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 Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)

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Anton Ludenhof
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Anton Ludenhof


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MessageSujet: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:27

Voici le troisième volet d'un trilogie, tiens que je vais nommer : La Trilogie des trois armées
Donc, dans cette partie, vous découvrirez le fluff d'une armée que j'ai voulu joué pendant trés lontemps, mais les Elfes de Sang ont prit leur place dans mon coeur...

...Encore une fois... Plongez dans l'aventure !!!


Le crepuscule tombait sur le château des Ludenhof, prés de Wurtab, la capitale du Stirland, au sud de l'Empire. Le Commandeur Suprême des Forces du Stirland, Anton Ludenhof devait se rendre au plus vite à Wurtbad. Le Comte Electeur, Albérich Haupt-Anderssen l'avait invité à se joindre à lui pour assister à un cirque venu de la lointaine Cathay. Il était en retard, et se dépécha d'enfiler sa tenue la mieux appropriée pour ce genre d'evenement, mais il mit tout de même une armure légére, au cas où... Il avait le teint frais, de longs cheveux bruns encadrait ses yeuxqui avaient vu la guerre de si prés.
Il sortit de sa chambre, croisa Maria, sa femme de chambre, et fonça voir son fils, Karl. Le petit enfant de huit ans était en train de parler avec son precepteur Valmir Hoftreheim, l'enfant était dans sa tenue de chambre, et l'homme portait une longue robe verte, couleure de sa patrie, le Stirland.
-Oh, excusez moi, Valmir... dit Anton la mine embarassée à l'idée qu'il venait d'interrompre le dernier cours de son fils de la journée. Karl, je vais à Wurtbad, attends moi ici !
-Ne vous en faites pas, je veille sur lui, lui répondit poliment Valmir.
-Je sais, mais il me ressemble tellement ! A son âge je ne connaissais pas mes limites...
-Père, sans vouloir vous offenser, vous allez être en retard, lui dit Karl.
-Sauf que je suis déjà en retard ! Allez j'y vais !
Puis au moment où il allait fermer la porte :
-Dors bien !
Un sourire de la part de son fils vint lui répondre.

Il descendit à toute vitesse l'escalier qui menait au hall d'entrée, croisa quelques serviteurs, et fila aux écuries, où Tornac, son destrier, l'attendait.
Le cavalier fonça vers la capitale du Stirland, chaque minute l'enfoncait dans son retard ! Il forca l'allure...



Au bout d'un dizaine de minutes, il vit les lumières de Wurtbad, sa ville natale. Les gardes qui gardaient la porte principale se mirent en posture pour empecher le cavalier inconnu d'entrer. Anton leur cria :
-Dégagez de là ! Je suis le Commandeur Suprême !
Les gardes, en reconnaissant la voix de leur supérieur, le laissèrent entrer.
Il arriva à la place du marché de la cité, un gigantesque chapiteau s'y était installé, et des citadins commencaient à faire la queue devant le portail du cirque, où un homme, qui avait le visage caractéristique des habitants de Cathay, verifiait que les spectateurs avaient bien leurs billets.
Lorsqu'Anton se présenta à lui, il ne lui fit rien payer, mais lui indiqua que le Comte Electeur l'attendait dans le chapiteau.
Et en effet, Albérich Haupt-Anderssen s'était installés aux places les plus proches de l'arène.
-Ah ! Ludenhof enfin !
-Excusez moi de mon retard, excellence...
-Vous n'avez pas à vous excuser, il me semble que vousavez mené une battue, non ?
-Oui, nous avons réussi à tuer un des chefs de ces horribles hommes-bêtes, et nous avons reçu en retour que de legers bléssés et trois morts...
-Ces trois soldats seront entérrés dignement !
-Je me suis occupé de cela, et c'est la cause de mon retard.
Un homme en uniforme vint s'installer aux côtés du Commandeur Suprême. Il lui chuchota à l'oreille :
-Bonsoir, Commandeur Suprême.
-Capitaine Swen Meltburg ! Vous assurez la sécurité ?
-Oui, et ne craignez rien, le perimètre est entouré d'Hallebardiers !
-Parfait...
Un homme habillé d'une façon étrange, portant un costume symbolisant sans doute un des dieux des Cathayens, vint ouvrir le spectacle.
-Mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! Le Cirque Xueng Fong est heureux de vous accueillir en ces lieux !
Des applaudissements vinrent accompagner les paroles de l'animateur.
-Mais avant de commencer ! Remerciez le Comte Electeur pour nous avoir permis de faire cette representation !
D'autres applaudissements firent leurs apparition, mais cette fois, en direction d'Albérich Haupt-Anderssen, qui leva la main en signe de remerciement.
-Sans plus attendre... Accueillez nos jongleurs !
Des hommes portant des colans vinrent au centre de l'arène, applaudis dés qu'ils firent une de leurs pirouettes, sauts et bien d'autres. Ce fut ensuite à un dresseur de fauves de présenter son numéro, faisant marcher sur deux pattes des animaux à fourrure qu'Anton n'avait pas vu depuis fort lontemps...

Au bout de deux heures, ce fut le dernier numéro. Un Sorcier de Cathay maniant les flammes vint présenter sa pratique des arcanes... une fois son numéro terminé, l'animateur vint remercier les spectateurs, et annonça que le spectacle était terminé. Les citadins sortirent des gradins et se dirigèrent vers la sortie.
-Merveilleux vous n'avez pas trouver, Ludenhof ?
-Si, si, Excellence...
En fait, ça l'avez un peu lassé, la journée avait été épuisante et il ne savait pas s'il ne s'était pas assoupi un moment. Soudain, trois étoiles de lancers furent lancés vers le Comte Electeur, deux manquèrent la cible, mais un alla se fourrer dans sa jambe.
-Assassin !!! hurla Anton, tout en sortant son pistolet.
Il tira vers la sombre silhouette qui avait tenté d'assassiner le Comte.
-Swen ! Protegez le Comte Electeur !
Celui-ci obéit et sortit son pistolet, prêt à tirer à tout moment. Les spectateurs se dépéchèrent de sortir du chapiteau, appeuré par la scène.
Anton les bouscula et sortit, l'épée et le pistolet à la main.
-Où es tu fumier ?!
Un petit cailloux dégringola d'un toit, et Anton revit la silhouette. Celle-ci tenta de le toucher, mais il put esquiver les couteaux suintant d'un poison verdâtre.
-Tu vas pas m'échapper !
Il grimpa sur le toit, et s'appercut que déjà, son ennemi se trouver bien loin de lui. Anton courut de toute ses forces, en faisant attention à ne pas trébucher sur une tuile mal placée, et évitant les étoiles de l'assassin. Voyant qu'il ne pourrait pas le rattraper, il monta sur une cheminée, visa la silhouette, ce qui n'était pas facile, car la nuit était avait déjà envahit la cité.

