Le forum des joueurs de l'Empire à Warhammer Battle, 9e Âge et Age of Sigmar !
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| le complot des ombres | |
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Auteur | Message |
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Frere Sender Lancier
Nombre de messages : 32 Age : 34 Date d'inscription : 14/01/2007
| | | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Sam 27 Jan 2007 - 19:34 | |
| j'y ai pensé mais je vais le faire ensuite, je voulais pas faire une répétition. Pour le Oh mon dieu, je ne sais pas non plus si ça se dit mais comme ils sont censés avoir un dieu fédérateur... De plus "mon dieu" pourrait designer n'importe quelle divinité et je trouve que "Oh mes dieux" sonne mal | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Lun 26 Fév 2007 - 22:49 | |
| c'est reparti pour un tour !
Nuro laissa échapper un gémissement quand Gerlach lui resserra la bande entourant sa jambe. L'archer jeta un regard presque suppliant à Lurian. Le prêtre de Sigmar lui répondit par un hochement de tête négatif. - J'ai remis l'os en place mais c'est votre corps qui réparera les chairs blessées. Il faut lui laisser le temps de guérir. Moi je ne peux pas le faire. Le soldat soupira mais s’abstint de tout commentaire, il enleva de la poussière sur l'aigle gris cousu dans sa tunique. Le silence s’installa un moment dans la crypte, seulement troublé par le grésillement des flammes. Les chasseurs avaient brisé de vielles tables trouvées dans un coin de la salle et en avaient fait un bûcher pour leurs deux compagnons décédés. Il régnait une odeur de pourri et de chair brûlée dans l’air. Malkir observait pensivement le cadavre en flammes du soldat muté. - On est peu de choses. Nuro tourna la tête vers lui, une expression interrogatrice sur le visage. Le sorcier lui désigna les cadavres d’un bout de bois de la table. - Il y a une heure, ils respiraient, ressentaient…. C’étaient nos compagnons…. Je ne les connaissais pas très bien, mais je me rappelle que celui qui a « changé » aimait bien les champignons. Gerlach lui parla doucement - Malkir… - C’est bête, n’est-ce pas ?- le jeune mage avait la voix brisée- Il ne reste de lui qu’un souvenir qu’une image. …. C’était un homme comme moi, il a dû pleurer quand il s’est fait mal dans son enfance, il a dû aimer…. Et il nous a attaqué, il a tué l’un d’entre nous … Sommes-nous donc condamnés à la mort dans l’oubli ?, au néant ? au chaos ? – Il jeta le bout de bois dans le feu, celui-ci grésilla. - C’est contre cela que nous luttons, sorcier. Pour une fois, Lurian avait parlé d’une voix calme. Il avait ses mains posées sur son marteau et son médaillon en forme de comète brillait faiblement dans le noir. - C’est pour cela que Sigmar est venu fonder l’Empire, c’est pour cela que son culte a été créé. Tous étaient tournés vers le prêtre dont le visage resplendissait et dont sa voix devenait forte et rassurante, comme venue d’un autre âge. Le bout de bois s'enflamma. - C’est notre combat, il n’y aura personne d’autre pour le livrer, pas de trêve, pas de victoire. Cette bataille s’achèvera à la fin des temps, mais c’est à nous de la préparer pour que le monde ne sombre pas dans la nuit et le Chaos. Pour que l’espoir demeure et que la lumière de Sigmar resplendisse ! Ses mots retentissaient dans toute la salle, renvoyés par l’écho, une flamme titanesque brillait au fond de ses yeux. Les hommes l’écoutaient galvanisés, comme attirés par la lueur l’illuminant. Le prêtre se pencha sur Nuro et lui prit