Chers Généraux de l’Empire, j’ai l’honneur de vous adresser mon rapport de bataille de ce mercredi.
Il y a maintenant une semaine que mes guetteurs, postés aux quatre coins de l’Empire, m’apprirent qu’une énorme masse grouillante de Skavens se dirigeaient aux frontières du Nordland, ma région.
J’envoyais donc un coursier prévenir l’Empereur du danger qui pesait sur nos frontières, et préparais mes troupes de manière conséquente, afin d’aller à la rencontre du danger et stopper leur avancé. Luttor Huss se présenta aux portes de la citadelle et proposa ses services, ce qui galvanisa mes troupes qui redoublèrent d’effort dans leurs préparatifs.
Trois jours s’étaient déjà écoulés. Mon magicien de la Lumière referma son vieux grimoire poussiéreux, jeta un œil à travers la meurtrière de son laboratoire : Le ciel était gris, lourd et ne présageait rien de bon. Il prit une longue inspiration, passa au doigt son anneau rubis de ruine donné par son amie du domaine du feu, puis descendit les escaliers étroits et biscornus de sa tour, afin de rejoindre les troupes qui se rassemblaient sur la place principale.
C’était un vrai capharnaüm. Les rires des enfants et les pleures des épouses se mêlaient aux ordres hurlés de mes sergents, aux rires des joueurs d’épées que le danger amuses et qui haranguaient les « belles »courtisées la veille à la taverne du « coq Arlequin », aux chocs sourd des boucliers des épéistes qui s’entrechoquent en se mettant en formation, et aux cliquetis des hallebardes. Mon prêtre Guerrier, dans son armure de fer météorite, lance les dernières bénédictions sur les Etendards qu’on lui présente, alors que, impassible, les Chevaliers du cercles intérieur, dans leurs armures étincelantes, lances bien droites, regardent le spectacle qui se déroule sous leurs yeux. Soudain, une explosion…Deux, puis trois suivi d’un long sifflement : Le vieux char à vapeur reprend du service après plusieurs années oublié dans son hangar. Les grognements du commandant, presque aussi vieux que lui, couvrent le bruit du moteur qui « toussote » au rythme des pelletés de charbon des servants.
C’est alors que le silence se fut. Au coin de la ruelle apparurent les quatre demi-griffons. Magnifique bêtes monstrueuses, tout en force et en grâce, agiles malgré leurs lourds caparaçons et les fiers chevaliers qui les chevauchent. La place se dégage devant eux. Même bien dressés, personne ne souhaite s’attarder trop près de ces gigantesques montures. Leurs muscles saillants, leurs griffes acérées, leurs becs perçants impressionnent grandement. Leur arrivé annonce l’heure du départ. Les régiments se rangent selon la formation bien défini, les Sergents aboient leurs derniers ordres. Les cors se mettent alors à sonner, les bannières et étendards flamboyants se lèvent. Les lourdes portent de chaines et de fer de la citée s’ouvrent lentement alors que le pont-levis s’affaisse dans un bruit de cliquetis assourdissant. Silence. Un claquement d’ordre, un rythme de tambour repris par plusieurs autres, lourd, pesant, et une formidable armée à 2497 s’ébranle lentement vers l’horizon gris, menaçant, qui lui fait fasse. La longue marche commence.
Quatre jours éreintants, usant les hommes et le matériel, où il fallut à de nombreuse reprise dégager le long canon englué dans cette terre molle et collante. Alors que le jour du combats se profil, hommes et bêtes sont déjà éreintés. Quelques rixes éclatent dans les rangs mais sont rapidement matées par les chefs. Malgré cela, je sais que je peux compter sur mes hommes, j’ai confiance en eux. Ce qui m’inquiète c’est de n’avoir pas de nouvelle de l’Empereur. J’espérais secrètement qu’il m’enverrait quelques renforts dirigés par des Capitaines ou généraux de bonne réputation.
Cela fait plusieurs jours maintenant que je me prépare à affronter les « hordes » Skavens. J’ai configuré mon armée pour cet affrontement. Je sais qu’avec mon artillerie et les sort de mon magicien il faut que je lui fasse un maximum de dégâts dans ses rangs afin de lui hotter son bonus de commandement. Ceci me permettra, par des charges bien placé de ma cavalerie, de mettre en déroute ses régiments et, avec un peu de chance, provoquer un effet boule de neige. C’est pourquoi il me faut arriver le premier sur le champ de bataille et choisir ma zone de déploiement.