...Il tira...

Un couinement aigu sortit de la créature, Anton rechargea et retira, le manquant de peu. Il rechargea une dernière fois, et tenta d'achever la silhouette qui boitait. Anton fit mouche, et l'assassin s'éffondra.
Il courut vers sa victime, et souleva sa capuche...
-..., un homme-rat !

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:28

Anton Ludenhof n'en croyait pas ses yeux... Alors c'était vrai... En même temps, avec les horreurs qu'il avait vu lors de la dernière guerre, cela n'avait rien d'étonnant. Il prit l'être par la queue, le trainant, alors que l'homme descendait des toits de la cité endormie. Anton s'empressa de rejoindre son Seigneur, allongé à l'extérieur du chapiteau et entouré de ses Joueurs d'Epées. Swen Meltburg était embarassé, il devait assurer la sécurité du Comte Electeur, mais celui-ci souffrait terriblement de cette plaie qui suintait de sang et d'un liquide verdâtre. Anton poussa les Gardes et s'agenouilla sur le corps d'Albérich Haupt-Anderssen.
-Excellence...
Un regard mélé de tristesse et de peur répondit au Commandeur Suprême. Il laissa les medecins l'examinait, essuyant une larme sur sa joue, il prit à part le Capitaine.
-Qu'est-ce que cela signifie ?!
-Je l'ignore Commandeur, la sécurité...
-Quelle sécurité ?! Celle qui va tuer le Comte Electeur ?!
-... Je ne sais que répondre...
-Pire ! Voici l'être qui a commis ce crime !
Il lança le corps inanimé de l'homme-rat au pieds du Capitaine.
-... Qu'est-ce ?
-Un homme-rat...
-Sigmar viens nous en aide !
-Taisez vous ! Pour le moment il faut...
-Commandeur, quelqu'un vous demande, dit un Lieutenant.
-Qui ? Dites lui que je n'ai pas le temps !
Il chuchota à l'oreille de son supérieur.
-Vous ètes sûr ?
-Certain.
-Menez moi à lui !
Et les deux silhouettes partirent de la place du marché.
-Mais... Commandeur ! dit Swen.

Le Lieutenant mena Anton dans une petite rue, où un homme de grande taille, portant une longue tunique rouge et noire comptait ses flèches. En effet, il portait un arc d'une rare facture, et ses flèches étaient tout simplement magnifique. Le Lieutenant les laissa, reprenant le chemin du chapiteau.
-Bonsoir, Commandeur Suprême...
-Bonsoir, est-ce vous... Kael ? dit il le regard intrigué vers cet être.
-Non, je suis un ami d'Hariendil.
-... Hariendil... Vous ètes un Elfe de Sang !
-Baissez d'un ton, je ne voudrais pas attiré des gens de votre peuple. Je me nomme Ker Paravel, lui répondit l'elfe tout en retirant sa capuche. Anton reconnu cette pâleure qu'avaient les Elfes, ainsi qu'une longue chevelure blonde.
-Mais vous ètiez là...
-En effet, je me trouvais ici lors de la Tempête du Chaos. Votre Seigneur semble trés mal en point...
-Oui, un homme-rat !
-Enfer ! Ecoutez, si j'arrive à soigner le Comte Electeur, m'accorderez vous une audience ?
-Bien sûr ! Tout ce que vous voudrez !
Alors la longue silhouette remit sa capuche et se dirigea vers Haupt-Anderssen, Anton le suivant de prés. Beaucoup d'Hommes chuchotèrent, s'interrogeant sur son identité.
-Ecartez vous, dit Ker devant les Joueurs d'Epées.
-Qui ètes vous ?! demanda leur Champion à l'Elfe.
-Bon sang ! Mais laissez le passer ! lui répondit Anton.
Ker s'agenouilla prés du mourrant. Lui prenant la main et écoutant sa respiration. Il fit un bref diagnostic et demanda aux humains d'aller chercher tout le matériel dont il avait besoin. Demandant à le laisser, Ker se retrouva seul avec le Comte Electeur, le destin de celui-ci se trouvait entre ses mains...