le bras. - Maintenant, debout ! Pour Sigmar ! L’archer blessé se relevait quand tous répondirent d’une seule voix à Lurian. - Pour Sigmar ! Le bandage était tombé de la jambe du soldat et celui-ci marchait normalement comme s’il n’avait jamais été blessé. A ce moment une voix résonna dans la crypte. - Vous vous amusez bien ? Les hommes se relevèrent rapidement en sortant leurs armes mais se calmèrent en voyant Lodweg les toiser d’un air méprisant. Son corbeau émit un croassement qui pourrait ressembler à un rire. Gerlach jeta un regard énervé au prêtre de Morr. - Où étiez-vous ? J’avais donné l’ordre de ne pas s’éloigner les uns des autres. - J’avais Skran- répondit l’homme en désignant son oiseau.- de plus j’ai découvert la sortie de la salle.- Il arrêta une question de Malkir en levant le bras- La porte est fermée, je n’ai pas trouvé de moyen de l’ouvrir. Il y a une écriture incompréhensible. Le capitaine balaya son objection d’un geste négligent tout en ramassant un sac de cuir avec un aigle en métal comme broche. - On verra sur place. Amenez y nous. Après quelques minutes de marche dans la salle obscure, ils parvinrent devant une porte de métal noir, en partie dissimulée par une colonne de pierre. Une étrange écriture y était gravée, brillant d’une couleur verte. Malkir l’observa attentivement. - C’est du chaotique, on dirait une énigme. - Qu’est ce que ça veut dire ?- Lodweg regardait la porte d’un air un peu crispé. - Attendez, je traduis : La fleur de Tzeentch, à jamais je veille. - C’est tout ? - Non, il y a d’autres choses mais je ne comprends pas ces langues. C’est vraiment étrange. Gerlach éleva la voix. - Quelqu’un connaît-il la réponse ? Comme ils répondaient négativement de la tête, il reprit la parole. - Bon, je vais m’en occuper, allez derrière ce pilier - dit-il en montrant une colonne de pierre un peu éloignée. Les autres parurent étonnés, sauf Nuro qui eut un petit sourire mais ils lui obéirent. Après quelques instants, Gerlach les rejoignit. - Ca ne va plus tarder. - Mais qu-avez vous fait ?- Malkir l’observait d’un regard suspicieux. - Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais petit je rêvais d’être ingénieur.- Lurian hocha la tête d’un air entendu. Le sorcier avait l’air encore plus perdu. - Non, je le savais pas. - Bon, eh bien, avant de rentrer dans l’armée et de créer les aigles gris pour des raisons … personnelles, j’ai suivi des études dans le collège d’ingénierie et j’y ai appris pas mal de choses. - Comme déchiffrer des énigmes ? - Non, mais à appliquer le théorème de Liragno. - C’est à dire ? - Quand on cherche une solution, il faut parfois voir le problème autrement. - Et dans notre cas ? - Eh bien, selon vous quel est le problème ? - Trouver la solution de l’énigme. -Mais non, justement, le vrai problème est d’ouvrir la porte, la solution de l’énigme n’est qu’un moyen parmi d’autres. - Alors, qu’avez-vous fait ? - J’ouvre la porte. A ce moment une déflagration ébranla la salle. Les humains furent tous jetés à terre par le souffle de l’explosion. Le pilier trembla comme une plante secouée par une tempête. Une lumière éblouissante déchira l’obscurité et s’imprima sur la rétine des chasseurs aveuglés. Des pierres volèrent dans les airs, plusieurs percutèrent l’armure de Gerlach. Un moment après, la fumée se dispersa et les hommes sonnés se relevèrent. Gerlach s’épousseta le bras d’un geste distrait après avoir récupéré son sac. - J’ai peut-être un peu forcé sur la dose de poudre. - Vous avez failli tous nous tuer ! – Malkir saignait de