Le Conseil Impérial
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 Le chevalier du vent

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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeMer 11 Avr 2007 - 22:00

Le bateau arrivait dans le port, profitant de la brise du soir pour franchir les digues de pierres qui fermaient l'accés au port. Au bout de chaque digues se dressait une haute tour dominée par une grosse cloche en bronze. Les cloches sonnèrent chacune trois coups, toutes deux en même temps. C'était les honneurs rendu à un bateau impérial venu en ambassadeur.
-Quelle jolie musique que celle d'un port accueillant, n'est ce pas Mr. Holen ?
-En effet capitaine, pouvons nous répondre par les honneurs en conséquence.
-Faites, faites. Combien de coups envoyons nous ? Un, deux ?
-Six mon capitaine, répondit le lieutenant. Auriez vous oublié le code de marine Ludwig ?
-Oh, excusez moi, fit le capitaine en lui donnant une tape amicale dans le dos.
-Envoyez la bordée de salut, tonna la voix du capitaine, six coup pour Kislev!

L'échange qui avait eu lieu s'était déroulé sur le gaillard arrière de la caravelle. Ludwig Rolda, middenheimer d'une trentaine d'années, était un géant bourru. Il était né d'une mère Tiléenne et d'un père Middenlander inconnu, ce qui expliquait la couleur de sa peau, trés bronzée .Son second, Albard Holen, était de taille moyenne et plutôt maigre. Il était trés intelligent et était considéré comme l'un des meilleurs officiers et navigateurs de l'Empire. Le jeune homme n'était pas trés fort mais il était sous la protection de Ludwig, capitaine de l'Esmeralda.

Une foi les tirs éffectués, la caravelle accosta sur les quais. Une foule de kislévites se massait déjà sur les pontons pour voir qui étaient ces impériaux. ALbard Holen s'approcha d'un homme encore plus frêle que lui et lui parla:
-Alors Bartholf, content de se voyage ?
L'homme en question répondit:
-Oui, bien que la houle m'ai un peu dérangé durant ce voyage.
-C'est naturel pour un non-initié. Et d'où venez vous en fait ?
-Du Wissenland, à côté de la rivière Sol, je suis musicien. La comtesse Emanuelle von Liebwitz aime la musique, c'est d'ailleur le métier le mieux payé dans cette contrée, avait continué Bartholf aprés avoir vu la tête intrigué de son interlocuteur quand il avait entendu parlé de musique.
-Et vous venez ici en tant que musicien ?
-Oui à la cour du Tsar je pourrai peut être faire fortune, les Kislévites aiment la musique.
-Mais pas n'importe quel genre de musique, vous ne m'avez pas l'air d'être trés combatif. Enfin j'éspère que vous vous en sortirez dans ces steppes arrides. Mais qu'est ce qui vous a poussé dans un coin si dangereux du vieux monde ?
-La neige et l'aurore, je refuse une vie oisive dans le Wissenland. J'éspère trouver la beauté et l'inspiration dans ce pays.
-Bonne chance, j'imagine que vous accompagneré l'ambassadeur à la cours ?
-Oui, d'ailleur il arrive. Je vais chercher mes affaires dans ma cabine et descendrai sur le pont. Puissions nous nous retrouver un jour mon cher. Que Sigmar vous protège.
-Et qu'ULric veille sur vous.
Ce garçon lui avait paru bien sympathique. Il se demandait quand est ce qu'ils se reverrait.

Une fois que toutes le formalités furent réglées et que l'ambassadeur fut accompagné au palais du gouverneur, l'équipage put enfin aller se distraire dans les tavernes du port, boire les fameuses boissons Kislévites.

Le lendemain Bertholf partit avec la caravane de l'ambassadeur vers la capitale.
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DarKStaR
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeMer 11 Avr 2007 - 23:06

sympa le debut de l'histoire; sa apel inevitablement a une suite, j'espere que tu en prevois une Le chevalier du vent Smiley_2

Parcontre fait gaffe au temp employé, sa fait un peut bizar parfois...
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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeJeu 12 Avr 2007 - 11:10

Oui il y aura une suite, par contre je ne pense pas faire un récit épique avec des battailles tout le temps, un peu de littérature serai bienvenue.

