à pareil spectacle.

- D’accord petit. Ecoutes moi, je crois que tu n’as rien à faire ici n’est-ce pas ? Je ne sais pas qui t’a permis de venir voir, mais c’est mal.

- Oui m’ssieur.

Viktor n’avait qu’une envie, celle d’hurler au destin qu’il n’est qu’un salaud de la pire espèce, un monstre de cruauté. Il se retint pourtant, et un instant il cru céder aux larmes.

- Alors un de me vaillant soldat va te raccompagner chez toi. Ta maman est partie rejoindre Sigmar, quelque part. Crois-moi, nous sauront punir ceux qui ont fait ça.

Un des Carabiniers raccompagna Manfred au village tandis que le silence semblait s’être installé durablement parmi la foule.
Au bout de quelques instants pourtant, un groupe de milicien se présenta au Baron du Leihmland.

- Nous avons r’perés des traces dans la gadoue. Y’en à d’toute sorte, à faire froid dans l’dos, j’vous l’dis.
C’comme si c’qu’était passé là, ben c’était pas très… Humains quoi…

Un autre prit la parole.

- C’qu’est bien n’étrange aussi, c’est que y’a pas d’traces d’échelle pour clouer la Gretha à l’arb’... Comme ci que bon, le gars qu’a fait ça, il mesurait ben deux hommes en hauteur…

Le constat était clair, une troupe d’on ne savait trop quoi avait décidé de s’en prendre au village… La marque chaotique confirmant que les agresseurs n’avaient rien de très humains.

- Je vois. Répondit Viktor tandis qu’il se forçait à éviter du regard le spectacle sanglant.
Ils vont sûrement revenir. Que l’on prépare les défenses au village. Je donne ordre de caserner tous les habitants. Plus personne ne sort jusqu'à nouvel ordre.

Et la nouvelle nuit qui tombait voyait les volets et les portes barricadées à chaque maison, des vigies postées sur les toits et sur les tours de guet. Des groupes armés de miliciens patrouillant la ville de long en large.
De grandes torches éclairaient les bois environnants.
Von Russel avait fait poster plusieurs de ses hommes en des points stratégiques, la plupart en hauteur avec des arquebuses. Le reste auprès de lui.

Le village était parti pour sombrer dans les affres du sommeil lorsque la cloche d’une des tours de guet se mit à sonner.
Les miliciens se regroupèrent et plusieurs hommes armés de haches et de fourches sortirent des maisons pour venir grossir les rangs.

Viktor s’informa des raisons de l’alerte.
Le guetteur n’avait rien vu, mais une odeur nauséabonde commençait à se répandre dans le village. L’air devenant lourd à chaque respiration. L’étrange phénomène n’ayant rien de rassurant, il avait préféré donner l’alerte.

C’est vrai que l’odeur n’avait rien d’agréable. C’était comme sentir une fausse à purin dans laquelle on aurait rajouté des morceaux de viande faisandée.
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeLun 22 Jan 2007 - 17:34

L’attaque fût donnée lorsqu’un des hommes sur la tour hurla de douleur alors qu’une hache était plantée dans son abdomen. Le pauvre continua de bouger encore un moment avant de venir tomber lourdement quelques mètres plus bas.

Les archers du village commencèrent à faire pleuvoir les flèches sur les mutants qui arrivaient en nombre.
La plupart ressemblaient à des hommes. Du moins on voyait qu’il en faisait partie. Mais ils avaient tous quelque chose de… Différent. Comme une tentacule dans le dos, ou encore un troisième oeils.
Ils étaient les Egarés, les refoulés des grandes villes. Les Exilés.
On les avait chassé pour leurs différences et ils s’étaient retrouvés en groupuscules à l’abri dans les forêts.
La plupart de ces horreurs étaient inoffensives, mais lorsque des croyances se mêlaient à leurs cœurs malades, l’alchimie était plutôt dangereuse.
Certaines des choses-hommes hurlaient des slogans comme :

« Que les dieux sombres vous maudissent mille fois » ou encore « Vous sombrerez dans les nants infernaux ».

Aucun doute n’était permis, ils avaient été les victimes de la corruption, et lorsqu’on entendit certains d’entre eux proclamez « Pour Vaador, notre messie » les guerriers du village surent qu’une secte avait été la base de cette attaque.

Viktor en avait eu vent déjà, et il était maintenant aux prises avec les problèmes de son domaine.
Une fois la sombre armée refoulée, des sectes avaient fleuries dans tous les recoins du Leihmland et de l’Empire. La plupart ne regroupaient que quelques individus plus ou moins dangereux. Mais certaines, comme celle du dénommé Vaador, vouaient un culte aux dieux noirs et pouvaient s’avérer nocives pour la santé du pays.

Les premières choses-hommes se jetèrent sur les défenses sans aucun signe de stratégie apparente. Ils fonçaient comme des zombies dans la mêlée hurlant des mots souvent incompréhensible.
La première vague d’assaut fût facilement refoulée, les archers faisant un carnage avant même qu’ils atteignent les abords de la ville.

L’attaque se concentrait en un seul endroit. Tous les mutants arrivaient de l’orée du bois, par le chemin qu’avait emprunté quelques jours auparavant notre brave Baron.
Pour autant la vigilance restait d’actualité et certains hommes scrutaient les bois tout autours du village.
Viktor Von Russel était à l’abri derrière la palissade. Observant la bataille par une meurtrière.
Un mutant vint se plaquer contre la fente, dans le bois. Viktor y glissa le métal froid du canon de son pistolet et envoya une décharge. La pauvre chose alla mordre la poussière, ou plutôt la boue, quelques mètres en arrière.
C’était la première bataille à laquelle il participait.
Il avait une indescriptible envie de sauter partout, de foncer tête baissée, mais il se rappelait des cours de son père et de son maître d’arme.
La maîtrise de soi est aussi importante que celle de l’arme que l’on détient.
C’est ce qu’il avait retenu.