Quelques heures plus tard, le soleil se éclaira le visage d'Albérich Haupt-Anderssen, celui-ci venait de se reveiller et se trouver dans son lit, à l'intérieur de son palais. Ker était à ses côtés...
-Vous vous reveillez ! Vous avez eu de la chance, Comte Electeur, lui dit l'Elfe avec un sourire.
-Qui ètes vous ?
-Disons que je suis la cause de votre retablissement, et une connaissance d'Anton Ludenhof.
-Que peuvent bien faire des Elfes sur mes terres ?! lui demanda l'homme sur un ton qui frolait l'ordre...
-Il n'y a que moi dans votre compté, maintenant dormez, répondit Ker en levant sa main qui tracait un symbole dans l'air.
Le Comte Electeur s'endormit...
Une fois le Comte Electeur endormit, Ker Paravel alla rejoindre le Commandeur Suprême dans les jardins du maître des lieux. Anton était anxieux, et sa mine en subissait les conséquences, il avait de lourdes cernes, les cheveux mal coiffés...
-Comment va-t-il ? demanda l'homme, on pouvait sentir à quel point il était inquiet.
-Il s'en remettra et il dort pour l'instant, Commandeur Suprême, dit l'Elfe en s'inclinant.
Réalisant qu'il ne l'avait pas saluer, Anton s'excusa et à son tour s'inclina. Ils commencèrent à marcher le long des jardins. Ces jardins étaient une veritables merveilles, il y avait une centaine de variétés de plantes différentes, certains bosquets avait une fontaine, d'autre des statues, et on pouvait voir ici et là des jardiniers s'activaient pour enlever les mauvaises herbes et autres.
-Vous vous souvenez de ce que j'ai dit hier ? demanda l'Elfe, tellement poli qu'à plusieurs reprises Anton crut qu'il se moquait. Celui-ci eu une mine embarassée, il n'avait pas vraiment dormi et avait eu autre chose à penser pour se souvenir des paroles de l'Elfe de Sang.
-Non, excusez moi, la fatigue et l'angoisse ont eu raison de moi. Pourriez me faire un résumé de vos dires ?, Anton s'amusa au jeu de Ker, un jeu qui pourrait s'appeller "Qui est le plus poli ?".
-Je peux comprendre ceci, Commandeur Suprême, la peur de la perte de votre Seigneur a dû être intense. Je vous avais dit que si je soignais le Comte Electeur je voulais avoir une audience avec vous...
-Mais c'est chose faite !
-En effet, et il est temps que je vous fasse part de la mission qui m'a été confiée.
Ils s'assirent sur un banc situé sur le côté du chemin de dalles, derrière lui se trouvait le long et large mur qui protégeait ce lieu, lieu si important pour la province des Stirlanders.
-Vous connaissez mon supérieur ?
-Oui... Le Prince des Vengeances Kael Indonniel, quel malheur !
-Pardon ?
-Ce qui lui ait arrivé, à lui et à son fils, Hariendil...
-Rares sont ceux en dehors des Elfes qui ont pu savoir ce que vous dites, les Indonniels doivent vous considerer comme quelqu'un de grande importance pour l'avoir mérité. Enfin, Maître Kael est un membre du Conseil -voyant la mine de son interlocuteur-, ce sont eux qui choisissent notre nouveau Roi Phénix. L'Empire des hommes est devenu, un "allié" des Asurs, bien que nous nous sommes déjà fait la guerre, sans vous et votre courage, le monde aurait sombré dans la déchéance et l'horreur sans fin... Nous avons apprit que votre Empire est au bord de la guerre civile, et nous pensons que nous devons vous prevenir...
-Prevenir ? Ne pensez vous pas que nous essayons d'empecher cette catastrophe ?!
Manifestement, Anton avait perdu.
-Vous me laissez terminer ? demanda Ker, un rictus au bout des lèvres pour marquer sa victoire. Nous avons découvert un repaire où de nombreux hommes pratiqueraient des liens avec les forces du Chaos, et...
L'Elfe de Sang s'arreta lorsqu'il croisa le regard d'un homme portant une armure, une longue épée et une cape de fourrure.
-Ce n'est rien, ce n'est que Hensel Zeiman, un des Repurgateurs...
-Oh... Donc, ce repaire amène chaque jours des dizaines de personnes pour prier les sombres divinités. La destruction de celui-ci est capital pour vous ! Si vous n'intervenez pas, la guerre civile sera imminente.
-Et où se trouve ce repaire ?
-Entre les Montagnes Noires et les Montagnes Grises. Sous la forteresse naine de Karak-Norn et, ...
Les yeux de Ker s'illuminèrent, un rouge vif en sortant. Anton recula de peur et le Repurgateur mit la main à au pommeau de son épée, mais resta prés de la fontaine à quelques pas de là. Le Commandeur Suprême avait bien la preuve qu'il s'agissait d'un Elfe de Sang, dés qu'ils pensent à leurs ennemis, leurs âmes apparaissent dans leurs yeux, et celle-ci hurlant vengeance est donc de couleure rouge...
-Excusez moi, dit l'Elfe confus en secouant la tête, mais ne parvenant pas à chasser la couleur de ses yeux, il s'en voulut de faire peur aux humains.
-Sous Karak-Norn ? Mais ce ne sont pas nos terres, et encore moins celle du Stirland !
-Oui, mais le Conseil pense que vous ètes le mieux placé pour ce genre de mission.
-Votre Conseil n'a pas cours ici !
-Vous avez une dette envers Ulthuan, vous nous devez la survie de votre Comte Electeur.
-Croyez le ou non, j'aimerai attaquer ce repaire de canailles et de brigands, mais vu que les terres ne sont pas à nous...
-Si vous avez le soutiens de votre Seigneur et le nôtre, l'Empereur pourra y réfléchir...
-Quoi ? Aller à Altdorf ?
-Vous avez une dette.
Ker se leva et se dirigea vers le centre du parc, Anton le suivait tout en étant affolé.
-Mais où allez vous ?
-Je m'en vais, ma mission est terminée, vous savez ce que l'on attend de vous...
-Mais... Mais... Et puis la sortie n'est pas par ici, par... Par Sigmar !
Un puissant aigle apparut au pied d'un grand chêne.
-Commandeur Suprême, Ulthuan vous soutient, soyez en fier !
Et il s'envola. Anton resta sur le choc.

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MessageSujet: Re: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:29

Le Commandant Suprême, alla s'asseoir sur un banc, situé devant une statue de l'ancien Comte Electeur du Stirland. Il ne savait que faire. Anton devait parler de son audience avec Ker Paravel, mais celui-ci était en train de se reposer. Or, plus il attendait, plus la guerre civile approchait...
Au bout d'une heure de reflexion, il décida enfin de voir si son Seigneur était en état de le recevoir. Anton se dirigea vers les appartements d'Albérich Haupt-Anderssen, frappa à la porte et attendit qu'on lui autorise l'accés.
-Entrez, dit une voix grave et qui semblait joyeuse.
Le Commandeur Suprême ouvrit la porte, et resta planté net devant ce qu'il voyait : le Comte Electeur était en train d'écrire un papier sur son bureau, dans l'un de ses plus beaux uniformes. Les couleurs du Stirland, le jeune et le vert y figuraient, ainsi que de nombreuses medailles en argents et en bronzes.
-Ah, Ludehof ! dit il en relevant la tête en souriant.
-Mon Seigneur, je vous conseille de...
-Oui, je sais, "d'aller me reposer" ?
-Et bien, vous ètes gravement bléssé et...
-Cet Elfe est incroyable ! Je ne sens presque plus la douleur ! Pensez bien que je n'allais pas rester tranquilement dans mon lit avec tout ce qui m'attends.
Anton repera alors que sur son bureau se trouvaient des dizaines de contrats, d'ordres et de missive, qu'Albérich Haupt-Anderssen s'empressait de signer.
-Oui... Vous avez raison, vous semblez être presque guéri...
-Mais dites moi donc ce qui s'est passé ?
-Et bien, monseigneur... Aprés que vous ayez eu cette terrible blessure, je vous ai confié au Capitaine Swen Meltburg. Je suis sorti du chapiteau pour retrouver votre meutrier, et aprés quelques tirs, je finis par le blesser. A mon étonnement, c'était une des creatures, que les paysans appelle Homme-Rat...
-Vous dites ?
-Oui monseigneur, et vous me connaissez, je ne vous mentirez pas sur de tels propos. Malheuresement, mes balles avaient tuées l'être, et ainsi, je ne pu l'interroger. Je retourna à vos côtés, lorsque l'on me prevenu que quelqu'un voulait me parler. C'était Ker Paravel, un elfe que j'ai connu lors de la dernière guerre. Je l'ai mené jusqu'à vous, et... et la suite je pense que vous la connaissez.
-Merci, j'ai l'esprit plus clair désormais. Vous vouliez me parler ?
Surpris de cette question Anton sursauta et lui raconta son audience avec l'Elfe.