Sinon pour les temps, pourrais-tu me les indiquer comme ça je corrigerais.
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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeJeu 12 Avr 2007 - 19:17

Le convoi venait de quitter Erengrad. Bertholf s'était installé dans la même voiture que l'ambassadeur. Celui-ci était un homme assez corpulent, richement vétu, un Reiklander fin politicien.
-Qu'est ce qui vous attire en des régions si reculées mon cher musicien ?
-Je viens voir de la famille, mentit Bertholf, une de mes tantes habite à Kislev. Elle est souffrante, ses enfants et son mari sont morts.
Ce n'était qu'un demi-mensonge puisque c'était justment la situation de sa pauvre tante, Elisabeth Nurn.
-Vraiment ? Moi qui croyais que vous aviez été séduit par la beauté de ce paysage et par la neige.
-Comment savez vous ça ? Bertholf était étonné. Qui vous a dit cela ?
-Je suis un politicien, un homme à qui rien n'échappe. D'ailleur j'ai avec moi une lettre relevant de ses fonctions ce cher Kaspard, il n'est vraiment bon à rien en politique.
-Mon cher Grauen, ne me parlez pas de politique, j'ai décidé de quitter l'Empire pour fuir la politique. J'ai été mélé à des affaires si importantes que même le Reiksmarchall en ignore l'existence, des secrets qui ne méritent pas d'être dévoilé. Alors vos petites magouilles de gamin qui prépare un mauvais coup, Bertholf siffla, vous pouvez vous les garder.
Le musicien avait parlé sur un ton froid, posé et plein d'assurance. Grauen von Qwan comprit tout de suite qu'il avait affaire à un maître, il avait tout gobé.
En effet Bertholf Gausser était un maître en mensonge et en théatre.

Le convoi s'arrêta pour la nuit, l'ambassadeur se coucha dans son carosse et s'endormi sur la banquette en ruminant les paroles du musicien. Il était réellement troublé.
Pendant se temps, Bertholf avait sorti de sa malle quelques couvertures et les installa dans un tente dréssée par les domestiques de Grauen. Puis il alla rejoindre les Ungols qui les guidainet jusqu'à Kislev autour du feu. Là il s'installa et joua de son violon. Il jouait un célèbre morceau, tiré d'un des plus bel opéra de Miragliano. Bertholf ferma les yeux et fit glisse son archet sur les cordes du violon, créant une douce mélodie.

http://www.radioblogclub.fr/open/140783/vivaldi/Vivaldi%20-%20The%20Four%20Seasons%20-%20Spring

Tous furent charmés. La douce mélodie s'envola à travers la nuit, le silence se fit, les soldats furent frappés par les soubresauts de la mélodie. La musique incarnait l'esprit du printemps, de la renaissance, de l'éclosion des bourgeons.
A la fin, tous applaudir. Un vieil archer borgne vint le voir.
-Tu joue bien gamin.
-Merci, j'ai fait ça toute ma vie.
-En si peut de temps, tu as appris à jouer avec une telle aisance que même un maître de musique ne pourrait jouer à une telle perfection !
-Oh, fit Bertholf en rougissant, vraiment ?
-Oui, continue ainsi, fit un autre soldat.

La nuit se déroula ainsi pendant que Bertholf jouait les plus belles musique qu'il connaissait.
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeDim 22 Avr 2007 - 18:47

Oh, je suis désolé pour le triple post mais voici une suite:

