le complot des ombres

je trouve cette page de récit assez sympathique et j'ai décidé de m'y
mettre. Cette première partie est juste l'intro


- ça pue.- Gerlach jeta un regard suspicieux autour de lui en caressant d'un geste distrait son arquebuse à répétition. Des gouttes coulaient sur l'armure de plates du capitaine qui tentait de protéger son sac de cuir de la pluie.
- de toute façon, les cimetières, ça pue tout le temps- Lurian cracha sur la terre humide puis remit son marteau sur l'épaule. Son médaillon en forme de comète rebondit sur sa cuirasse avec un petit tintement.
- je ne savais pas que vous aviez une si grande experience des mausolées -lâcha Lodweg d'un ton neutre, son corbeau, signe de son dieu, émit un croassement bruyant.
Lurian regarda furieusement le prêtre de Morr mais s'abstint de répondre. Gerlach soupira longuement, las des éternelles querelles des deux religieux. Le jeune prêtre de Sigmar semblait ne pas supporter Lodweg qui, lui meprisait ce "jeune fanatique" en retour. Lurian était un ami d'enfance de l'officier, qui savait qu'il aurait probablement besoin des talents des deux prêtres, même si les mettre en contact declenchait toujours un conflit. Le capitaine écarta un méche de cheveux bruns mouillés de son visage et verifia pour la dixième fois que ses pistolets étaient chargés puis il regarda ses autres compagnons tandis qu'ils progressaient lentement parmi les tombes. La vingtaine de miliciens du village voisin armés de fourches, de pieux et d'autres armes hétéroclites affichaient un air bravache mais Gerlach ressentait leur peur et autre chose qu'il n'arrivait pas à définir. Les trois chevaliers de Morr, vêtus entièrrement de noir avaient des visages parfaitement inexpressifs et semblaient strictement pas s'interesser à ce qui les entourait mais le capitaine savait quels redoutables guerriers ils pouvaient être quand le besoin s'en faisait sentir. Il savait que ces hommes étaient bien meilleurs combattants que la plupart de ses hommes, même les archers faisant partie de sa compagnie d'élite. Malkir, le sorcier céleste recardait le ciel étoilé d'un regard vide comme s'il pensait à autre chose. Gerlach lui tapota l'épaule.
- Malkir? Il y a un problème ?
L'autre sursauta, puis le regarda et bredouilla:
- Euh ... non ..... ça va ... c'est juste qu'il y a une vibration bizarre ici. Je n'ai jamais entendu cela.
- Je ne percois rien, c'est peut-être dû au vampire?
- Non - le prêtre de Morr avait parlé d'une voix calme mais sûre - Cela ne vient pas de lui, c'est quelque chose que je ne connais pas et ça ne plaît pas du tout.
- Moi aussi je le sens - le sigmarite avait une expression génée- c'est comme une déformation de la réalité c'est vraiment très étrange.
Malkir frissona et ressera sa cape bleue autour de lui.
- J'aurais presque peur.
Gerlach s'esclaffa.
- Presque? Moi je suis mort de trouille! Mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter n'est ce pas ?
Le sorcier tenta un sourire timide, les deux prêtres ne bougèrent pas un cil. Gerlach haussa les épaules, il savait que l'humour pouvait servir à vaincre ses craintes avant un danger mais Lurian avait l'air de considerer le rire comme un blasphème et Lodweg semblait tout simplement ne pas savoir ce que ce mot pourrait dire.
Un des archers qu'il avait envoyé en éclaireur revint en courrant et salua Gerlach.
- Capitaine, nous avons trouvé l'entrée mais elle semble défendue par des squelettes.
- Vous ont-ils repéré?
- Non, Messire il ne semble pas. Nuro est resté pour les surveiller.
- Parfait- Gerlach éleva la voix- En tirailleurs, la cible est localisée! Vas y mon gars montres nous le chemin.

La suite dans le prochain épisode j'ai pas le temps de l'écrire maitenant

Franchement, j'aime bien ton récit !
Une escarmouche bien racontée et l'attitude des templiers est bien décrite (tous comme la tension Morr/Sigmar..).
Une blague pas drôle mais qui ma fait rire sur le coup...