-Je vois... dit le Comte Electeur sur un ton anxieux. Il est capital pour nous de détruire ce repaire ! Mais le problème, c'est que ces terres appartiennent à la province du Wissenland. Il va falloir convaincre Emmanuelle von Liebewitz, je pense pouvoir le faire. Wurtbad est client de Nuln ! Elle ne me refusera pas le passage. Je vais de ce pas préparer une lettre pour demander son accord. Inutile de préciser que je vous choisi pour cette mission ?
-Bien sûr, Excellence. Toutesfois, prevenez le Roi nain de Karak-Norn.
-Mais bien entendu ! Allez, rentrez chez vous, Ludenhof, vous avez des cernes de la taille d'un poing ! Votre fils doit être inquiet...
-Par Sigmar, Karl ! dit-il tout en se passant se donnant une gifle pour se reveiller. Excellence, quand dois-je revenir ?
-Dés demain, n'oubliez pas que vos soldats ont combattus des Hommes-Bêtes !
-Oui... Je les amenerai se reposer, prés du Stir !
-Si le temps le permet, dit le Comte Electeur en regardant le ciel grisâtre de sa cité. Allez, rentrez vous reposer Ludenhof...
-Merci, Excellence, dit Anton en refermant la porte.
Il courra chercher son canaçon, et se dirigea au grand galop vers la sortie de la ville :
-Faites place !, dit il aux passants, tout en saluant les soldats qui gardaient les rues.

Arrivé chez lui, il donna Tornac et ouvrit les portes avec une tant de force qu'elle renversèrent un vase. Un moment où il allait se briser sur le sol, il plongea pour le rattraper. Trop tard... Les morceaux partirent dans tout le séjour.
-Non ! Mais c'est pas vrai ça ! Quel imbécile !
Puis se rendant compte que son fils se trouvait dans l'escalier, il fonça sur lui en ouvrant les bras.
-Mon fils !
-J'ai appris ce qui s'est passé cette nuit !
-Monte, je vais tout te raconter... Mademoiselle, rammassez les morceaux de mon vase, je vous prie...
Anton et Karl allèrent dans la chambre de ce dernier, et le Commandeur Suprême lui raconta les déroulements de la soirée...
-Mais... dit Karl.
-Oui ?
-Vous allez devoir nous quitter...
Comprenant le sentiment de tristesse qui était en train d'envahir son fils, Anton s'assit prés de lui et lui lit la main sur son épaule.
-Je ne serai pas Commandeur Suprême aujourd'hui si j'étais resté à tes côtés, dit Anton avec un léger sourire dans le coin de son visage.
-Oui, mais j'ai peur que vous ne reveniez !
Se relevant, il s'adressaà son fils avec plus d'autorité.
-Allons ! Tu sous-estime ton père dans l'art du combat ! Dois-je te rappelle que j'étais présent lors de la défense du mur sud de Middenheim par le Stirland ? Dois-je te rappeller que j'ai grandement aider notre Comte Electeur à repousser les hordes ?
-Non... dit le petit graçon, honteux d'avoir oublié les exploits de son père.
-Allez, ce n'est rien, mais le crépuscule est sur nous. Descends pour dîner.
-Trés bien, père.
-Je te rejoindrai, dit Anton en quittant la chambre de son fils.

Il alla dans sa salle de bain et s'y lava, pour ensuite s'habiller d'une de ses chemises blanches. Lorsque le Commandeur Suprême fut prêt, il descendit l'escalier en direction des cuisine. Sur le chemin, il rencontra son cuisiner Viktor Sigrid. C'était un halfing qui avait travaillé pour l'armée du Stirland il y a quelques années de cela.
-Ah ! Commandeur Suprême ! Ca fait plaisir de vous voir un peu ! dit le hobbit.
-Pareil pour moi Viktor ! Que nous avez vous préparer ?
-Hmmm, alors un rôti de veau...
-Oh...
-Asssorti de pommes de terres, cela vous convient il ?
-Non.
-Pardon ?
-Vous m'avez cru ?
-Ne mettez pas en doutes mes talents de cuisinier ! dit-il en se retournant vers ses plats.