Nous arrivons finalement à 20h30 sous une pluie battante sur le champ de bataille. J’avais, avec une escorte, pris de l’avance sur mon armée afin de repérer la zone où nous allions nous battre. Je pouvais ainsi répartir au mieux mes troupes, en utilisant intelligemment le terrain à mon profit et prendre l’ascendant stratégique sur mon adversaire que je sais expérimenté. Comme tout stratège, j’ai appris sur les bancs des Etat-major de l’Empire, que du choix du terrain et de la position de ses troupes dépend grandement le résultat d’un combat.
Je dominais donc le futur champ de bataille du haut d’un grand plateau qui bordait un tiers du terrain. A ma gauche, à douze pouces du bord, une forêt suffisamment grande pour abriter un régiment ou escadron. En face de moi, au centre, un amas rocheux infranchissable et qui de par sa hauteur bloque toute ligne de vu si ce n’est de ma position surélevée. Sur ma droite, à une vingtaine de pouces du bord, une petite colline qui donnerais un avantage non négligeable à qui la contrôlerais en premier. Sa hauteur empêche également les lignes de vue et permettrait soit d’être un bon poste de tir, soit de donner un bonus supplémentaire lors d’une charge. Enfin, un autre bois se situe à quelques dizaine de pouce derrière cette dite colline, en diagonal parfaite avec le premier bois.
J’entends au loin le vrombissement des tambours de mon armée, portée par le vent qui balai la plaine. J’ai encore le temps de tâter le terrain : voir si les forêts ne sont pas trop denses pour interdire le passage de mes hommes, si la terre n’est pas trop meule pour ralentir une charge de cavalerie ou si au contraire elle est suffisamment dure pour permettre à mes boulets de bien rebondir, si les côtes ne sont pas trop raide pour mon char à vapeur ou encore si les espaces sont suffisamment large pour permettre à mes deux détachements de se déployer.
Je parcourais donc et m’imaginais les possibilités qui m’étaient offerte, tout en traversant la plaine afin de me rendre à l’opposer du terrain et estimer lequel des deux bords conviendrait le mieux à ma stratégie.
Mais quel ne fut pas mon effroi ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, des éclairs déchirairent le ciel et zébrairent le ciel noir qui me faisait face, une brume opaque effleurait les herbes humides et un vent glacial nous poussait vers ces ténèbres tel une main froide et mordante posée sur nos épaules. Mon cheval voulu se cabrer mais je réussi à le calmer d’une caresse sur le collet. Je parvins à distinguer des ombres qui se profilaient dans ce brouillard. Malgré la distance encore importante, je commençais à mieux apercevoir la menace qui se présentait à nous. Les hommes qui m’escortaient se jetaient des regards inquiets. Les chevaux commençaient à s’affoler et les cavaliers avaient de plus en plus de mal à les contrôler.
Une corne, puis deux, puis une « forêt » de cornes déchirairent le nuage de vapeur, surplombant un nombre incommensurable de petits yeux rouge. Mon sang se figea. Je senti une goutte de sueur, glacé, couler le long de ma colonne. L’espace d’un instant le sol sembla se dérober à mes pieds, j’étais déstabilisé !
Aussi devant moi s’avançaient non pas les Skavens, mais les Démons du Chaos ! Quel mauvais tour de passe-passe m’avait-on fait là ! Toutes mes hypothèses de batailles, toute la construction de mon armée et le choix de mes héros reposait sur une mauvaise information. Mes espions aurons quelques explications à me donner à mon retour, si retour il y a… Me ressaisissant, je donnais l’ordre de rejoindre au plus vite le plateau d’où nous arrivions. Ne jamais montrer ses craintes à ses subalternes, donner l’impression que l’on est maître de la situation quoi qu’il puisse arriver. Mon cerveau bouillonnait me remémorant ma dernière bataille contre cette armée Satanique, essayant de me rappeler les caractéristiques de chacune de ses troupes. Trouver de nouvelles solutions, bref : s’adapter pour réussir.
Il est vrai qu’avant même que la bataille ne fut lancée, trois points étaient déjà en ma défaveur :
• L’armée qui me faisait fasse n’était pas celle à laquelle je m’attendais.
