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 Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...

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arckal
Anton Ludenhof
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 18:58

Pour les tournois (notemment celui de Fronton) il est demandé un scénario pour son armée...
En ce qui concerne mes skavens, j'avais fait une page traitant du Clan Liskit (la hierarchie, et toutikuanti...) => 2/5

Bon, ben là, on change tout !

Voici mon scénario POUR LE MOMENT j'attends vos critiques pour l'envoyer...
De plus, ceci n'est qu'un début Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 1428225354

Si une âme charitable pouvait me renvoyer le texte en gothique, ce serait super sympa !


***


A l'intention personnelle du Comte Electeur du Grand Comté du Stirland et Prince de Wurtbad., de la part de Wilhelm von Oberwil, Capitaine du trente-sixième régiment d'hallebardiers de l'Armée du Stirland...

14e jour de Sigmarzeit.
Conformément aux souhaits de Son Excellence du Stirland, mon régiment d'hallebardiers et moi-même avons été chargés d'assurer la sécurité auprès des cités proches du Mootland, notemment près Swartzhafen, non loin du sinistre Bois des Goules. La marche de Wurtbad à la petite ville a été dans son ensemble relativement paisible, malgrè quelques répressions que j'ai ordonné envers des brigands qui eurent la stupidité de nous attaquer, aveuglé par leur soif de richesse, près de Tarshof . Mes hommes ont été entrainés par mes soins, et il n'est pas suprenant que le combat eut été si court. Quoiqu'il en soit, au soir de notre départ, nous avons trouvé repos et boissons dans la bourgade de Pötting.

15e jour de Sigmarzeit.
Dés l'aube, nous avons repris la route, sous la levée des mouchoirs blancs des dames généreuses de Pötting. Notre route se devait de passer à travers les collines d'où la rivière Steyr prend sa source. C'est en chantant les gloires de Sigmar et de Freya que nous avancions sous un soleil chaud et apaisant. Ainsi, notre rythme s'accelera et nous arrivâmes au crépuscule dans le village de Vorchdorf.

16e jour de Sigmarzeit.
La nuit a été assez pénible pour la plupart de mes soldats. En effet, l'auberge où nous avons passé la nuit était sale, au point que même les lits étaient remplis de puces. La vie du guerrier est dure, c'est ce que nous nous répétions en quittant ce village. Etant donné que nous étions proches de la frontière avec le Mootland, gardée par des Haflings, au courage et à la panse bien connus, nous marchâmes sans soucis d'aucune sorte. Ce n'est seulement que vers midi, près de Texing que nous sentîmes une présence inquiétante. J'ai envoyé mes trois chiens, qui furent de retour bredouille. Si je prends la peine de noter cet évenement si futile, c'est parce que la sensation d'être observé s'étendit à tous mes soldats, et qu'elle nous marqua jusqu'à notre arrivée à Swartzhafen.

17e jour de Sigmarzeit.
Après une nuit forte en chansons et caresses, bien mérités suite à notre marche épuisante, j'ai ordonné que le régiment se sépare en trois groupes d'une dizaine d'hallebardiers chacun. Ainsi, les environs étaient surveillés d'une manière bien plus efficace que si nous étions resté ensemble. Le premier groupe, c'est moi-même qui le dirigea, avec les soldats suivants : Hans Rorhig, Rudolf Baer, Nat Herz, Madred Guth, Josef Lieff, Gisbert Geuber, Erman Steiner, Josef Herzog, Otto Herzog, Boris Drauwulf et Rudolf Krebs, tous de fiers soldats originaires du Stirland.
Le second groupe était mené par le sergent Caspar Jutzenbach, avec les soldats suivants : Swen Reiss, Otto Geuber, Léopold Riese, Anton Konig, Albérich Herz, Gustaf Wirtz, Max Haintz, Odric Tabbeck, Rigo Baer et Ehrwig Zumwald, eux aussi, originaires du Stirland, et plus exactement du Nord-Ouest du Grand Comté pour la plupart.
Le troisième groupe, dont j'ai confié la direction à Swen Adelhof, bien que n'étant pas sergent, c'était celui qui avait le plus d'experience et d'autorité parmi les hommes, après moi et Jutzenbach. Son groupe a été composé de Andred Jaeger, Alric Jaeger, Detlef Kalb, Corvin Falkenheim, Jost Boehm, Leo Neumann, Mathias Neumann, Karl Kraemer, Vigo Tabbeck, Uto Orhsten et Ruben Jochutz, venant d'un peu partout du Grand Comté.
J'ai ordonné à ces trois groupes de patrouiller dans différents lieux...
Le mien, je l'ai mené entre Swartzhafen et Grusserl, dans le but d'assurer le bon déroulement des échanges de marchandises entre les deux bourgades.
Celui du sergent Caspar Jutzenbach, a été envoyé entre Swartzhafen et le village de Naubonum, toujours dans le but d'assurer la sécurité des convois.
Le dernier groupe, de Swen Adelhof est allé remplir son office dans la lisière du Bois des Goules. Etant donné que ce bois n'avait était le lieu d'aucun crimes depuis un an, selon les dires des villageois, j'ai pensé que le risque était donc minime. Cependant, Swen Adelhof est un hallebardier natif de Texing, et est celui qui connait le mieux ce bois, ce qui justifie mon choix.