Mais une critique:
ton histoire est trés bien lorsque tu la raconte en tant que spectateur, cependant quelques dialogue n'entre pas tellement dans le cadre d'une bataille contre des soldats causant la peur...

Citation :

- Ca va? Elle ne pue pas trop pour vous?
- Ca va. Elle sent pas tellement le Morr.

Citation :

Ils ont pas l'air très motivés.

Citation :

Je devrais pouvoir trouver quelque chose. J'y vais maintenant?

Quelques expréssions qu'ils faudraient reformuler....en particulier la dernière: "le prêtre réfléchi puis d'une voix calme: mon domaine a recours a toutes les situations, les morts vivants en particulier sont mes cibles favorites.."il levant alors les yeux aux ciels et débuta une incantation..."

Mais ton histoire est agréable a lire...donc la suite !!!

bah tu sais ils sont une trentaine dont plusieurs héros contre 20 pauvres
squelettes de plus certain d'eux en ont déja chassé donc ils ont pas vraiment peur
Par contre à l'intérieur je te dis pas ce qui va se passer mais je
t'assure que c'est pas que la peur qu'ils vont rencontrer
autre chose le sorcier lui n' a pas trop d'experience
a part sa magie il connait pas grand chose et il pense presque qu'à ça
c'est pas vraiment le genre à se la péter avec des formules grandiloquentes
sinon pour la suite pas tout de suite peut-être ce week-end
Merci de me donner ton avis t un peu le seul au fait

Et non. Hans arrive sans se présser.
Ton texte est pas mal il y a de l'humour que j'aime biencar ça détent l'atmosphére alors qu'ils vont chasser du nécromant et se faire détrousser la g***** par des zombies mais le meilleur c'est quand même les deux prêtre, on se demande si ils ont une particulière tendance à ne servir à rien
(pas mal cette tournure il faudrat que je me la refasse dans les récits)

-Nan! Pas taper, pas taper!
-Meurs infidèle.
-Ca va ça sent pas trops la Morr

J'aime bien ton récit, surtout les moments ou les chevaliers de Morr interviennent. La suite!! (décidement vous avez tous des talents d'ecrivain).
Le seul petit bémol c'est le nombre de prénom en quelques lignes. Je ne sais pas pour les autres, mais j'ai eu du mal à me rappeler qui était qui au fur et à mesure que le récit avancait. Tu aurais peut être du nous faire connaitre davantage les personnages avant de les mettre au coeur de l'action pour bien qu'on les ait en tête.