• Je n’avais pas le choix de la zone de déploiement.
• Le sort voulu que je répartisse mes troupes en premier.
• L’adversaire, toujours par un cout du sort, aurais le privilège de lancer les hostilités.
Qu’à cela ne tienne, je ferais avec et surmonterais les difficultés. Je sais les capacités de mes hommes, leurs bravoures au combat acquis par de longues années de conflits, leur pugnacité et leur abnégation face au danger.
J’ordonnais à ma cavalerie de prendre position derrière le bois qui était à ma gauche. Celui-ci leur apportait une bonne couverture. Ma cavalerie Monstrueuse pris place à sa droite, elle bloquerait ainsi le passage entre la forêt et l’amas rocheux, bénéficiant de par la même de cette protection naturelle. Un léger rictus apparut sur la gueule du chef démon. Il voyait déjà mes fiers chevaliers empêtré dans les branchages, les chevaux se brisant les pates dans les racines et retombants lourdement sur leurs cavaliers. S’était sans compter sur l’étendard qui leur donnait la faculté de « guide », ainsi ils ne craignaient pas les terrains dangereux.
Je plaçais ensuite mon Long canon au sommet du plateau, au centre de mon dispositif. Ainsi, il pouvait balayer tout le champ de bataille sans qu’aucune ligne de vue ne le gêne.
Au pied de cette colline et devant mon canon se tenaient impatient les joueurs d’épées. Ils empêcheraient toutes troupes hostiles à charger mon artillerie.
Légèrement en contre bas sur la droite, mon vieux « tas de ferraille » se tenait prêt à faire pleuvoir un orage d’acier et de vapeur sur l’ennemie. Son Commandant, scrutant l’horizon dans le réticule de son long fusil du hochland.
Et enfin, à l’extrême droite, le régiment d’épéistes encadré par ses deux détachements.
Luttor Huss rejoignit l’escadron du cercle intérieur. Mon prêtre guerrier ainsi que mon Magicien de la lumière vinrent gonfler les rangs des impatiens joueurs d’épée.
Alors que je passais en revue une dernière fois mes troupes afin de m’assurer que mon dispositif était cohérant, une ombre gigantesque nous recouvrit. Avant même que nous ayons eu le temps de lever les yeux, aussi gracieusement et légèrement qu’une plume, un griffon titanesque vain se poser à nos coter. Un long silence tomba. Lorsque soudain les hommes se mirent à hurler : « Vive l’Empereur ! Vive l’Empire ! ». Karl Franz avait répondu à mon appel, non pas en m’envoyant des renforts, mais en venant en personne apporter son soutien.
Du haut de Griffe Mortelle, il me toisa du regard et me demanda l’effet que je voulais apporter sur le terrain par rapport au dispositif mis en place.
Je lui expliquais donc mon intention :
Avec mes escadrons de cavalerie et cavalerie monstrueuse positionnés à gauche, faire une manœuvre d’enveloppement et percer son flanc puis exploiter la rupture.
Mes joueurs d’épée tiendraient la position et encaisseraient les chocs jusqu’à ce que la cavalerie puisse prendre l’ennemie sur son côté ou au mieux à revers.
Mon canon dans un premier temps devra se charger des pièces les plus importantes puis « élaguer » les rangs adverses.
Mes épéistes sur la droite devront s’emparer de la petite colline et tenir leur position, soutenue par ses détachements qui devront être mobiles. Ils joueront également le rôle d’appât. En effet, voyant mon flanc droit un peu mou, il y a de forte chance que l’ennemie positionne le gros de ses troupes face à eux, ceux qui limitera les forces que ma cavalerie pourrait rencontrer.
Enfin, mon char à vapeur, positionné un peu plus loin sur leur gauche devra donner l’impression de vouloir foncer tout droit. En fonction de la réaction adverse, il n’en sera rien, il ira soutenir les épéistes et interdire la route.
Après un petit moment de réflexion, L’Empereur acquiesça, un sourire au coin des lèvres, Il m’informa qu’il prendrait part au combat et se positionnerait derrière mes demi-griffons. Cela permettra de donner plus d’ampleur au mouvement, accélérer la percé souhaitée et donc venir soulager plus rapidement les joueurs d’épée.