La première journée de patrouille s'est très bien déroulée. Les villageois sont soulagés de notre présence et cela se voit sur les sourires de mes hommes.
Au crépuscule, j'ai organisé les tours de gardes. Ainsi, la vigilance ne serait qu'à peine baissée...
Etant donné que la journée eut été tranquille, je n'ai pas autorié mes soldats à aller voir les dames de Swartzhafen au grand désespoir de la plupart !

18e jour de Sigmarzeit.
A peine levé et habillé que les trois soldats, qui avaient passé la fin de la nuit à se reposer de leur surveillance nocturne, m'accompagnèrent vers le lieu de la veille. D'autres hommes firent de même, mais n'eurent pas les mêmes destinations. En tout cas, notre retour fut une annonce de repos pour les soldats aux cernes bien visibles.
Encore une fois, la journée a été paisible, et ceci pour mon groupe et celui d'Adelhof. Celui du sergent Jutzenbach a dû calmé une bagarre entre paysans, et un de ses soldats, Rigo Baer, a reçu un coup de poing sur sa joue gauche, perdant deux de ses dents. Cette attaque a été réprimée séverement, c'est à dire par la punition d'une vingtaine de coup de bâton sur les protagonistes de cette bagarre.
Une fois la journée terminée, les tours de gardes se firent une nouvelle fois, offrant le repos aux soldats venant de travailler, et donnant le travail aux soldats venant de se reposer...

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Dernière édition par le Mer 8 Aoû 2007 - 3:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 19:13

Y a rien à dire Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904 , c'est bien structurés, avec de bonne idée.....
Arckal qui veut pas donner trop de mérite à Anton, et qui désespères d'en avoir autant que lui lol!
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 19:25

Hop, mini suite écrite à l'instant (je compte continuer jusqu'à 17h30) :

***

19e jour de Sigmarzeit.
Cette journée se déroula tout comme les deux précédentes. Bien que le soleil ait persisté, que les villageois étaient dans leur grande majorité sympathisants, l'ennui commençait à se faire sentir. Certains de mes hommes pensaient qu'ils auraient à combattre toutes sortes de créatures magiques... On ne peut leur en vouloir, la majorité de mes soldats ont à peine seize ans, ils sont encore sous l'emprise de la fougue jeunesse !

20e jour de Sigmarzeit.
Comme mon encre commence à diminuer sérieusement, je pense que je ne vous écrirai que les évenements importants. En ce jour, il est à noté que mes soldats ressentaient de plus en plus l'ennui. C'est vrai que la région est inabituellement calme. Les environs de Swartzhafen sont tout de même connus pour être victime de maints délits. Je ne peux croire que ce sont ces trente-trois hallebardiers et leurs Capitaine qui impressionnent les bandits de la région...
Au moment où j'écris ces mots, je m'apperçois que le ciel est devenu particulièrement sombre. Ce n'est pas dû à la nuit, ni à la boisson... Je n'ai rien bu, si ce n'est un verre de vin, un Wurtbad 2498, comme chaque soir j'écris le rapport de la journée. Bien, je verrais demain si ce ciel sombre est signe de quelque magies...

