Pour ceux qui ne le savent pas (tous en fait), j'ai pour projet de me contituer une force d'elfes sylvains.
Ce petit texte est en fait le background de ma liste d'armée.
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La forêt est capricieuse et sous les frondaisons on peut sentir, sourdes et menaçantes, la haine et l’hostilité qu’éprouvent les êtres sylvestres envers ceux qui osent respirer le même air qu’eux. Les elfes même on apprit à craindre les esprits d’Athel Loren…
Ainsi c’est il y a près de 3200 ans, alors que les elfes se remettaient péniblement de l’attaque de Cyanatahair et de ses hommes bêtes, que survint l’impensable. Coeddil, le fléaux du corrupteur, en vint à ne plus supporter le présence des elfes sylvains et tenta d’empêcher la renaissance d’Orion. Profitant du sommeil d’Ariel, il pénétra dans la clairière royale avec sa suite de dryade et entreprit de massacrer tous les elfes qu’il croisait.
Engourdis par l’hivers, les cavaliers sauvages furent décimés, leur charge brisée par la puissance de l’homme arbre. Quelques elfes luttèrent et réussirent à se regrouper au centre de la clairière, autour du chêne des âges. Enragé par cette résistance, Coeddil lança ses troupes avec une violence inouïe sur les derniers guerriers elfes. Les dryades percutèrent les rangs des asrai dans un bruit de tonnerre, détruisant la formation adverses avec leur simple élan, tailladant et broyant les faibles chairs de leurs opposant.
C’est au pied du grand chêne que mourut Althien Cœur-tranquille, cloué au sol par le pied puissant de l’homme arbre dément. Point de chansons ni de laies sur lui, car mort les armes à la main, c’est pourtant son sang qui luisait sur les branches.
Althien avait deux fils aussi différents que le jour et la nuit, que la flèche et l’épée, que le sang et la sève : Eldahon et Oropher.
Pour leur malheur à tous deux il se trouvaient avec leur père en ce jour maudit, surpris par l’attaque, il furent séparés, et le restèrent.
A la vue du massacre, le cœur de Eldahon s’emplit de fureur et un noir couroux s'emparat de son âme. Ses yeux embués distinguèrent un éclat brillant au sol, et comme les larmes tombent, ses mains churent également et saisirent l'éblouissante lueur. C’était une lame. Poussé par la haine et le chagrin, il l'empoignat et chargea au cœur de le tempête, frappant à l’aveuglette, toujours plus enragé, et son sillage semblait être celui d’une tornade. Il ne prenait pas garde aux coups qui l’atteignaient, à ses chairs qui se déchiraient sous la fureur des dryades, il n’était plus que colère, et son ire luttait contre celle de ses adversaires.
De ses multiples plaies une seul goutte de sang sortie d’une écorchure à sa poitrine et vint s’écraser au sol. Ariel s’éveilla brusquement sentant le sang de l’innocent couler sur le sol de la clairière sacrée. Elle jaillit de son arbre et Coeddil et ses suivants furent pétrifiés de terreur. Elle bannit les l’homme arbre et ses servantes dans la partie la plus sombre de la forêt, entourant leur prison de pierre gardienne. Et c’est ainsi que finit l’histoire.
Mais les chansons oublies parfois les héros en les noyant dans leurs actes, et les morts étaient trop nombreux en ce jour pour que l’on se réjouisse de l’héroïsme de Eldahon…
Il était évanoui, épuisé, blessé dans sa chair et son cœur, et c’est Ariel, libérant son souffle de vie, qui le guérit. En ouvrant les yeux il ne restait en lui que le souvenir de la lumière, celle de la reine. Il se mit debout, contemplant le champs de bataille, et la panique le saisit.
Son frère. Ou se trouvait-il ? Etait-il encore vivant ?
Il couru, il hurla son nom, il chercha jusqu’à la tombée de la nuit, et il le trouva. Oropher s’était caché dans un buisson et serrait contre son cœur l’arc de leur père, abreuvant la terre à ses pieds de larmes. Au milieu des feuilles il semblait invisible.
Eldahon le prit dans ses bras pour le porter jusqu’à leur demeure. Et de loin on pouvait voir les deux frère, une silhouette lumineuse portant contre sa poitrine une ombre aux larmes de cristal.
La haine des esprit de la forêt n’a pas quitté les deux frères. Si l’aîné, devenu seigneur, s’entoure de nombreux guerrier elfes et de cavaliers sauvages pour garder les bois l’hiver venu, le cadet a choisit la voie de l’ombre en empruntant la chemin des forestiers. Et si leurs adversaires ne survivent pas à leur rencontre, la forêt elle même se tait à leur passage. Car ils sont les Gardiens, ils veillent sur la forêt l’hiver et empêchent quiconque de pénétrer au cœur des bois, ou d’en sortir…
Gardez vous des bois et des ombres qui y rôdent.
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En esperant que ça vous a plu!