Mes éclaireurs m’informèrent de la composition des troupes qui nous faisaient fasse, elles étaient conséquentes, mais d’une valeur quasi identique à la mienne, soit 2500. Le général adverse avait disposé ses troupes tel que je l’espérais : en faisant un léger refus
de flanc fasse à ma cavalerie, et en garnissant bien ce qui était ma gauche.
Voici donc la composition de son armée :
Démons du Chaos
Seigneur 450 pts
• 1 Prince Démon
Héros 200pts
• Héros de Khorne
Troupes de bases 718 pts
• 20 Sanguinaires
• 21 Portes pestes
• 10 Démonettes
Spéciale 522 pts
• 6 Gargouilles
• 4 Bête de Nurgle
• 10 Veneuses
Rares 610 pts
• 1 Broyeur d’âme
• 1 Canon à crâne
• 1 Char exalté de slaanech
Empire
Seigneur
• Karl Franz sur griffe Mortelle
Héros
• Luttor Huss
• 1 Prêtre Guerrier
Armure de fer météorite
• 1 Magicien niv 2
Anneau rubis de ruine
Parchemin de dissipation
Domaine de la lumière
Troupes de bases
• 19 Hallebardiers (En deux détachements)
• 20 Epéistes
• 10 Chevaliers du cercle intérieur
Bannière du guide
Spéciale
• 4 Demi-griffons
Bannière de rapidité
• 15 Joueurs d’épées
Bannière Hurlante
Rares
Tank à vapeur
Son prince Démon pris abris derrière l’amas rocheux, derrière lui deux bêtes de Nurgle. A sa droite, les Démonettes et une autre bête de Nurgle. Tout ce petit monde devait subir, si tout se passe comme je l’espère, la charge de ce que j’appelle ma « force d’action rapide », mais aussi les attaques de l’Empereur et de Griffe Mortelle.
Sur son flanc gauche, sa force de frappe. J’énumère en partant du centre et en allant sur ma droite.
Ses gargouilles, son char, Le canon à crâne, Les portes peste, le Broyeur d’âme, les sanguinaires, les Veneuses et la dernière bête de Nurgle.
Vue ce qui se présente à moi de ce côté du champ, mes hommes vont devoir être solide. Il est vrai que je ne m’attendais pas à avoir un canon à crâne en face de moi. Je sais la ténacité des joueurs d’épée, mais résister à une charge d’un char après une canonnade en règle, c’est peut être beaucoup leur demander, d’autant plus qu’ils ne sont que quinze… Tout reposera sur le « tas de ferraille », seul grosse pièce maîtresse du coin. Ce puissant hérisson devra faire en sorte que le corps de bataille ennemi vienne se briser sur lui.
Parcourant au gallot le long de mes lignes, m’arrêtant de temps à autre pour plonger mon regard dans celui de mes hommes, leur montrant l’assurance que j’ais en eux, je leur lance :
« Avec l’Empereur à nos côté, nous pourrions nous croire invulnérable. Pourtant, et parce que je sais que la vérité ne vous fait pas peur, je me dois de vous dire que, si je sais comment nous allons nous battre, je ne perçois pas vraiment comment nous en reviendrons. Aussi j’aimerais que vous gardiez en mémoire l’idée que l’important n’est pas de mourir pour sa patrie, mais de faire en sorte que celui d’en face meurt pour la sienne ! »
Mais l’heure est à l’action, les deux camps se jaugent et prennent la mesure de leur adversaire. Le sort a refusé à mes hommes de porter les premiers coups, alors, impatient, nous attendons que les démons lance les hostilités.
C’est alors que toutes les unités adverses se mirent en marche, avançant rapidement sur mes troupes. Une pluie d’épines acérées se déversa sur mes cavaliers, ricochant sur leurs lourdes armures métalliques, bien trop légères pour leur faire du mal. Pourtant l’une d’elle réussi à se ficher dans l’interstice du heaume d’un chevalier, il s’écroula. Ce fut le premier mort de la bataille.
Soudain, la colline explosa dans un fracas de fin du monde. Un tonnerre inouï déchira l’air, et, en quelques minutes, l’obscurité fit place au jour. Sourd, aveugle, un instant titubant sous le souffle et le bruit monstrueux de l’explosions qui se répercutait dans la vallée, et dont la fumé recouvrait la face est du camp, je perçus les cris des assaillants. Le canon à crâne venait de cracher son bouler qui frappa de plein fouet le char à vapeur, lui faisant perdre la moitié de ses points de structure.