21e jour de Sigmarzeit.
Mes craintes étaient fondées. Le ciel s'est particulièrement obscurci. Mes soldats se sont montrés désagréables et certains désobéissants. Je peux le comprendre, déjà que l'ennui remplissait leurs coeurs, c'est la pluie et la boue qui attaquent leurs vêtements. De plus, un de mes soldats, Josef Lieff, a glissé dans une flaque et s'est cogné la tête sur une pierre. A l'heure où j'écris, il est en train de se reposer dans une des chambres de l'auberge. En ce qui concerne les villageois, ils sont devenus beaucoup moins sympathiques, et ont pris l'habitude de fuir nos questions. Je suis persuadé qu'ils savent quelque chose ! Dés demain, j'irai moi-même les interroger...

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 19:27

A première vue, ça semble bien, mais je dois virer de l'ordis, je donnerais mon impression général sans doute mercredi.
Bon ben bonne continuation Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeDim 11 Mar 2007 - 20:29

Comme j'ai point trop le temps de commenter là;
Une fois que ton texte sera bouclé, je t'invites à me l'envoyer, je te le passerais en gothique. Wink

Le Rat, bon, lu en diagonale ça m'a l'air bon. Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904


Dernière édition par le Lun 12 Mar 2007 - 21:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 2:00

La suite! la suite!

Je suis dedans là, qu'est ce qui va se passer? Va y avoir des vampires? Un vol de sauterelle carnivore?

En tout cas c'est très bon, le texte n'est pas lourd mais reste structuré et narratif. Et en prime tu nous payes le suspens...
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 19:11

Bon j'ai lut et ben je suis sur ma faim !
Et oui j'ai profité de l'occasion d'avoir un prof pas là juste pour voir ton récit.
Il est vraiment bien, mais je déteste lorqu'on me laisse deviner la suite.
Franchement bien, d'ailleur mention spéciale pour les noms des soldats Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 20:03

Bon allez, un autre petit bout (j'ai presque fini) :
Pour les noms, faut remercier les fiches de Bisounours !

23e jour de Sigmarzeit.
J'ai pu interroger trois villageois, malgrè le déluge qui s'est amplifié et l'absence de mes hommes (occupés à leurs postes). J'ai pris des notes de leurs paroles, et je vais tâcher de vous les restituer avec la plus grande exactitude que je puisse faire...
Le premier d'entre eux se nommait Gunter Durrbein, boucher de Swartzhafen.
A la question "Les villageois semblent inquiets, la plupart détournent leurs regards en voyant nos uniformes, savez vous quelle en est la raison ?"
Il répondit "Bah ! Vous savez, vous vous trouvez dans le Stirland profond... La grande majorité des villageois sont des arriérés ! Ne les écoutez pas, et remplissez votre office, Capitaine !"
Le second que j'ai interrogé se prénomme Kurt Schleirmarcher, notre aubergiste. Je lui ai posé exactement la même question, et il a répondu :
"Vous savez... Les gens du coin sont très influençables... Notemment en ce qui concerne la vieille Hanna Biankheim... Elle a survécu à un passage de maraudeurs venant de l'Est, et tout le monde la respectent dés lors ! Néanmoins, elle affirme des choses inquiétantes... Pour ma part, je l'évite, et je ne me permettrai pas de "répéter" des informations, car elles seraient sans doute fausses ! Le mieux, c'est que vous alliez la voir. Elle vie dans une petite maison, rue du Comte Martin, au Nord de la ville..."
Je me suis dés lors dirigé vers la demeure de cette femme. A peine ais-je frappé à la porte, que je me suis retrouvé nez à nez avec elle. Je lui ai reposé la même questions qu'aux autres, et elle s'est empressé de répondre en postillonnant :
"Vous autres, les nobles ! Vous ne voyez rien... Ceux qui vivent en dessous viendront tous vous prendre ! Il nous faut pactiser avec les rats ! Pactiser avec les rats ! Les hommes-rats !"
Dés que j'ai entendu cette manifestation du délire humain, j'ai dégainé mon épée, et j'ai agis en tout bon Sigmarite. Ayant reçu une éducation pendant un peu plus d'un an à l'Inquisition de Wurtbad, j'ai fait respecter l'ordre du Saint Sigmar en ce lieu. Cependant, je suis rassuré. Moi qui pensais que les villageois savaient quelque chose sur des orcs ou des bandits, j'apprends qu'il ne s'agissait que de fables dues à la folie de certaines personnes... Sigmar soit loué !

