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 Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.

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Le Rat
Kurt Helborg
Julien
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Julien
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MessageSujet: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 21:28

Il y a quelques temps, j'avais laissé des articles concernant des batailles sur le forum de Bretonnie. Je vous les fais partager en esperant qu'il vous plairont.

Bataille de Marignan 1515. Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. 1428225354

A peine montée sur le trône, le 01/01/1515, françois I, agé de 20 ans, decide d'engager la france dans une nouvelle expedition italienne. Son objectif est le duché de Milan détenu par Maximilien Sforza et ses mercenaires suisses. Comme légitimité, il en tire des droits remontant au mariage du duc d'orléans avec une visconti de Milan, au début du XVeme siecle. C'est loin ... mais c'est un droit comme un autre.

Apres de nombreux mois de négociations, l'armée est réunie à lyon. Venise est alliée et Gênes reste dans une bienveillante neutralité. Les Alpes sont franchies durant la premiere quinzaine d'Aout. C'est déjà un exploit car les cols, normalement utilisés, etaient gardés par les piquiers suisses établis dans Milan.

La marche vers Milan

La surprises est totale et toute l'armée suisses reflue vers Milan. Un mois plus tard, les français sont en vue de la ville. Notons qu'ils se sont arrétés à Turin ou françois I a visité son parent, le duc de Savoie. (il a bien du festoyer Wink )

Début septembre, les français s'établissent solidement autours du bourg de Marignan. Pourquoi combattre si l'argent regle le probleme? on prefere négocier. Diplomate français, milanais, suisses et pontificales se livrent aux pourparlers. L'Empire envoie lui aussi des émissaires. Voir tomber le nord de l'Italie à la couronne de france est à éviter: "Les suisses doivent refuser de laisser la ville".

Le 13 septembre, suite à une risque entre quelques français et suisses, la décision est prise de marcher sus au camp du roi de France. 20 000 piquiers et hallebardiers se mettent en marche. Ils forment le gros de la troupe. Autours, un millier d'arquebusiers et arbaletriers combattent en "tirailleurs". On ne compte qu'une dizaine de canons et quelques centaines de cavaliers italiens.

Les français, non loin de se douter de la tournure des évenements, ont pris appui sur une légere ondulation du terrain sur la route , sur la route de Lodi à Milan. Trois lignes se suivent successivement:
_la premiere regroupe 64 canons, 200 pieces légers. 10 000 arbalétriers et arquebusiers. 10 000 lansquenets. 5000 gendarmes. L'ensemble est renforcé par un petit parapet en terre garni de palissades.
_la seconde avec 5500 lansquenets et 5000 gendarmes dont le roi et Bayard
_10 000 lansquenets en troisieme ligne
Le commandement est laissé au connétable de Bourbon. Le jeune roi ne doit que se montrer pour affermir le moral de ses hommes. king

La terrible puissance suisse

Arrivant de Milan en fin d'apres midi, les colonnes suisses engagent directement le dispositif français. Une enorme brèche est creusée dans la premiere ligne française. Les chefs réussissent tant bien que mal à enrayer la panique tandis que les piquiers suisses s'enfoncent tel un rouleau compresseur. Cependant l'artillerie française entre en action et la gendarmerie (l'heritiere de la chevalerie mais professionelle maintenant) tente des premières charges.
Malgres ce sursaut français, la situation est catastrophique. Le centre et la droite sont enfoncés. L'avance suisse est terrible et les pertes s'accumulent. Le connétable de Bourbon garde sont sang-froid. Il fait charger la cavalerie à fond. Tous y montrent leur bravoure et le jeune roi en premier. Pendant ce temps, l'infanterie recule lentement ... sans cesser de tirer. Le temps gagner par les lansquenets lourds de la premiere ligne est precieux

Au bout de quelque temps, toute la premiee ligne française est parvenue à reculer en bon ordre et à se rétablir un kilomètre plus au sud. Malgres le début de la nuit, les confédérés repartent à l'attaque avec pour ojectif le centre français. Les lansquenets allemands qui s'y trouvent subissent des pertes terribles, croient à une trahison et commençent à fuir. La situation n'est rétablie qu'au prix de nombreuses charges de la cavalerie française, roi en tête, afin de rassurer la troupe, et par les tirs de l'artillerie. Cette fois la noirceur de la nuit met fin au combat. Toute direction d'ensemble est impossible et la bataille est remise au lendemain ...

