Le Conseil Impérial
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 Guillaume Von Russel

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Von Russel
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MessageSujet: Guillaume Von Russel   Guillaume Von Russel Icon_minitimeLun 8 Jan 2007 - 21:17

A l’ouest du Middenland, dans des étendues de forêts noircies par le temps, un baron bien particulier fait régner l’ordre sur ses terres.
Einrich Von Russel, 3ème du Nom est désormais un vieux loup mourrant.
Toute sa vie durant il n’aura eu de cesse de prêcher un monde différent, dans lequel droiture et égalité auraient été les maîtres mots.
En effet, la famille Von Russel prend ses racines dans les origines même de l’Empire. Lors de la création des provinces cette famille riche et influente a su s’octroyer des terres lui appartenant jusqu’alors. N’ayant jamais vraiment eu foi en l’Empire et surtout en l’Empereur, cette famille plus ou moins séparatiste est très mal perçue par ses voisins.
La doctrine familiale veut, en effet, que chaque homme qui naît soit l’égal de ses frères. Et ce, partout dans le monde. Bien que très utopiste, une telle pensée est novatrice et jeune d’esprit.
La barronerie des Von Russel, bien que fidèle à l’Empire dans lequel elle se sent intégrée, montre son originalité par ses tendances politiques.
Les Von Russel approuvent la démocratie.
Chose peu commune de part le vieux monde, mais dont l’idée n’en reste pas moins attrayante… Pour certains du moins.
Sur les terres familiales, des lois s’appliquent. Nulle anarchie n’est tolérée, et chaque homme, quel qu’il soit, se doit de respecter son prochain, et ce, peut importe la hiérarchie établie.
Un notable ne sera pas au dessus des lois, ni même un membre de la famille.
Einrich Von Russel est mit au même rang que ses concitoyens. Et la famille met un point d’honneur à ce que l’égalité soit de mise pour tous.
Un tribunal s’occupe de régler les affaires sur les terres, il est composé de juristes et non pas de notables.
De même, les « citoyens » de la baronnerie votent leurs représentants au sein du conseil régional.
C’est un conseil réunissant les membres de la famille Von Russel ainsi que les représentants de chaque village de la baronnerie.
Il se réunit tout les mois, et les représentants sont votés tous les deux ans.
Ce système satisfait la population, qui peut ainsi exprimer ses souhaits et ses revendications en étant sur d’être écoutée.
Bien sur, tout n’est pas rose, et malgré ces institutions, la famille Von Russel garde une autorité stricte.
Notamment par un fait important : Les Von Russel possèdent une armée.

De part leurs dissidences vis-à-vis de l’Empereur, celui-ci ne les as jamais convoqué officiellement pour défendre l’Empire, en revanche quelques conseillers d’Etat leur ont bien fait comprendre que « si ils voulaient » l’Empire leur autorisait la levée d’une armée et que « dans un but non officiel », cette armée pouvait venir prêter main forte aux troupes régulières.
Les Von Russel mettant un point d’honneur à faire évoluer leur nation, bien évidemment acceptèrent.
Sous leurs bannières de nombreux soldats sont morts au combat. Contre les hordes chaotiques, mais aussi contre d’autres menaces, comme les hommes rats, qui hantent parfois les villes du domaine lorsque la nuit tombe, ou encore quelques tribus d’hommes bêtes aux corps terrifiants.
Chaque militaire alloué à l’armée Von Russel reçoit une solde.
Lorsque celui-ci est blessé, il reçoit une pension en conséquence de sa blessure, et si celui-ci meurt au combat, sa proche famille reçoit une « Prime d’Honneur ».

Mais, me direz vous, d’où provient la fortune des Von Russel ? Pour entretenir un large domaine et une forte armée, il faut de l’argent, beaucoup d’argent.
Et de l’argent, ils n’en manquent pas.
En effet, les terres sont riches et les forêts nombreuses, le commerce est donc florissant avec les voisins, notamment l’exportation de produits premiers comme les céréales, mais aussi le bois et ses dérivés.
Mais la meilleur recette c’est une gestion impeccable des ressources et une administration non pas laissée aux seules mains de l’héritier familial, mais à une équipe de trésoriers et de commerçants experts qui tiennent les comptent et font de bonnes affaires.
Maintenant le petit secret de cette fortune, ce sont les forges.
Les Von Russel possèdent 5 forges.
3 forges s’occupent de la production de canons, 2 s’occupent de l’armement « classique », arquebuses, cartouches, pièces d’arbalètes.
Le métal est trouvé dans les mines du domaine (2 pour être précis), mais l’importation est importante, les mines ne suffisant pas à la cadence de production (peu élevée car se sont de petites forges, mais tout de même assez pour que ce ne soit pas suffisant).