Les bruits de pas résonnaient dans les couloirs sombres, faiblement éclairés par la lueur blafarde des torches. Lurian serait nerveuseument son marteau et jetait autour de lui des regards inquiets.
- Je n'aime pas ça du tout . Je ressens la corruption partout. Nous sommes complétement entourés par les ténébres.
Gerlach se tourna vers lui
- On est quand même dans la demeure d'un vampire. C'est ça que tu perçois ou il y a autre chose?
- Je ne sais pas mais je ne sens pas le mal autour de nous. C'est plutôt comme s'il s'était emparé du groupe.
Lodweg le toisa d'un regard méprisant.
- Votre conception est complétement fausse. Je vois la magie nécromantique et sais qu'aucun d'entre nous n'est sous l'emprise d'un vampire.
- Qui vous dit que c'est un vampire?Je sens le mal sous toutes ses formes et il est très présent ici. -Lurian leva son marteau d'un air menaçant vers le prêtre de Morr- J'ai une idée d'où ça peut venir.
Lodweg dégaina sa lame d'un geste calme.
- Vous avez encore beaucoup à apprendre sur le combat jeune fou.
Et votre faculté de jugement semble aussi limitée. Les pères du monde d'en bas ne fraient pas avec les ténébres.
- IL SUFFIT! - la voix retentit dans le couloir. Les deux prêtres se retournèrent pour voir chacun le bout d'un des pistolets de Gerlach pointés sur eux- Nous avons assez de problèmes et nous n'avons pas besoin d'y rajouter vos disputes stériles. Si vous mettez en danger la mission je me verrai contraint de vous abandonner ici.
Le visage de Lodweg se ferma tandis qu'il rengaina son épée. Lurian serra les dents avec une expression de rage contenue mais ne dit rien.
Gerlach rengaina ses armes et soupira. Son cri les avaient surement fait repérer mais il avait besoin des duex prêtres vivants pour contrer le vampire et ne pouvait se permettre d'en perdre un dans uncombat stupide. Nuro, l'archer rejoignit le groupe et lui fit un signe discret avant de repartir dans un couloir. Gerlach le suivit et fit signe au reste du groupe de l'accompagner. Il rejoignit vite l'éclaireur.
- Qu'est ce qu'il y a Nuro?
- J'ai découvert une chose qui ne va pas vous faire plaisir.
Ils pénétrérent dans une grande salle à quatre entrées et Nuro lui désigna une chose par terre. Gerlach approcha sa torche et vit le corps.
- Par Sigmar ! Qu'est ce qui a bien pu faire une chose pareille ?
L'enfant avait été entiérement démembré et éventré par des griffes gigantesques. Des lambeaux de chairs pendaient un peu partout et le visage était tellement mutilé qu'on ne ditinguait même plus ses traits.
- Surement pas un vampire, lui il se serait "contenté" de lui prendre son sang. La chose qui a fait ça l'a fait par violence gratuite.Il faut se rendre à l'évidence capitaine: Il n'y a pas que des vampires ou des squelettes ici.
Le reste du groupe les rejoignit et évitèrent de regarder le corps de trop près. Gerlach se tourna vers eux
- Malkir, Lurian et Lodweg venez là. J'ai besoin de votre aide. Les autres allez sécuriser les portes, j'ai besoin de temps pour réfléchir.
Ses archers et les chevaliers gris commencérent à bouger mais les miliciens du village se rapprochèrent les uns des autres. Gerlach les regarda d'un air énérvé tandis que l'un des archers se rapprochait d'eux.
- Ohé les gars, vous êtes sourds? On vous a dit de ....
Gerlach vit briller la lame à la lueur des torches une seconde avant qu'elle ne frappe. Il voulut crier mais c'était déja trop tard. La tête sans vie de l'archer roula sur le sol humide. Les autres miliciens dégainérent leurs armes et s'avancèrent vers leurs anciens compagnons. Celui ayant tué regarda Gerlach d'un air navré puis dit:
- Désolé capitaine, mais ils tiennent nos enfants. Nous n'avions pas le choix.
Des bruits résonnèrent partout et des hordes de squelettes et de zombies arrivèrent de tous les couloirs encerclant totalement les derniers membres fidéles du groupe.



Bon j'ai pas le temps d'écrire la suite. Peut-être pendant les vacances ou aprés ? Niark Niark

Franchement bien!! J'ai adoré la manière dont tu as mis en scène la prière sigmarite du feu de l'âme.

Je prends l'histoire en cours, mais ça ne fait rien, c'est tout de même super! L'action est bien retranscrite, mais l'atmosphère n'est pas négligée pour autant... Bref, on continue à lire!

Je n'ai pas grand chose d'autre à souligner, j'aimerais bien un peu plus de description, pour se mettre davantage dans l'ambiance oppressante et suintante de la crypte, mais c'est pinailler...
Sinon, comme l'a écrit Julien, il y a beaucoup de noms à retenir, mais ça s'arrange avec le temps. À propos:

Citation :

Le chevalier lui serra la main et hocha doucement la tête. Gerlach se saisit de l’épée du mourant, prononca une bénédiction. Puis il lui perca le cœur d’un coup sec. L’homme expira en silence. Lodweg se leva, alla vers le boyau. Il se retourna une dernière fois pour prononcer une prière et, enfin rejoignit le groupe.

Ne serait-ce pas plutôt notre gai ami Lodweg qui assiste les derniers instants du pauvre chevalier éventré?