24e jour de Sigmarzeit.
Le coeur désormais léger, ainsi que celui de mes soldats en apprenant cette nouvelle, nous sommes allés faire régner l'ordre comme auparavant. Néanmoins, une fois que l'annonce de la mort de Biankheim se répandit, les villageois ne se contentaient plus de nous éviter, ils nous ignoraient tout simplement, avec une manière dédaigneuse. Certains crachèrent sur quelques uns de mes hallebardiers, mais ceux-là goutèrent à la bastonnade... J'espère que les choses vont redevenir au plus vite comme avant en ce qui concerne les villageois...

25e jour de Sigmarzeit.
Je ne pensais vraiment pas que la pluie serait si intense pendant si lontemps. Les égouts sont inondés, et on voit un peu partout des rats sortirent des eaux pour éviter la noyade. Le moral de mes hommes est au plus bas, et même le fait que je puisse leur accorder une heure avec les femmes leur a à peine fait sourire... Pire, j'ai vu des objets verdâtres tombés du ciel peu avant que je ne me mette à écrire mon rapport quotidien. J'ignore ce que cela peut être... Mais maintenant que j'y repense, n'est-ce pas quelque chose de similaire qui détruisit la ville maudite de Mordheim auparavant ? Je commence à redouter cet endroit... Ce qui ne veut pas dire que nous allons déguerpir comme ces rats !

26e jour de Sigmarzeit.
C'est le coeur lourd que j'écris mon rapport de ce soir...
Au milieu de l'après-midi, l'hallebardier du second groupe, Odric Tabbeck, vint m'avertir que son groupe s'était fait attaqué par quelques villageois à l'aspect lugubre.
J'ai ordonné à cinq de mes soldats de rester ici pour assurer notre mission, répondant au nom de Madred Guth, Otto Herzog et Gisbert Geuber, pendant que moi et le reste de mon groupe, ainsi que le soldat du second, se dirigèrent entre entre Swartzhafen et Naubonum, sous une pluie incéssante.
Quand nous sommes arrivés, trois membres du groupe de Caspar Jutzenbach, se nommant Otto Geuber, Ehrwig Zumwald et Anton Konig, empalés par des fourches. Les autres membres de ce groupe étaient en train de combattre une dizaine de paysans armés de leurs instruments de travail. J'ai alors ordonné à mes hommes d'attaquer immédiatement. Comme ce n'était qu'un de vulgaires paysans déjà affaiblis par un mal inconnu, le combat ne dura pas plus d'une demi heure. Cependant, cinq de mes soldats étaient blessés, Hans Rorhig, Nat Herz, Rudolf Baer, Odric Tabbeck et Rigo Baer. Une fois la situation rétablie, j'ai pris la décision d'ordonner à mes hommes de revenir à leurs postes.
C'est avec un grand soulagement que je revis entier les hallebardiers que j'avais laissé...
Je m'interroge de plus en plus sur la raison qui a bien pu pousser ces villageois à nous attaquer. Comme je l'ai écrit, ils semblaient souffrir d'un quelconque mal. En inspectant les corps, nous avons remarqué que des marques de morsures peu profondes sur la plupart à des endroits comme les bras et les jambes. Et maintenant que j'y pense... Ces morsures pourraient très bien provenir de ces affreux rats...

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 21:40

Très bon!

Le style du journal de bord avec une horreur inconnue qui grimpe en coefficient de terreur jusqu'à l'apothéose finale (aaaaargh, ils arrivent, ils arri...) est classique mais très bien maîtrisé.