Nouvel effort des Suisses le 14 septembre

Bien que la nuit empeche les combats d'envergure, quelques luttes sporadiques se déroulent ça et là. Mais globalement, les 2 camps se regroupent. Les pionniers français en profitent pour edifier de nouvelles positions retranchées, surtout pour protéger les canons. Ces derniers sont, d'ailleurs, utilisés pour tirer sur les suisses qui, imprudemment, ont allumés des feux.

Au matin, les confédérés s'ordonnent en 3 colonnes pour mettre fin à l'armée française. Celle de droite parvient à quasiment enfoncer l'aile gauche française. Celle de droite n'avance quasiement pas... Celle du centre, la plus massive, livre les combats les plus violent. "Il faut enlever les canons ennemis!". Mais le feu de l'artillerie française est plus qu'efficaceet les charges des gendarmes enrayent le rouleau compresseur confédéré.

Vers onze heure du matin, le moral des suisses, déjà bien ébranlé par la résistance et les tirs français, cède definitivement lorqu'apparait les premiers éléments de l'armée venitienne. Décidant de reculer en bon ordre, l'armée confédérée part en déroute devant le harcelement des lansquenets français. C'est un véritable carnage puisque les mercenaires allemands ne font quartier aux suisses. Les pertes s'eleve à la moitié de l'armée des cantons tandis que les français ont perdus le quart de leur effectif.

Le principal artisan de la victoire est l'artillerie. Elle a vraiment gagnée ses lettres de noblesse. Désormais, aucune armée ne peut se reposer uniquement sur de l'infanterie. Il fauda combiner les armes.

Pour le jeune roi de France, cette victoire le fait entrer dans la legende. Armé chevalier par Bayard selon la légende, le soir de la bataille, il inaugure magnifiquement son règne. De plus, il signe la Paix perpétuelle avec les cantons suisses, qui consacre leur neutralité et leur lien étroit avec la France. Une longue amitié apparait apres ses hauts faits d'armes :)

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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 21:49

je ne connaissait pas cette illustre bataille,en tous cas elle est trés captivante:VIVE LA FRANCE!!
c'est comme sa que l'on se rend compte que l'empire,c'est l'europe de la renaissance:
Citation :
piquiers et hallebardiers
Citation :
d'arquebusiers et arbaletriers
Citation :
64 canons
la force imperiale,manque plus que les épéistes et les chevaliers(enfin on pourrait les comparés aux gendarmes..)
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Julien
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 22:23

Citation :
(enfin on pourrait les comparés aux gendarmes..)
C'est tout à fait ça. La seule différence c'est leur origine. Dans notre empire, c'est des ordres de chevalerie tandis que pour la France de françois Ier, ils étaient pour la plupart des nobles qui combattaient pour le roi en échange d'une somme. Le Moyen Age et la féodalité était terminée. Désormais, il fallait être payé pour combattre, entretenir l'équipement,...
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeLun 23 Oct 2006 - 22:39

Oui, le coup des ordres représentés par des gendarmes est un léger anachronisme.

Sinon, moi je veux Padoue, je veux Padouuuuue! ^^
En effet je cherche de la doc sur cette bataille.

Pour les épéistes, les tecrios espagnols étaient constitués pour un tiers de rondachiers, ça les vaut.

Le Rat, merci de cet article Julien!
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeLun 23 Oct 2006 - 23:03

merci Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Smiley1

Voila la suite... qui est peu moins glorieuse : <_< :

Comme nous l'avons vu dans un post précédent, François I s'est emparé du duché de Milan en 1515 apres la bataille de Marignan. Il est l'homme fort de l'Europe. Mais un autre personnage se prépare à entrer sur l'échiquier...

Pris entre marteau et enclume

En 1516, le roi Ferdinand d'Espagne meurt en laissant les couronnes d'Aragon, de Castille, de Grenade, des Pays bas, de Naples, de Sicile, ... et tout l'empire colonial à son petit fils: Charles I. Descendant des habsbourgs par son père, il y ajoute l'héritage bourguignon. La France commence à se méfier mais François I garde le leadership. Son nouveau rival à fort à faire pour s'imposer chez lui.