Mes cavaliers avançairent à l’abri du bois, accompagné à leur droite des demi-griffons, toujours protégé par l’amas rocheux. Prêt à charger au prochain tour tout ce qui se présentera à eux. Dans un grand battement d’aile, Griffe Mortelle pris son envol et vain se poser plus en avant à la gauche des cavaliers .Les épéistes, flanqué de chaque côté des hallebardiers, progressaient au rythme des tambours en direction de la petite colline. Les détachements se positionnaient de manière à orienter les charges ennemies, si charge il y avait.
Mon char ne mis que deux pelleté de charbon, une pour un déplacement, et une pour faire un tir avec son canon de coque, mais il avait déjà subi trop de dégât et eu un incident. Par chance, cela ne l’empêchait que d’utiliser sa couleuvrine. Son moteur s’étouffa et il n’avança que de deux pouces !
Le magicien lança une boule de feu de son anneau rubie sur le char sans lui causer de dommage, ainsi que «filet d’amyntok » sur les gargouilles sans obtenir aucun effet. Le prêtre guerrier réussi lui à porter sa bénédiction sur les joueurs.
Mes artilleurs après avoir bourré la gueule du long canon, calculé le dosage de poudre, firent feu sur le porte crâne. Le boulet fusant rouge, tomba à deux pouces de celui-ci. Il était évident qu’avec le rebond il allait subir notre vengeance….mais il s’enfonça lamentablement dans la terre, ne projetant que quelques mottes herbeuses.
Voyant cela, le commandant du char orienta son canon à vapeur sur cette même cible. Dans un nuage de vapeur, suivi d’un sifflement strident, le boulet fila vers sa cible, tomba à trois pouce de celui-ci et….s’enfonça lamentablement dans la terre ! Deux misfire pour mes pièces d’artillerie, et cela dès le premier tour, des échecs magie, un mort improbable… Sigmar n’est pas avec moi ! Eh bien, je forcerais le destin !
Une de ses Bêtes de Nurgle se faufile entre le griffon et les cavaliers se mettant hors de vue et pouvant au prochain tour me charger de dos. Ses Démonettes font une inutile manœuvre de recule face à l’Empereur. Le prince Démon avance de quelques pouces accompagné d’une autre bête qui elle charge les des demi-griffons.
Les Gargouilles prennent leur envol et viennent se poser à cinq pouces, à gauche de mon canon, alors que son char charge et touche les joueurs d’Epées sans leur causer de dommage malgré la puissance du choc. Ces derniers lui feront perdre quelques points de structures à grand couts d’épée, mais il se régénèrera.
Ses Veneuses chargent les Epéistes, mais sont prise en tenaille par les deux détachements qui se referment sur leurs flancs. Voyant cela, une bête de Nurgle et le Broyeur d’âme chargèrent chacune un côté de chaque détachements. Les Sanguinaires qui désiraient aussi assouvir leur soif de sang, ne purent rien faire, bloqué par leurs camarades. Combat multiple sur plusieurs fronts…
Mes épéistes en élimineront cinq mais perdrons six dès leurs. Les deux détachements regretteront au total sept de leurs camarades. Les Hallebardiers, malgré leur nombre assé faible auront fait un beau bilan en pulvérisant trois cavalières et quelques points de vie aux monstruosités qui les prennent de flanc. Ils ne fuiront pas et tiendrons encore deux tours. Alors que, malgré la règle « indomptable », les épéistes prennent leurs jambes à leur coup dès la fin du premier combat, et… sont rattrapé par les deux dernières Veneuses. Elles se font un plaisirs de les réduire en charpies.
Il charge les demi-griffons avec son Prince pour venir en aide à sa bête. La joute est âpre, ma cavalerie monstrueuse perd le combat et deux de ses valeureux guerriers, mais ne fuit pas grâce à la présence de l’Empereur.
Le Chars exalté de slaneesh est taillé en petit bois par les habilles joueurs d’épées qui vont pouvoir prendre un court moment de répit.
Le magicien lance de nouveau le « filet d’amyntok » sur les Gargouilles. Le sort passe, mais… Fiasco ! Ah, Sigmar n’est tu pas avec moi ? Mon magicien disparait dans les profondeurs de la terre emportant avec lui cinq joueurs d’épées. Une vraie catastrophe ! Les Gargouilles chargent quand même le canon, perdent une dès leur dans le filet mais le détruisent.