Juste un point de fluff, la malepierre n'a jamais été observée en chute dre météorites, et personne ne ferait le rapprochement avec la comète de Mordheim (plusieurs sicèles avant, ne laissant presque pas de survivants).

Le Rat, je parie que ça se finira par une note du genre "ce contingent ne donne plus de nouvelles"? Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 21:55

Ah...
Bon, et si je marque à la place de :
Citation :
J'ignore ce que cela peut être... Mais maintenant que j'y repense, n'est-ce pas quelque chose de similaire qui détruisit la ville maudite de Mordheim auparavant ?
En :
Citation :
J'ignore ce que cela peut être... Est-ce une manifestation magique ? Et quand je pense à cela, la Pierre Magique, celle que l'on trouve dans les légendes anciennes, n'est-ce pas cela ? Je crois que je commence à être fatiguer pour raconter de telles choses...

Ou c'est carrément le fait qu'il puisse voir ces trucs tombés du ciel qui est génant ?

Citation :
Le Rat, je parie que ça se finira par une note du genre "ce contingent ne donne plus de nouvelles"?
Ce que je peux vous garantir, c'est que cela va vous plaire Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Smiley_2
Je commence à vous connaître Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 1428225354

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 21:57

Des rats...beuark...ça sent les villageois corrompus ça! Le texte est encore très bon, ne laisse pas le rythme tomber surtout, ne tombe pas ans le piège, la pressin monte, maintien le stress et tu ne feras encore plus frémir!
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 22:27

Des disparitions!

Il en faudra encore, une traque, un dernier message écrit dans une situation critique, etc.
J'ai trop lu Lovecraft? Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Smiley8

Citation :
En :
Citation:
J'ignore ce que cela peut être... Est-ce une manifestation magique ? Et quand je pense à cela, la Pierre Magique, celle que l'on trouve dans les légendes anciennes, n'est-ce pas cela ? Je crois que je commence à être fatiguer pour raconter de telles choses...

Ou c'est carrément le fait qu'il puisse voir ces trucs tombés du ciel qui est génant ?

Oui, ta reprise est très bonne et plus mystérieuse (mois il y a les mots "skavens" et "malepierre", mieux c'est), mais pourquoi ne pas tout simplement dire qu'il trouve un petit fragment vert par terre un matin?
Le genre qui brûle un peu, le fascine, voir disparaît mystérieusement après effraction d'un skav (ça donnerait d'autres raisons aux rats de s'en prendre à eux).

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 22:53

Attention, je n'ai pas ni écrit le mot "skaven" ni le mot "malepierre".
Le problème, c'est que si j'écris qu'ils ont trouvé cette malepierre au matin, on va croire qu'ils ont été corrompus et qu'ils ont fumé toute cette histoire (en même temps, pour ce que ça change...).
Je préfère l'idée que la pierre magique ne reste pas trop dans leurs esprits, qu'ils la voient dans le ciel, mais qu'ils pensent à autre chose Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 2438927653

La suite très très bientôt !!

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 22:58

Citation :
Attention, je n'ai pas ni écrit le mot "skaven" ni le mot "malepierre".

C'est pour ça que c'est du bon! Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 3397943904

Sinon, OK, ça me semble logique.
Après tout ce n'est pas totalement impossible de voir tomber une petite météorite.

Ah, un détail: la bataille conte la dizaine de paysans dure une demi-heure.
C'est très long!
Si il n'y a pas poursuite ou attente, ça pourrait être plié en deux-trois minutes.

Le Rat, pointilleux.
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 23:56

OK, ça dure "quelques minutes" désormais Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 1428225354

Voici la fin du rapport ! J'attends vos remarques (et si vous trouvez une faute n'hésitez pas à me le dire ! Je n'ai pas Word) :


