Le forum des joueurs de l'Empire à Warhammer Battle, 9e Âge et Age of Sigmar !
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| Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur | |
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Auteur | Message |
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Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 7 Juil 2007 - 2:03 | |
| voila une longue histoire (plus de vingt chapites, et la suite sur le feu ^^), que j'avais écrite il y a un moment (juste après la tempete du chaos). Elle est basée sur l'évolution du général de mon armée à Warhammer, de ses résultats et d'ailleurs de tout son parcourt pendant TDC, ainsi que pendant les campagnes que j'ai faites plus tard. J'attends vos avis Première Partie: La Fin des Temps Premier Chapitre: La Fin d'une Epoque Un jeune homme dormait paisiblement dans son lit. La lumière projetée dans la pièce était encore faible, le jour n'en était qu'à ses premières lueurs. La chambre était en tous points de vue assez luxueuse, avec un grand lit a baldaquin, un matelas et un oreiller en plumes, des tapisseries venues de Bretonnie ornant les murs, ainsi que des toiles représentant la Grande Guerre contre le Chaospeintes par les plus grands artistes Tiléens. Un grand bruit semblable a une explosion se fit entendre, brisant la quiétude du petit matin. L'adolescent se leva d'un bond et s'habilla à toute vitesse, se cognant le petit orteil sur le coin du lit dans sa précipitation. Il réprima un cri de douleur en enfilant sa chemise. La porte s'ouvrit a la volée, et deux jeunes garçons entrèrent en courant, avant de se jeter dans les bras du jeune homme. - Pieter! crièrent ils - Bande de ..... dit Pieter en riant - Qu'est ce qu'on fait aujourd'hui? tu nous emmènes a la chasse? Tu nous entraînes pour la guerre? demandèrent ils, enthousiastes. La guerre. Elle était bien plus près d'eux que ses deux cousins pouvaient le croire, ils étaient si jeune. Certes, ils avaient été effrayés, comme tout le monde, des vagues rumeurs venues du nord selon lesquelles l'élu du Chaos arrivait a la tête de la plus formidable armée de monstres, de mutants et d'hommes inféodés au chaos jamais vue, dont le seul but serait de détruire l'Empire. Puis, avec le temps, les rumeurs s'étaient confirmés, l'avant garde du chaos avait ravagé Wolfenburg, la capitale de la province, mais avait été arrêtée par l'armée à la bataille de Mazhorod. Pendant ce temps, le gros de l'armée maléfique incendiait Erengrad, une très grande cité de Kislev, plus au nord. - Euh, d'accord pour l'entraînement mais alors avec des lames d'entraînement hein! plus avec de vraies rapières, compris Hans? Johann? - Promis! La journée passa tranquillement, la nature était radieuse en ce début d'été et la présence de ses deux jeunes cousins étaient rafraîchissante pour Pieter. - Kruger! mon vieil ami! s'exclama Albert, le père de Pieter. Il faisait nuit au dehors, mais la grande salle du château était bondée, les invités à la grande fête en l'honneur du Dieu Ulric étaient venus nombreux. - Tu sais que j'aime ripailler avant d'aller à la bataille! cria le dénommé Kruger, ce qui souleva quelques éclats de rire. L'alcool coulait a flots, la nourriture vraiment succulente, cuisinée par les Halflings, ces étranges petits hommes, aussi petits qu'un nain mais les pieds velus. La soirée était très réussie: les scaldes kislévites jouaient la marche de l'empereur, un très célèbre menuet. Presque tous les invités dansaient, les hommes en uniforme d'apparat, les femmes en longues robes radieuses. - Tu m'invites? demanda une jeune femme a Pieter. - Tiens, bonjour Annabella répondit poliment Pieter en s'inclinant et en souriant. - ah non! tu ne vas pas encore te dérober, Pieter Keller ! s'exclama t'elle en l'entraînant sur la piste. Elle était très jolie, se dit Pieter. De taille moyenne, elle avait de longs cheveux noirs, avec de jolis yeux, et un visage angélique. Ils se connaissaient tous deux depuis tous petits, et ils s'aimaient, enfin le pensait il, comment pouvait ne pas être amoureux d'un tel phénomène, qui peuplait ses rêves. - Alors, le chemin n'a pas été trop ennuyeux depuis Middenheim? dit Pieter - Tu sais bien que sa a été ennuyeux à mourir! s'exclama t'elle. Et puis on a encore rencontré des colonne de de réfugiés qui partaient vers le sud, et des soldats de toutes les provinces qui faisaient route au nord. Tu ne vas pas y aller toi hein! promets le moi! dit elle, le visage inquiet - J'aimerais bien, dit il, mais mon père dit qu'il est encore trop tôt. Elle eut l'air outrée. - Et Je ferais quoi moi, pendant que tu serais la bas entrain de jouer les héros. Ils dansaient maintenant très près l'un de l'autre, et ce fut Annabella qui prit les choses en main. Elle l'embrassa doucement, ils se laissèrent porter par le rythme de la musique. Quelques heures plus tard, alors que la plupart des hommes étaient imbibés d'alcool et ronflaient bruyamment ou se lançaient dans des récits d'affrontements épiques contre les maraudeurs ou les orques, Pieter pensa a Annabella, et au premier baiser qu'elle lui avait donné. Bien sûr, il avait déjà embrasser des filles, mais c'étaient des filles issues de la petite bourgeoisie, et l'étiquette lui interdisait de penser a aller loin avec elles. Tandis qu'avec Annabella, tout était différent, ils étaient tous deux issus de la noblesse et étaient en quelques sortes promis l'un à l'autre. Soudain, un homme en uniforme Blanc et noir déboula dans la salle, bousculant les hallebardiers qui montaient la garde à l'entrée. - Les barbares sont à Ferlangen et Zundap est a feu et a sang, L'armée du comte électeur de l'Ostland requiert toutes les lames disponibles! cria t'il vers le Baron Albert Von Keller, qui allait commencer son discours. Des femmes criaient, Les hommes se précipitaient vers la sortie, dans la pagaille la plus totale. Annabella jeta un regard vers Pieter, un regard implorant. Le jeune homme ne sut que faire, puis la prit dans ses bras, alors qu'une folle effervescence se répandait. | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Dim 8 Juil 2007 - 0:44 | |
| Voici la suite, un peu courte mais les chapitres suivant seront plus étoffés, mais n'hésitez pas a donnez vos avis et vos impressions: Chapitre second: Un Court Répit - Au revoir Pieter. dit calmement son père en l'embrassant sur son front. Sa mère, ses deux sœurs pleuraient, ainsi que les femmes qui étaient restées après la fête la veille au soir. Même les servantes le voyaient partir avec émotion, c'était un bon maître. - a bientôt père....... Je peux vraiment pas venir? dit Pieter. L'émotion perçait dans sa voix. Il aurait tellement eu envie d'aller lui aussi faire ses preuves. - Non, tu ne peux pas dit son père en lui souriant, j'ai besoin de toi pour garder le domaine. Le chambellan, Ernst Weiss, s'occupera de la ville. Surtout n'oublie pas ... - Le soir il faut fermer la grande porte et la barricader, les serviteurs, les soldats et moi devront assurer des tours de garde, et en cas d'assaut il faudra armer la population avec les réserves sous l’hôtel de ville, prier Ulric et combattre avec honneur pour défendre la ville et le château an nom de l'Empire et de nos ancêtres. termina son fils Albert Von Keller, Baron de Kienbaum, regarda une dernière fois son château et sa famille, puis