Anton le quitta pour aller s'installer dans la salle à manger. Son fils, Valmir Hoftreheim, et nombre de ses serviteurs, dont Alexa, Klara et Waldemar. Tous trois s'occupait de l'entretien de la demeure. Alexa était une belle file laux yeux bleus, ayant une chevelure blonde, et une poitrine généreuse. Anton avait sentit quelque chose dans son aine lorsqu'il la rencontra. Klara était une femme plus âgée, et avait de longs cheveux bruns, des yeux verts, et un ventre assez large. Quant à Waldemar, il était le majordome d'Anton, et portait en permanence un costume. Lui aussi avait des cheveux bruns, et possédait des yeux bleus.
-Bien le bonsoir, dit Anton en s'essayant entre son fils et Valmir.
-A vous aussi, répondirent d'une même voix les serviteurs.
Viktor arriva l'instant d'aprés, les bras chargés de plats qui humaient bon depuis la cuisine.
-Ah ! Je commencais à sentir mon estomac criait famine, s'exclama Klara.
-Tâchez d'y aller doucement, Dame Klara, dit le halfing en repartant sous le regard noir de la femme.
Au bout de quelques minutes, Waldemar réussit à servir tout le monde, bien que Klara tenta d'en reprendre dérrière son dos.
-Alors, demanda Valmir, comment va notre belle province du Stirland ?
Prenant une mine embarassée, Anton lui répondit.
-Je ne vous le cacherai pas, notre Comte Electeur a été victime d'un attentat...
Un lourd silence vint s'installer sur la table, juste interrompu par un couvert qui avait échapper au majordome.
-Mais je vous rassure, il est en vie ! Et même en pleine forme ! Je l'ai vu ce matin en train de remplir différents papiers...
L'atmosphère se détendit un peu, Anton avait prit un soin particulier à ne pas trop informer ses serviteurs. Chacun pouvait être un espion, et il ne leur donnait que des nouvelles que tous les Stirlanders de la contrée saurait le lendemain.
-Toutefois, nos forces partent en guerre...
-Ah oui ? Et contre... ?
-Nos "informateurs" nous ont revélés la présence d'une forteresse de vils créatures dans les montagnes qui entourent le Wissenland.
-Mais ce n'est pas les terres du Stirland dit Waldemar.
-Plus pour lontemps...dit Rudiger, le gardien des écuries.
-C'est pour cela que le Comte Electeur a envoyé une missive pour la Comtesse Emmanuelle von Liebewitz.
-Et alors ?
-Nous n'avons pas encore recu sa réponse, dit il en souriant.



Une fois le repas terminé, ils passèrent une nuit sans histoire dans la chaleur douillette d'un lit.

Au petit matin, Anton s'habilla rapidement. Il était encore en retard ! Il faillit de tomber dans l'escalier, et se dirigea vers la cuisine, où Viktor lui avait déjà préparé son petit déjeuner. Déjeuner qu'Anton tenta d'avaler tellement vite qu'il faillit s'étouffer, au grand mécontentement de son cuisinier.
Il alla chercher Tornac, et partit au trot vers Wurtbad. Sur le chemin, il rencontra de nombreux paysan qui se rendaient au marché. La capitale était reconnue pour être celle du vin et des boissons dans tout l'Empire, bien que les Stirlanders avaient une manie qui dégoutaient tout les Maîtres Brasseurs nains : ils buvaient de la bière tiède...

Lorsque le Commandeur Suprême se rendit à la caserne de ses soldats, il s'adressa à Swen.
-Capitaine Meltburg, ordonner le rassemblement !
-A vos ordres, mon Commandeur Suprême. Où devons nous partir ?
-Sur une des rives tranquilles du Stir. Avant de partit combattre, vous méritez un peu de repos...
Puis se rapprochant un peu du Capitaine pour lui chuchoter à l'oreille :
-... Et vous devant le Conseil de Discipline...
-Mais... Commandeur Supr...
-Vous avez entendu ce que j'ai dit ? Rassemblement !!

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MessageSujet: Re: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:31

Les hommes sortaient de Wurtbad, chaque citadins qui les voyait les saluait d'un geste de reconnaissance.
-Laissez nous passer ! ordonna le Commandant Suprême au gardes de la ville.
-A vos ordres ! répondirent les deux Hallebardiers, tout en levant leurs armes.
Une fois sortis de la ville, ils arrivèrent dans une grande plaine, où de nombreux champs et de fermes avaient été installés. Au bout d'une petite heure, ils se trouvèrent prés du Stir.
-Quel magnifique fleuve ! dirent les soldats.
-En effet, et nous meritons amplement ce don de Sigmar ! leur dit Anton.
Le Stir était un des fleuves les plus majesteux de tout l'Empire, par endroit, il faisait environ cent mètres de large ! On comprend donc pourquoi Wurtbad n'est jamais tombée et que les Stirlanders sont aussi fier de l'avoir...
Un Lancier s'approcha de son supérieur :
-Commandant Suprême, que sommes nous censés faire ici ? demanda-t-il, alors que ses collègues se mirent à regarder Anton, les yeux pleins d'espoirs... Anton les regarda droit dans les yeux, il savait que c'était la meilleur façon pour gagner leur confiance :
-Vous le savez sans doute, nous partirons dans quelques jours à la Citadelle de Karak-Norn pour chasser un repère de traîtres et de vauriens. J'ai donc demandé à notre bien-aimé Graf de vous laisser une journée de repos. Vous avez quartier libre, seulement, je désire rester à vos côtés, si vous avez besoin de conseils sur l'escrime, ou autre chose, je suis là !
Les yeux des soldats furent chargés d'une reconnaissance envers leur Commandant Suprême tel que la plupart s'inclinèrent. Au bout de quelques minutes, les soldats s'étaient trouvés des activités, certains s'entrainaient sous le regard d'Anton, d'autres discutaient entre eux et certains même cueillaient dees fleurs pour leurs épouses.
-Bien ! Tu sais que tu manies l'hallebarde mieux que moi à ton âge ? dit Anton à un jeune Hallebardier d'à peine vingt ans qui s'entrainait avec un Epeiste.
-Merci, mon Commandant Suprême, dit-il en se préparant à attaquer son adversaire.
-Quant à toi, joues donc des pieds, que ton épée et ton bouclier ne fassent plus qu'un avec ton corps ! ordonna-t-il à l'escrimeur.

-Le Commandant Suprême est vraiment un bon gars, 'trouvez pas ? dit un soldat à son groupe allongeait dans l'herbe.
-Pour sûr ! Moi j'ai confiance en lui ! répondit un Lancier.
-C'est vrai qu'il est à nos côtés, mais il reste quand même notre supérieur, et on a pas intérêt à le prendre pour notre ami ! dit un autre guerrier.
-A mons avis, doit être touché au casque, c'type là ! dit un vieux Epeiste.
-P'quoi tu dis ça, Gustav ?
-T'sais rien toi ? L'a perdu sa famille durant la dernière guerre, lui reste plus qu'son fils !
-Ah non, j'savais pas...
-T'sais rien toi, répéta-t-il au soldat.
-M'enfin, dit un autre, au moins il nous conduira pas au sucide...
-L'a quand même du sang d'Hochlander, j'me méfierai moi !
-Bah ! Sa famille est installé ici depuis la Grande Guerre ! L'est aussi fidel au Stirland que le Graf, si c'n'est plus !
-Quand même, l'est pas d'chez nous...
-Mais arrète un peu, Kurt ! T'sais bien q'c'est un chic type !