27e jour de Sigmarzeit.
C'est avec l'âme profondément attristée et angoissée que je vous écris, auxprés de mes derniers soldats...
Vous comprendrez en lisant ce qui suit...
Dés le lendemain matin, j'ai appris que deux des hommes du second groupe avaient été retrouvés avec une dague verdâtre dans la gorge. Ils se nommaient Albérich Herz et Gustaf Wirtz... Avec les hommes qui me restaient, j'ai décidé d'aller voir le sergent Jutzenbach.
Une fois réunis, j'ai ordonné que nous allâmes en direction du Bois des Goules, dans le but de retrouver nos camarades du troisième groupe. Nous supposions qu'une émeute était en cours, et ma stratégie fut donc de réunir le reste de mes hommes, au triste nombre de vingt-neuf, et de patrouiller ensemble pour mieux assurer la sécurité des habitants, mais également la nôtre.
Quand nous sommes arrivés à la lisière du Bois des Goules, aucun des membres du groupe d'Adelhof n'était visible. A force de crier leurs noms, nous entendîmes un appel à l'aide venant des profondeurs de ce bois maudit...
Arme à la main, nous avançâmes doucement, guidés par cette voix déséspérée.
Lorsque nous nous trouvâmes devant les corps sans vie de tous les membres du troisième groupe, le reste de mes soldats furent pris d'une panique rare. Elevant ma voix, j'ai pu remettre l'ordre en place, même si la plupart tremblaient encore...
Un couinement attira notre attention. Il venait d'un peu plus loin dans le bois.
Le regard emplie de haine, nous nous préparâmes à venger cet acte abominable !
Ce couinement en attira d'autres, et en quelques secondes, ce fut une trentaine de cris similaires que nous entendîmes autour de nous.
Soudain, une trentaine de... Avant de continuer, je vous demande de me croire. Ce n'est pas par folie que j'écris ces mots, et ce n'est pas la tristesse qui déformerait la réalité...
Une trentaine de guerriers "hommes-rats" nous attaquèrent. Comme dans les délires des villageois, ces guerriers ressemblaient à des rats, en beaucoup plus grands, mais qui avaient la faculté d'être bipédes et de se servir des pattes antérieures comme bras et mains, pouvant ainsi manier épées et boucliers...
Hans Rorhig et Rigo Baer reçurent une dague dans le gorge, et s'éffondrèrent dans un gargouillement atroce.
Cela en fut trop pour mes soldats, et même pour moi...
Nous quittâmes cet endroit maudit et nous nous dirigeâmes à Swartzhafen par la force des armes, car ce n'était plus trente et quelques "hommes-rats" qui nous pourchassés, mais un soixantaine qui rejoignait une armée entière ! Dans cette terrible fuite, deux de mes hommes ont succombés. Swen Reiss s'effondra sous la masse des rats qui nous poursuivaient, alors qu'il fonça tête baissée pour tenter de sauver une femme et son enfant, et Léopold Riese déceda en serrant sa gorge lorsqu'il respira un nuage verdâtre...
La ville de Swartzhafen était en flammes. Les rares bâtiments qui semblaient encore "intacts" étaient situés à l'Ouest de la bourgade. Comme le Bois des Goules se trouve à l'Est, nous avons dû traverser la ville entière, toujours suivis par ces ignobles hommes-rats.
Ce qui nous effraya, c'est que la population était soit dévoré, soit emmené ailleurs, boulets et chaînes aux pieds... Certains villageois nous attaquèrent, perdant encore un homme, Otto Herzog d'un coup de fronde ajusté. Nous supposâmes donc que quelques citadins avaient pactisé avec l'ennemi !
Enfin arrivé dans le quartier Ouest de la ville, nous entrâmes dans un grand immeuble fait de pierre, et non de bois comme les autres bâtiments.
Nous prîmes position à l'étage, dans l'espoir de survivre. Fuir était impossible, nos assiegeants étaient bien trop nombreux, faute de quoi, nous dûmes esperer passer inaperçu.
J'avais encore sous mes ordres douze hommes, dont la plupart étaient de mon groupe. Certains étaient effrayés, les uns enragés à la perte de leurs proches, les autres essayaient de garder leurs sang-froid, comme Jutzenbach.
Pendant notre siège, de bien petite envergure, nous fûmes attaquer trois fois.