Durant la suite du voyage Bertholf et l'ambassadeur ne se parlèrent plus, bien que restant dans la même voiture.
Aprés quelque jours le convoi composé de trois charettes et d'un modeste carosse arriva à Kislev. La vingtaine de cavaliers qui composait l'escorte avancèrent en colonne dans la capitale. Grauen fut étonné que personne ne vint à sa rencontre aux portes de la ville et qu'aucune décoration n'avait été placé. Pas un Kislévite ne s'inclinait devant le convoi.
-Comment osent-ils me manquer de respect, je suis un ambassadeur, le représentant de l'Empereur à Kislev. Que leur vient il à la tête ? Ignorent-ils ma présence ?
-Monsieur, je pense que ces hommes n'ont que faire de votre présence, fit Bertholf. Dois-je vous apprendre que les kislévites se battent pour protéger notre terre, pas la leur. Ce sont eux qui combattent les forces du Chaos, pas l'armée de l'Empereur.
-Quel rapport avec ce manque de respect ?
-Vous les Reiklanders avez une trop belle image de votre personne. Vous n'êtes pas des hommes que tout le monde adore, bien au contraire. Ces hommes sont libre, libre de servir leur patrie. Alors pourquoi se battent-ils pour l'Empire ? Ils se battent pour un homme qu'ils ne connaissent même pas, qui ne fait rien pour eux. Ils ne vont tout de même pas montrer leur soumission à cet empereur, n'est ce pas ?
-Oui vous avez raison. Vous m'étonnez vraiment, vous êtes un jeune homme et vous résonnez déjà comme un vieil homme plein de sagesse. Mais il n'est pas sage de mentir à un homme plus puissant que soi.
-Que voulez vous dire ?
-Ne faites pas l'innocent, vous crouez vraiment qu'un jeune homme comme vous pourrait connaître des secrets d'états. Vous êtes un homme de musique, un chanteur surtout.
-Et vous, un escroc qui compte soumettre Kislev à l'Empire. En convaincant les souverains de cette nation que Kilsev est dépendant de l'Empire pour pouvoir mieux la contrôler. Vous ne meritez rien d'autre que d'être appelé escroc.
Il y eu un silence, Grauen pensait aux paroles de Bertholf, Bertholf songeait à la réaction de Grauen.
-Un escroc et un maître chanteur, ça peut bien sentendre, non ?
Grauen proposait une alliance.
-J'y réfléchirais.

Les portes du palais s'ouvrirent et le convoi entra dans la cour du chateau. Un valet vint ouvrir la porte du carosse et fit descendre Grauen, Bertholf, lui, descendit toout seul, sans aide. On les conduisit dans une suite belle et spacieuse.
-Voici vos appartements, annonca un laquais, vous y séjournerez durant toute le durée de vos fonctions. Voici le salon, il y a une chambre ici elle communique avec la salle de bain. Là il y a votre bureau, et cette porte donne sur la chambre des valets. Son altesse le Tzar vous recevras au dîner, un laquais viendra vous chercher.
-Hum excusez moi, dit l'ambassadeur, j'ai un musivien de talent qui m'a accompagné durant mon voyage. Pourriez vous lui faire l'honneur de sa présence lors du repas. J'aimerais que cela soit une surprise pour son Excellence.
-Evidemment, je comprends. Je m'arrangerais avec l'Intendant. Puis-je rencontrer cet homme.
-Oui me voilà, fit Bertholf en entrant dans la pièce. Au fait auriez vous un piano pour le spectacle ? Car je n'ai amené qu'un violon et une flute dans mes bagages.
-Euh, oui. Mais c'est une pièce rare, de collection, on ne pourrait vous permettre d'y toucher.
-Sottise, plus un piano est beau, plus la mélodie qui en sort est belle. Laissez moi voire cette merveille, nous verrons bien si ce piano est digne du Tzar. Guidez moi à l'Intendant, nous avons à discuter.
Obéissant au jeune homme, le laquais le conduisit à travers le dédale du chateau jusqu'à l'Intendant en chef.

PS: avez vous aimé l'intermède musical ?
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeSam 12 Mai 2007 - 22:51

