Bonsoir à tous, voici le premier chapitre de mon récit, qui va je l'espère être assez long. Ce récit est un peu inspiré de mes récentes lectures en matière de fantaisie. J'espère que ca va vous plaire!
Voila, bonne lecture ( attention, j'ai surement du faire quelques fautes car je n'ai le temps de m'y mettre que tard le soir donc je suis un peu fatigué^^)
L'Apprenti
Chapitre Premier: Découvertes
La forêt était silencieuse. Seul le bruit des arbres ondulant dans le vent venait troubler le silence qui régnait. Félix Riechter était allongé sous un des ces arbres centenaires de la forêt de Drakwald. Il avait douze ans. Un âge où on était encore plein d'espoir, ou l'on révait des histoires du grand Sigmar, de Karl Franz et de Magnus le Pieu, ou l'on s'émmerveillait dès que l'on entendait prononcer le mot «Elfe», où le danger n'éxistait pas. Il habitait le petit village de Warchtembald, de la province du Hochland. Son village était perdu au milieu de la forêt, à quelques kilomètres des contreforts des Monts du Milieu. Félix se releva et regarda l'arbre sous lequel il s'était allongé. Il devait faire au moins trente mètres de hauteurs, se dit-il. Le tronc était large et noueux, puis il se perdait dans un nuage de feuilles vertes à cette époque de l'année. Il vit un écureuil passer d'une branche à une autre. Puis un oiseau s'envola. Félix eut alors une sensation bizarre. C'était comme si il avait vu l'oiseau avant de le voir réellement. Comme s'il l'avait senti avant de le voir. Finalement il se dit que cela devait être un tour de son imagination. Cela arrivait parfois. Il se tourna alors et continua sur le chemin qui passait à coté de l'arbre.
Après quelques minutes il arriva devant une grande palissade en bois. Une grande porte s'élevait, barrant la route. Félix frappa.
-Qui va-là?? cria une voix. Une silhouette se pencha de la tour de guet qui surplombait la porte.
-C'est moi, Hans! C'est Félix!
-Félix, ca fait combien de fois qu'on te le répète, par Sigmar. Ne t'aventures pas trop loin du village. Rentres donc vite!
-Non, je dois aller voir mon ami Gustav Mahler, mais préviens ma mère que je ne rentrerais surement pas ce soir!
Sur ce, et avant que Hans ai pu répondre quoi que ce soit, Félix partit en courant et s'enfonca de nouveau dans la forêt.
Félix courait le long du chemin menant à la petite masure où habitait Gustav Mahler, un vieille homme, dont on ne connaissait pas l'âge, qui vivait là depuis toujours. Bien que ca maison soit en dehors du village, il n'avait jamais été attaqué par les bêtes des bois, ni par les brigants qui rodaient dans ces contrées reculées. Il lui arrivait parfois de partir de long mois sans donner signe de vie et rentrer un jour, l'air fatigué mais toujours avec le sourire. Depuis longtemps maintenant il était comme un sorte de précepteur pour Félix. C'est lui qui lui avait appris à lire et à écrire un Reikspiel correcte et lui donnait des leçons d'histoire sur l'Empire. Il lui parlait aussi de beaucoup de choses compliquées que Félix ne comprenait pas toujours mais il avait aussi des remarquables histoires de grand héros à raconter. Comment avait-il appris tout cela? Personne n'en savait rien.
Quelques instants plus tard, Félix arriva chez Gustav. La masure s'élevait là, au coeur d'une petite clairière. Un potager s'étendait derrière la maison. Celle-ci parraissais très petite de l'exterieur mais était en fait assez spacieuse. En fait, il avait une partie de la maison qui était sous-terre. Félix arriva devant la porte. Le soir tombait. Avant même qu'il ne puisse frapper, la porte s'ouvrit et Gustav se présenta devant Félix.
-Bienvenue mon jeune ami, je ne t'attendais plus!
-Je suis désolé, je me suis encore endormis sous un arbre. Est-il arrivé?
-Bien sur, ca fait environ deux heures qu'il est là. Entre donc, je vais faire les présentations.
Félix entra. L'interieur de la maison était assez sombre avec la tombée de la nuit. Quelques bougies éclairaient la pièce mais la plupart de la lumière venait du feu qui brulait dans la cheminée. Une table prenait une bonne partie de la pièce centrale. Sur cette table était posé toute sorte de choses, des livres, des bols et des flacons au contenu étrange. Près de la cheminée trônaient deux gros fauteuils. Et dans l'un de ces fauteuil siegeait un personnage étrange aux yeux d'un humain. Il était petit, trappu et surtout possédait une énorme barbe tressée. Un Nain. C'était la première fois que Félix en rencontrait un. Gustav lui avait dit quelques semaines avant qu'il allait recevoir la visite d'un de ses compagnon de voyage, depuis Félix attendait ce moment avec impatience.
