Ben voila, ce sera plus simple de voir l'avancement sur le forum, donc je poste ici....Excusez moi, mais je n'ecris pas trés vite^^...
Du Sang au Clair de Lune.
Acte I
Chapitre I : à l'Ombre...
L'ombre arriva avec la nuit. Rapide, silencieuse, invisible. Elle pénétra dans l'enceinte du petit village déjà endormi, passant de maison en maison, sachant sa destination d'instinct. Elle entra dans une maison aussi simple que les autres. Elle parvint à entrer sans le moindre bruit, la porte ne lui posant aucun problème, et arriva dans un petit couloir, simplement éclairé par une chandelle à moitié consumée. Trois portes se présentaient devant l'Ombre. Elle poussa une des portes de gauche, lentement, et passa la tête par l'ouverture, d'où elle vit un feu dans l'âtre, un homme assis sur un tapis, juste devant. L'Ombre se retira comme elle était arrivée, sans qu'aucun bruit ni bruissement d'air ne vînt perturber le silence. Elle sortit alors un poignard, simple, mais efficace. Elle entra ensuite dans la pièce de droite. Celle-ci n'étaient que faiblement éclairée par le clair de lune qui filtrait par la fenêtre. Dans la chambre, il y avait un petit lit où dormait un jeune bébé, un tapis recouvert de jouets pour enfant. Les murs étaient nus, hormis une commode qui régnait sur le mur droit. Il était là. Un des Elus se trouvait devant elle, à sa merci. Mais il ne fallait pas le tuer, et éviter de le blesser. Il s'approcha du petit lit, quand un grincement se fît entendre dans toute la maison. L'Ombre s'immobilisa, attentive au moindre bruit. Elle resta un moment ainsi, son sens auditif à l'affût du moindre bruit, mais rien ne vint briser ce silence pesant. L'Ombre se remît à respirer. Elle saisit l'enfant, le coinça au creux de son bras gauche, sa main droite armée du poignard. Le bébé ne broncha pas, même lorsqu'elle se dirigea vers la porte entrouverte. L'Ombre progressait lentement, pas après pas, se rapprochant inexorablement de la porte, lorsque celle-ci s'ouvrit à la volée percutant l'Ombre qui perdit son poignard, laissant apparaître un homme, armé d'une simple épée émoussée. Il assena un coup de taille à l'intrus, qui fut projeté au sol, l'épaule ensanglantée, et qui lâcha l'enfant. L'homme se jeta alors sur l'Ombre, et le roua de coup de pieds jusqu'à l'en assommer.
L'Ombre se réveilla quelques heures plus tard, alors que le soleil venait tout juste de se lever. Elle été ligotée sur une chaise, elle-même solidement attachée à un poteau de bois. L'endroit devait être une cave, à peine éclairée par quelques chandelles et par le soleil qui commençait à filtrer par un petit trou, juste au dessous du niveau du plafond de pierre. Une dizaine de tonneaux étaient entreposés au fond de la pièce, et une table au milieu de quatre chaises trônait devant elle. Elle essaya de tirer sur ses liens, mais ils étaient trop solides. Le porte, située derrière la table, s'entrouvrit légèrement pour laisser apparaître une tête d'enfant. Apparemment surpris de voir le prisonnier bouger, il se retourna et accouru avertir le maître de maison, qui descendit une dizaine de minutes plus tard, accompagné d'un vieillard amaigris. Le plus jeune était celui qui l'avait assommé, et le plus vieux se mît à observer attentivement le prisonnier.
-C'est un elfe, dit le vieillard.
-Un elfe ? Mais qu'est-ce qu'il foutrait ici, alors que nos peuples sont en paix, et son pays si loin d'ici !?
-Du calme, Hans du calme. Ce n'est pas un elfe ordinaire, vois –tu, il existe en effet deux « races » d'elfes. L'une d'entre elle est notre allié, les hauts-elfes, mais l'autres, au contraire, cherche à nous nuire : les Elfes Noirs.