C'est alors que l'empereur Maximilien, son grand père paternel décede. Grâce à de grosses sommes d'argent pour acheter les voix des princes electeurs, il est élu à la tête de l'Empire. Désormais, Charles I d'Espagne devient Charles V ou Quint. C'est toute la puissance autrichienne, allemande qui s'ajoute à l'empire espagnol... Nous pouvons facilement comprendre que les ambitions françaises vont vite rentrer en concurrence avec celles du nouvel empereur. Entre Charles, 19 ans, et François, 25 ans, la guerre s'annonce inévitable. Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. 1697765009 Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Smiley9

Les premiers combats en Italie

Les premiers mouvements débutent en 1521. Milan en est le foyer. Par surprise, la ville tombe aux mains des imperiaux. Le maréchal Lautrec commande l'armée française ... à majorité suisse. Son but est de reprendre le duché en 1522. Ses piquiers helvetes grondent. Ils n'ont pas été payés. Ils exigent d'attaquer l'armée espagnole. Le butin compensera le non paiment de solde. Malgres les conseils de La palice, "ce serait folie d'attaquer", ne pouvant laisser passer l'ultimatum, Lautrec improvise une offensive. L'artillerie se placa mais les suisses ne voulurent attendre ... et se lançérent à l'assaut de la redoutable position impériale. Ils chargerent en masse comme à Marignan et furent décimés. Cette bataille est connue sous le nom de "La Bicoque". Toute la Lombardie est désormais perdue pour la France.

Trahison et mort d'un heros

La situation des français empire. Le connétable de Bourbon "trahit" et passe dans le camp de Charles Quint. Cette trahison, comme les français l'ont souvent vu, est surtout la cause de la politique de François I et de sa famille qui tendait à rabaisser le connétable. Ne pouvant plus tenir, voyant ses privileges remis en cause, il s'en est remis à son autre suzerain, Charles Quint. Mais dans le contexte de guerre, il est devenu le traitre dont les evenements, qui vont suivre, vont lui etre imputés.
Grace à lui, l'armée imperiale passe en Provence. En tentant de s'opposer en Italie, le chevalier Bayard est tué d'une arquebuse dans le dos. Marseille est assiégé pendant quelques semaines mais par manque de vivre, les espagnols se retirent en Lombardie. Pour François I, l'heure est à contre attaquer

En route pour Pavie

Automne 1524, à la tête d'une force considérable, le roi de France franchit une nouvelle fois les Alpes. Milan tombe en octobre. Voulant réagir pousser au maximum son avantage, François décide d'assiéger la ville forteresse de Pavie. Pour s'emparer de Naples, un contingent déraisonnablement important est détacher de l'armée alors qu'à l'est de la Lombardie, l'armée imperiale gagne en puissance. Le mois de janvier passe devant Pavie. Le siege dure. Sachant la prochaine arrivée des secours imperiaux, les français édifient une ceinture fortifiée à l'est de la cité. "Par St Michel, La ville ne sera pas secourue!!"

Arrivant devant la ville, les espagnols construisent aussi des retranchements. Le front est figé pendant 3 semaines. D'assiègeant, les français se retrouvent assiégés ... Mais la situation ne peut rester telle quelle. Le 23 février, en pleine nuit, les imperiaux tentent une manoeuvre audacieuse. Ils sont commandés par Lannoy, le vice roi de Naples. Il fait revetir de blanc ces hommes pour qu'ils se reconnaissent dans le noir. Le but est de longer le périmetre des français, de percer une brêche et d'attaquer le camp principal ennemi.

Avant même le levée du jour, les ingénieurs imperiaux ouvrent le mur. Il n'en faut pas plus pour que l'infanterie et la cavalerie s'engouffrent. Au même moment, la garnison de Pavie tente une sortie. Alertés, les premiers français essayent de s'interposés mais face au nombre des imperiaux ayant franchis le mur, ils ne peuvent qu'attendre l'intervention du camp principal. Averti, François Ifait donné du canon pendant que ces gendarmes se preparent. La situation est confuse. Le tir de l'artillerie semble affaiblir les troupes de Lannoy. Monté à cheval, le roi de France se mat à la tête de la cavalerie. C'est tous les héros de Marignan et des campagnes d'Italie précédentes qui sont là: Le maréchal La Palice, La Trémoille. "Chargons sans plus attendre ou alors nous n'aurons plus de besogne" Et c'est toute la gendarmerie proche du roi qui s'elance sur le terrain. L'artillerie, derriere, ne peut plus tirer au risque de toucher la cavalerie...