Un milicien s’écrasa un peu plus loin dans un craquement d’os.
Un des archers en haut d’une tour lança :

- Ils arrivent encore plus nombreux, il y’a leur chef avec eux. Il a… Trois bras et un bâton qui lance des éclairs. Je crois que c’est un mage !!

Viktor savait que ce n’en était pas un. Seulement in illuminé qui avait offert son âme aux chaos.

Un craquement dans les bois se fît entendre, la cime des arbres s’agita anormalement en un endroit lorsque…

- Oh mon dieu ! C’est horrible ! Il y’a comme un géant parmi eux, il vient de sortir du…
L’archer se tenait fermement la gorge.
Il n’arrivait plus à émettre de son. Etrange. Et puis du liquide rouge fila d’entre ses doigts et il s’écroula sur le parapet.

- On monte ! S’écria Viktor à ses Carabiniers. Vous allez me cribler cette saloperie avec vos balles.

Les gardes montèrent en haut de la tour. Désormais la seule restante. L’autre avait été balayée par les griffes du géant chaotique.

- Arroser moi cette monstruosité, allez allez !!
Les arches décochaient flèches sur flèches tandis que les milices étaient désormais au contact avec la bande de mutant.
On pouvait s’apercevoir l’instinct bestial des choses-hommes. Leur moindre coup de poing pouvait transpercer le ventre d’un homme.

Le géant ne fût pas très content d’être l’attention des tireurs, et d’un revers de tentacule, brisa la base de la dernière tour de guet.
Dans un craquement de bois et de cris elle s’effondra sur le coté.
Viktor n’avait rien vu venir. Seulement le paysage s’était mis à vaciller de gauche à droit en prenant un air perpendiculaire au sol, ce qui n’avait rien de bon.
Il avait un instant perdu connaissance.
Lorsqu’il réouvrit lentement les yeux, la bataille continuait de faire rage autours de lui.
Dans les décombre de bois brisé il arracha une arquebuse des doigts froids et mort d’un des carabiniers et profitant du couvert que lui offrait l’amas de bois, il se mit à viser.
Une fois la cible en vue il bloqua sa respiration afin de ne pas trembler.

Pan !

Le géant s’écroula de tout son long, son unique œil laissant s’écouler un liquide blanchâtre.
La corpulence de son corps s’écrasa sur les hordes mutantes et en tua une dizaine.
Puis Viktor se dégagea des décombre et se mit à courir vers les milices qui repoussaient doucement la marée d’horreurs.

- Pour le Leihmland, hommes de Böhn ! Nous allons leur montrer ce qu’est la justice Impériale !
Il dégaina sa longue épée et se jeta lui aussi dans la mêlée.
Que c’était enivrant de donner enfin de vrais coups !
Chaque entaille était suivie d’une gerbe de sang, chaque coup d’estoc donnait un mort.
Son apprentissage portait enfin ses fruits. Il avait attendu Vingt quatre ans pour cela.

La bataille dura encore un moment, mais sans géant pour les soutenir, les choses-hommes n’avaient plus beaucoup d’espoir de vaincre.
En infériorité numérique, ils prirent la fuite dans les bois, le chef aux trois bras, sûrement Vaador, s’éclipsant lui aussi dans l’obscurité des forêts.

La bataille venait d’être remportée, et même si elle n’allait pas s’ajouter aux grandes victoires de l’Empire, elle n’en restait pas moins la première victoire de Viktor Von Russel.

Lorsque tout fut enfin fini, on compta les morts et l’on soigna les blessés.
Des carabiniers escortant le Baron il n’en restait plus que la moitié, soit dix hommes.
On dénombra trente deux morts chez les civils et un peu moins du double chez les mutants.

Le lendemain on fît brûler les cadavres et ordre fût donné aux habitants d’être prudents en quittant la relative sécurité du bourg.
Vaador était encore vivant et sa horde l’était donc avec lui.
On envoya des hommes à leur chasse afin de repérer l’endroit ou ils se cachaient en vain.

Böhn n’était que provisoirement sauvée des griffes du mal absolu…
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MessageSujet: Re: Jour de deuil   Jour de deuil Icon_minitimeMar 23 Jan 2007 - 19:28

Alors le truc bizarre c'est que les chaotiques prennent le soin de prévenir qu'ils vont attaquer. Ils l'affiche sur les arbres et tue une femme pour cela.
En plus il attaquent quand une garnison ocupe le village.
La bataille est un peu trop simple. Il y a un gros géant qui casse tout, il meure par un tir d'arquebuse et c'est fini. Ton récit manque un peu de détails là-dessus. On ne sait pas combien de soldats et de monstres sont engagés.
Le PAN fait un peu bizarre, on n'est pas dans une BD.
Une bonne idée sinon le coup de la secte, ça change des habituelles groupes suivant seulement les dieux du chaos.
Ordre fut donné d'être prudent
Jour de deuil 915932098
Pas mal celle-là. Leur village a failli être rasé par des démons, tu penses vraiment qu'ils ont envie d'aller en forêt pour ramasser des paquerettes?
La base même de l'histoire n'est pas mauvaise mais il y a quand même certains détails qu'il faudrait revoir et la compliquer un peu.
Le passage marque du chaos dans les arbres et femme égorgé était bien, c'est dommage que t'ais tout résolu en une bataille. IL y aurait pu avoir des villageois corrompus, un complot machiavélique ....
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