-Ca alors, deux races d'elfes....Et pourquoi voulait-tu enlever mon fils ? dit-il en s'adressant à l'elfe.
Aucune réponse.
-Réponds, ordure !
-Calme toi !!Tu sais bien que ton fils est...spécial, lui dit Erket.
-Mais enfin, tu sais pertinemment que je ne crois pas un seul mot de cette stupide prophétie comme quoi mon fils serait un élus de je ne sais quel sortilège puant !!
-Je sais, mais prend ce fait en considération...De la part de qui vient tu, l'elfe ?
L'elfe ne bougea pas, ne cilla pas.
-On t'a posé une question !!S'énerva Hans
Toujours rien. Hans s'approcha alors de l'elfe, et le secoua par les épaules, mais l'elfe ouvrit la bouche, découvrant ainsi le spectacle de sa langue qu'il avait mordu, faisait déverser un flot de sang dans sa gorge, l'étouffant.
-Maudit soi ce peuple, ajouta Hans en se retournant. Il sortit de la cave, puis se dirigea vers la chambre où son petit se reposait, un bandage sur le torse. Lors du combat de la nuit, l'elfe l'avait fait tombé, et il avait atterri sur la dague de celui-ci, lui entaillent le ventre, mais sans gravité.
-Sigmar soit avec toi, Kraam....
Ø×Ø×Ø
Une Ombre s'approchait du camp bruyant. L'elfe était armé d'une longue et fine épée, et portait une cotte de maille. Bien qu'ils soient stupides, les orques étaient des brutes. Il s'approcha de l'entrée du campement, et, ne voyant aucun garde, il y entra. Ce camp- ci était assez petit, ne comptant qu'une cinquantaine d'orques et une dizaine de gobelins. Le soleil était déjà couché, mais les peaux vertes étaient encore dehors, à s'occuper de nourriture, armes ou autres choses. L'elfe parcourut le camp sans se faire remarquer, bien qu'il ne se cacha pas. Il parvint enfin devant une hutte, plus petite que les autres, une hutte de gobelins. C'était là. Il pénétra dans la hutte, et commença à retourner les couvertures posées à même le sol, jusqu'à trouver ce qu'il cherchait : un petit gobelin, endormi. Il tenait dans ses bras le deuxième Elu. A ce moment là, un gobelin entra dans la hutte. Voyant l'elfe tenant le petit dans ses bras, il ressortit aussi vite qu'il était apparu. L'Ombre, tenant le petit d'un bras, son épée de l'autre, sortit de la petite hutte, pour se retrouver nez à nez avec toute la famille gobelinoïde. Ils étaient une dizaine en tout, et lui sautèrent dessus, essayant de le mordre, le griffer ou la taper avec leurs petites mains. Mais ils n'étaient pas de taille face à l'elfe, qui parvint à se défaire de tout les gobs pour riposter. Il virevoltait entre les petits monstres, attaquait, esquivait, jusqu'à venir à bout du dernier. Mais ce semblant d'escarmouche avait attiré l'attention des orques proches, qui saisirent leurs armes et s'approchèrent de l'intrus. Bien que les orques n'avaient que peu d'estime pour les gobelins, il ne supportait pas que ceux-ci se fassent tuer par d'autres qu'eux. L'Ombre réagit instantanément, et se jeta sur les nouveaux arrivants. Elle ne mit pas moins de deux minutes pour se débarrasser de cette dizaine d'orques. Alors qu'elle en finissait avec le dernier de ce groupe d'orque, elle se retourna, et vit le camp, vide.Les orques n'étaient plus.Qu'étaient-ils advenu d'eux?Elle s'en fichait, et prit les chemin de la sortie, mais en restant sur ses gardes.Alors qu'elle passait la muraille faites de piquets, trois orques embusqués lui sauterent dessus.L'Ombre reagit, mais pas assez vite, et un des kikoup orque vint lui entailler l'épaule.Le proprietaire de l'arme, plein d'entrain aprés avoir bleser l'intrus, revint à la charge.Grossiere erreur.L'orque fut tranché, net, au niveau du torse.C'est alors