L’intendant en chef était en train de discuter avec le chef des cuisines et ses deux assistants. La réception de ce soir devait être parfaite pour pouvoir impressionner l’ambassadeur. Déjà les sangliers cuisaient sur les broches et l’on préparait les sauces. Quand au choix de la boisson il était encore à faire, le chef, un grand homme plutôt rond, devait aller dans les cinquante ans. Ses deux assistants, le préposé aux vins et le responsable des cuisines, discutaient, très animé, du choix des boissons pour la soirée.
-Monsieur, il me semble que du Kvas fort traditionnel serait mieux que du vin du Stirland, fit le préposé aux vins.
-Certes mais je ne pense pas que ces impériaux supporte même le plus doux des Kvas. Mettons-leur plutôt un bon vin Stirlander.
-Mais la Tzarine n’accepterait pas que l’on touche à ses vins impériaux, renchérit le responsable des cuisines, il vaudrait mieux leur faire gouter le vrai gout de Kislev.
-Vos assistants ont raison mon cher. Il vaut mieux montrer à ses étrangers la vraie force de Kislev. Cela devrait leur remettre leurs idées en place, eux et leurs idées d’annexion.
C’est à ce moment là qu’arrivèrent Bertholf et le valet, exténué par la course effréné que venait de lui infliger l’infatigable Wissenlander.
-Ouah, je suis assassiné par ce jeune homme.
-Voyons, redressez la tête, le dos droit que diable. Vous donnez une bien belle allure de votre pays monsieur.
Puis, se tournant vers le groupe des cuisiniers, Bertholf leur adressa la parole ainsi que très large sourire.
-Bonjour messieurs, il s’inclina. Il me semble que vous devez être le cuisinier à en juger de vos habits. Ces deux jeunes gens à vos côtés doivent être vos assistants si je ne m’abuse. Et vous, vous devez être l’Intendant en Chef.
-Euh, oui. Pourquoi ? fit l’intendant quelque peu déconcerté.
-Vous parliez de vos vins il me semble. Quels sont vos problèmes ? Je peux vous aider à les résoudre.
-Et bien nous n’arrivions pas à nous décider à propos du vin que nous devions servir ce soir. Nous devions choisir entre du Kvas du plus fort ou un capiteux vin du Stirland, fit le préposé.
- Amenez-moi le Kvas. Les vins du Stirland sont fades. Je vais gouter votre boisson, allez m’en cherchez.
Les trois cuisiniers s’en allèrent chercher le Kvas, tandis que l’intendant et Bertholf restèrent dans le couloir. Quant au valet, il était partit se reposer.
-Venez vous asseoir avec moi dans ce salon, nous y serons plus à l’aise.
-Volontiers, ma course à travers le palais m’a épuisé. Au fait, j’étais venu chercher quelque chose mais je ne me souviens plus.
- Que cherchez-vous ? Je pourrais sûrement vous le dénicher, j’en serais ravi.
-Ah, c’est… c’est un… un piano, voilà un piano.
-Un piano, mais le seul piano ici bas est celui de la Tzarine. Elle serait outré que quelqu’un d’autre qu’elle y touche.
- Y joue-t-elle elle-même ?
-Non, personne n’y touche.
-Parfait, ainsi je serai la première personne à lui faire écouter. Il parait que la beauté de la musique est liée à la beauté de son propriétaire, si votre reine est réellement belle et bien vous serez charmés par la mélodie qui en sortira. Pour peux que quelqu’un se prenne la peine d’y jouer.
-Ah ? J’essairai de trouver un arrangement.
-Non, je vous propose un marché, je jouerai ce soir et si c’est un désastre, je prends tous sur moi, par contre si c’est réussi, je prends toutes les félicitations sur moi.
-De plus je ne vous laisserais pas accéder au piano si vous ne suppportez pas le Kvas.
-D’accord, ça marche.

Les cuisiniers revinrent bientôt avec une choppe de Kvas.
-Voilà monsieur, du Kvas, du plus fort
-Merci mon brave, fit Bertholf en prenant dans ses mains la choppe rempli à ras bord.
Il trempa ses lèvres dans le breuvage. Cela failli lui arracher un cri de douleur, ça lui brulait le palais. Il continua de boire en silence, la boisson lui brulait l’estomac et l’œsophage. Maintenant c’était son corps entier qui le brulait, il n’en pouvait plus, il allait crier toute sa douleur. Vite, du froid, il lui faut quelque chose de froid. Il se leva, prêt à aller se jeter dans la neige au dehors. Puis il pensa au piano, à la gloire qui l’attendait sil il réussissait. Il aurait les distinctions de tout les nobles du Kislev. Il fallait réussir.
Bertholf surmonta la douleur et ouvrit la bouche en disant calmement : « messieurs, ceci c’est de la bibine par rapport à notre bière du Wissenland ».
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeSam 2 Juin 2007 - 13:46

Voilà la suite de l'histoire, mais j'attend vos avis. Parce que là, on dirait que ça ne vous interrese pas du tout. SI ça ne vous plait pas dites le, j'ai plein d'histoire en réserve, du romantique au récit de voyage en passant par le combat et l'assassinat.




Grauen s’impatientait, Bertholf ne se montrait pas et la réception allait commencer. Que faisait-il ?

Il avait revêtu ses plus beaux atours pour impressionner toute la cour de Kislev. Des habits blancs cousus d’or, des bagues d’or, tout sur lui était scintillant, dommage que sa corpulence gâchait l’impression de richesse et d’honneur qu’inspiraient ses vêtements.

Finalement les portes de la salle à manger s’ouvrirent laissant entrer tous les invités. Il y avait des grands barbus et des petits chauves et inversement, mais une seule trace de Bertholf, c’était pourtant son invité, ils en avaient convenus. Si jamais il avait réussi à se présenter en tant que musicien il devait le prévenir. Peut être qu’il n’avait pas put le contacter de puis mais qu’il avait sûrement réussi.