monta sur son destrier caparaçonné, et accompagné d'une douzaine de chevaliers, il franchit la porte et traversa la ville de Kienbaum, se dirigeant vers le nord. La famille Von Keller resta ainsi, à regarder avec appréhension vers le nord, vers la direction d'où viendraient les osts des ténèbres. Cela faisait plusieurs jours que le maître de la ville était partit, et la plus grande pagaille régnait en ville. Des colonnes de réfugiés cheminaient le jour en direction du sud toujours, plus nombreux, alors que dans l'autre sens montaient au front des colonnes de soldats aux uniformes chamarrés. De nombreuses portes et fenêtres d'habitations étaient obstruées par des planches, laissant croire que les habitants avaient eux aussi choisis l'exode. Le temple de Shallya, déesse de la bonté, avait du mal a accueillir tous les sans-abris et les soldats blessés, plus nombreux chaque jour. La nuit, de véritables bandes de voleurs et de miséreux assaillaient les plus faibles et pillaient certaines maisons, et le guet avait beaucoup de mal a rétablir l'ordre alors que l'hystérie s'emparait des habitants. De plus, le bruit de canonnades lointaines se faisaient chaque jour entendre, et elles semblaient se dérouler de plus en plus près. Cela faisait deux semaines que son père était partit, et bien qu'il n'ait envoyé que quelques brèves missives, Pieter pensait qu'il était en bonne santé. Pieter était assis contre un arbre, dans le parc du château, avec Annabella dans ses bras. Elle avait pu rester à Keinbaum, son père, Albericht Kruger, était partit a la guerre avec le père de Pieter, et sa mère était restée pour soutenir les autres familles de nobles dans la ville. - Qu'est ce que tu regardes? demanda la jeune fille - ben..... toi dit Pieter d'un air bête, mais elle rougit tout de même - ces deux semaines ont été épuisantes, heureusement que tu es la! - alala qu'est que tu ferais sans moi! dit elle avant de l'embrasser. Cependant, Pieter avait l'air ailleurs, le regard perdu dans le lointain. - Mais qu'est ce qu'il y a, tu ne réagis même plus quand je t'embrasses, dit elle, vexée - ben je pensais, on s'aime tous les deux? - bien sur! - ben tu es noble toi aussi et puis ton père arrête pas de dire haut et fort qu'il faudrait te marier avec un jeune noble. Et puis j'ai pensé que voila quoi, tu voudrais m'épouser? demanda t' il benoîtement Après un moment de surprise, elle lui sauta dans les bras. - Pieter! Sa mère, accompagnée de celle d'Annabella venaient d'arriver, et visiblement revenaient du temple d'Ulric où elles avaient prié pour leur mari. - Je suis fière de toi mon fils! intervint Marichka Von Keller - Les Kruger seront ravis de se lier avec les Von Keller! s'écria l'autre, pendant que sa fille embrassait Pieter. Ils étaient maintenant debout, et retournaient tranquillement vers le château, les deux fiancés se tenaient par la main pendant que les mères parlaient préparatifs, avec l'habituelle effervescence de la gente féminine à ce sujet. - Bien sûr, avec la guerre, il faudra attendre un peu, mais au printemps prochain se serait merveilleux - Et ma petite Annabella portera une robe avec les couleurs de notre blason! - Pourquoi pas en blanc? demanda la mère de Pieter. Les deux femmes continuèrent de parler mariage et festivités toute la soirée, ennuyant Pieter et Annabella, qui n'aspiraient qu'à un peu de paix. Le vent était frais en cette soirée d'été, mais le brasero posé sur le corps de garde réchauffait Piter et la demi douzaine d'Hallebardiers qui montaient la garde ici. Le jour avait presque disparu et la plaine était plongé dans l'obscurité, alors qu'à l'horizon on pouvait voir le soleil se coucher. Au Nord ouest on pouvait aussi voir des lueurs. Probablement Wendorf qui brûlait, et ce depuis plusieurs heures. Pieter penser aux batailles qui se livraient en ce moment même, mais son attention fut bientôt tournée vers une ombre qui venait d'apparaître sur la colline de la victoire. Le jeune homme mit quelques secondes à se rendre compte qu'il s'agissait d'un cavalier. Celui ci fit faire quelques pas à sa monture, qui semblait fort agitée, puis le destrier se leva sur ses pattes arrières, alors que le cavalier levait une grande épée et qu'un hurlement rauque s'élevait dans la nuit. Soudain, une grande vague de silhouettes sombre monta sur la colline, rejoingant le cavalier alors que des cris de panique s'élevaient dans la ville. Le fracas des armées frappées contre les boucliers couvrit bientôt les bruits de la ville qui s'éveillait, alors que le bruit de pas de milliers de combattants venait s'ajouter au vacarme. La Horde du Chaos était arrivée. | |
| | | mitsuo Ambassadeur Jeu de Rôle
Nombre de messages : 261 Age : 39 Localisation : aix en provence Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mer 11 Juil 2007 - 22:52 | |
| J'ai bien aimé le début de ton roman, rets à voir la suite et la défense de la ville (je me demande comment tu va t'en sortir pour coller avec la réalité de TDC mais on verra bien) | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Ven 13 Juil 2007 - 19:41 | |
| Merci Mitsuo! Désolé pour mon retard, j'étais partis en vacances chez des cousins qui n'ont pas internet, je posterais donc la suite ce soir je pense. Eh bien en fait le début du récit est basé sur le BG de TDC, mais aussi sur mes batailles jouées avec Pieter, ce sera donc un peu une histoire dans l'Histoire en quelque sorte, ce qui me laisse quelques libertés tant que sa colle au BG de la campagne! à ce soir donc et n'hésitez pas a poster des commentaires ! | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 0:47 | |
| voila donc la suite: Chapitre troisième: La Cité Brûle - Repoussez l'assaut, tenez bon! hurlait Pieter Cela faisait maintenant 6 jours qu'il combattait sans relâche sur les murs. Le visage de Pieter était en quelque sorte vieilli. Les traits tirés par la fatigue, il avait un bandage sanguinolent autour de la tête. Il semblait avoir perdu l’innocence de la jeunesse, avec ses cheveux sales et dans tous les sens, la peau sale et terreuse. Le Général Stillman, commandant des défense de Kienbaum, exhortait les combattants à se battre, mais ils perdaient peu à peu pied face à la multitude qui pullulait sur les murs d’enceinte, ils grimpaient par dizaines avec l’aide d’échelles et de tours d’assaut. Des dizaines de cadavres gisaient au pied des murs. - Pour Ulric! crièrent deux chevaliers en chœur, courant vers les horreurs. Pieter se battait face à un grand barbare. Celui-ci faisait bien une tête de plus, et était bien plus musclé. Pieter feinta avec sa longue épée, laissant une ouverture au nordique, qui s'y engouffra avec son glaive. Pieter se releva d'un coup, son épée traversant le cou jusqu'au cerveau. Le gros barbare mourut dans un râle d’agonie, du sang giclant dans tous les sens. Pieter de dirigea vers deux hommes-bêtes, des monstres plus grand qu'un homme, avec une tête et des jambes de bélier, mais ils se tenaient droit comme un homme. Décidément, le chaos était étrange, deux "animaux" herbivores étaient en train de mettre en pièce le cadavre d'un fantassin de l'Empire. Le premier ne vit même pas Pieter arriver, et mourut quand son épée lui trancha la gorge par derrière. Le deuxième se releva alors. - Pour l'Empire! cria Pieter alors que l'homme bête parait ses coups. Pour une créature de cette taille