Mes Cavaliers pivotent vers elles et les chargent au tour suivant, leur volant dans les plûmes pour qu’elles finissent sous leurs sabots.
Le Canon à Crâne, au deuxième tour, retire quatre points de structure au Tank à vapeur. Il ne lui reste donc plus qu’un seul point, ce qui l’oblige à ne pouvoir rien faire jusqu’à la fin de la partie. Seul son Commandant tentera en vain quelques tirs avec son long fusil, mais à part quelques pigeons effrayés par les détonations…rien.
Karl Franz en deux tour anéanti les Démonettes qui ont quand même blessé gravement sa fidèle monture. En un battement d’ailes, il charge de dos le Prince. Les Demi-griffon finissent enfin par tuer la bête, mais Griffe Mortelle s’écroule mortellement blessée. Le Prince Démon lui à ôter ses derniers points de vie. Karl Franz dans un excès de fureur tue le Prince qui a de plus liquider les derniers demi-Griffons.
Les Joueurs d’épée chargent le canon et l’écrase, l’acier de grondera plus, mais ils sont chargé par les Sanguinaires et les portes Peste. Ils résisteront deux tours.
Le Voleur d’âme, voyant mon pauvre char fumant par tous les joins et à moitié disloqué, y voit l’opportunité de se faire quelques points. Bien mal lui en a pris. Il sera bloqué jusqu’à la fin de la partie, même avec le renfort d’une bête. Si mon Tank à vapeur n’a pu réaliser aucun tir canon ou couleuvrine, aucune touche d’impact, il aura quand même accomplie sa mission qui était d’interdire le passage. Il aura joué son rôle de rempart.
Les deux dernières Veneuses qui voulaient aussi le charger, se mettent à l’abri avec mon étendard. Elles craignent que le Commandant ne tente une manœuvre désespéré et tente de faire exploser le vieux amas de ferraille.
Reste un joueur d’épée qui prend fuite, la cavalerie charge les Portes-peste pour enfoncer la ligne et écraser la résistance. Chargé de flanc par une bête et les Sanguinaire, elle serra éradiqué en deux tours. Luttor Huss aura lancé un défis à la Bête et utilisé sa capacité spécial qui lui aura permis de gonfler ses attaques, sa CC et E à plus trois, mais en vain, il serra broyer dans les griffe de l’infâme bestiole.
Karl Franz, à pied montre l’exemple alors que tout semble perdu, il charge une bête qu’il liquéfia. Voyant cela, le dernier survivant des Joueurs d’épée se ressaisi et fait double un, il se rallie et se retourne pour faire face au Sanguinaires qui le chargent et…..Miam.
Enfin et par un heureux coût du sort, le Héros de Khorne est rappelé par son maître qui semble ne pas être satisfait de lui.
Il est minuit trente, l’heure des comptes est arrivée après quatre heures de combat acharné. Au final, et grâce aux points préservés par Karl Franz et le Tank à vapeur, nous serrons à égalité bien qu’il ait une centaine de points de plus que moi. Les derniers survivants démons s’en retournent dans le brouillard alors que Karl Franz, seul au milieu de cette terre de désolation où tout n’est plus que cratère, sang et corps enchevêtrés, s’en retourne vers ses terres. Le vieux commandant, lui, entre deux jurons et trois tours de tournevis, tente de réparer son cheval de fer. Pas question pour lui de rentrer à pied !
Pour le débriefing, deux gros points ne m’ont pas permis de prendre le dessus sur mon adversaire.
Tout d’abord, une mauvaise utilisation de Karl Franz. J’aurais dû comme j’en avais la possibilité, le positionner au premier tour au centre de la table derrière l’amas rocheux. A cet endroit, personne à ce moment ne pouvait le charger ou lui tirer dessus. J’aurais eu ensuite tout loisirs de choisir des cibles plus importantes et notamment son canon qui a littéralement neutraliser mon char.
Ensuite, bein, pas de chance. Deux misfires, des incidents de tir, des sorts qui ne veulent pas venir et un fiasco qui pulvérise mon magicien et cinq joueurs d’épées ! La cata quoi !
Général Castord