A la fin de la journée, ils rentrèrent à Wurtbad. Anton les salua, et se dirigea vers le Conseil de Discipline de l'armée du Stirland.
-Bonsoir, Otto ! dit-il chaleureusement au garde.
-B'soir, mon Commandant Suprême ! lui répondit Otto en s'inclinant.
-Dites moi, le jugement du Capitaine Meltburg a commencé ?
-A l'instant, s'vous saviez, y'en a eu toute la journée des jugements !
-Tant que ça ?
-Vous ètes plus clément que les autres généraux, pour sûr !
-Je vous remercie, aurevoir Otto...
-De même, Commandant Suprême !
Anton entra dans l'établissement, et monta les marches d'un escalier en bois. Lorsqu'il arriva au premier étage, il écouta aux portes :"Sergent Oberker, c'est donc...", "Capitaine Van Stropper, je vous condamne...".
-Mais où est-ce qu'il est, bon sang ! chuchota Anton alors qu'il passait prés d'une porte.
"Donc, Capitaine Melt..."
Les hommes se retournèrent en voyant la porte s'ouvrir avec force, en y voyant leur Commandant Suprême.
-Commandant Suprême, que pouvons-nous faire pour vous ? demanda un des juges, sur un ton qui frôlait l'insolence.
-Bonsoir ! En tant que tel, j'ai le droit de participer à ce procés, et je suis tout de même impliqué dans cette affaire !
La mine de Swen était sombre, il regardait le plancher.
-Fort bien, prenez donc place... Donc, Capitaine Meltburg, vous ètes accusé de Haute Trahison envers le Graf Albérich Haupt-Anderssen, car vous ètiez le responsable de l'organisation de sa garde rapprochée, il y a deux jours. Vous confirmez, Commandant Suprême ?
-C'est exact.
-Et vous, Capitaine ?
-... Pareil...
Le procés continua ainsi pendant plusieurs minutes, ils parlaient de la carrière militaire de l'accusé, des faits récents, de l'enquête... Au bout d'une heure, voyany qu'ils étaient dans l'impasse, ils se mirent voter, pour savoir si oui ou non, le Capitaine Swen Meltburg devait recevoir la peine capitale. Sur les quatre juges qui étaient présents, deux étaient en faveur.
-C'est donc à vous de nous départager, Commandant Suprême...
Swen regarda Anton, essayant de lui transmettre un message de secours.
-Le Capitaine Meltburg a commis une faute impardonnable, à cause de lui, notre Seigneur aurait pu mourrir. Toutefois, je ne pense pas que c'était dans ses intentions, il a toujours défendu le Stirland avec honneur, à mes côtés. Je suis donc contre une telle sanction...
-Bien... Capitaine Meltburg, vous recevrez seulement uen dizaine de coups de fouets. La séance est levée !

Lorsqu'ils sortirent, Swen s'approcha d'Anton :
-Je ne sais comment vous remercier, Commandant Suprême !
-Tâchez de ne pas trop souffrir, et soyez là dés demain pour rejoindre les hommes...
-Merci, Commandant Suprême !