et de cette corpulence, il bougeait avec une rapidité effrayante se dit Pieter. - Meurs! hurla la bête, la voix déformée par la rage et les mutations, alors qu'elle lui donnait un titanesque coup de hache en visant l'épaule. Pieter réussit à bloquer le coup au dernier moment, mais le coup était tellement puissant que le hache atteignit quand même son épaule, mais fut ralentie par l'épée. La profonde blessure faisait perdre beaucoup de sang à Pieter. Celui-ci répliqua en taillant de bas en haut, ce qui arracha un cri de douleur de la bête. Un hallebardier aida le jeune noble a terrasser la créature en abattant sa hallebarde sur le torse du monstre. La bataille dura des heures comme chaque jour, mais aujourd'hui le ciel était rouge, teinté de nuages noirs, et les défenseurs étaient débordés, malgré des actes héroïques. Pieter vit même un lancier embrocher trois mutants a la suite, pour finir dévoré par un monstre difforme au bec crochu. - Repliez vous! cria Stillman, Au Château Von Keller! Les cris se firent plus puissants, les défenseurs criaient leur terreur tandis que les hommes du nord hurlaient leur joie, bientôt, il mettront la ville a feu et a sang. Quelques minutes plus tard, les combats s'étaient déplacés dans les rues, les portes de la ville fracassées, les hordes du chaos s'engouffraient dans la ville. Les maisons brûlaient. Les barbares pillaient et volaient sans relâche, mettant à mort les blessés, leurs bêtes se nourrissant des cadavres. Pieter et ses camarades se battaient avec l'énergie du désespoir, mais cela ne suffisait pas. Ses camarades impériaux bloquaient la rue principale qui menait au château, les piques et les hallebardes abaissées, ils recevaient charge sur charge, tandis que les arbalétriers et les archers sur les toits et aux fenêtres essayaient de ralentir la horde. Alors qu'une nouvelle vague de nordiques se brisait sur le mur de piques et que les sombres guerriers se faisaient embrocher ou se frayaient un passage au travers des hommes de l'Empire, un grand monstre déboula dans la rue, écrasant deux archers d'un coup de masse. Pieter reconnut la bête: un minotaure. Des cris de panique s'élevèrent des rangs impériaux. Pieter savait ce qu'il devait faire. Il la chargea en criant pour se donner du courage. La bête se tordant de douleur quand son épée s'enfonça dans sa cuisse. Folle de rage, elle envoya voler Pieter d'un revers de la main, l'assommant contre un mur. Quand il se réveilla, quelques minutes plus tard semblait-il, la rue était encombrée de cadavres: le minotaure et les maraudeurs ayant fini par briser le mur d'acier impérial. Il se mit a courir, ignorant sa blessure a la tête et celle a l'épaule, qui s'était rouverte. Annabella. Il ne pensait plus qu'à elle, il fallait qu'il se dépêche d'arriver au château, pour la faire partir, avec sa mère et les survivants. Le coeur empli d'appréhension et de peur, il coura plus vite encore. Au détour de la rue, il trouva quatre soldats aux prises avec des guerriers en armure lourde: les élus des dieux du chaos. Il les chargea, plein de haine pour les envahisseurs. Son épée rebondit sur le casque du guerrier et un rire s'échappa du casque, alors qu'il tranchait la gorge d'un des soldats d'un revers de lame. Une grande clameur se fit entendre. Pieter n'y fit pas attention, il était atteint d'une rage meurtrière, il ne pensait plus qu'a faire du mal à ceux qui détruisaient tout son univers. Il para prestement l'épée du grand guerrier en se baissant, puis le blessa au cou en se relevant. Il s'acharna sur le guerrier, sans que celui ci ne mourut pour autant. Il le frappait, le frappait sans cesse. -eh mon gars, vient avec nous, c'est fini, il est mort, dit une voix calme. Pieter sortir de sa torpeur, réalisant qu'il était par terre en train de pleurer. - Viens au château Von Keller, la ville est perdue. Pieter reconnut le Général, entouré de chevaliers. Il se remit debout - je suis Pieter Von Keller monseigneur dit il en s'essuyant le sang et les larmes de son visage. - Von Keller! dit le vieil homme d'une petite voix eh bien, il semblerait que l'on est perdu cette bataille. Mais il n'y a pas un moment à perdre! Le petit groupe composé de Pieter, du Général Von Stillman, de quelques chevaliers et quelques soldats, se mit à courir vers les murailles et le donjon de la maison de Pieter. Ils arrivèrent devant la porte du château. Celle-ci était fracassée et des maraudeurs du chaos se précipitaient à l’intérieur, des cliquetis d’armes couvrant les hurlements. Une femme hurla. Pieter se précipita, ne rejoignit même pas les gardes qui tentaient de repousser la horde. Il entra en trombe dans la grande salle. Les femmes étaient au fond, contre le mur, protégées par une demi-douzaine de joueurs d'épée. Dix ennemis se tenaient entre Pieter et sa fiancée. Plus que neuf, bientôt huit, sept, six et ce fut finit. Il constata qu’il venait d’en tuer deux en même pas cinq minutes, sous le coup de la fureur. Les soldats d’élite de son père s’étaient occupés des autres, au prix de deux des leurs. Pieter pensa qu’il avait rudement changé en quelques jours, il était désormais capable de tuer, chose qu’il n’avait jamais réellement envisagé de faire. Il repensa au première jour de combat. Il n’avait pas su tuer le jeune nordique qui l’avait blessé à la tête. Aujourd’hui il se servait de ses capacités et de son entraînement pour tuer. Il était encore jeune et avait déja tué son premiere homme. - Pieter ! cria Annabella en se jetant dans ses bras Pieter l’embrassa et la serra fort dans ses bras. Il remarqua avec horreur que ses mains laissaient des traînées sanglantes sur la robe de la jeune fille. - Il faut que tu partes ! murmura t’il, et nous partirons tous ensemble! Von Stillman, ses chevaliers, et les gardes du château survivants déboulèrent dans la salle, refermant la porte derrière eux, la bloqua avec les tables. - Nous ne les retiendrons pas plus longtemps ! cria quelqu’un - Pour l’Empire ! cria un autre - N’y a t’il pas un autre moyen de sortir, ainsi nous pourrions évacuer les civils de la salle et nous pourrions rejoindre l’armée! demanda Von Stillman - Il y a un tunnel derrière cette cheminée qui nous conduira dans les égouts sous la ville, il a été creusé pour l'évacuation des déchets des latrines dans la pièce d'a côté, mais le chaos rôde surement dans les égouts. - Qui tentera avec moi ? Cria le Général Une douzaine d’épée à deux mains se levèrent et des cris y répondirent, tous étaient volontaires, sauf deux gardes du corps de Pieter. - Toute notre famille était ici…. Nous les retiendrons pour vous, vengez notre ville Messeigneurs ! dirent ils au Comte et a Pieter. - Quels sont vos noms ? demanda le Comte - Pierojki et Grainer ! - Vos noms figureront dans le hall des braves de Wolfenburg, quand elle sera rebâtie! - Adieu ! s’exclamèrent Pieter et les chevaliers - Pour l’Empire ! crièrent les deux braves alors que les femmes escortées par le Général, Pieter, et les fidèles joueurs d'épée, ainsi que quelques réguliers. Alors que les fuyards passaient dans le tunnel sous la salle, ils entendirent un grand craquement, puis des cris et des cliquetis d’armes s’entrechoquant, des cris d’agonis, des bruits de lutte, puis plus rien. Ils s’arretèrent quelques instants, recommandèrent leurs âmes aux dieux et à l’Empereur, puis reprirent leur chemin.