-Bonsoir, gamin! ,lui dit le nain.
-Bonsoir messire, répondit-il. Félix était assez impressionné par la stature du personnage. Il parraissait bien plus fort que son ventre volumineux ne le laissait parraitre. De plus, il vit à coté de lui une grande hache, incrustée d'or et frappée d'une écriture bizarre selon lui. Dans le centre de la lame de la hache était incrusté un énorme joyaux, plus gros que ce qu'il avait pu imaginer de toute sa vie. A lui seul, il devait valoir plus que tout son village.
-Je me présente, Snorri Gunrisson, pour faire court. Mais appelle moi seulement Snorri.
-Enchanté, moi c'est Félix Riechter, répondit ce dernier, plein d'entousiasme.
-Je le sais, mon ami Gustav ne me parle que de toi depuis deux heures. Tu es apparement, en quelque sorte son apprenti, c'est bien ca. Bien que chez nous, les nains ce n'est pas vu d'un très bon oeil.
-Comment? Je ne saisis pas très bien ce que vous dites, messire Snorri.
Gustav arriva, et coupa court la réponse du Nain.
-Ce n'est rien Félix. C'est simplement que les Nains n'aiment pas faire les choses trop vite. Il peuvent prendre leur temps tu sais.
-Ah bon?
-En effet, gamin. Pour ma part, je suis agé de cent trente-cinq année humaines, et je suis encore considéré comme assez jeune.
Félix, Snorri et Gustav continuèrent leur conversation, jusque tard dans la nuit. Ils parlèrent du Royaume des Nains, de l'actuel roi Thorgrim, mais aussi de l'Empire, Snorri raconta sa visite de la Capitale Imperiale, Altdorf. Gustav luui parla de plusieurs villes qu'il avait visité, comme Nuln, Middenheim ou encore Talabheim et son cratère gigantesque. Mannslieb finissait sa lente descente vers l'horizon et Morrslieb commencait à apparaître quand soudain Félix se sentit très mal. Il avait des vertiges et tomba de la chaise sur laquelle il était assis. Il eu soudain un très mauvais présentiment. Quelque chose d'horrible venait de se produire. Gustav lui aussi avait le regard grave.
Il se leva et alla à la fenètre et ouvrit les volets. On entendit soudain une clameur lointaine, des hurlement d'hommes et de femmes ainsi que des cris indescrptibles. Une lueur jaune orangée montait dans le ciel, dans la direction du village.
-Par Sigmar, le village est attaqué! hurla Félix. Il se leva alors d'un bond et courrut vers la porte, l'ouvrit et s'enfonca dans la forêt en direction de son village. Il entendit vaguement derrière lui Gustav crier: Non Félix! Il se retourna dans sa course et le vit, lui et Snorri se lancer à sa poursuite.
Le coeur du jeune garcon battait à la chamade. Il avait les larmes aux yeux en pensant à ses parents. Il courrait à travers les fourrés, sans se soucier des branches qui lui fouettait le visage. Soudain il déboucha sur l'entrée du village. La palissade et la porte n'était plus qu'un souvenir. Là il vit Hans, le garde, gisant dans une marre de sang, une plaie béante à l'abdomen. Toutes les maisons brulaient. Les villageois étaient tous massacrés. Les hommes, les femmes, les enfants. Tous ses camarades. Soudain, il tomba à genoux. Sa mère et son père gisaient sur le pas de la maison familliale en feu. Il fut pris alors d'une immense colère. Et puis il les vit, deux bêtes, mi-homme, mi-chèvre, des sabots à la place des pieds, une musculature imposante, des armes grossières dans chaque main. Ils le virent. Ils se tournèrent alors vers lui et se jetèrent vers lui. Soudain, Félix ne se contrôla plus. Il hurla et mit ses mains en avant, paume ouverte, et là, à sa grande stupéfaction, les deux hommes-bêtes furent rejetés en arrière. Ils tombèrent lourdement sur le sol. Ils se tortillèrent alors sur le sol quelques instants puis arretèrent de bouger. Leurs armes tombèrent sur le sol dans un bruit metallique qui sembla assourdissant aux oreilles de Félix. Il se tourna alors vers Gustav et Snorri qui venaient d'arriver.
-Mais que m'est-il arrivé?? demanda Félix...