* * *

Une petite silhouette emergea d'un recoin sombre... Elle se déplaçait silencieusement avec une agilité qu'aucun homme ne pouvait ne serait-ce imaginer d'imiter. Elle se trouvait dans une salle qui avait été construite avec du marbre blanc, mais depuis bien lontemps, une épaisse crasse noire avait recouvert toutes traces de beautés. Les murs avaient parfois des trous où sortaient des dizaines de rats qui allaient directement rejoindre une autre créature, celle-ci semblable à la première. Elle se trouvait devant un monticule de parchemins et de grimoires, et avait une longue robe verte, une fourrure grise et des cornes sortaient de sa tête. La première créature se rapprocha d'elle, en faisant fuir des rats, et enleva sa capuche. Il avait une fourrure noire, et des yeux rouges plus perçants que ceux de n'importe qu'elle être de la nuit. C'étaient donc un Assassin et un Prophète Gris...
-Prophète Gris Niarqueek, je suis-suis de retour !
Celui-ci se retourna, et prit un rat qui alla se blotir entre son cou et son épaule.
-Ah ! As-tu ce que-que je t'avais demandé ? Sa vois trahissait son impatience.
L'Assassin sortit une petite bourse et la tendit vers l'être à la fourrure grise. Il s'en saisit avec force, manquant de donner un coup à l'autre skaven. Niarqueel en sortit une pierre d'une lueur verdâtre, et la donna à son interlocuteur.
-Ta paye ! Quoi-quoi d'autres ? dit-il en lui jetant la pierre, et en mettant la bourse dans l'une de ses poches.
Le skaven se jeta sur son bien, et la caressa avant de la mettre lui aussi dans une de ses poches.
-J'ai-j'ai appris que Sniarfeek revient à-à Liskitfik...
-Sniarfeek ? Tu es sûr-sûr ?
-Certain !
Niarqueek craignait le Seigneur du Clan Liskit. Bien qu'il n'était pas souvent dans la citadelle du Clan, il était sur Skarogne, ce qui n'était pas mieux. Le Seigneur de Guerre passait ses journées à s'entrainer, et à aider son maître, Lord Paskrit. Niarqueek aurait tant voulu pouvoir comploter en paix !
-Tu peux-peux partir ! lui lança le Prophète Gris.
La silhouette se dirigea donc vers la sortie. Au moment où il s'appreta à quitter la pièce, Niarqueek chuchota :
-Fal knarf tar lik... Ishna !
Des dizaines d'éclairs verts frappèrent l'Assassin, qui s'effondra aussi tôt. Niarqueek alla chercher le paiement de son ancien serviteur, et remit la pierre dans sa bourse...
-A moi-moi...
Puis en revenant vers ses grimoires :
-Que-que Sniarfeek vienne ! Je l'attends !
Le Commandant Suprême se dirigea ensuite vers l'Ecole de l'Art Militaire de Wurtbad. Cette Ecole était l'une des plus importantes du Stirland et Anton y avait passé ses etudes. Karl s'y trouvait et s'entrainait à l'escrime, le petit garçon s'était habillé d'un blanc immaculé, constrastant gandement avec ses cheveux bruns. Il affrontait un autre garçon de son âge, Anton resta éloigné, il ne voulait pas dérangé son fils durant ses cours...
-Je te souhaite bonne chance Ulrich ! lança Karl à son adversaire.
-Je n'en aurais pas besoin ! lui répondit le garçon. Il était blond et mince, ses yeux d'un bleu vif troublait Anton, mais pas son fils.
Ulrich attaqua Karl en criant le nom de sa famille, les Fanterneir. Karl esquiva avec difficulté mais riposta, cette attaque parvint à atteindre le jeune escrimeur.
-Tu vas le payer ! cria Ulrich en lachant son épée émoussée et en bondissant sur le jeune Ludenhof.
-Ulrich ! Arrète ! lui répondit Karl en essayant de le repousser de son épée. Maître Valmir !
L'homme se précipita sur le jeune blond, et l'emporta avec lui dans une des pièces annexes de la grande salle, malgré le désaccord de l'escrimeur. Anton se rapprocha de son fils :
-Belle riposte ! Dommage que ton adversaire soit aussi... aussi... Anton ne trouvait pas les mots justes, il se contenta de regarder son fils et de sourire.
-Nous mangeons en ville ce soir !
Karl le regarda étonné.
-Hein ? Euh, je veux dire, c'est vrai ? demanda-t-il de ses yeux qui indiquaient clairement que l'idée de manger en tête à tête avec son père lui procurait une intense joie.
-Tout à fait, et pas n'importe où !
-Ah oui ?
-Au restaurant "Le Stir", prés du palais du Graf ! lui dit Anton avec sourire, satisfait de faire plaisir à son fils.
-Oh ! Trés bien, père, vous me laissez me changer ? répondit Karl en montrant son habit d'escrimeur.
-Evidemment ! Mais tâche de faire vite, la nuit commence à tomber...
Valmir sortit de la petite pièce en relâchant le jeune garçon qui alla se réfugier dans les bras d'une femme au cheveux blonds et dont le ventre l'empechait de regardait ses pieds. Une dispute commença entre les deux adultes, et il sembla clair que le petit garçon ne reviendrait plus ici, c'était peut-être sous l'ordre de Valmir ou bien sous celui de la femme. Hoftreheim se dirigea vers Anton.
-Rude journée Commandant Suprême ! dit Valmir en serrant chaleureusement la main de son interlocuteur.
-Je ne vous le fais pas dire ! répondit Anton, qui était l'adversaire de Karl ?
-Le petit Ulrich Fanterneir, un vrai monstre ! Je n'ai jamais vu un escrimeur aussi insolent ! Naturellement, sa mère risque de porter plainte contre cette Ecole pour mauvais traitement de son enfant ! dit Valmir avec une mine embarassée.
-Bah ! Les Fanterneir ne sont pas des nobles trés influents, on ne connait que trop bien leurs orgueil ! Ne craignez rien ! Au fait, mon fils et l'escrime ? J'ai cru comprendre qu'il s'était amélioré, non ?
-Absolument ! Je dirai même que c'est l'un des meilleurs de sa classe ! répondit Hoftreheim.
Anton savait que Valmir ne mentait pas, c'était un homme de valeur, et bien qu'il travaillait pour lui, il ne mentirait pas sur les capacités de son fils.
Karl sortit des vestiaires et alla devant les deux hommes. Il s'était habillé de l'uniforme de son Ecole, les couleurs étant presque les mêmes que celui de son père, sauf que sur celui-ci, les medailles étaient pesantes.
-Je suis prêt père, dit avec joie l'escrimeur en herbe.
-Parfait ! Nous allons manger chez "Le Stir", bonsoir Valmir, dit Anton en le saluant.
-Au revoir, Maître Valmir !
-A demain !

Arrivés au restaurant, les Ludenhof furent accueillis par un Halfing en long tablier blanc, tâché par du sang et des sauces qui indiquaint qu'il était le cuisinier.
-Bien le bonsoir, Commandeur Suprême et fils ! dit il chaleureusement en indiquant une table prés de la fenête, vous irez bien prés de la fenêtre !
Celle-ci montrait directement le Stir et le reste de Wurtbad sous un magnifique couché de soleil.
-Bonsoir Adam, proposé ainsi, on ne peut refuser ! lui répondit Anton en riant et en s'installant.
-Alors, je vous propose ce soir un rôti de boeuf venant directement du Moot, qu'en pensez vous ?
-Eh bien, ma foi... Karl ?
-Cela me convient à merveille !
-Alors soit !
-Je vous apporte ça dans quelques minutes... dit le Halfing en repartant dans ses cuisines.
-Père, puis-je vous poser une question ? demanda Karl avec un regard interrogateur.
-Je t'en prie Karl.
-Eh bien, je voudrais connaître votre position concernant les Halfings de notre pays...
-Ah ! Tu as entendu parler à ton Ecole ?
-Oui...
-Eh bien, il faut savoir que ce fut l'Empereur Ludwig l'Immense qui donna le Mootland et le titre d'Electeur aux Halfings, en partie grâce à la cuisine de ceux-là dans l'armée Impériale. Car sache qu'à cette époque, l'intoxication alimentaire était trés courante !
-Mais pourquoi dans le Stirland ?
-Pour deux raisons : l'une, c'est que nos terres sont les plus fertiles de l'Empire et l'autre c'est parce que la Grande Comtesse de cette époque avait déclinée sa demande en mariage et s'était moqué de lui. Et donc aujourd'hui, il y a une grande polémique sur eux, car la bibliothèque où se trouvait le document signé de l'Empereur Ludwig le Gro...l'Immense, a brulée. Personnellement, je ne souhaite pas leurs départ, mais j'en veux à cette Empereur, il n'avait pas à priver notre peuple de ses terres ! Pourquoi n'a-t-il pas mis le Moot dans sa province ? Outre cela, il est vrai que les Halfings sont des petits voleurs, et cette habitude est assez dérangeante, toutefois, lors de la guerre, leur aide est plus que précieuse à nos côtés ! J'espère t'avoir aidé...
-Oui, je vous remercie...
-Attention ! Chaud devant ! dit Adam en amenant les plats.