Dernière édition par le Sam 14 Juil 2007 - 1:47, édité 1 fois | |
| | | mitsuo Ambassadeur Jeu de Rôle
Nombre de messages : 261 Age : 39 Localisation : aix en provence Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 1:39 | |
| toujours aussi bien, l'histoire est prnante est bien mouvementés. Les scenes de combat sont bien faites. une petite remarque change le alors de alors que les arbalétriers et les archers sur les toits et aux fenêtres essayaient de ralentir la hord par tzndis je pense que ça ferat mieux et evitera la répétition (je sais que c'est nul comme remarque mais c'est la seul que je voit) | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 1:44 | |
| hop, un autre pour la forme: Chapitre quatrième: La Forêt Deux écureuils étaient en train de ramasser des noix, tranquillement, dans la forêt. Malgré l’épaisse végétation, la lumière du jour perçait les frondaisons et se reflétait sur les eaux claires de la petite cascade, et avec les teintes vertes et marrons des bois, on assistait à une scène de Paradis, la Nature immaculée. Un léger bruit se fit entendre. Comme un bruissement dans les fougères, à droite. Les deux écureuils relevèrent la tête, puis bondirent d’un coup vers l’arbre le plus proche. Un jeune homme venait de sortir de derrière la cascade. Il était plutôt jeune, et devait être plutôt séduisant. En tout cas cela aurait été le cas si il n’était pas si mal rasé, les cheveux ébouriffés et les vêtements crasseux, poussiéreux, et recouverts de sang séché. Un bandage blanc passait autour de son crâne. Il fit signe derrière lui. Quelques secondes plus tard, la clairière était envahie. Des chevaliers à l’armure cabossée se tenait près des arbres, montant la garde. De jeunes filles buvaient à la cascade, des soldats à l'uniforme noir et blanc refermaient doucement le passage derrière eux. - Sa va ? demanda une de ces jeunes filles au jeune homme, et lui tendit un peu d’eau. - Oui, très bien. Répondit le garçon, le regard dans le vide. - Non tu ne vas pas bien, je peux le voir, c’est pas pour rien que tu es mon fiancé ! dit elle avec fougue. - Pieter ? Venez mon garçon ! appela le plus vieil homme du groupe. - Je te laisse Annabella dit il avant de l’embrasser doucement. Pieter parla avec le vieux général Von Stillman, pendant ce temps, la mère de Pieter, Marichka Von Keller, approcha de sa Belle-fille. - Il n’est plus le même, dit Annabella d’un air attristé - Laissez lui du temps, il vient de vivre la première bataille de sa vie. Il est secoué, comme l’était son père avant lui. Puis, après quelques temps, il s’est radoucit. Je connais mon fils, il vous aime beaucoup, mais il est préoccupé par notre sécurité a tous. Pour récupérer votre fiancé, il faudra attendre d’être mis à l’abri. - Oui je sais, je l’aime moi aussi, et j’aimerais l’aider, mais il préfère tout garder pour lui. - Un jeune homme de son âge a toujours besoin de temps après ses premiers combats, le remord, la compassion et la lassitude le tourmentent jusqu’à ce qu’il fasse la part des choses. - Et donc vous dîtes que nous nous trouvons ici ? demanda Stillman, le doigt sur une carte. - Oui dit Pieter Von Keller, et trois choix s’offent à nous, soit nous allons directement vers la forteresse de Middenheim, soit nous essayons de rallier les forts ou Breder avant l'ennemi, en sachant que nous n'avons que très peu de temps pour y arriver. Il se peut aussi que nous cherchions un campement impérial, en essayant de rallier l’armée. - Je pense que nous devrions couper à travers bois, afin d’arriver à Breder, nous y serions dans…… Quatre jours et après avoir mis les civils à l’abri, nous pourrions rallier l’armée, et jeter dehors ces chiens chaotiques. - Je suis d’accord, dit Greiter, le capitaine des chevaliers du Général. - Moi aussi dit Obergraffeln, le chef des gardes de Pieter. - Allons y alors, termina Pieter. Un feu de camp illuminait la clairière. Le groupe de fuyards se reposait, après avoir parcouru de nombreuses lieues. Ereintés, les survivants de la bataille de Keinbaum s’endormirent rapidement. Un peu à l’écart, Pieter et Annabella contemplaient les étoiles. Ils étaient serrés l’un contre l’autre. - Tu crois qu’Ulric et Sigmar nous regardent de là haut ? demanda le jeune femme - J’en suis convaincu regarde : là-bas, cette constellation d’étoiles s’appelle le Loup Blanc, c’est la constellation d’Ulric. Quand elle est dans cette position, loin dans le ciel, cela veut dire qu’il nous regarde, nous comprend, nous protège. Plus loin, au dessus du gros chêne se trouve la constellation du marteau, où Sigmar nous regarde et veille sur son Empire. Tu vois, les Dieux sont avec nous, le chaos sera battu. - J’espère que tu as raison, sinon notre mariage devra être reporté ! dit elle doucement avec malice. Ils s’embrassèrent. Pieter tendit le lapin qu’il faisait cuire, embroché dans un bâton. Ils le mangèrent rapidement. Ils étaient affamés. Pieter ne put s'empêcher de sourire d'eux mêmes. Il y a encore une semaine, ils mangeaint comme des rois, dans des couverts d'argent, des dizaines de serviteurs attendant leur bon plaisir. Aujourd'hui, leurs habits étaient sales, déchirés, couverts de sang et mangeaient avec les doigts un lapin qu'ils avaient dû attrapper eux-mêmes. - Il fait froid ici, dit Annabella en tirant Pieter vers elle, en l’embrassant. Pieter prit une mèche de ses cheveux. Les deux corps se serrèrent plus fort, puis basculèrent d’un coup. Elle était vraiment très belle, pensa Pieter en regardant Annabella dormir. Ils avaient, dans leurs rares moment de repos, envisagés l’avenir. Il s’imaginait, dans son château de Kienbaum, reconstruit, avec sa femme Annabella, et toute une troupe d’enfants qui couraient et riaient. Il eut mal au cœur en pensant à Kienbaum. Il adressa une prière pour tous les habitants et les soldats de cette ville, trépassés de la main des sauvages nordiques. Cela le fit aussi penser à son père, dont les dernières nouvelles remontaient à avant la bataille qui vit brûler sa cité, tuer ses soldats, massacrer ses habitants. Il sentit le désespoir s'abattre sur lui, mais Pieter fut brusquement interrompu dans ses pensées. Un cor résonnait dans les bois. Un cor d’homme-bête. je vois que mon histoire a été pas mal lue, mais n'hésitez pas à laisser des commentaires, pour donner votre avis, et pour m'aider à l'améliorer! sur ce, je vais essayer d'en mettre un dernier ce soir, bonne lecture! EDIT: merci mitsuo, je n'avais pas vu ton post, je finissais de corriger le chapitre 4! j'ai changé "alors" par "tandis", tu avais raison, sa sonne mieux comme ça! merci beaucoup! | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 3:34 | |