La première vague était menée par dix villageois armés comme ceux de la veille.
Reprenant courage, nous les pourfendâmes jusqu'au dernier au nom de Sigmar ! Nous perdîmes en retoure encore deux soldats, Nat Herz et Gisbert Geuber...
Nous eûmes à peine le temps d'ameneger le rez de chaussée, en baricadant la porte et fenêtres, et en éparpillant du verre cassé sur le sol, que la seconde vague arriva.
Cette fois-ci, il ne fut question d'aucun humains, mais bien de guerriers hommes-rats. Ceux-ci étaient différents que ceux que nous avons affronté dans le Bois des Goules, car ils étaient vêtus de noirs et maniaient des armes étranges, similaires à de longues griffes. Ces abominations étaient plus agiles que nous, et bien que nous resistâmes, trois d'entre nous tombèrent sous l'effet du poison verdâtre qui émanaient de leurs lames. Les noms de ceux qui donnèrent leurs vies sont Madred Guth, Rudolf Krebs et Boris Drauwulf. Je remercie encore Steiner d'avoir eu l'idée de mettre du verre brisée, je n'ose imaginer les pertes que nous aurions subi si nos adversaires avaient pu jouir de leurs mouvements normaux. Dès qu'ils furent tous vaincu, nous nous remettâmes à baricader l'immeuble. Je n'avais plus que sous mon commandement quatre hommes...
La troisième vague nous amena comme ennemis un monstre hideux, mélange de rat et d'ogre...
Mes soldats avaient le coeur rempli de haine et de rage, et le sergent Jutzenbach eut la clarté d'esprit de remarquer que la bête était dirigé par un homme-rat armé d'un fouet, qui se cachait dérrière sa créature. Esquivant les attaques maladroites du monstre, il arriva au niveau du "meneur" et lui transpercer le corps de son épée.
N'étant plus guidé par son maître, l'horreur fit preuve de stupidité, à tel point qu'il resta à baver devant nous. Lassé de ce spectacle, nous chargeâmes ensemble !
Comprenant enfin ce qui se passait, le monstre déchira avec ses griffes le corps de Rudolf Baer... L'épée à deux mains en l'air, je fis un arc mortel vers le cou de la créature. Celle-ci eut la tête coupait, et le corps s'effondra sur le champ.
Après avoir re-baricader l'immeuble, nous décidâmes de monter à l'étage...
Depuis, mes soldats essayent d'installer toute sorte de pièges, pendant que je vous rédige ce rapport. Si nous devons rejoindre le très Saint Sigmar, alors nous laisserons ce manuscrit en preuve de notre bravoure.
Jutzenbach vient de donner une idée intéréssante. Comme nous sommes obliger de rester ici, autant profiter de notre vue panoramique pour vous faire une description de nos ennemis...
Outre leurs aspects de rats, il est à noter que ces guerriers venus, sans aucun doute du sol, porte des vêtements dans les teintes vertes. Est-ce une sorte d'uniforme ? Je ne peux l'affirmer, mais au moins, vous saurez les reconnaître si mon rapport vous parvient.
Ils possèdent les mêmes caractéristiques que les rats que nous connaissons, c'est à dire, la rapidité, l'agilité, mais également la couardise.
Je peux estimer le nombre de ces hommes-rats à environ mille, mais rien n'est certain. Leurs effectifs sont constitués de ce qui suit :
-Des esclaves, de toutes races, même de la leur. Ainsi, nous pouvons voir des régiments d'humains, d'hommes rats et de gobelins parcourir les rues en quête de nourriture. Ce sont des combattants pittoresques, encore plus couards que leurs maîtres, mais il ont deux avantages : ils peuvent susciter une quelconque pitié, vu leurs états (je parle au sujet de nos camarades) et surtout que leurs chefs les manient comme de la chair à canon, ainsi, ces esclaves peuvent retenir un régiment pendant qu'ils débordent ce même régiment de flanc. Nous ne pouvons en dire plus pour le moment...
-Des guerriers, cette fois-ci exclusivement de la race des hommes-rats. Ils sont équipés, pour la plupart, d'une épée, d'un bouclier mais aussi d'une armure de cuir ou d'un métal rouillée. Par conséquent, ils possèdent à peu près le même équipement que nos épéistes. Au contraire des esclaves, ils portent bannières et étendards au combat, leur donnant un peu plus de courage. Malheureusement pour nous, ils ne sont soumis à leurs couardises innée que s'ils sentent qu'ils sont en sous nombre, ce qui semblent délicat vu leurs effectifs. Ils constituent la majorité des troupes ennemis, et se déplacent par régiment de trente, ou plus...