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MessageSujet: Re: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:31

Une fois leurs ventres pleins, ils allèrent chercher Tornac et sortirent de la ville en direction de leurs demeure. Sur le chemin, Karl dit à osn père :
-C'est parceque vous partez demain que vous m'avez offert cette soirée ? demanda-t-il.
-Oui... Je t'aime Karl, je voulais passer un bon moment avec toi...
-C'est chose faite alors...
Au petit matin, toute la demeure des Luenhof s'activa. Anton se lava, se rasa et mit sa tenue militaire de parade. Son fils mit son plus bel uniforme, celui portant les couleurs de son école, tout comme son precepteur, Valmir. Les serviteurs allaient et venaient en tout sens, préparant les affaires du Commandant Suprême, scellant Tornac, envoyant des missives... Anton déjeuna en compagnie de son fils :
-Duant mon absence tu obeiras à Valmir, c'est bien compris ? dit-il à son fils en deux bouchées.
-Bien, père, répondit le petit garçon avec un léger soupir sur la fin.
-Ne sois donc pas triste ! Je reviendrai, tu le sais !
-Oui... Je l'espère du moins...
-L'espoir fait vivre mon fils ! dit joyeusement Anton en l'embrassant.
Il se dirigea vers les écuries, et prit Tornac qui était déjà scellé par un jeune ecuyer, d'à peine 16 ans.
-Merci Ulrich ! dit le Commandant Suprême en donnant un sou de cuivre à son serviteur.
-Vous servir est un honneur, messire, le prenez vous pour la guerre ? dit l'ecuyer les yeux rivés sur la pièce.
-Non, Tornac est un coursier, je ne combat qu'à pied avec mes hommes !
Anton sortit des écuries et se dirigea devantla porte de la demeure, là où les serviteurs l'attendaient.
-Tâchez de surveiller mon fils pendant mon absence !
-Comptez sur nous, répondit Waldenmar.
-Valmir, je veux que Karl puisse m'affronter en escrime à mon retour !
-J'y veillerai, messire.
Puis, Anton se rapprocha du precepteur pour lui chuchoter :
-Je vous fais confiance...
-Vous le pouvez...
Le Commandant Suprême fit cabrer Tornac.
-Allez ! Que Sigmar soit avec vous !
Et il s'en alla...

Arrivé à Wurtbad, il put constaté que les casernes s'étaient vidées. Malgré, la dernière guerre, il restait encore de nombreuses forces au Stirland. Anton se dirigea vers le palais du Graf, et le vit sur l'escalier de marbre.
-Je vous salue, Excellence, dit Anton en s'inclinant.
-Bonjour, Ludenhof. La Comtesse de Nuln vient de me répondre, elle vous autorise à passer sur le Wissenland, dit-il en lui montrant la lettre marquée du sceau de Nuln.
-Eh bien, c'est parfait ! Le Roi de Karak-Norn a répondu ?
-Pas encore, mais cela ne devrai tarder, mais partez sur le champ, au pire, je vous enverrai un messager pour vous faire revenir !
-Fort bien Monseigneur, dit Anton en abaissant la tête.
-Allez, maintenant ! lui répondit son Graf en le saluant.

Le Commandant Suprême des Forces du Stirland avait sous ses ordres pas moins de trois régiments d'Hallebardiers, une vingtaine d'Arquebuziers, une cinquantaine de Miliciens, et à sa grande suprise, des Templiers de Morr s'étaient rendu à Wurtbad. Anton n'aimait pas les chevaliers... Ils étaient pour la plupart trop impétueux pour lui, et il considérait que chaque vie était précieuse, ils n'étaient pas aussi nombreux que leurs ennemis. Toutefois, il admirait deux ordres de chevalerie : la Reiksguard, symbole de dévotion et de courage, et la Garde Noire de Morr, car eux, ils savaient exactement ce qu'ils faisaient. A maintes reprises, les adeptes de Morr l'ont aidés à pourchasser un vampire dans la sombre Sylvanie, menace perpetuelle du Stirland. Le Capitaine Meltburg alla le rejoindre :
-Messire, nous sommes prêts ! dit-il en échappant un gémissement, immediatement suivie par sa main qui alla caresser son dos.
Sans faire allusion à sa souffrance, Anton lui dit :
-Parfait, alors, nous partons tout de suite ! En selle !



L'armée marcha toute la journée à travers le Stirland. De nombreux paysans les saluèrent avec fierté, admirant leurs courage. A la fin de la journée, l'armée campa à environs quelques lieux du Wissenland. Dans deux jours, il seraient à Karak-Norn...


* * *

Un skaven s'approcha de son supérieur, un homme-rat portant une armure verdâtre et une arme qui suitait d'un poison extremement corrosif.
-Maître-maître ! Liskitfik est proche-proche ! dit le skaven en couinant de frayeur face à son seigneur.
-Bien-bien ! Des nouvelles de Niarqueek ?
-Je vous-vous appelle notre espion ! dit le guerrier en partant.
Quelques minutes plus tard, il revint accompagné d'un skaven encapuchonné.
-Parle-parle ! dit Sniarfeek.
-Niarqueek semble-semble vous avoir répéré, il ne-ne parlait que de complots...
-Hmmmm, ma lame-lame a soif ! Ce Prophète Gris va-va regretter d'être né-né ! Maintenant que même son ordre-ordre veut sa mort...
La troupe reprit alors sa marche dans les tunnels. Des gobelins surgirent alors en criant...
-Un entrainement ! hurla Sniarfeek

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MessageSujet: Re: Le Commandant Suprême et le deserteur... (III)   Le Commandant Suprême et le deserteur... (III) Icon_minitimeMar 20 Juin 2006 - 14:31

Je ne peux actuellement plus continuer ce récit. Je me lance dans un livre (vous avez bien entendu) sur les Elfes de Sang, j'ouvrirai un sujet.
Le Commandant Suprême et le deserteur n'est pas abandonné ! Je fais le serment de le finir !

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