| Finalement, je vais étoffer mon histoire, les chapitres que j'avais écrit ne me satisfont plus trop, je vais donc rajouter quelques chapitres et réécrire les autres. En tout cas voici le 5°: Chapitre Cinquième: Les Bêtes et la Forêt - Aux armes! cria un des ostlanders Le brouhaha des civils prits de panique et des soldats qui s'armaient emplit soudain la clairière. Certains criaient, d'autres ramassaient leurs affaires précipitament, quelques uns s'étaient même déjà enfuis dans la forêt, fous de peur, suite au sac de Keinbaum. Pieter se leva d'un bond et tira son épée, alors que les soldats se mettaient en formation face à la direction d'où venaient les sonneries de cor. Les secondes passèrent, les bruits provoqués par les femmes se firent de moins en moins entendre, jusqu'à ce que la clairière retrouve le calme. Un calme de mort. Tous les regards étaient tournés vers l'obscurité de la forêt, et vers cette lueur rouge et jaune dessus les frondaisons. On pouvait entendre distinctement des hurlements, le fracas d'armes métalliques ainsi que des grands bruits de bataille. Personne ne soufflait mot dans le groupe, tout le monde était tétanisé par les bruits venant du pillage d'un village non loin de là. - Que faisons-nous monseigneur? souffla Pieter a Stillman, sans détacher ses yeux des lueurs - Nous nous remettons en route. Il doit s'agir de Eicheweildchen, un village du Hochland tout proche. Il est à plus de cinq lieues, nous ne pouvons plus rien pour eux. Que Morr aie leurs âmes, répondit le vieux Général. - Allez vous tous, en route, dépéchez vous, avant que les bêtes ne viennent vous prendre! dit Greiter, le commandant des chevaliers. Personne ne souffla mot et les ostlanders reprirent leur marche vers le sud-ouest, motivés par le dernier argument du chevalier. Ils marchèrent jusqu'à l'aube, où ils s'accordèrent trois heures de répit. Puis ils reprirent leur marche à travers la forêt des Ombres. Exténués, ils eurent du mal à couvrir les lieues qui les séparaient de Breder. Ils en auraient encore pour plusieurs jours. Leur voyage aurait pu être agréable pensa Pieter, s'ils n'étaient pas aussi fatigués et s'ils ne devaient pas sans cesse être sur leurs gardes. Presque personne n'avait parlé depuis la veille. Pieter le sentait, tous avaient peur des hommes-bêtes, qui avait massacré tout un village. Le jeune homme se doutait d'ailleurs que jamais il ne pourrait oublier les bruits atroces d'un carnage auquel il n'avait rien pu changer. Le groupe continua sa marche, mais les ostlanders étaient tellement éreintés que le comte ordonna de monter le bivouac avant même le crépuscule. Les femmes se reposaient, alors que les soldats préparaient le feu et allaient chercher des baies, des fruits, des racines ou de petits animaux. Le groupe se réunit près du ruisseau où ils avaient fait halte. Pas de feu pour se réchauffer ou cuire les aliments, la peur des hommes-bêtes était trop présente. Le dîner se fit dans un grand silence et presque tout le monde semblait perdu dans ses pensées. - Pieter mon garçon, organisez les tours de garde, et allez avec quelques uns de vos hommes chercher des racines ou des baies pour demain, je n'ai pas l'intention de nous arreter encore plus que nécéssaire. - Bien monseigneur, dit Pieter en s'inclinant. Gunter, Albert, Wolf et Yuri, venez avec moi. Le jeune homme embrassa sa fiancée avant de partir, puis s'enfonça a nouveau dans la forêt alors que l'obscurité tombait peu à peu. - On y voit aussi bien que dans le cul d'un troll! jura Gunter Deux, peut être trois heures de recherches, et ils n'avaient mis la main que sur quelques baies sauvages et trois lièvres, capturé dans leur trou par un coup de chance. Bien peu pour nourrir plus de trente personnes. Et pour trouver cela, ils avaient dû pas mal s'éloigner du campement. - Ben rapproches toi un peu de la lumière de la torche, et tâches de trouver quelque chose lui répondit Wolf - Taisez-vous, on aurait pas dû allumer une torche ici gémit Yuri, le plus peureux du petit groupe - J'ai trouvé quelques racines comestibles ici, Albert, amenez votre sac - Bien monseigneur. - Chut! Ecoutez! gémit à nouveau Yuri - Rooo mais tu vas la fermer oui! - Non il a raison, écoutez dit Albert en relevant la tête, l'air inquiet On entendait vaguement des cliquetis et des rumeurs vers l'ouest. - Le camp est attaqué! dit Wolf, plus pâle qu'un mort. - Allons y, vite! cria Pieter, bien vite suivit par ses hommes, même si Yuri hésita avant de les suivre, tétanisé par la peur. - Hé attendez moi! lança t'il lorsqu'il s'aperçut qu'il était seul, courant à la suite de ses camarades Annabella criait. Elle criait de toutes ses forces. Elle était terrifiée. De terrifiants monstres avaient surgis de la forêt, ils étaient grand, portaient des sabots et des têtes de bouc. Les hommes-bëtes les avait trouvés. Le Général et ses chevaliers avaient réagit promptement à l'embuscade, mais c'était peine perdue. Plusieurs lanciers étaient déja tombés, mis en pièces par les monstres difformes. Les femmes s'étaient regroupées au bord du ruisseau, et les soldats faisaient ce qu'ils pouvaient pour repousser les monstruosités, mais Annabella savait que c'était la fin, les bêtes étaient trop nombreuses. Elle arrêta de crier et fixa l'immense gor qui marchait vers elle, térrifiée. - Pour l'Ostland! Hurla Pieter en décapitant un homme-bête malingre par dérrière. - Pour l'Ostland! crièrent en coeur ses camarades, alors qu'ils empalaient deux ennemis de plus sur leurs longues hampes. Pieter avait entendu hurler sa bien-aimée, il avait reconnu sa voix. Ivre de colère et en même temps terrifié par le sort de sa fiancée, il se jeta au coeur de la mélée et rejoignit le vieux général, qui venait d'éventrer un gor de son épée à deux mains. - Je suis désolé monsieur, nous n'avons pas trouvé assez de provisions! dit Pieter en esquivant un cimeterre. Le vieil homme éclata de rire. - Pieter! cria une vois féminine, que le jeune homme reconnut comme étant celle de sa mère. Il la chercha du regard et la vit, à côté de sa fiancée. Un immense gor levait sa hache à deux mains. Sans réfléchir, il courut aussi vite qu'il put. Il trancha la main de l'homme-bête, qui hurla de douleur et laissa tomber sa hache. Il essayait de retenir son sang avec sa main de libre, mais Pieter lui ouvrit la gorge d'un revers de lame. Il fut couvert de sang. Il se replogea dans la bataille, alors que Gunter enfonçait sa lance dans la gorge d'un gor et que Yuri se faisait dévorer vivant par une créature plus massive que les autres. Tout n'était que violence, tout n'était que haine. - Eh bien, c'était moins une, dit Wolf en retirant sa lance du cadavre d'une bête. - Vous rigolez? Vous avez vu le nombre de morts que nous avons eu? répliqua Obergraffeln. L'aube pointait à l'horizon. La lutte avait duré une bonne partie