qu'apparu la chef orque.Il était entouré des tout le orques restant, une dizaine.L'elfe fit prestement demi tour, et se dirigea dans une hutte.Les orques le suivirent, betement.Lorsqu'ils furent tous sous la lourde toile qui constituait le toit de la hutte, l'elfe repparut par derriere, et coupa les liens qui la maintenait.Les peaux-vertes se retrouverent empetrés dans cette chose, ne sachant comment reagir, ils frappaient à droite à gauche, entaillant la toile, mais aussi les leurs. L'Ombre put ainsi facilement eliminer les monstres restants.Contente d'elle, elle ressortit du camp. Elle commençait à s'enfoncer dans les bois, lorsqu'elle reçut un coup dans le dos, qui la fit tomber. Elle se releva precipitement, laissant le bébé, toujours endormi, à terre.Le chef orque se trouvait derriere elle.Ce monstre était enorme: il mesurait prés de deux metres cinquante, et devait pesait pas moins de deux cent kilos!L'elfe n'aurait rien pu faire, lorsque l'orque abattit sa hache des deux mains, l'épée protectrice et son armure furent dechiqueté, ainsi que l'elfe.Le chef s'avanca vers le petit laissé à terre, le prit par une main, et le leva à hauteur de ses yeux.A ce moment, le petit gobs eternua, et une enorme boule de feu vint carboniser la fave du monstre verts.Le petit tomba à terre, mais resta endormi, en plein milieu du chemin qui menait à Kemperbad...
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L'elfe courrait.L'Ombre aussi.Dans la forêt, l'elfe était sure d'avoir le dessus, mais elle avait le Fardeau.Et l'Ombre la rattrapait au fur et à mesure.L'elfe s'était pourtant enfoncée profondement dans la forêt, mais celles de l'Empire étaient beaucoup plus éparses et beaucoup moins piégeuses que celles d'Athl Loren.Elle avait beau virer à droite ou à gauche, l'Ombre restait implacablement derriere elle, à la pourchasser.Le Bébé, appelé Fardeau, avait entrainé beaucoup de mort, et elle esperait y echapper.Les parents du Fardeau avaient été assassiné, aisni que les trois autres familles qui l'avaient acceuilli.Et maintenant, c'est elle qui était menacée.Elle avait pourtant eu l'idée de s'enfuir dans la Grande Forêt de l'Empire, mais cette Ombre-là l'avait suivi.Elle continua de courrir, jusqu'à arriver à une clairière, où tronait un vieil arbre, immense.Elle s'arreta pour reprendre son souffle, et ecouter si l'Ombre la suivait toujours.Ce n'était plus le cas.Elle se calma, et s'avança vers le gros arbre.Elle avait parcouru la moitié du chemin lorsue l'Ombre apparu, entouré d'une dizaine d'homme-bêtes, de gros monstres aux sabots et aux têtes de bouc, mais au corps d'humains, et qui se tenaient sur leurs pattes arrieres, debout.Ils s'approcherent de l'elfe, en l'encerclant.C'est alors qu'apparu un autre elfe, des bois, un arc dans une main, et trois fléches dans l'autre.Il les banda rapidement, et tira sur trois hommes-bêtes, qui tomberent à terre.Le reste du groupe continuait d'avancer, sans se soucier des morts, bien que l'Ombre se cacha derriere un des monstres.Le nouvel arrivant sortit alors une dague, d'une trentaine de centimetres environ, et s'approcha des monstre.Dés qu'ils le virent, ils lui sautérent dessus, le tapant de leur sabot terreux, à une vitesse incroyable.Mais l'elfe sylvains était agile, et parvint à esquiver la plupart des attaques, tout en ripostant.Puis il ne resta bientôt plus que l'Ombre, qui était proche de la femme elfe et du Fardeau.L'Ombre sauta sur la femme, mais retomba un métre devant elle, inerte, une dague profondement enfoncé dans le dos.L'elfe sylvain s'effondra alors, succombant à ses blessures.