La fête commença, Grauen était placé à la gauche du Tzar, à côté d’une dame des plus cocasses. Il y eu d’abord la célèbre dans des cosaques puis un récital de poèmes fort ennuyeux que les Kislévites semblaient apprécier, il y eu enfin une symphonie d’accordéon qui tiraillèrent les oreilles de Grauen.

Soudain la Tzarine poussa un petit cri qui attira l’attention de l’ambassadeur, il tourna la tête vers elle puis de l’autre côté et vit Bertholf, debout au milieu de la salle à coté d’un piano noir.

-Mon piano fit la Tzarine.

-Bonjours mesdames et messieurs, commença Bertholf sans se soucier le moins du monde de la Tzarine, je suis enchanté de faire votre connaissances. Je m’appelle Bertholf Nurn, musicien et homme du spectacle du Wissenland, j’imagine que vous vous fichez pas mal de ma vie donc je vais passer ce passage ennuyeux et en venir au fait : vous jouez un morceau d’une rare beauté que j’ai composé en l’honneur de ma venue à Kislev. D’ailleurs il me semble que personne ici n’a jamais entendu jouer du piano, ce sera donc une bien belle expérience. Nous pouvons donc commencez, mesdames messieurs attention.

Il avait déclamé tout cela avec un franc parlé qui avait séduit l’assistance et il savait dès lors que ce serait un succès.

http://www.radioblogclub.fr/open/138851/chopin/Chopin%20-%20Waltz%20Op%2069%20No%202%20in%20b%20minor



La musique douce captivait l’assistance, soudainement attendrit par la musique. Dans la grande salle de pierre au tentures bleu et jaune, représentant de grand ours ailés bondissant, des cavaliers volant à travers la steppe, des ailes de griffons dans les dos. La haute voûte en ogive faisait résonner le son qui retombait en une fine pluie de notes sur les invités. La tzarine sur son trône de glace était subjuguée par la musique, elle regardait fixement le piano, le son qui en sortait était d’une douceur qu’elle n’avait jusque là jamais soupçonnée. Quant à Grauen, il ne cessait de réfléchir aux conséquences de cet acte, si la cour appréciait, il serait considéré comme un homme de goût et Bertholf serait un outil fort utile dans les négociations qui risqueraient de bientôt éclater. Bertholf, lui, laissait aller ses doigts, il les laissait parcourir les touches, lui se concentrait sur les feuilles de sa partition, vierge. Le musicien inventait à chaque portée une nouvelle ligne, toujours plus enchanteresse.

Tout au fond de la salle se trouvait un vieil homme, vêtu d’une robe bleu, d’un bleu de glace. Sa barbe blanche comme la neige semblait givrée, et partout sur ses vêtements on voyait de petite étoile d’argent piquée dans la robe et la chemise. Il regardait le musicien avec intérêt.

Bertholf termina son morceau avec une petite pointe aigue et douce. Les invités le regardèrent quelques instants puis, une vieille dame se mit à applaudir, toute la salle l’imita et bientôt se fut un véritable tonnerre d’applaudissement qui tomba sur Bertholf, il s’inclina « Merci, merci. Je ne sais comment vous remerciez.

- C’est plutôt moi qui devrait vous félicitez, fit la Tzarine, vous jouez divinement bien, n’est ce pas Tzar ? »

-Oui, il mérite toute notre reconnaissance, cela fait longtemps que nous n’avions jamais entendu de musicien aussi talentueux. Qu’en pensez-vous Givre ?

Le vieil homme au fond de la salle se leva et dit :

-Un homme de talent votre altesse. J’ai bien fait de rester encore un peu à Kislev, j’aimerais bien m’entretenir avec lui. Après tout c’est mon droit, ne suis-je pas le pèlerin des steppes, le mage blanc ?

- De quel droit, répondit le Tzar, vous n’êtes qu’un simple mage…

- Qui a tissé le blizzard de Kislev, je vous le rappelle Tzar. N’oubliez pas que personne ne m’ordonne quoi que ce soit à part le maître de mon ordre.

- Vous…

Le Tzar Boris avait sauté de son trône et bondit vers le mage. Mais il ne l’atteignit pas car il venait de disparaître, ne laissant derrière lui qu’un petit tas de neige. Boris Ursus reprit sa place et ordonna que l’on serve le repas. Plus personne ne parla de l’incident et on invita Bertholf à la table.