de la nuit, les hommes-bêtes ayant fini par se replier, laissant leurs morts et leurs blessés derrière eux. Les humains pansaient leur plaies, soulageaint les mourants et achevaient les blessés adverses. - D'ailleurs quelles sont nos pertes? questionna le vieux Général - Six civils sont morts, ainsi que cinq soldats, deux joueurs d'épée et deux chevaliers. - Ce qui nous laisse encore une douzaine de soldats et une demi douzaine de civils. C'est bien peu pour atteindre Breder. - Nous avons tout de même eu de la chance que la harde homme-bête était moins grande, sinon nous y passions tous. intervint un des chevaliers - Quels sont vos ordres monseigneur? demanda Pieter - Enterront nos morts, puis, partons. - Que faisons nous des cadavres des hommes-bêtes? - Laissez les là où ils sont, qu'ils servent d'avertissement à leurs congénères. Le groupe reprit la route en fin de matinée, laissant derrière lui des tombes, ornées d'une croix. Annabella et Pieter marchaient à deux, main dans la main, heureux d'être toujours en vie. Peu importaient les souffrances, les peurs, les blessures, ils étaient ensembles. voila pour ce soir, bonne lecture et n'oubliez pas de me donner vos avis! | |
| | | arckal Grand Maître
Nombre de messages : 679 Age : 32 Localisation : Auvergne Date d'inscription : 25/12/2006
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 10:17 | |
| Eh ben, c'est super, je viens de tout lire d'un coup, c'est vraiment super. Je suis pas super fort pour commenter, donc voilà | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 12:55 | |
| merci beaucoup Arckal, je vais essayer d'écrire la suite aujourd'hui! | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 14 Juil 2007 - 19:32 | |
| Chapitre Sixième: Le Hochland Presque trois semaines que la guerre avait commencé pour Pieter. Trois semaines de combats, de peines, de privations. Ils étaient enfin arrivés à Breder, un grand bourg du nord du Hochland. Les hochlandais, rivaux de leurs voisins de l'Ostland depuis des temps immémoriaux, avaient oublié leurs rancunes et se battaient désormais côte-à-côte. Une fébrile activité régnait en ville, des centaines de soldats des provinces septentrionales de l'Empire se préparaient à défendre leur terre face aux féroces norses. La quasi-totalité des civils avait déja pris le chemin de l'exode vers Middenheim. Le gros de l'armée de l'Ostland s'était repliée ici, et le Comte Electeur Von Raukov avait pris le commandement, préparant une furieuse contre-attaque avec ses troupes. - Ah, Von Stillman, je suis heureux de vous revoir, je vous ai cru mort après la chute de Kienbaum! dit le Comte - Merci monseigneur, le plaisir est partagé. Quels sont mes ordres? - Vous commanderez notre cavalerie, comme à votre habitude. Vous vous tiendrez en réserve dérrière nos troupes, et vous lancerez la charge à mon commandement. Pieter avait accompagné le Général Von Stillman jusqu'à l'hotel de ville, le quartier général des forces impériales du secteur. Il voulait voir de ses yeux le vieux Comte. - Qui est votre ami? demanda Von Raukov à Stillman, désignant Pieter du regard. - Pieter Von Keller, le fils d'Albert Von Keller, Baron de Keinbaum. - Heureux de te rencontrer petit, je connais bien ton père, ne te fais pas de soucis pour lui, il est avec ses hommes à Bohsenfels, la plus imprenable de nos forteresses, répondit le vieil homme d'une voix mal assurée. Pieter s'inclina, ne sachant que dire devant le héros de dizaines d'histoires que son père lui avait raconté. Il ne remarqua pas que Von Stillman glissait quelques mots en aparté à Von Raukov. Celui-ci parut d'abord étonné, puis sourit. - Il serait bien mal avisé pour moi de ne pas te récompenser pour ta bravoure, jeune Pieter. Tu t'es bien battu, avec force et honneur d'après ce que me dis Von Stillman. Il est temps pour toi de rejoindre l'armée, peu importe ce qu'en dit ton père. Tu es élevé au grade de lieutenant, et tu commanderas le Cinquième de Kienbaum, un régiment de ta cité. Il a perdu son officier et une bonne partie de ses hommes dans la bataille de Wolfenburg, mais je sais que tu as les capacités pour diriger ces hommes. Mes félicitations jeune homme, vous êtes maintenant dans l'Armée de l'Ostland! Le visage de Pieter vira au rouge. Il claqua les talons, salua puis fit demi-tour. Le vieux comte et Stillman sourirent, puis retournèrent à leur carte. - QUOI, qu'as tu fais? cria une jeune femme - Euh Annabella, ne te fâche pas, je n'ai rien demandé, je... - Mais tu ne te rends pas compte! tu sais où vont aller ces hommes? tu sais ce qu'il t'attend? dit elle, la colère se mélant à l'abattement dans sa voix. - Ecoutes, je n'ai plus le choix. Je veux que tu partes pour Middenheim avec les derniers réfugiés. Tu seras escortée par Gunter et ses lanciers, ne t'inquiètes pas, dit calmement Pieter. - Non, je ne veux pas! cria t'elle, alors qu'elle tremblait et semblait sur le point de pleurer. Pieter la prit dans ses bras et lui souffla un "moi non plus". Elle partirait le soir-même, Pieter avait déjà réquisitionné un chariot et avait ordonné à la dizaine de survivants de Kienbaum d'accompagner les femmes de Kienbaum en lieu sûr. - Tu n'es pas partit? demanda Pieter à Gunter, le vieux sergent. - Non mon lieutenant, répondit l'homme avec un sourire. Je ne pouvais pas vous laisser vous faire tuer. Et puis, levez vous, rentrons en ville. Il n'est guère prudent de rester dehors les murailles, même quand le soleil n'est pas encore complétement couché. Le jeune homme était assis au sommet d'une butte, a quelques centaines de mètres des murailles. Il avait assisté au départ de sa mère et de sa fiancée. Les adieux qu'ils s'étaient faits lui avaient arraché le coeur. Il s'était isolé, il avait besoin d'être un peu seul après avoir vu sa fiancée fondre en larmes dans ses bras. - Ais-je fait le bon choix Gunter? demanda t'il d'une voix rauque - A mon humble avis, oui monseigneur. Il était trop dangereux pour elle de rester. Les multitudes du nord n'épargnent pas plus les femmes que les soldats. - Je ne veux pas mourir en sachant que la dernière fois que je l'ai vue... - Alors ne mourrez pas, répondit simplement le vieux soldat. Venez, vos hommes sont curieux de voir leur nouveau commandant. Pieter émit un petit rire. - Un jeune noble de Dix sept ans, qui n'a aucune expérience, ils vont être contents, tiens. - Vous nous avez mené dans la forêt, c'est grâce à vous si nous sommes encore en vie. Votre père serait fier de vous. Pieter sourit en pensant à son père. Il ferait tout pour faire honneur à sa famille. - Allez, venez, le ragoût va refroidir! - Le ragoût? répondit Pieter en haussant les sourcils Gunter éclata de rire et avança vers le camp. Un court chapitre, le prochain sera plus long!