la lèvre et des sa tunique était percé en quelques endroits. - J’ai fait ce qu’il fallait faire, vous n’aviez pas de meilleure idée de toute façon. Le capitaine contourna le pilier derrière lequel ils s’étaient abrités et regarda les débris de la porte d’un air satisfait. Il s’avanca vers l’ouverture qui faisait désormais le double de taille par rapport au trou initial. Il contourna un rocher qui s’était détaché du plafond. Gerlach regarda le haut d’une mine inquiète. Par Sigmar, j’ai eu de la chance que toute la caverne ne s’écroule pas. Il fit signe d’avancer à ses hommes qui l’attendaient. Tous atteignirent en même temps la porte fracassée dont les restes parcheminaient le sol. En avançant dans le boyau, Gerlach entendit un soufflement rauque. Un tas de cadavres de monstres traînait sur le sol, les plus grands faisant un mètre de haut. Certains avaient plusieurs pattes, d’autres aucune. Le nombre d’yeux et de griffes était aussi variable selon les créatures. Toutes les bêtes avaient été pulvérisés par l’explosion, du sang et des organes pourris étaient répandus dans tout le couloir.Une créature dont le ventre était ouvert et qui ressemblait étrangement à un chat regarda le capitaine d’une expression où la haine et la douleur se mélangeaient. Gerlach lui mit une balle de pistolet dans la tête et la créature eut un soubresaut avant de s’effondrer. Nuro alluma une torche et se saisit d’une dague dans l’autre main. Le capitaine brandit son espadon et le suivit, pressé d’en avoir fini. Les deux prêtres et le sorcier les rejoignirent d’une démarche décidée. Le couloir déboucha dans une salle aux murs d’or, des bruits se faisaient entendre dans l’obscurité. Nuro leva la torche et les cinq humains se figèrent, une expression d’horreur sur le visage. Le silence régna un instant dans la pièce, puis Malkir, la voix désespérée s’écria : - Oh, non pas ça !
Tu vois Sender je l'ai mise l'expression. | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Dim 1 Avr 2007 - 0:57 | |
| Vous avez pas aimé la dernière partie ? J'ai eu aucun commentaire. Bon, je poste quand même la suite. je préviens tout de suite: âmes sensibles s'abstenir, vous n'aimerez pas. ce passage est vraiment violent, la suite le sera moins. je ferai un résumé à mon prochain post si vous ne lisez pas.
La salle grouillait d’une agitation malsaine, des petits corps se tordaient dans tous les sens en gémissant de douleur. Des tentacules et des griffes sortaient de la peau des enfants mutés, comme une bête quittant son antre. Certains n’étaient que des nouveau-nés, mais ils étaient aussi touchés par le mal. Une fillette dont les yeux avaient été arrachés grattait frénétiquement le sol de ses doigts griffus et difformes. Un bébé dont la tête était dans une position anormale regardait les chasseurs d’un air sadique tandis qu’un filet de sang s’écoulait de ses lèvres. Un garçon d’une dizaine d’années dévorait le cœur encore palpitant d’un de ses camarades. Une sensation d’horreur et de perversion régnait dans la pièce. Lodweg regarda ce spectacle d’un air douloureux. - Je crois que nous avons trouvé les enfants des miliciens. Lurian hocha la tête en levant son marteau de guerre. - Ils vont rejoindre leurs parents. Il s’approcha du nourrisson au sourire sanglant, l’être souriait encore quand le prêtre éleva son marteau, son visage ne changea pas jusqu’à ce que le sigmarite abatte son arme. Le crâne émit un bruit de succion quand le marteau l’écrasa contre le sol. Alors le carnage commença. Le couteau de Nuro traversa la gorge d’une