Fables impériales

Voici quelques idées pour créer un registre traitant de manières humoristiques certains passages de notre histoire.

"Le Bourgmestre et l'empereur"

Maître Dieter sur son trône juché, tenait en ses terres une ville.
Le bourgmestre par l’odeur alléché la demanda en ses termes pour sa famille :
« Ô mon empereur, que vous me semblez généreux, que vous êtes mécène.
« Sans mentir si votre intérêt se rapporte vers mes gens,
« Cette cité me semble être présent fort ravissant pour cet argent »
A ses mots notre seigneur se sent tout de bon,
Et pour montrer son approbation ;
Laisse tomber ce port.
Le bourgmestre s’en saisit et l’en endort :
« Mon bon seigneur, apprenez que tout affaire vit au dépend de l’argent,
« Cette leçon vaut bien une ville mon galant. »
Le seigneur, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, que l’on ne l’y reprendrai plus.

Vous reconnaîtrez surement l'origine de cette idée, et peut être en sourirez vous.

J'attend vos avis et vos participations, si modestes soit elles.

Absolument GENIAL !
C'est une magnifique initiative !
J'essayerais moi aussi (mais là, avec mon bac blanc et montpellier... : <_< : )

Pour rire encore un peu plus : fait le lien entre moi et le fait qu'il était du Stirland ce type là

Anton, trois ans que je joue à warhammer !

Bien vu!

J'attends une bonne idée pour participer.
Ca promet si l'idée fait des petits.

Le Rat, trois ans et demi.

Citation :

(avec mon bac blan et montpellier...)

Alors bonne chance

Citation :

fait le lien entre moi et le fait qu'il était du Stirland ce type là

C'était parti de cette idée.

Citation :

J'attends une bonne idée pour participer.

Genre le loup et l'agneau, le renard et les raisins ou le Roman de Renart.

J'adhère aussi. Très bonne idée, je trouve.
Allez, j'essaierai bien un exercice de style de ce type en transposant les Animaux malades de la peste du même auteur, aux déboires du regretté Boris l'Avide pendant la Grande Peste de 1111.

Peter von Nebelheim, qui ne promet rien.

Anton Ludenhof a écrit:

Absolument GENIAL !
C'est une magnifique initiative !
J'essayerais moi aussi (mais là, avec mon bac blanc et montpellier... : <_< : )

T'es u surdouer, tu as 16 ans est tu fais le bac blanc moi ça va être le brevet blanc, je vais essayer de marchander (des chtit régiment).
Ne parler pas des "Animaux malade de la peste" pendant 2 mois j'ai du l' apprendre et la réciter.
Arckal 8 mois

Oui, oui, 16 ans, mais en première ! Je suis né en novembre...
Et quand je dis bac blanc : toutes les matières (au passage, 15 à l'oral de français )

Mais ce n'est pas le sujet !
Je propose de faire une sorte de concours de fables un de ces quatre, qu'en pensez vous ?

Ouais pour une fois que je pourrais y participer .
Au passage 20 a l'orale en histoire

Et un nouveau.
Certain reconnaitront l'épisode où Marius Leitdorf, prit de folie, s'attaqua au Moot.

Le Comte et le Halfling

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Halfling se prélassait
Dans le champ d’une herbe pure.
Marius survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la folie en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon paysage?
Dit cet homme plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l’Halfling, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas me reposant
Dans le beau champ,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa vision.
- Tu la troubles, reprit ce comte cruel,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je ne vous connaissais ?
Reprit l'Halfling, je suis encor en l’air.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos beuveries, et vos biens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Comte l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Elles sont très biens tes fables !
De l'humour avec les moments noirs de l'EMPIRE !
Tu es un roi de l'écrit !

Petite question.
Es-ce de vrais fables ou es-ce toi qui les a inventé ?
Dans ce cas chapeau

Citation :

Petite question.
Es-ce de vrais fables ou es-ce toi qui les a inventé ?

Petite question: Tu connais Jean de Lafontaine ?

Sinon un jour je t'apprendrais le remaniement des textes. (utile quand il s'agit de droit d'auteur, lol)

Désolé du double post mais:
Voilà une nouvelle fables sur la trahison d'Archaon envers Sigmar.
Spéciale dédicace à Dietrich Holenhoe

Le prêtre qui se voulait aussi fort que le Chaos

Une Prêtre vit un Dieu
Qui lui sembla de belle taille.
Lui, qui n’avait pas foi en tout comme un œuf,
Envieux, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler le cannibale en horreur.
Disant : " Regardez bien ma peur;
Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ?
Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
M'y voilà ?
Vous n'en approchez point "
La chétif renégat.
S'enfla si bien qu'il creva.

Regarder bien mes frères e qui arrive à nos ennemis.

Ouais super, mort à Archaon qui ne mérite même pas le nom d'homme mais de femme
Bravo

J'adore ce remaniment de fables, vraiment sympas et c'est si rare dans les forums des récits, encore bon courage et faites nous en lire encore longtemps

Citation :

J'adore ce remaniment de fables, vraiment sympas et c'est si rare dans les forums des récits, encore bon courage et faites nous en lire encore longtemps

De la part d'un répurgateur, ça me fait vachement plaisir. Prochaine base: La cigale et la fourmie.

Sinon, ce sujet est ouvert à tous donc n'hésitez pas à poster. Si vous voulez m'envoyez des brouillons car vous avez le trac: Le MP es là pour vous.

N'ayant rien à faire d'autre (entre deux JE à peindre), je vous ponds la suite:
Sigmar et ses fils

Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un grand Empereur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses combattants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de perdre l'héritage
Que nous ont laissé nos mourants.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Bataillez sur vos terre dès qu'on aura fait l'Oût.
Fraternité, Amitié, alliez ; ne laissez nulle place
Où l’ennemi ne passe et repasse.
L’empereur mort, les fils vous retournent leurs ennemis
Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de la vie
Il n’en resplendi que davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que ce pays est un trésor.

Et maintenant tiré de LA MORT ET LE MALHEUREUX.

Morr et le désireux

Un malheureux appelait tous les jours
Morr à son secours.
" O Morr, lui disait-il, que tu me sembles si beau !
Viens vite, viens finir ma fortune et amène le repos ! "
Morr crut, en venant, l'obliger en effet.
Il frappe à sa porte, Il entre, Il se montre.
" Que vois-je ? cria-t-il, : ôtez-moi cet objet ;
Qu'il est hideux ! que sa rencontre
Me cause d'horreur et d'effroi !
N'approche pas, ô Morr ; ô Morr, retire-toi. "
Waldemar fut un galant homme ;
Il a dit quelque part : " Qu'on me rende impotent,
Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme
Je vive, c'est assez, je suis plus que content. "
Ne viens jamais, ô Mort ; on t'en dit tout autant

Bonne lecture, j'attend vos idées.

désolé pour le triple post.

vraiment geniaux!!!

J'écris enfin pour le délice de vos méninges, la cigale et la fourmi.

L’impérial et le Kislévite

L’Impérial, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvu
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit boisseau
De blé ou de tonneau.
Il alla crier sa faim
Chez Kislev son voisins,
Le priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la prochaine moisson.
"Je vous paierai, lui dit-on,
Avant l'Oût, foi d'Impérial,
Intérêt et principal. "
Le Kislévite n'est pas prêteur :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-il à cette emprunteur.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
[b]

Vous m'en direz des nouvelles de ses copains.