Dernière édition par le Dim 15 Juil 2007 - 23:10, édité 1 fois | |
| | | arckal Grand Maître
Nombre de messages : 679 Age : 32 Localisation : Auvergne Date d'inscription : 25/12/2006
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Dim 15 Juil 2007 - 16:07 | |
| Cool, mais ça fait chier de devoir protéger des civils et se privait de soldat - Citation :
- Pieter émit un petit bruit, entre le gémissement et le rire
Je vais essayé de le faire, mais c'est dure. Allez la suite (ça va jusqu'à Middenheim) ? | |
| | | kraam Hallebardier
Nombre de messages : 56 Age : 32 Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Dim 15 Juil 2007 - 16:48 | |
| Moi j'aime bien, surtout que tu ecris assez rapidement (pas comme moi), et que l'histoire est bien tournée...vive la suite!! | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Dim 15 Juil 2007 - 16:50 | |
| Oui, la première partie de l'histoire va jusqu'à la bataille de middenheim!
pour l'escorte, c'est logique, Annabela et la mère de Pieter sont des nobles, et sont escortées! Tu s raison pour le bruit Arckal, mais je n'arrives pas a trouver l'expression qui convient. Je vais le modifier pour "Pieter émit un petit rire", ce sera plus simple.
la suite, peut être en fin de journée si j'y arrives!
merci de vos avis! | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mar 17 Juil 2007 - 0:21 | |
| Chapitre Septième: Dernières Désillusions avant la Tempête - Piques basses! hurla un jeune lieutenant en abaissant son épée. - Pour l'Ostland! lui répondirent plusieurs dizaines de voix. L'instant d'après, les cris de guerre, les hurlements de douleur, les bruits de hampes brisées, le fracas des armes résonnèrent dans la vallée. Les troupes de l'Ostland tenaient bon. Elles avaient attaqué vigoureusement en direction de Château Lenkster, sur la rivière Wolf. Cela faisait déjà plusieurs heures que l'armée impériale avait contacté l'ennemi et la bataille en était à une impasse. Les hordes du nord n'arrivaient pas à briser l'infanterie, et nombreux étaient les barbares à avoir abreuvé de leur sang la plaine. Seulement, de plus en plus de bandes traversaient le fleuve et arrivaient au contact, maintenant la pression sur le front impérial. Une trompette sonna alors que les maraudeurs se repliaient une fois de plus. - En position! hurla Pieter Von Keller en levant son épée. Les petits détachements de tireurs revinrent se placer devant les rangs, afin de recevoir la prochaine charge par des salves de carreaux et de plomb. - Reformez vous! ordonna t'il les rangs de lanciers s'alignèrent a nouveau, formant une ligne parfaite. Les tambours du régiment tiraient les blessés hors de la zone des combats. - C'était vraiment une belle bagarre! dit Gunter Kulver en riant - Ca, tu peux le dire mon ami. Ce gros barbare m'a presque eu avec sa hache, répondit Pieter en montrant un cadavre du bout de son épée, puis en désignant son épaule mutilée. L'épaulière en acier qui la protégeait avait été arrachée par la puissance du coup, meurtrissant du même coup le membre du jeune homme, qui saignait. - Mais j'ai été le plus vif, constata t'il finalement - Oui, ces barbares sont forts et robustes, mais plutôt lents, intervint Bellick, le porteur de la bannière du régiment. - T'as déjà affronté un guerrier du chaos en armure lourde petit? alors tu ne dirais pas ça si tu savais! dit un autre soldat en crachant par terre. - Je crois qu'on le saura bientôt. Pieter était plutôt pâle en constatant que les guerriers qui se massaient au devant étaient l'élite de l'armée des dieux sombres. Tous les regards furent tourné vers l'ennemi. Chaque homme retenait son souffle et ouvrait de grands yeux, mais malgré la peur, personne ne recula. Pieter était fier de se battre aux côtés de ces hommes et sentit sa résolution se raffermir. Ils allaient peut-être mourir ici, mais les chiens chaotiques ne l'auront pas facilement. une immense clameur s'éleva, en même temps que des dizaines de cors de guerre sonnaient. La silhouette d'un cavalier venait d'apparaître sur la colline jouxtant le château. Monté sur un monstrueux destrier, le cavalier était imposant, engoncé dans une armure énorme. Il leva son épée démoniaque et le silence se fit. Tout le champ de bataille contemplait le Seigneur de la Fin des Temps. Soudain, il abaissa son épée et des milliers de guerriers se jetèrent en avant, hurlant leur soif de sang. - Feu! des détonations couvrirent un instant le bruit de la charge, les tirs traçant de sanglants sillons dans les lignes ennemies. L'immense meute hurlante se rapprocha inexorablement, piétinant les cadavres des assauts précédents. Seules deux salves purent être tirées, les tireurs se replièrent prestement dérrière le mur de piques. - Pour l'Empire, tenez bon! hurla Pieter La vague de barbare écumante se fracassa une nouvelle fois contre les rangs impérieux, mais cette fois-ci, les guerriers du chaos étaient présents. - Tenez bon, repoussez les, repoussez les! criait Pieter Ses hommes se battaient bien, nombreuses étaient une fois encore les pertes des féroces norses. Seulement les troupes ennemies étaient fraiches, et les impériaux tombaient les uns après les autres. Pieter vit un sombre guerrier en armure noire décapiter un de ses hommes, qui en éventra un autre en rabaissant sa lame et, continuant sur sa lancée, enfonça son épée dans l'abdomen d'un autre ostlander! Pieter était abasourdi par le talent et la sauvagerie de ses adversaires. Il fit un pas de côté pour esquiver un coup de Fléau. Souriant face à l'erreur de son adversaire, il mit son pied sur les chaînes. Le sauvage n'arrivait pas a reprendre son arme, et le jeune noble lui ouvrit la gorge d'un coup de lame. Un autre barbare portant un lourd pallash arriva à la rencontre de Pieter, qui bloqua le coup avec son épée. Il ressentit une vive douleur dans ses bras. Le maraudeur retira sa lame, puis se jeta de nouveau à l'assaut, mais Pieter était partis à sa recontre et lui enfonça son épée longue dans le torse. Il sentit plusieurs côtes se briser quand il poussa la lame plus profondément. Pieter retira sa fidèle épée du cadavre sanguinolent en lui donnant un coup de pied. Profitant de cette pause, le noble s'accorda un moment et regarda où en était la bataille. Le flanc gauche se débandait, et le flanc droit n'allait pas tarder à en faire autant d'après ce qu'il voyait. Le centre où il se trouvait, avec plusieurs régiments, tenait cependant bon. Le lieutenant vit alors que les réserves entraient en action, comblant les brèches dans la ligne. Le coeur plein d'espoir, il plongea sa lame dans l'abdomen d'un nordique de plus, exortant ses hommes à tenir bon. Le Seigneur de la Fin des Temps était contrarié. Depuis le début de la campagne semblait t'il, les impériaux opposaient une vive résistance, et ses propres