De ce fait, les armées voisines sont de très « bons » clients, ce qui permet, d’une part, d’avoir un revenu très fort, d’autre part d’exercer un phénomène de dépendance, donnant ainsi un poids politique aux Von Russel.

Mais revenons à Einrich Von Russel, ce baron qui ne l’est plus pour bien longtemps.
C’est sur son lit de chêne massif que s’étendent les regards.
Notamment celui de son seul fils : Guillaume Von Russel.
N’ayant plus de proches parents que son père mourant, c’est lui qui s’occupe de toutes les fonctions de son père.
En plus des responsabilités qui lui incombent, ce jeune homme de 24 ans veille sans relâche sur son père, malade depuis plus de 5 ans.
Les raisons de cette maladie sont obscures, on dit qu’il attrapa une fièvre douteuse à la suite d’un combat avec une vermine mi-homme, mi-rat. D’autres racontent qu’après la mort de son épouse, l’homme se laissa sombrer dans la folie.
Seul Guillaume sait de quoi il retourne, et nulle vérité ne sort de sa bouche.
Lorsque son père mourra, le jeune homme héritera des terres et de l’armée.
A lui d’être aussi sage et dévoué que le furent ses ancêtres.



***





Extrait du journal personnel de Guillaume Von Russel.

De l’Art Militaire :

Père m’a parlé des campagnes qu’il a mené au travers nos contrées et parfois bien plus loin.
Dans son bureau, ou je rêvasse parfois des souvenirs de ma jeunesse, s’entassent nombres plans et cartes de batailles. Tout ce décor me fait rêver.
Ma lame n’a que trop peu goûté le sang de nos ennemis, et mon entraînement ne s’est effectué jusqu’alors que sur des mannequins de bois.
Mon enseignement militaire n’ait pas arrivé à son terme, même si nos meilleurs stratèges s’entêtent à m’apprendre les rudiments de la guerre, mon père ne vivra jamais assez longtemps pour me livrer tous ses secrets.
Mais aussi longtemps que mon cerveau fonctionnera, je n’oublierais pas ce que, déjà, il m’a appris.
Tous ces périples qu’il a vécus…
Je me souviens, lorsque mère était encore parmi nous, d’une fois où il me raconta son voyage en Tilée.
Nos terres s’étendent à l’Ouest du Middenland, et nous avons l’infinie chance d’avoir un accès sur la mer.
Le port de notre communauté se nomme Erhneim, on y amarre des navires marchands, mais aussi notre flotte. Bien que d’effectif réduit, elle comporte quelques vaisseaux.
Alors que les rentrées d’argent étaient minces dans les caisses de notre administration, père décida d’ouvrir de nouvelles voies commerciales.
Jusqu’alors nous ne faisions commerce qu’avec nos voisins de l’Empire. Parfois des caravanes naines passaient sur nos landes, mais en de très rares occasions.
Il fit donc préparer la flotte, 5 vaisseaux militaires et environ autant de marchands allaient s’embarquer pour un périple qu’ils ne soupçonnaient pas.
Les temps étant calmes pour notre province, père laissa la gestion de notre domaine à ma mère (Puisse Sigmar veiller sur elle à tout jamais).
Il pris donc la direction du sud juché sur le pont de la Caravelle de tête.
Le seul but étant de rejoindre la Tilée.

Il contourna les côtes de notre nation, aucune tempête ne semblait vouloir affronter la caravane marchande, et même si nous ne sommes pas des experts marins, mon père savait que cette clémence ne durerait pas éternellement.
Une nuit un orage sans pareil mit en branle l’ensemble des vaisseaux. Des houles gigantesques balayaient de gauche à droite les navires de bois, des creux de plusieurs mètres faisaient craquer les poutres.
On fit hurler de tomber les voiles, mais la tempête fût si subite que le vent pris de court les équipages et de nombreux mats furent mis à mal.
Lorsqu’enfin l’aube se leva, comme l’annonce de moments meilleurs, la tempête se dissipa.
L’étendue des dégâts était considérable, mon père était à mi-chemin entre notre port et son point de chute : Remas.
Préférant réussir qu’échouer, il fit donner aux équipages double ration de rhum et l’on fit refaire les mats brisés et réparer les dégâts.
La flotte se remit donc en branle pour continuer son périple.
Lorsque les côtes de Tilée furent en vue, une nouvelle menace pesa sur la caravane.
Des pirates noirs.
Les navires ne ressemblaient en aucun cas à ce qu’il avait déjà vu auparavant.
Ce n’était ni de facture Elfe, ni naine, ni humaine.
Ces navires ressemblaient d’avantages à des arches de bois sombres, qui semblaient se mouvoir sur l’eau en une multitude de rames invisibles.
Il n’y avait pas de voiles, juste des immenses plateaux sur lesquels étaient entreposées des fabrications hirsutes.
Une aura de malheur entourait cette flotte noire qui s’approchait dangereusement à l’horizon.
En fin stratège, père entreprit une manœuvre.
Il fit mettre en appât deux caravelles marchandes, non loin derrière il mis quatre de ses cinq vaisseaux de guerre en position de canonnade, le reste des navires marchands ayant ordre de se mettre à l’abris le plus près possible des récifs.