Peter von Nebelheim, chercheur de petite bête.

oups désolé je me suis planté je corrige tout de suite
Merci de me l'avoir fait remarquer

Après une demi-heure de marche les chasseurs débouchèrent devant un vaste gouffre. Le souterrain s'arretait sur un précipice gigantesque dont on ne voyait pas le fond. Ils étaient dans une crypte titanesque, plongée dans l'obscurité, dont on ne voyait ni le bout, ni le plafond. Gerlach s'approcha du bord pour regarder la faille dans la terre.
- Maintenant, d'où vient la vibration ?
Lurian désigna le gouffre.
- La perturbation maléfique est en bas. Nous devons descendre.
- Eh bien, c'est gai. Combien avons nous de mètres de corde ?
- Trente mètres capitaine - répondit un archer tandis que le sorcier avancait vers le précipice.
- On aura pas assez, il faudra trouver un autre chemin. Malkir, attention, le bord est glissant. Malkir !!
Le pied du mage avait glissé sur la roche humide et ce dernier venait de -tomber dans le gouffre. Gerlach s'élança vers le bord en hurlant le nom
du sorcier mais il ne vit qu'une profonde noirceur. Nuro regarda l'abysse d'un air ébérlué.
- Mais non, on ne peut pas mourir comme ça, c'est trop bête.
Le capitaine prit une longue respiration pour reprendre le contrôle de soi.
- Nous faisons demi-tour. Nous allons emprunter un autre souterrain pour essayer de descendre.
Lurian murmura une prière et le groupe accablé commença à repartir par le souterrain. Tout à coup un bruit se fit entendre.
- Par Sigmar, je me suis fracassé le crâne.
Gerlach s'approcha lentement du précipice et murmura d'une voix ébahie.
- Malkir ?
- Oui je suis là, en dessous je me suis assomé contre la pierre.
Le capitaine observa le vide mais ne ses teux ne percèrent pas les ténèbres.
- Où êtes-vous?
- Attendez, j'arrive.
Les deux prêtres rejoignirent Gerlach et tentèrent de voir à la lumière des torches qu'ils portaient.
- Quelqu'un le voit?
- Je suis là.
Le sorcier venait d'apparaitre à coté de Lurian. Celui-ci sursauta de stupeur et glissa. Il commencait à tomber dans le gouffre quand Lodweg le rattrapa à bout de bras. Le groupe s'éloigna précautionneusement de la faille. Le Sigmarite s'essuya le front, encore tremblant de frayeur.
- Ce coup-ci, j'ai failli y passer.
Le prêtre de Morr l'étudia d'un regard intensif.
- Vous avez failli trahir votre Dieu.
- Comment ça?
- Vous alliez rejoindre le mien.
- Pas du tout, nos âmes vont avec Sigmar au banquet céléste.
- Tous les êtres passent par mon Dieu un jour ou un autre.
- Pensée arrièré d'hérétique!
Gerlach soupira longuement.
- Vous en avez pas marre, vous deux. Lurian, il vous a quand même sauvé la vie.
- Je suis sûr que c'était un reflexe et qu'il a pas fait exprès.
- Vous pourriez le remercier.
Le Sigmarite réfléchit.
- Oui, je pourrai.
- Remerciez le qu'on en finisse.
-Merci
Lodweg se pencha vers lui d'un air narquois.
- Je n'ai rien entendu.
- Merci - lacha Lurian d'un ton dégouté.
Le prêtre de Morr lui adressa un de ses rares sourires.
- Ah, c'est beaucoup mieux.
L'autre commença à bougonner d'un ton vexé. Gerlach haussa les épaules et se tourna vers le sorcier.
- Malkir, comment avez-vous survecu? Je vous ai vu tomber.
- Il y a un escalier caché le long de la paroi. J'était collé au mur en tombant et cela m'a permis d'atterir dessus bien que je me sois cogné la tête.- ajouta t-il en se frottant douloureusement le crâne.
- C'est quand même bizarre deux chutes en si peu de temps.
- Ce n'est pas un hasard- lança Nuro qui regardait le sol avec sa torche- Le sol a été taillé en pente et il est recouvert d'un liquide glissant, un piège quasiment invisible.
Le capitaine le rejoignit.
- Quels vicieux! Bon, au moins on est prévenus maintenant. Malkir vous pouvez me montrer le début de l'escalier?
Le sorcier le guida lentement vers un coin de la caverne et lui montra les marches descendant dans les ombres. L'escalier n'était pas large on ne pourrait y marcher que un par un, Malkir avait eu de la chance de s'y rattraper. Le restant du groupe l'avait suivi et un archer protant une torche lui jeta un regard interrogateur. Gerlach hocha la tête et l'homme descendit dans les ténèbres.
Après quinze minutes de marche dans l'escalier, le groupe ne semblait pas plus près d'atteindre le bas du précipice. Les torches s'étaient presque toutes épuisées et ils gardaient les dernières en sécurité. Les hommes se collaient au mur pour empecher que le sol glissant ne les entraine vers l'abyme. Ils marchaient, marchaient mais la fin paraissait toujours aussi loin. Se pourrait-il qu'ils soient condamnés à descendre éternellement dans la nuit jusqu'à ce que la chute vienne les délivrer? Cette idée s'imposait lentement mais sûrement dans leurs esprits, minant leur courage et leur détermination. Gerlach crut voir un mouvement dans le noir mais cette sensation disparut aussi vite qu'elle était apparue. Immédiatement ensuite, un hurlement se fit entendre derrière lui. Quand le capitaine se retourna, l'archer le suivant avait disparu. Des hurlements de monstres retentirent dans le ciel ténébreux.