hommes ne se montraient pas à la hauteur de leur réputation. Ils n'arrivaient même pas à en finir avec cette armée. Il sentit Uz'hul, le démon qui possédait son épée, réclamer du sang. Ses chefs de guerre étaient des incapables. Il allait encore en décapiter un ou deux, pour l'exemple. - Kordel, prend la tête des Epées du Chaos, et disperse moi cette vermine. Dis à l'élu de Nurgle de lancer toutes ses forces dans la bataille. Demain matin, je veux être devant le misérable bourg qu'est Breder. Le lieutenant d'Archaon le trois fois maudit sourit, puis hurla un ordre. Des dizaines de chevaliers élus chargèrent dans un bruit de tonnerre. Pieter était épuisé, mais triomphant. Il venait d'avoir un de ces guerriers du chaos. Il était à genoux par terre, en sueur, couvert de sang, mais il était bien vivant. L'armée impériale avait redressé la situation, la bataille tournait à leur avantage, c'était certain. Les barbares semblaient hésiter, alors que les lances et les épées ostlandaises les embrochaient les uns après les autres. Pieter se releva et se jeta de nouveau dans la mélée. Il éventra un nordique, mais dérapa dans les boyaux de celui-ci. Un grand homme aux traits rudes leva une hache à deux mains, s'appretant à démolir le noble. Un coup de masse sur le front du guerrier en décida autrement. Gunter se tenait fièrement devant Pieter. - Alors mon prince, vous dormez par ce beau temps? dit il en riant de bon coeur - Fais attention à tes paroles vieil homme, il pourrait t'en cuire, répondit Pieter en souriant Des cris de guerre tonitruants et un bruit de martèlement vinrent couvrir leurs voix. La terre tremblait. Les barbares au contact avec les impériaux reprirent courage et se jetèrent à nouveau contre les ostlandais. - Qu'est ce que c'est? demanda Pieter en se redressant - Les Elus des Dieux Sombres! hurla un lancier à ses côtés - Fuyons! - Ils viennent prendre nos âmes! - Non, dit doucement Pieter. Non! NON! Tenez la ligne! N'abandonnez pas! certains l'écoutèrent et restèrent à ses côtés, résignés à leur sort. Pieter en vit quelques uns prendre les jambes à leur cou. Le jeune noble ne pouvait vraiment leur en vouloir, lui-même n'avait qu'une envie, celle de prendre à son tour les jambes à son cou! - Sales lâches! hurla Gunter. Revenez, pleutres! - En formation! ordonna le lieutenant Von Keller d'une voix mal assurée. L'ordre fut néanmoins exécuté et les survivants du Régiment "Pfeiffer" de Keinbaum se remirent en rangs, face à leur destin. Les chevaliers se rapprochaient au triple galop, et écrasèrent les nordiques qui ne s'étaient pas écartés. Un premier lancier mourut décapité. Puis ce fut le tour d'un autre, et d'un autre, puis encore d'un autre. Des dizaines moururent en quelques instants. Pieter n'avait même pas eu le temps de réaliser que son régiment était anéanti. Il mit son épée en avant pour bloquer un coup. Il était tétanisé de peur. Une longue sonnerie de trompette retentit au loin, suivit du martélement caractéristique de la charge de chevaliers en armure lourde. Pieter regarda dans leur direction, et vit des dizaines de chevaliers des ordres de la Rose Noire, du Loup Blanc et du Soleil charger. C'était un spectacle magnifique. Un coup sur le casque ramena Pieter à la réalité. L'ordre avait été donné. Les trompettes ordonnaient la retraite. Les fantassins obéirent, continuant à se battre tout en reculant, mais certains régiments se débandaient complétement. La bataille était perdue, et les chevaliers ne chargeaient que pour donner le temps à l'armer de se retirer en bon ordre. Il leva son épée en signe de ralliement, et Gunter leva haut sa bannière. Les survivants de son régiment se regroupèrent, et profitèrent du désordre environnant pour se raccrocher aux joueurs d'épée du comte sur leur gauche. A quelques centaines de mètres de là, l'élu des dieux sourit. Un rire froid et cruel s'échappa de son casque. Il avait gagné, une fois encore. Middenheim serait bientôt à sa portée... | |
| | | arckal Grand Maître
Nombre de messages : 679 Age : 32 Localisation : Auvergne Date d'inscription : 25/12/2006
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mar 17 Juil 2007 - 13:08 | |
| C'est super, la scène avec la bataille me fait penser à l'ambassadeur, que je te recommande. Sinon, dommage que l'éfficacité des lanciers de l'empire ne le soit pas dans le jeu. Allez, la suite.
Arckal, ça met combien de temps à venir un colie ? | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mar 17 Juil 2007 - 20:19 | |
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| | | arckal Grand Maître
Nombre de messages : 679 Age : 32 Localisation : Auvergne Date d'inscription : 25/12/2006
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mar 17 Juil 2007 - 20:25 | |
| - Citation :
- un colie?
Oui, c'est plus gros que les lettres, c'est un H.S., mais je voulais pas faire un post juste pour ça. | |
| | | Pieter Von Keller Joueur d'Epée
Nombre de messages : 169 Age : 34 Localisation : Lille, dans le nord Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Mar 17 Juil 2007 - 20:30 | |
| a d'accord, jme demandais juste le rapport ^^. Ben en tout dépend de qui l'envoie, et quelle société. Tu peux compter entre trois jours et une semaine!
pour les lanciers, dans mes parties ils n'ont jamais trop trop de mal à démoraliser les piétons chaotiques, déjà usés au tir, donc j'ai refléter cet état de fait dans le récit! Puis sa me semble fluff! je ne sais quand je pourrais écrire le suite, ce soir je suis de sortie et je bosse jusqu'à samedi, jessaierais de commencer demain soir, et ptet de finir du meme coup! | |
| | | Zacharus Chevalier
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : le Nord gris et glacial Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur Sam 21 Juil 2007 - 21:32 | |
| Je trouve que c'est assez bien écrit, on part pas dans le bourrinisme absolu et je ne vois pas d'incohérences majeures. L'histoire n'est pas tellement originale mais c'est ce qu'on aime. J'aurait peut-être plus travaillé l'introduction pour mieux présenter les persos et plus travailler la psychologie ou les préparatifs des batailles. Ici, on a les conflits bruts, pas les préparations avant, les maneuvres avant le conflit. cf) la menace du stirland de notre modo par exemple. Bon, c'est vrai que ton héros n'est pas non plus un officier supérieur, mais les rapports entre un lieutenant et ses troupes ne se résument pas aux ordres sur un champ de bataille. Après, c'est toi qui choisis ce que tu décris. Bref, c'est globalement positif, mais tu peux encore progresser. Sinon, pourquoi n'as tu pas mis ton récit sur le warfo ? Tu aurais beaucoup plus de réponses et de commentaires.
Dernière édition par le Dim 22 Juil 2007 - 13:44, édité 1 fois | |
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