fillette, pendant que l’épée grise de Lodweg sépara une tête de son corps. La crosse de l’arquebuse de Gerlach brisa les côtes d’une des créatures qui eut un soubresaut et tenta de se lever. Le capitaine rangea son arme et dégaina son espadon. La lame scintillante empala la bête contre le sol, des morceaux de chair et du sang sortirent quand Gerlach tira son arme en arrière. Malkir observait le spectacle d’un air horrifié, en s’appuyant sur un mur et en murmurant des paroles incompréhensibles. Lurian broya une autre créature, vaguement humanoïde, de son marteau sanglant. Le massacre continua pendant de longues minutes, les humains tranchaient, coupaient méthodiquement, l’esprit vide, remplie par une seule pulsion de destruction, le devoir de détruire complètement ce foyer de corruption. Lurian écrasa un autre monstre du talon, son arme était poisseuse de sang. Dans un coin Malkir s’était mis à vomir de dégoût sur le sol rouge et humide. Le temps semblait s’être suspendu pour les soldats, leur mémoire avait été complètement effacé, et il leur paraissait qu’ils tuaient depuis le début des âges, qu’il n’existait rien d’autre que tuer et tuer encore. Après un moment, Nuro égorgea une autre créature d’un geste las et releva sa dague pour trouver une autre victime, il ne vit que des cadavres et un ruisseau de sang, il tourna sur lui-même, mais tout n’était que peau ouverte et chair déchirée dans la crypte. Lurian, Gerlach et Lodweg avaient posé leurs armes et se tenaient courbés, l’air épuisé. Nuro regarda derrière –lui, se tourna encore, semblant chercher quelque chose. Gerlach l’observa d’un regard vide : - Qu’as-tu perdu ? L’archer se tourna encore une fois, une expression inquiète commençait à se dessiner sur son visage et il parla d’une voix angoissée : - Où est Malkir ? | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Jeu 21 Juin 2007 - 2:42 | |
| Résumé: le groupe est rentré dans une salle où ils ont retrouvé les enfants kidnappés des villageois. Ceux-ci ont été mutés par une chose inconnue et sont difformes, monstrueux. Les soldats les massacrent donc tous, Malkir a du mal à supporter cette scène. A la fin de la boucherie il a disparu. Avec les vacances voila la suite, j'attends les commentaires:
Le jeune sorcier errait en titubant dans les couloirs obscurs. Des larmes s’écoulaient lentement de son visage accablé. Il avança sa main à l’aveuglette devant lui et elle s’érafla en frôlant la paroi rocheuse. Il s’appuya contre le mur et tenta de réprimer un haut-le-cœur. L’image du nourrisson écrasé s’imprima sur sa rétine et il sentit un goût de bile dans la bouche. Il vomit pendant plusieurs secondes qui lui parurent une éternité. Il recula d’une démarche hasardeuse et s’affala au sol, n’essayant même plus d’arrêter ses larmes de douleur. Il s’inclina vers le sol, et bien qu’il pensait avoir l’estomac vide, la nouvelle crise lui prouva le contraire. Des gouttes tombèrent à flots dans le liquide à l’odeur repoussante. La peur et le dégoût de soi se mélangeaient dans l’esprit de Malkir. Il n’avait pas eu conscience de lui-même, il n’avait jamais voulu tuer Riado, il avait juste trop bu et quand ce jeune noble avait affirmé avoir couché avec Lania, il avait vu rouge et ne s’était rendu compte qu’il avait invoqué un éclair sur ce présomptueux que bien trop tard. Le sergent des hallebardiers ne lui avait laissé qu’un seul choix : la potence était destinée aux meurtriers mais la compagnie grise avait toujours besoin d’hommes et de sorciers pour des missions à haut risque. Malkir