En face, les arquebusiers espagnoles sont en place. Alors que quelques de leurs unités sont dispersées, ils ajustent les gendarmes français et tirent ... Les chevaux s'ecroulent et les hommes tombent. La Palice est touché au plus fort du combat et La Trémoille est tué dans le dos. La masse du fantassin a raison du cavalier grâce à la poudre. Pris au piège, submergés, les gendarmes français sont tous massacrés ou capturés. Mis à terre, François I n'eut la vie sauve qu'en se rendant à un noble italien, vite remplacé par Lannoy. Arrivant au contact, les suisses payés par les français ne peuvent que constater le désastre. L'armée française se désagrège. Devant la ville, les dernieres troupes du roi de France se débandent. La curée est complete. Au minimum, c'est 10 000 hommes qui jonchent le sol ... Vu le nombre de morts dans l'armée, et plus particulierement chez les nobles, c'est un triste rappel d'Azincourt... Crying or Very sad

Ne pouvant plus rien tenter, le reste de l'armée française se retire sous les ordres du duc charles IV d'Alençon. Lors de cette retraite, les hommes composent déclarent "S'il n'était pas mort, il ferait encore envie" car il etait bon combattant. Or le "s" s'ecrivant "f" à l'epoque, ca nous a donné la pallisade qu'on connait aujourd'hui "S'il n'était pas mort, il serait encore en vie" :)

Pour François I, Charles Quint décide de le faire venir à Madrid. Apres de nombreux mois, un traité est signé ou le roi de France s'engage à donner de nombreuse provinces dont la Bourgogne à son rival. Libéré en echange de ses fils, Francois I renie sont engagement. Il n'etait pas libre de ses décisions ... La défaite decisive de Pavie n'a donc débouché sur rien et la guerre reprendra pour de nombreuses années (ouff Razz ) Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. 1428225354


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Arminius
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeMar 24 Oct 2006 - 0:09

Très bon, grand bravo.... Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. 1428225354

Une autre comme ça? Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Smiley10
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Reynald de Châtillon
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeMar 24 Oct 2006 - 12:26

Excellent texte.

Pour l'information, les soldats Suisses, alors les parmi les plus craintsde monde, combattait des carrés de 100 combattants qui formaient un véritable mur de piques et avançaient ainsi vers l'ennemi en rangs serrés. Je vous laisse imaginer le désarroi pour les ennemis. Face à des ennemis si féroces et ne reculant jamais, ils se faisaient systématiquement taillé en pièce.

Et c'est cela qui a permit aux confédérés de battre Leopold à Sempach (car Morgarten ne fut pas une bataille danses règles de l'art, plutôt le carnage inattendu,avec le massacre de 2000 chevaliers autrichiens par des montagnards armés de fourches et de gourdin) pour finalement gagner leur "indépendance" (car il ne faut pas perdre de vue que les Suisses n'avaient au début aucun souhait de devenir un Etat.)

Puis ce fut au tour de Charles le téméraire, duc de Bourgogne, de subir les foudres des confédérés lorsqu'il mit le siège devant Grandson pour se venger de l'invasion du Pays de Vaud pas les Bernois. Face à 30'000 soldats bourgignons, les habitants se rendent mais le duc les noient impitoyablement dans le lac après les avoir torturés.

Les confédérés organisent la riposte et c'est 20'000 soldats qui arrivent en mars 1476. Là aussi elle est composé d'un majorité de piquiers et d'hallebardiers. Avant la bataile les Suisses se mettent à genoux et prient, les bras en croix. Les bourgignons sont déconcertés par ce fait et croient que les Suisses se rendent finalement. Mais à leur grand désarroi les Suisses se relèvent, empoignent leurs piques et avancent implacablement vers l'enemi, formant des murs de piques inattaquables. Charles veut organiser un mouvement de manoeuvre pour se mettre dans une position plus favorable mais son armée comprend mal la manoeuvre et commence à fuir. Pendant ce temps les Suisses continuent d'avancer implacablement et l'armée des Bourgignons est mise en pièces par une amée inférieur en nombre, peu équipées et à peine professionelle.

Même Charles le téméraire n'en croit pas ses yeux, il a perdu une grande partie de son armée et un butin énorme face à de vulgaires paysans armés de piques. Même sa riposte de 25'000 hommes n'y fait rien, il est tué tandis que son armée est réduite à néant à nouveau.

Puis Maximilien de Habsbourg, vaincu en Souabe en 1499 doit reconnaître que désormais les confédérés ne dépendent plus de son pouvoir.


Ainsi le caractère légendaire des soldats Suisses fut formé à cette époque, quand les plus grands souverains d'Europe se sont cassés les dents sur eux. Malgré leur infériorité numérique et équipementaires, ils ont remportés des victoire si éclatantes que leur expoits ont eu des échos dans toutes les cours d'Europe.