Le cinquième navire de guerre était le plus imposant, il comportait une rangée de 25 canons sur son flan gauche.
Il le mit à cacher derrière une petite île non loin de là avec pour mission d’intervenir lorsqu’un signal serait lancé à son adresse.
Une fois la formation mise en route il ne restait plus qu’à attendre.
Les vigies examinant les comportements de la flotte en face.
Celle-ci s’avéra composée de 3 navires légers et de 3 navires lourds. Peu avant la bataille on estimait à 42 le nombre de canons que comptait le vaisseau amiral ennemi, tandis qu’un autre semblait dépourvu de tout instrument de guerre sauf un immense canon qui semblait venu tout droit des enfers.
Père su alors qu’il avait à faire aux troupes démoniaques, vouant une haine farouche pour tous les ennemis de la liberté et de la nature, il se tint prêt au combat.
Les navires ennemis fondirent sur les deux caravelles appât, celle-ci opérèrent alors un mouvement vers le reste des navires marchands, coupant la lignes des nefs de guerres, et allant se réfugier derrière cette barrière de canons.
Les navires ennemis, pris au dépourvu de cette manœuvre stoppèrent leur avance, essuyant un premier tir nourrit de nos bâtiments.
Le vaisseau ennemi qui transportait le grand canon se mis alors en position de mort, et d’un seul coup, d’un seul, réduisit en cendre un de nos quatre navires.
Mon père envoya donc le signal à notre navire lourd, qui se dépêcha sur leur gauche. Il fit tonner ses canons à l’intention du massacreur qui coula inopinément.
S’ensuivit un gros brouillard ou les détonations fusèrent de toutes pièces. Des lambeaux de bois explosèrent autours des marins tandis que les canonniers fournissaient un travail de titans pour maintenir une allure de feu plus que convenable.
Lorsqu’enfin les bruits se turent, la brume se dissipa lentement. Des navires noirs il ne restait plus que des débris en surface et le dernier vaisseau encore en état s’en allait loin de la côte.
De notre navire lourd il ne restait plus grand-chose hélas. Il coulait lentement et inexorablement vers les tréfonds de la mer. On sauva les survivants et on emporta le matériel réutilisable, notamment la poudre intacte, les canons et les réserves.
Les autres navires avaient eux aussi subit de lourds dégâts, mais tous tenaient encore la route.

Le chemin se termina sans encombres notoires jusqu'à Remas ou mon père négocia âprement une route commerciale jusqu'à chez nous.
Nos navires furent réparés sur place et mon père obtint gain de cause.
Désormais des vaisseaux marchands viennent jusque chez nous faire approvisionnement d’armes et de bois que s’arrachent à prix d’or les armées de Tilée.

Cette histoire m’avait fascinée et je voulais alors devenir marin.
J’ai depuis renoncé à cette aventure, mais je n’en garde pas moins un respect certain pour ces hommes qui sont sûrement parmi les plus braves d’entre nous tous.
En espérant être un jour un aussi bon commandeur que l’était alors mon père…




Dernière édition par le Mar 9 Jan 2007 - 2:55, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Guillaume Von Russel   Guillaume Von Russel Icon_minitimeLun 8 Jan 2007 - 21:46

Voilà un début prometteur!
Une bonne description du théâtre d'opération et des principaux protagonnistes, rien de tel pour entamer sa propre décalogie du bon pied.
Je trouve juste un peu dommage que l'action ce centre pour l'instant plus sur l'exploitation et le fonctionnement de la baronnie plutôt que sur ses glorieuses batailles, ses fières armées et ses illustres héros! Je suppose que ça va venir sans tarder, mais je tiens à marquer le coup! Guillaume Von Russel Smiley_2
Juste ça:
Citation :
En effet, les terres sont riches et les forêts nombreuses, le commerce est donc florissant avec les voisins, notamment l’exportation de produits premiers comme les céréales, mais aussi le bois et ses dérivés.
Le Middenland n'est pas spécialement la meilleure terre arable impériale, du fait justement de son territoire assez inhospitalier, de ses forêts peuplées de tribus gobelines et d'hordes bestiales et de son climat rigoureux. De mon point de vue, il paraît assez improbable qu'une province de ce coin-ci de l'Empire produise assez pour pouvoir en tirer du revenu...