s’était dit que le jeune capitaine Gerlach n’avait pas l’air un mauvais bougre et que ça vaudrait toujours mieux que la corde. Le sorcier commençait à se demander s’il n’aurait pas dû choisir la potence, qui au moins, aurait donné une mort plutôt rapide, comparée à ce qu’il endurait. Il avait perdu tout espoir de survie dans ces boyaux sombres et humides. Une rage soudaine s’empara de son esprit. - Ce n’est pas juste, pourquoi suis-je destiné à mourir ? Je n’ai jamais voulu tuer ce crétin. - Non, tu ne l’as jamais voulu. - Il n’avait qu’à pas prétendre avoir touché Lania. - Oui, il n’aurait pas dû, tu as bien agis. - Oui, j’ai bien agis, ce n’était qu’un menteur, Lania n’aurait jamais accepté cela pour quelques pièces. - Non, elle ne l’aurait jamais accepté, elle est tellement intelligente, et belle… - …Si belle, si douce. Je l’aime de tout mon être, je voudrais tellement qu’elle soit à moi. - Elle t’apprécie sûrement maintenant que tu l’as débarassée de ce prétentieux. - Oui, elle m’aime, elle m’aime… mais je suis coincé ici, à mourir dans ce boyau puant. - Il suffit de sortir, d’abandonner ces ordures qui t’ont emmené de force dans ces tunnels. - Oui, sortir, partir, être libre, la retrouver. - Tu lui, tu leur montrerais qui tu es, quel est ton pouvoir. - Oui, le pouvoir. - Il suffit de le prendre, le dominer, tu es le maître. - Le maître … - Le monde t’appartiendrait, tout t‘appartiendrait. - Le monde… - C’est bien, avance désormais, prends la pierre. Malkir n’avait aucune idée de la salle dans laquelle il se trouvait, il s’était avancé comme un spectre sans rien percevoir, rien comprendre. Les murs semblaient faits d’un métal étrange, renvoyant l’éclat vert de la pierre. De la taille d’un poing, celle-ci brillait d’une lueur surnaturelle de la table de pierre au milieu de la pièce où elle trônait comme un soleil mourant. Une rune étrange y était gravée, une écriture qui rappelait quelque chose à Malkir. Il s’en fichait éperdument, tout ce qu’il voulait, c’était toucher la pierre, la posséder pour l’éternité. Il ne voyait pas ses poils pousser à une vitesse anormale, ses crocs s’allonger, les croûtes verdâtres se répandre sur sa peau, il ne voyait que la pierre, si belle, si douce, il l’aimait de tout son être, il voudrait tellement qu’elle soit à lui… Sa main griffue s’approcha, encore et encore…. | |
| | | Hans von Fahnenbrazt Grand Maître
Nombre de messages : 654 Age : 30 Localisation : Au bord de l'océan d'un bleu réveur (bon, paris ne me réussi pas) Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Jeu 21 Juin 2007 - 21:49 | |
| Power Rangers, transformation Skavens ! Bon, le petit passage violent est..... violent. J'aime bien l'idée du magicien schyzophrène (si c'est le bon mot). Hans, à fond, mais un peu dégouté. | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Ven 22 Juin 2007 - 2:27 | |
| Oui, je craignais un peu d'en dégoûter quelques uns, c'est pour ça que j'ai prévenu avant le passage gore, évidemment, tout le récit n'est pas comme ça. Je considère que c'est positif que tu sois dégoûté, ça veut dire que tu es vraiment dans le récit, yabon. allez, je pourrai bientôt vous faire la suite puisque je viens de faire celles pour le premier patriarche et flamme rouge. Positif, certes, mais quand même. Heureusement que je supporte assez bien ce genre de truc en lecture sinon.... | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Mer 5 Sep 2007 - 21:31 | |
| Avec un peu (bon d'accord beaucoup) de retard, voici la suite attendue, n'hésitez pas à donner votre avis.
