petit capitaine ...

Bonjour,

Voilà les débuts de l'histoire de Sebastian Van Tassel. Alors, vraiment les débuts, car il n'intervient pas encore ... Sans autre palabre :

La famille de Van Tassel était une très ancienne famille de l'Empire, installée depuis des siècles au sud du Reikland, à quelques lieues à l'ouest de la cité de Nuln. Respectée et respectable, elle avait toujours mis un point d'honneur à servir les empereurs et l'Empire. Lorsque Magnus le Pieux leva les troupes contre le chaos, les Van Tassel vidèrent leurs coffres et leur casernes pour suivre celui qui allait devenir empereur. Ils ne lui firent jamais défaut, à un tel point que la famille connut la ruine et n'en fut sauvée que par l'accession au trône de Magnus, qui la récompensa de grandes largesses.
Les Van Tassel habitaient une austère demeure au centre de la petite ville de Dinkelsbühl. Les plus hautes tours de cette maison fortifiée servaient de guet pour la ville. La muraille de la ville était très épaisse, mais peu élevée. Ainsi, face à un déluge d'artillerie, notamment de canon, ses murs résisteraient remarquablement. Mais, la hauteur relativement réduite (à peine une dizaine de mètres) était une faiblesse contre un assaut conventionnel. Pour y pallier, de très larges fossés avaient été creusés, fossés pouvant en très peu de temps être noyés par les eux d'un affluent du Reik, affluent traversant la ville.
Le patriarche était Maximiliam Van Tassel, un jeune vieillard comme il aimait s'appeler. Cinquante trois ans, une femme de dix ans sa cadette, près d'une dizaine d'enfants, six fils et quatre fille, dont deux déjà mariées et les deux autres trop jeune pour l'être, respectivement cinq ans et sept ans. Son fils aîné, Herns, était un chevalier impressionnant, mais en aucun cas un commandement, ni un administrateur. Cette déception était problématique pour Maximiliam, car selon les coutumes, seul l'aîné avait le droit d'hériter. Mais, la situation n'était en soi pas dramatique. En effet, Herns avait un charisme non négligeable et il était tout ouvert aux conseils de son frère puîné, Hans, un gouverneur né. Le plus grand espoir du père était que son fils aîné continue à écouter son frère lorsqu'il deviendrait seigneur de Dinkelsbühl. Son troisième fils, Sebastian Van Tassel, avait encore beaucoup à prouver. Guerrier habile, gestionnaire rigoureux, il sortait surtout du lot par un caractère trempé qui en faisait un commandant naturel. Frédérique, le quatrième fils, était encore entrain de faire ses preuves, mais il montrait une détermination sans faille. Cette détermination avait poussé son père à le nommer porteur de la grande bannière familiale. Les deux derniers fils étaient encore trop jeunes pour se battre.

Maximilian avait envoyé Herns en ambassade auprès de la cours de Nuln pour renouveler les serments d'obéissances auprès de la famille comtale. Maximiliam ne s'était pas déplacé en personne car la tradition veut que ce soit un de ses fils qui le représente, afin qu'ils puissent visiter la ville de Nuln et faire connaissance avec la cours, notamment la famille comtale dont ils sont de lointains cousins. La séjour s'était bien passé. Herns chevauchait dès lors pour retourner dans le domaine familiale.
Sur le chemin du retour, il fut rejoint par une dizaine de roturiers, apeurés. Rien de bien étonnant pensa-t-il. Ils habitaient un petit village près de Dinkelsbühl et surtout près de la demeure du sorcier Jan Van Der Straet. Jan était un homme assez banal, si l'on hométait ses pouvoirs. Assez joyeux et agréable à vivre, il avait toujours vécu en bonne intelligence avec les villageois. Mais, cela semblait avoir changé.
Herns renvoya les roturiers et se dirigea vers la demeure de Jan Van Der Straet. Presque arrivé à destination, sur un petit chemin entre une colline et un petit bois, il rencontra le sorcier. La posture du sorcier n'était en rien amicale. Cela n'était pas pour rassurer Herns. Si le sorcier l'attaquait, le combat se jouerait à quitte ou double. Soit le sorcier réussissait à lancer ses sorts et le combat tournerait court. Soit il ne réussissait pas, ou le guerrier arrivait à entrer en contact avec avant que les sorts ne soient lancés, et Herns prendrait l'avantage.
Il lança son destrier caparaçonné vers le sorcier afin de tenter de parler avec lui. Mais, il n'eut pas le temps de s'approcher de lui. Le sorcier lança un terrible sort. L'aîné des Van Tassel compris très vite ce qui arrivait, mais il ne pouvait rien faire. Peu à peu, son armure se transforma en plomb, puis se fut sa chaire. Son cheval se cabra, faisant basculer la dépouille statufiée de l'aîné des Van Tassel.

Premières « batailles » : deux batailles, opposant un sorcier niveau 1 du domaine du métal avec le sort main de plomb, face à un capitaine d'Empire tout équipé, sans objet magique. Dans les deux batailles, le sorcier réussit à lancer son sort (deux pouvoirs irrésistibles) et tue du premier coup le capitaine. Ainsi mourut Herns Van Tassel. Pour la suite de l'histoire, Jan Van Der Straet gagne un niveau et doit forcément connaître la main de plomb. Bon, au vue de la brièveté des batailles, pas de rapport. Mais, l'histoire commence...