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeSam 2 Juin 2007 - 13:54

Je suis navré...
Je voudrais bien te lire, mais je suis débordé par mon propre récit, à tel point que je ne peux me contenter d'écrire uniquement le dimanche matin, mais presque tous les jours ! (mais ne t'en fais pas, j'aime ça Le chevalier du vent Smiley_2 )

Anton, juste pour te dire que ton courage (eh oui, je connais ça, tu écris, mais personne ne te lis) est digne de louanges au nom du Conseil Impérial !

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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeSam 2 Juin 2007 - 18:08

Accessoirement, Boris Ursus était le pére de la tzarine Katarina, alors je sais pas si ta propre tzarine n'est que sa femme mais celle-ci a une importance secondaire et je me rapelle pas qu'elle ait accés à la magie des glaces ou qu'elle ait un rôle politique, cela dit, je peux me tromper. En tout cas, Katarina n'a été sacrée tzarine qu'à la mort de son père. Ensuite, le plan de soumettre Kislev à l'empire me paraît vraiment fumeux. le seul vrai moyen serait de les envahir, ce peuple ne flanche pas devant le chaos, alors plier le genou devant de faibles sudistes ne suportant pas le froid, ce serait le comble de la honte. Ils savent qu'on les a toujours soutenu contre le chaos mais on a pas le choix, sinon on se prendrait nous-même ces invasions. Quoi qu'ils fassent on sera toujours avec eux contre le chaos.
Bon, sinon le récit me paraît assez bon quoiqu'un peu trop théatralisé à mon goût: le mage qui disparait.
Citation :
Le musicien avait parlé sur un ton froid, posé et plein d'assurance. Grauen von Qwan comprit tout de suite qu'il avait affaire à un maître, il avait tout gobé.
En effet Bertholf Gausser était un maître en mensonge et en théatre.
j'ai bien aimé le coup du Kvas, le gars qui sert les dents pour pas hurler.
Ah, sinon il y a peut être un peu trop de dialogues par rapport aux actions et descriptions. On n'a pas vu toutes les complexités de la politique,les petites maneuvres, les gestes anodins, les complots...
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeDim 3 Juin 2007 - 9:36

Pour la Tzarine Katarina c'est en fait un titre, mais il me semble qu'elle a tout de même beaucoup de pouvoir car l'unité d'élite de Kislev n'est autre que sa garde personelle. De plus les deux sont encore en vie et Tzar et Tzarine sont dses titres de noblesse. De plus GW les compte comme tel: "Tzarinne Katarina" et le "Tzar Boris Ursus".
Pour la politique mettons qu'il fallait que je mette un trame de fond, mais en fait ce ne sera pas beaucoup basé sur la politique. En fait c'est juste que Grauen est un peu foufou.
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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: Le chevalier du vent   Le chevalier du vent Icon_minitimeMar 12 Juin 2007 - 19:51

Bon et bien je n'attend pas plus longtemps pour vous plonger dans l'aventure, la vrai.

Quand tout le monde se quitta pour regagner ses appartements ou sa maison, un garde en armure noire vint chercher Bertholf :

-Venez, la Tzarine vous a fournit une petite chambre dans son aile du château. Vous reverrez l’ambassadeur demain au repas de dix heures, un homme viendra vous chercher.

-Bien, merci. Comment vous appelez vous ?
-Il m’est interdit de vous le dire, je fais partit de la garde noire de Kislev.
-Ah, tant pis. Bon et bien je vous appellerai Schatzmann, ce qui veut dire homme noir en Reikspiel.
-Si vous y tenez. Voici votre chambre, je serai chargé de votre sécurité et de votre confort durant tout votre séjour à Kislev.