Ainsi après la défaite face à François 1er, les deux partis signèrent une paix perpétuelle qui accordait au Roi de France la possibilités de lever des soldats Suisses, droit qu'il conserveront jusqu'à la révolution française de 1789.

Et il faut aussi signaler que François 1er avait proposé aux confédérés la somme de 700'000 ducats pour le rachat du duché de Milan (2 tonnes et demi d'or). Fribourg, Berne et Soleure accepte l'offre et retirent leur troupes. Ainsi les autres confédérés se voient amputés de leur troupes les plus disciplinées et équipées. Ainsi c'est une armée amputée de ses meilleurs éléments qui tiendra tête à François premier avant de finalement s'incliner devant la supérorité de l'artillerie française.



Dernière anecdote, lorsque Charles Quint envahit Rome, ce sont les 147 soldats suisses du Vatican qui retiennent à eux seuls les milliers de soldats de Charles Quint afin de permettre au Pape de s'enfuir. Leur résistance fut vaillante mais courte, néamoins elle dura suffisamenent de temps pour permettre au Pape de fuir sain et sauf.


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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeMar 24 Oct 2006 - 13:55

Reynald de Châtillon a écrit:
les deux partis signèrent une paix perpétuelle qui accordait au Roi de France la possibilités de lever des soldats Suisses, droit qu'il conserveront jusqu'à la révolution française de 1989.
T'es sûr de toi, là? Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. 1428225354

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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeMar 24 Oct 2006 - 15:59

Bien sûr que je suis sûr! ...vérifie dans son livre d'histoire... ah ben non, c'est effectivement pas cette date scratch Razz


D'ailleurs durant la révolution, lors de la prise des Tuileries en 1792, le Garde Suisse de Louis XVI préfèra se faire massacrer en défendant le roi jusqu'au dernier plutôt que de se joindre aux révolutionnaires. Et ils mourrurent tous, comme leur prédécesseurs qui défendirent le Pape jusqu'à leur dernier souffle.
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeMar 24 Oct 2006 - 21:17

Bon, il y a certes quelques exagérations dans le post de Reynald (et il faut souligner le coup du massacre des vaincus et des déserteurs qui les a vu oplus d'une fois critiquée, ou leur massacre face à l'artillerie à Marignan) mais il est vrai que les suisses furent la terreur des chevaliers pendant un temps...
Le tas d'ossemnets amassés après la bataille de Morat y resta trois siècles!

Citation :
D'ailleurs durant la révolution, lors de la prise des Tuileries en 1792, le Garde Suisse de Louis XVI préfèra se faire massacrer en défendant le roi jusqu'au dernier plutôt que de se joindre aux révolutionnaires.

Oui, ce fut d'ailleurs un massacre rapide en bonne et dur forme...
Et puis on aurait pas donné chèr de leur peau aux mains des révolutionnaires.

Le Rat, c'est intéréssant tout ça... Une page sur les lansquenets maintenant?
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitimeJeu 26 Oct 2006 - 18:57

Il faut dire que durant la bataille de Morat ,les éclaireurs de charles le téméraire n'avaient pas bien fait leurs travails car ils n'avaient regardé que dans la clairière de la forêt....Alors que les suisses était carrèment dans la forêt et que Charles fut attaqué au aurores....

Bon il faut dire que vu ce que charles le téméraire leurs avaient fait,ils allaient pas être gentil avec lui,mais ils ont eu de la chance d'avoir la chevalerie du duc de lorraine "avec eux".

Et nancy fut une erreur militaire sans précédent pour charles mais n'oublions pas qu'il était de tempérament fou,d'ailleur ses erreurs stratégiques et militaires le montre bien.

Pour ceux que ça interessent je leurs conseil le Men-at-arms sur les guerres Bourguignones.....
A souligné aussi que l'armée de Charles est une armées précurseur car elle compté quelques bonnes pièces d'artilleries et la formation mixte de ses lanciers et arquebusiers était formidable.

Pour ce qui est de la prise des tuilleries,c'est un peu pareil,ils se sont fait massacrés car il furent pris au dépourvus.Il n'y eu que 3 survivants,le jeune Musicien et deux soldats ....


Heimmenrich joueur de DBM possédant une armée Bourguignone de charles le téméraire (qui m'a d'ailleur servit a expérimenter des techniques pour l'empire).
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MessageSujet: Re: Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance.   Batailles et autres combats du Moyen age et Renaissance. Icon_minitime

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