Rien d'autre à ajouter, à part bienvenue à toi von Russel et qu'il me tarde de lire les hauts faits d'armes de ta lignée céans! Guillaume Von Russel 3397943904

Peter von Nebelheim, "et une nouvelle famille, une!"
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MessageSujet: Re: Guillaume Von Russel   Guillaume Von Russel Icon_minitimeLun 8 Jan 2007 - 22:00

En effet, mais je voulais souligner par là que les terres des Von Russel ont été spécialement défrichées, certaines forêts déboisées pour laisser place a des landes de terres cultivables. Judicieux puisque les terres "inohspitalières" voisines n'en pocèdent peu ou pas.

Sinon les faits militaires seront surement revelés plus tard, bien qu'ils ne soient pas marquants dans l'histoire de l'Empire...
Sans doute le jeune Guillaume voudra t'il renverser cette tendance...
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MessageSujet: Re: Guillaume Von Russel   Guillaume Von Russel Icon_minitimeLun 8 Jan 2007 - 22:47

Citation :
Judicieux puisque les terres "inohspitalières" voisines n'en pocèdent peu ou pas.
En effet. Tu n'aurais pas suivi une filière économique, par le plus grand des hasards? Guillaume Von Russel 2438927653
Citation :
Sans doute le jeune Guillaume voudra t'il renverser cette tendance...
Il n'y a pas de raisons, ce n'est pas l'adversaire de valeur qui manque dans la région.
En attendant la suite.

Peter von Nebelheim, les charmes du monopole...
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MessageSujet: Re: Guillaume Von Russel   Guillaume Von Russel Icon_minitimeMar 9 Jan 2007 - 2:53

Extrait du journal personnel de Guillaume Von Russel.

De l’Art Militaire :

Père m’a parlé des campagnes qu’il a mené au travers nos contrées et parfois bien plus loin.
Dans son bureau, ou je rêvasse parfois des souvenirs de ma jeunesse, s’entassent nombres plans et cartes de batailles. Tout ce décor me fait rêver.
Ma lame n’a que trop peu goûté le sang de nos ennemis, et mon entraînement ne s’est effectué jusqu’alors que sur des mannequins de bois.
Mon enseignement militaire n’ait pas arrivé à son terme, même si nos meilleurs stratèges s’entêtent à m’apprendre les rudiments de la guerre, mon père ne vivra jamais assez longtemps pour me livrer tous ses secrets.
Mais aussi longtemps que mon cerveau fonctionnera, je n’oublierais pas ce que, déjà, il m’a appris.
Tous ces périples qu’il a vécus…
Je me souviens, lorsque mère était encore parmi nous, d’une fois où il me raconta son voyage en Tilée.
Nos terres s’étendent à l’Ouest du Middenland, et nous avons l’infinie chance d’avoir un accès sur la mer.
Le port de notre communauté se nomme Erhneim, on y amarre des navires marchands, mais aussi notre flotte. Bien que d’effectif réduit, elle comporte quelques vaisseaux.
Alors que les rentrées d’argent étaient minces dans les caisses de notre administration, père décida d’ouvrir de nouvelles voies commerciales.
Jusqu’alors nous ne faisions commerce qu’avec nos voisins de l’Empire. Parfois des caravanes naines passaient sur nos landes, mais en de très rares occasions.
Il fit donc préparer la flotte, 5 vaisseaux militaires et environ autant de marchands allaient s’embarquer pour un périple qu’ils ne soupçonnaient pas.
Les temps étant calmes pour notre province, père laissa la gestion de notre domaine à ma mère (Puisse Sigmar veiller sur elle à tout jamais).
Il pris donc la direction du sud juché sur le pont de la Caravelle de tête.
Le seul but étant de rejoindre la Tilée.