Bertholf rentra dans sa chambre. Elle était assez luxueuse tout en restant quelque peu simple : le sol, et les murs étaient en bois, le plafond aussi. Il y avait un petit lit à baldaquin, une petite commode, un miroir et de jolis rideaux rouge. Dans une pièce adjacente se trouvait une petite salle de toilette. Mais cela suffisait au confort du musicien. Sa malle était déposée au centre de la pièce. Il commença à ranger ses affaires. Il sortit ses vêtements puis son violon et une flute traversière. Il les posa sur la commode. C’est alors qu’on frappa trois coups à la porte.
-Qui est-ce, fit Bertholf ?
-Le vieux Givre, ouvrez moi.
-Givre, connais pas ?
-Le magicien au fond de la grande salle, c’est moi.
-Ah oui, excusez moi, je vous ouvre.
Bertholf ouvrit la porte et l’homme à la barbe entra.
-Pourquoi vous entretenir avec moi, demanda le jeune homme ? Que voulez vous me dire ?
-De petite chose et de grande. Laissez moi parler et ne m’interrompez pas, mon histoire est longue. Tout d’abord vous devez savoir que je suis un magicien des glaces. Je suis d’ailleurs un des plus grands de Kislev à côté même de la Tzarine. J’appartiens à un vieil ordre de mage qui à juré de protégé les hommes des folies qui nourrissent leurs passions de destruction.
-Du Chaos…
-Oui, voilà. Mais nous n’officions pas qu’à Kislev, nous sommes aussi présent dans l’Empire, en Bretonnie et au Cathay. Nous sommes chacun spécialisé dans un domaine de la magie, et nous égalons les grands maîtres en leur domaine. Il se trouve donc que je me suis retrouvé à Kislev pour protéger cette nation du Chaos, car elle est la frontière la plus solide entre les ombres dieux et les humains du vieux monde. J’ai donc rassemblé les mages de Kislev auprès de la reine des glaces pour tisser un sortilège de protection recouvrant Kislev entier. Ce sort déclenche un blizzard et réveil le Wendigo de son sommeil quand les forces du Chaos marchent sur Kislev.
-Pourquoi me raconter tout ça ?
-J’y viens. Donc en fait ce sortilège a été fixé par la musique. Je m’explique, la musique jouée par certaine personne peut influencer les vents de magie. C’est ainsi que grâce à un talentueux musicien, Léopold, nous parvînmes à fixer le sort sur le vent qui parcourt Kislev. Ce vent de magie chante à travers tout Kislev une musique que seul les mages perçoivent, et quand Kislev est attaqué ce chant se transforme, déclenchant le blizzard, avertissant les cavaliers des Rota du mal qui les menace et réveillant le Wendigo, l’ours ailé des légendes Ungols.
-Ah, je vois, et vous croyez que j’ai les mêmes talents que ce Léopold. Vous voulez que je vous aide. Mais allez chercher ce Léopold il doit être bien meilleur que moi.
-Hélas la maladie nous l’a enlevé il plus d’un siècle.
-Un siècle ? Mais vous… la Tzarine… vous n’êtes pas si vieux.
-Moi si, fit Givre, la reine des glaces dont je vous parle était la grand-mère de Katarina, Lizavetta.
-Oh, vous avez donc plus de cent ans comment cela se fait.
-Nous magiciens avons la vie longue, mais ceci est une autre histoire que je vous conterais plus tard. J’ai besoin de vous. Il me faut quelqu’un qui puisse m’aider à renforcer le Blizzard de Kislev. Archaon et ses démons l’ont totalement enfoncé et le Chaos s’apprête à relancer une offensive. Il me faut un musicien qui ai le talent de contrôler le vent de Kislev et de recréer la barrière de Kislev. Voulez vous m’aidez Bertholf ?

-J’étais venu ici pour trouver paix et plénitude pour pouvoir composer des chansons, me voilà embarqué dans une aventure qui me dépasse.
-Il ne s’agit que d’aller récupérer l’archet de Léopold au tréfonds des désolations du Chaos, pour pouvoir reconstruire le chant de Kislev.
-Dans les désolations du Chaos, l’archet de Léopold qu’est-ce que cette histoire ?
-Léopold était un violoniste, son archet à conservé une partie de son pouvoir, mais un démon du Chaos l’assassina et vola son archet pour un quelque but. Mais je suis sur que les dieux ne sont pas insensible au pouvoir de cet archet et ils aimeraient beaucoup posséder un tel pouvoir car seule les runes peuvent contenir la magie, alors qu’en l’enfermant dans le vent on peut l’étendre n’importe où, sans contrainte et affecter des nations entières d’un simple morceau. C’est ce domaine là que je vais t’apprendre.
-Je vais vous accompagner, je ne puis résister à l’attrait de l’aventure.
-Parfait, nous allons rejoindre ma demeure pour vous apprendre les rudiments de la magie de Kislev, soyez le nouveau chevalier du vent des plaines de Kislev.
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