Plouf le Sorcier.
Enfin bon, à trop regarder les étoiles (sous terre en plus...), on ne voit plus où l'on met les pieds... Et là, c'est le drame.
J'attends la suite.

Peter von Nebelheim, mésaventure philosophique

j'avais pas eu le temps de finir j'avais du quitter l'ordi
Je viens d'éditer et de mettre la suite pendant que tu répondais

- Allumez les torches! hurla Gerlach. Ils seraient plus repérables dans le noir mais les créatures les attaquant devaient être nyctalopes et la lumière les éblouirait. Il se saisit de son arquebuse tout en restant appuyé du dos contre le mur. Enfin la flamme d'une lampe déchira la nuit. Le capitaine cligna des yeux et l'image d'une chauve-souris gigantesque se jetant sur lui s'imprima dans sa rétine. Instinctivement, il tira au jugé devant lui. Les balles percutèrent la bête et un gargouillement atroce se fit entendre. Deux flèches sifflèrent dans l'air avant de se planter dans le cou du monstre. La chauve-souris-vampire s'effondra et ses griffes se plantèrent dans l'escalier, juste à côté des pieds de Gerlach. Celui-ci l'acheva d'un tir à la tête qui lui pulvérisa la cervelle. Le monstre glissa vers l'abyme et disparut dans les ténèbres. Des battements d'ailes se firent entendre au-dessus de lui et il fit feu dans cette direction. La bête s'éloigna dans la nuit. Il évalua rapidement la situation, il ne savait pas où était le fond mais ils n'auraient pas le temps de remonter. Il rechargea son arme d'un geste rapide avant de crier:
- On descend! les archers en couverture !
Les humains prirent l'escalier d'une démarche peu assurée. Une chauve-souris piqua vers les chasseurs. Plusieurs flèches s'enfoncèrent dans son torse et la chose s'écrasa contre la paroi au-dessus de Malkir, qui se baissa pour ne pas être écrasé. Un archer fut saisi par les serres d'une des bêtes, Lurian brandit son marteau rituel, le mort-vivant s'embrasa et tomba, entrainant sa proie dans le gouffre. Une forme imprécise se dessina au fond. Gerlach se dit que la fin de l'escalier n'était peut-être pas si loin en abattant plusieurs petites chauves-souris qui attaquaient le groupe par nuées. Une forme apparut brièvement à la lumière des torches. Un cri de terreur se fit entendre tandis qu'il sentait qu'on le poussait.
- Un cauchemar ailé! courez!! courez!!
Enfin la créature apparut dans toute son horreur. Un monstre préhistorique porté par des ailes membraneuses gigantesques volait vers les chasseurs. Deux cornes acérées sortaient du bas de son visage où brillaient deux yeux déments et brulants de haine. Sa queue, parsemée de pointes, fouettait le ciel d'un air menaçant. La bête tendait ses pattes griffues vers les humains d'un geste avide.
Gerlach épaula son arme mais ses balles ne percèrent pas le cuir écailleux. Lodweg étendit sa main et un poignard d'ombre jaillit de ses doigts pour pénétrer dans le corps du cauchemar ailé. La créature eut un soubresaut et son altitude diminua. Elle s'éloigna du mur d'un coup d'aile car elle était trop bas pour atteindre le groupe. Les humains accélérèrent encore, au risque de tomber dans le précipice. Gerlach força Malkir à avancer, qui s'était arrété en murmurant
- Ils viennent, ils traversent la terre....
Le capitaine tua une chauve-souris à bout portant d'un tir de pistolet. Il aperçut du coin de l'oeil le cauchemar ailé qui revenait à la charge. Le sol était visible maintenant mais auraient-ils le temps de l'atteindre ? Une flamme éblouissante entoura Lurian et le monstre s'écarta d'eux. Le prêtre chancela et Nuro le plaqua contre la paroi. A ce moment, Malkir hurla:
- Ils arrivent, baissez-vous !!
Les soldats se plaquèrent instinctivement contre le sol. Juste ensuite, des éclairs déchirèrent la nuit. Des dizaines de volants furent immédiatement foudroyés par les flèches du ciel. La nuit fut zébrée par le sort éléctrique et les cheveux des humains se dréssèrent. Les corps des monstres s'écrasérent au fond du gouffre. tellement proche, la pensée passa par l'esprit de Gerlach tandis qu'il frappa un monstre du bout de son pistolet, désormais déchargé. Il baissa son regard et vit le cauchemar ailé remonter vers les chasseurs. Il avait le cuir roussi et il lui manquait un oeil, brulé par les éclairs. La bête hurlait de rage et de haine, un hurlement glaçant le sang et l'âme. Lurian cria le nom de son dieu en se jetant sur le monstre. Il atterit sur le crâne du cauchemar qu'il martela de son arme flamboyante. La créature tenta de se débattre mais elle s'enflamma quand le marteau ardent la percuta. Le monstre et le prêtre chutèrent dans une boule de feu éblouissante. Les dernières bêtes encore en vie s'égayèrent à la mort de leur meneur. Les humains descendirent lentement les dernières marches et atteignirent le sol humide. Des excréments et des cadavres de rongeurs et d'humains parsemaient le sol.
- C'est leur tanière- remarqua Malkir d'une voix atone.- Ils nous ont attaqués parce que nous envahissions leur domaine.
Lodweg le regarda d'un air sceptique.
- Les cauchemars ailés ne sont pas des créatures naturelles. Cette bête voulait simplement nous tuer.
Gerlach s'avança vers le cadavre du monstre sur lequelle gisait le corps du Sigmarite. Il vit que le prêtre respirait encore et murmurait quelque chose. Il se pencha vers Lurian et écouta:
- Mon dieu, qu'est-ce que ça pue.
L'homme ouvra les yeux et observa son environnement d'un air intrigué.
- Pourquoi je suis par terre?
Gerlach lui sourit.
- Vous venez de faire une chute de plusieurs dizaines de mètres, je m'étonne d'ailleurs que vous soyez encore vivant.
- Bah, Sigmar me soutient.
Une lumière l'entoura et son regard prit une expression moins fatiguée. Lurian se releva lentement mais énérgiquement. Les autres humains les avaient rejoints et Lodweg s'avança vers le Sigmarite:
- J'aurais juré que vous étiez mort.
- Cela vous aurait fait plaisir, hein?
- Assez oui.
- ça suffit, vous deux.- Gerlach les sépara- Bon, Nuro, il y a t'il une sortie?
- Une galerie part vers le lieu de la vibration, j'ai envoyé un de nos hommes l'explorer.
- Parfait, on va le rejoindre.

Les murs du tunnel étaient étrangement lisses, ce n'était pas l'oeuvre de la nature. Ils ne trouvèrent aucun signe de l'archer et arrivèrent dans une vaste salle, parsemée d'énormes stalactites. La lumière des torches ne révéla rien d'autre et les hommes se dispersèrent pour explorer l'endroit. Gerlach trouva un squelette d'enfant et l'observait quand la voix du dernier chevalier de Morr se fit entendre.
- J'ai trouvé l'archer, il a été .....
Sa phrase s'acheva sur un gargouillement et un bruit de chair broyée.

bon allons-y. description des personnages.
EDIT j'ai édité le texte et ce post n'est plus nécessaire.

le coup du cauchemar ailé et l'escalier glissant font penser au combat du Balrog dans Kazakh Dum.

Ton récit est toujours aussi cool j'adore.
Bonne continuation. Je resterai toujours un fan.