Il contourna les côtes de notre nation, aucune tempête ne semblait vouloir affronter la caravane marchande, et même si nous ne sommes pas des experts marins, mon père savait que cette clémence ne durerait pas éternellement.
Une nuit un orage sans pareil mit en branle l’ensemble des vaisseaux. Des houles gigantesques balayaient de gauche à droite les navires de bois, des creux de plusieurs mètres faisaient craquer les poutres.
On fit hurler de tomber les voiles, mais la tempête fût si subite que le vent pris de court les équipages et de nombreux mats furent mis à mal.
Lorsqu’enfin l’aube se leva, comme l’annonce de moments meilleurs, la tempête se dissipa.
L’étendue des dégâts était considérable, mon père était à mi-chemin entre notre port et son point de chute : Remas.
Préférant réussir qu’échouer, il fit donner aux équipages double ration de rhum et l’on fit refaire les mats brisés et réparer les dégâts.
La flotte se remit donc en branle pour continuer son périple.
Lorsque les côtes de Tilée furent en vue, une nouvelle menace pesa sur la caravane.
Des pirates noirs.
Les navires ne ressemblaient en aucun cas à ce qu’il avait déjà vu auparavant.
Ce n’était ni de facture Elfe, ni naine, ni humaine.
Ces navires ressemblaient d’avantages à des arches de bois sombres, qui semblaient se mouvoir sur l’eau en une multitude de rames invisibles.
Il n’y avait pas de voiles, juste des immenses plateaux sur lesquels étaient entreposées des fabrications hirsutes.
Une aura de malheur entourait cette flotte noire qui s’approchait dangereusement à l’horizon.
En fin stratège, père entreprit une manœuvre.
Il fit mettre en appât deux caravelles marchandes, non loin derrière il mis quatre de ses cinq vaisseaux de guerre en position de canonnade, le reste des navires marchands ayant ordre de se mettre à l’abris le plus près possible des récifs.

Le cinquième navire de guerre était le plus imposant, il comportait une rangée de 25 canons sur son flan gauche.
Il le mit à cacher derrière une petite île non loin de là avec pour mission d’intervenir lorsqu’un signal serait lancé à son adresse.
Une fois la formation mise en route il ne restait plus qu’à attendre.
Les vigies examinant les comportements de la flotte en face.
Celle-ci s’avéra composée de 3 navires légers et de 3 navires lourds. Peu avant la bataille on estimait à 42 le nombre de canons que comptait le vaisseau amiral ennemi, tandis qu’un autre semblait dépourvu de tout instrument de guerre sauf un immense canon qui semblait venu tout droit des enfers.
Père su alors qu’il avait à faire aux troupes démoniaques, vouant une haine farouche pour tous les ennemis de la liberté et de la nature, il se tint prêt au combat.
Les navires ennemis fondirent sur les deux caravelles appât, celle-ci opérèrent alors un mouvement vers le reste des navires marchands, coupant la lignes des nefs de guerres, et allant se réfugier derrière cette barrière de canons.
Les navires ennemis, pris au dépourvu de cette manœuvre stoppèrent leur avance, essuyant un premier tir nourrit de nos bâtiments.
Le vaisseau ennemi qui transportait le grand canon se mis alors en position de mort, et d’un seul coup, d’un seul, réduisit en cendre un de nos quatre navires.
Mon père envoya donc le signal à notre navire lourd, qui se dépêcha sur leur gauche. Il fit tonner ses canons à l’intention du massacreur qui coula inopinément.
S’ensuivit un gros brouillard ou les détonations fusèrent de toutes pièces. Des lambeaux de bois explosèrent autours des marins tandis que les canonniers fournissaient un travail de titans pour maintenir une allure de feu plus que convenable.
Lorsqu’enfin les bruits se turent, la brume se dissipa lentement. Des navires noirs il ne restait plus que des débris en surface et le dernier vaisseau encore en état s’en allait loin de la côte.
De notre navire lourd il ne restait plus grand-chose hélas. Il coulait lentement et inexorablement vers les tréfonds de la mer. On sauva les survivants et on emporta le matériel réutilisable, notamment la poudre intacte, les canons et les réserves.
Les autres navires avaient eux aussi subit de lourds dégâts, mais tous tenaient encore la route.

Le chemin se termina sans encombres notoires jusqu'à Remas ou mon père négocia âprement une route commerciale jusqu'à chez nous.
Nos navires furent réparés sur place et mon père obtint gain de cause.
Désormais des vaisseaux marchands viennent jusque chez nous faire approvisionnement d’armes et de bois que s’arrachent à prix d’or les armées de Tilée.

Cette histoire m’avait fascinée et je voulais alors devenir marin.
J’ai depuis renoncé à cette aventure, mais je n’en garde pas moins un respect certain pour ces hommes qui sont sûrement parmi les plus braves d’entre nous tous.
En espérant être un jour un aussi bon commandeur que l’était alors mon père…


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