Malkir salivait d’envie tandis que ses griffes étaient sur le point d’attraper enfin la pierre. Ses yeux brillaient de convoitise devant l’objet de ses désirs. Il avait oublié son nom, l’endroit où il se trouvait, pourquoi il était dans une salle sombre en train de s’approcher d’un joyau maléfique. De la bave s’écoula sur son museau bestial quand sa main fut sur le point d’attraper la chose. Il sentit un choc sourd dans son corps. Il n’y prêta pas attention mais réalisa tout à coup que la pierre et son support s’éloignaient de lui. Il vit les murs et le plafond vaciller et se rendit compte qu’il était en train de tomber au moment même où il heurta le sol. Il tenta de se relever mais n’arriva qu’à agiter faiblement son bras et sentit une tache rouge se répandre sur sa tunique déchirée. La bête qui fut un homme entendit des bruits de pas dans la crypte puis la lueur verte s’éteignit, la flamme vacillante d’une torche la remplaça. Un homme plutôt grand, le crâne chauve, une armure sur sa bure venait d’enfermer le joyau dans une boîte de métal recouverte de motifs étranges. Un officier dans une armure de plates tenait un pistolet fumant dans une main et une torche dans l’autre, un archer et un homme en robe noire l’entouraient. Malkir ne savait pas qui étaient ces hommes mais il se sentait comme si on l’avait coupé d’une partie de son être, il ne ressentait plus la puissance et la force de la pierre. Une haine soudaine s’enflamma dans son cœur, une rage dévorante envahit son esprit et il tenta de se relever pour attaquer quand la douleur arriva. Il sentit un aiguillon de souffrance lui lacérer le corps et il poussa un gémissement où la fureur et le déchirement se mêlaient. L’homme en habits sombres s’exprima dans ce qui ressemblait à une langue mais que la bête ne comprit pas. L’archer lui répliqua dans le même dialecte. Un cri rauque du corbeau souligna l’absence de réponse du prêtre à la question du soldat. Finalement, l’humain en armure hocha la tête, rangea son pistolet, tendit la torche à l’archer puis s’avança vers Malkir tout en dégainant son épée. Le prêtre au marteau murmura une courte litanie à laquelle la chose répondit par un sifflement de haine. Elle détestait ces étrangers qui lui avaient volé la pierre, la clouaient au sol et parlait dans une langue inconnue. Si seulement elle pouvait saisir leurs cous fragiles et les serrer lentement…. oui…. les faire souffrir….. Malkir ne vit pas venir la lame qui lui perça le cœur. Il le sentit brusquement s’arrêter. Puis il chuta dans le noir.
- Il aurait mérité mieux. - Il a failli Nuro, nous n’avions pas le choix. – Gerlach essuya son espadon avec les restes de la cape du sorcier. – Lurian, d’où vient la vibration désormais ? - D’ici, c’était cette pierre.- le prêtre était tremblant. - Quoi ? J’ai perdu plusieurs de mes meilleurs hommes juste pour un caillou ? - Ce n’est pas du tout un caillou, ça m’a plutôt l’air d’être un artefact maudit. – le sigmarite regarda sa boîte runnée d’un air inquiet – Il est d’ailleurs incroyablement puissant, je ressens encore sa présence malgré tous les sorts d’annihilation du coffret. - Qu’est ce que ça peut bien nous faire ? - Cette caisse est capable d’aspirer l’essence d’un démon majeur ! Je n’ai presque jamais entendu parler d’un objet avec un tel rayonnement. Nous devons ramener cet objet à Altdorf au plus vite ! -Sa main soutenant le coffre tremblait de plus en plus. - Calme-toi Lurian, tu es sûr que c’est aussi pressant ? A ce moment, les murs vacillèrent avec un grondement assourdissant, comme secoués par une main titanesque. La terre se souleva, projetant des rochers dans toute la salle. Les hommes furent jetés à terre par le tremblement de terre. Puis la voix résonna, moqueuse, glaciale et sépulcrale : - Non, c’est bien trop tard. | |
| | | Hans von Fahnenbrazt Grand Maître
Nombre de messages : 654 Age : 30 Localisation : Au bord de l'océan d'un bleu réveur (bon, paris ne me réussi pas) Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: le complot des ombres Mer 5 Sep 2007 - 21:52 | |
| Houuu. Suspens, suspens, quand tu nous tient. Bref, c'est super. Toujours plongé dans le récit mais j'allai jusqu'à en oublier ta présence. En attente de la suite. Hans, amicalement votre. | |
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