Gerlach dégaina son arquebuse et fit un tour sur lui-même en scrutant les ténèbres. Sa torche ne lui montra que l’anormale forme des murs. Des bruits de respiration et d’armes sortants de leur fourreaux se firent entendre. La chose les ayant attaqué semblait s’être retirée et se dissimuler dans l’obscurité. Gerlach siffla d’un rythme saccadé. Cinq sifflements lui répondirent à intervalles réguliers. Le capitaine commença un autre air ordonnant à ses hommes de le rejoindre. Des claquements de langues lui firent comprendre que le message était bien passé. Il continua à donner sa position en chantonant une refraine reiklandaise tout en observant les alentours d’un œil alerte. Nuro et l’autre archer apparurent, séparés de quelques pas l’un de l’autre. Leurs arcs étaient bandés et ils tenaient chacun un poignard dans la main portant la flèche. Leurs pas, lestes et rapides ne faisaient aucun bruit sur le sol caillouteux. Nuro faisait un signe de la tête à son supérieur quand une forme bougea dans l’ombre et se jeta sur l’autre archer. Celui-ci décocha sa flèche instinctivement avant de frapper avec son poignard. Gerlach visa mais ne put distinguer sa cible du soldat dans la nuit. Une flèche siffla dans l’obscurité et un grognement de bête lui répondit. Gerlach s’avança vers le combat, une torche dans une main, son arquebuse dans l’autre. Il ne vit que le cadavre de l’archer, son poignard trainait sur le sol, maculé d’un sang noirâtre. Gerlach siffla d’un ton rapide, pour prévenir les survivants du danger. Lurian sortit de l’ombre, tenant son marteau de guerre.
- Où est cette bête Gerlach ? Je ne l’ai pas ….
Le monstre sauta sur lui du plafond avec un hurlement sauvage. Le prêtre tendit son arme devant lui d’un geste protecteur et un halo de lumière l’entoura, comme une armure de flammes. La créature rebondit sur la protection et s’affala sur le sol, elle se releva rapidement et frappa Lurian d’un coup puissant. Le Sigmarite fut jeté à terre et le halo perdit de sa force. La bête levait ses griffes pour l’achever quand un poignard d’ombre s’enfonça dans son corps. Le monstre tituba et se tourna vers Lodweg qui brandissait son épée longue. La chose tendit ses bras vers le prêtre de Morr et fit un signe avec ses doigts éffilés, un rayon violet jaillit vers l’humain qui le dévia avec un bouclier noir. La créature levait son autre bras quand un éclair illumina la salle et la percuta . Une partie du sort de Malkir se dissipa mais la foudre blessa violemment la bête qui tomba à genoux. Elle se relevait quand une flèche se planta dans son dos. Elle se tourna vers Nuro qui venait de lâcher un autre trait. Une forme trouble sortit du corps du monstre et se dirigea vers l’archer. Sa flèche, encore en l’air se brisa et l’humain fut propulsé contre une colonne. A ce moment, une rafale résonna dans la salle et une partie du bras de la chose fut arrachée par les balles de l’arquebuse de Gerlach. Le monstre levait son bras encore valide vers le capitaine quand une forme apparut derrière la bête. Le marteau de Lurian s’écrasa sur une jambe de la créature, broyant la chair et les os, la chose s’effondra. Elle tentait de se relever à l’aide de ses bras quand un poignard d’ombre et un éclair vinrent lui briser le corps. Un souffle rauque se fit entendre avant que le marteau de Lurian lui fracasse les côtes. Gerlach lâcha une dernière rafale à bout-portant sur le corps dévasté. Lurian continuait de frapper comme un forcéné sur le cadavre, faisant voler du sang, de la chair et des os. Il tapait, tapait, inconscient que la créature avait cessé de vivre. Le capitaine s’approcha de lui et lui mit une main sur l’épaule. Le prêtre se tourna vers lui, le regard fou, les orbites vides.
- C’est bon Lurian. Il est mort, c’est fini.
Le Sigmarite le regarda d’un air perdu avant de se tourner vers le cadavre.
- Ah ? Euh … oui…..c’est juste que…
Le capitaine hocha la tête et se baissa pour examiner le cadavre. Il retournait le corps quand il vit.
- Oh mon Dieu …
Parmi les croûtes verdâtres, les crocs acérés et les poils noirs, il avait reconnu le visage de l’archer qui était parti en éclaireur.