La route entre Nuln et Dinkelsbühl était réputée pour ne pas être sûre. Les nombreuses expéditions pour la sécuriser servait d'épreuve et d'entraînement aux fils de la famille des Van Tassel depuis des générations. Avant, ils devaient affronter des hordes de gobelins et d'orques belliqueux. Mais, ils avaient réussi à détruire cette menace. Malheureusement, la nature à horreur du vide. Sitôt les orques refoulés, se furent les hommes-bêtes qui se firent plus agressifs. Franz Stock, le prêtre de Sigmar de Dinkelsbühl, avait une théorie intéressante à propos de cette situation. Selon lui, les orques, dans leur quêtes de batailles, maintenaient involontairement les hommes-bêtes loin des terres impériales.
Ainsi, Maximiliam s'inquiétait-il de ne pas voir rentrer son fils aîné de la cité de Nuln. Les jours passaient, l'inquiétude se transformait en angoisse. Puis, quand les jours devinrent des semaines, il envoya un messager à Nunl pour y trouver son fils. Après tout, ce n'était peut-être qu'un retard. Herns était connu pour apprécier les bonnes choses de la vie, et ceux de la ville. Mais, lorsque le messager revint avec le cheval de Herns, il fallut bien se résoudre à l'éventualité d'un drame. Le comte crut d'abord à une attaque des hommes-bêtes. Il appela son troisième fils, Sebastian, et lui commanda de s'armer. « Tiens tes hommes prêts » ordonna-t-il.
Sebastian rappela ses hommes pour l'entraînement. Il n'aurait peut-être pas besoin de tous pour partir au combat, peut-être même ne partirait-il pas au combat. Mais, prévoyant, il donnait ses ordres comme si tous allaient partir. Le commandement de l'armée de Maximilian était assuré par Herns, conseillé par Sebastian et Frédérique. Certes, Frédérique était encore jeune. Ces conseils étaient rares et pas toujours avisés. Mais, il lui fallait bien apprendre. Les couleurs de la famille de Van Tassel étaiten le noir, renvoyant aux couleurs de Nuln, et le rouge, renvoyant à l'empereur. Souvent, les Van Tassel arboraient le nom de l'empereur sur les armures et les boucliers. Sebastian affichait le nom de Karl Franz avec d'autant plus de fierté qu'il avait déjà combattu au côté de l'empereur et s'était même illustré devant son souverain. Karl Franz, en récompense, lui avait offert une tunique pourpre. Sebastian, avec une certaine dose d'inconscience, lui avait alors demandé s'il pouvait utiliser le pourpre dans ses couleurs. L'empereur accepta. Ainsi, depuis, les couleurs personnelles de Sebastian Van Tassel étaient le noir, qui renvoyait à sa famille et donc à Nuln, et le pourpre. Si Sebastian secondait dans le commandement de l'armée familiale, il avait aussi la charge d'une troupe personnelle, appartenant à cette armée, mais portant ses couleurs. C'était des hommes tout entier dévoués à leur général, d'autant plus qu'ils connaissaient le caractère austère de Sebastian lorsqu'il les commandait. C'était ces hommes qu'il entraînait, comme le lui avait ordonné son père.
Sebastian était un caractère jovial et bon vivant. Facile à vivre, souriant, il était un parfait gentilhomme avec les dames. Il était aimable avec tous, même les gens de plus basse extraction que lui. Il aimait la vie et il aimait ses hommes. C'était pour cela qu'il était totalement différent avec eux. Dur et exigeant, il les faisait s'entraîner pendant des heures. Il préférait les voir trimer comme des forcenés à l'entraînement et les voir rentrer vivant de la guerre que de ramener des cadavres à leur femmes.
Maximiliam convoqua très rapidement son fils pour organiser avec lui une expédition dans la forêt. Le but serait de récupérer Herns. Mais, leurs plans furent très rapidement bouleversés. Un paysan se présenta au manoir des Van Tassel pour leur demander de l'aide. Il raconta son histoire et sa demande à un capitaine de la garde, qui comprit très vite l'importance des nouvelles qu'apportait ce roturier. Il l'amena devant le comte et le paysan raconta son histoire. Il raconta comment son village avait toujours vécu en bonne intelligence avec un sorcier, Jan Van Der Straet. Maximiliam le connaissait bien. Ce sorcier était un allié de la famille. Un homme de confiance. Mais, le paysan dévoila que la situation avait changé. L'homme sage s'était transformé en fou, qui devenait de plus en plus tyrannique. Il raconta aussi qu'il avait croisé Herns et qu'il lui avait demandé de l'aide contre le sorcier. L'aîné des Van Tassel aurait accepté de les aider et serait parti à la rencontre du magicien, pour le raisonner. Il ne serait jamais revenu. Les paysans avaient cru qu'il s'était défilé, puisque le sorcier continuait ses méfaits.
Mais, Maximiliam et Sebastian soupçonnaient bien pire. Aucune nouvelle de Herns, son cheval retrouvé, un malheur avait dû se produire. Maximiliam ordonna alors à son fils de partir avec quinze hommes arrêter le magicien. « Prends mon talisman, mon fils, il te protégera de la magie de ce damné ». La mission de Sebastian n'était pas de tuer Jan Van Der Straet, mais de l'amener à Dinkelsbühl pour faire la lumière sur ce qui s'était passer et pour qu'il fusse jugé.

Première bataille de Sebastian en vue. Il se dirige avec quelques hommes arrêter Jan Van Der Straet. Mais, la route va être plus longue que prévu.