-D'autres guerriers, mais bien différents des derniers, puisque ceux-là possèdent un matériel de loin supérieur. Ce qui est visible en second plan, c'est qu'ils ont une fourrure noire, alors que la grande masse de ces hommes rats ont une fourrure brune. Est-ce un signe de puissance ? Nous ne pouvons rien affirmer... Néanmoins, ce qui est sûr, c'est qu'ils manient deux types d'armement : soit celui de l'hallebarde, avec une dextérité que je ne connais que dans les régiments de Joueurs d'Epées, soit celui du maniement de l'épée et du bouclier. Ces guerriers à fourrure noire portent une armure robuste, mais tant rouillée qu'elles ne doivent pas égaler celles que nous faisons faire par les Nains. Ils se battent si bien, que même moi je doute de mes capacités devant eux. En outre, j'ai vu des régiments amener avec eux des bannières crépitant d'une sombre énergie... Cependant, ils sont aussi peureux que les autres membres de l'armée, sauf s'ils ressentent leur supériorité numérique, à la manière des autres guerriers. Josef Herzog vient de me faire remarquer que nous n'avons que deux régiments d'une vingtaine de ces hommes rats, ce qui me laisse croire qu'ils sont peu nombreux, en comparaison avec les autres unités de cette armée.
-Des hommes-rats furtifs, habillés de noirs et maniant des armes particulières, comme ceux de la seconde vague que nous avons affronté. Erman Steiner vient de me prétendre qu'il existait plusieurs types de ces guerriers : des hommes rats en nombre, tout aussi furtifs, mais moins entrainés; d'autres plus experimentés, moins nombreux, et enfin une sorte d'élite encore moins nombreuses, qui ressemblent fortement à des assassins. Leurs rôles est sans aucun doute de s'infiltrer dérrière les lignes ennemies, pour saboter les machines qui les effraient tant (car si on part du principe qu'ils redoutent d'être en infériorité numérique, ils ont donc peur de toute arme pouvant causer des pertes nombreuses) ou alors pour tuer les meneurs des armées, semant ainsi le désordre.
-D'autres hommes-rats, mais ceux-là sont beaucoup plus inquiétants, arrivent à maîtriser des armes dévastatrices que même les ingénieurs de Nuln n'auraient pas idée de créer... Ce qui a emporté Léopold Riese est le résultat d'une de ces armes diaboliques : des globes dégageant une sorte de vent mortel, qui ont au moins l'avantage d'être visible, puisque le nuage est de couleur verdâtre. Lieff m'annonce à l'instant qu'il vient de voir un tir phénoménal faire éffondrer l'immeuble situé au Nord de la ville. Vu le bruit que cela a provoqué, je ne peux me relever tant je suis pétrifié. Je lui fais entièrement confiance, et il m'affirme que ce fut comme une sorte de faisceau lumineux, toujours de la même couleur. Durant notre fuite, j'ai pu appercevoir deux machines étranges : une sorte d'arquebuse à répétitions maniée par deux hommes rats qui tirait à une cadence inouïe, et une version portative du Canon à Flamme que j'ai pu voir dans la Citadelle naine de Zhufbar... Et toujours la même couleur de projectile ! Similaire à la chute de la nuit précédente ! Nous commençons à croire que c'est que la chute de ces choses vertes est l'une des raisons de l'assaut des hommes rats. Quoiqu'il en soit, ces armes sont certes meurtrières, mais, comme la magie par ailleurs, ne sont pas fiables. Ainsi, nombre des utilisateurs de ces armes meurent en actionnant une fois de trop... Faible compensation si l'on en croit le potentiel destructeur de ces outils de destruction...
-Une autre variante de leur mode d'attaque, comme me le fait préciser Caspar, est les monstres qu'ils apportent au combat. Tout à l'heure, nous en avons affronter un, au prix de la vie de Rudolf... D'autres parcourent les rues de la ville, enfonçant portes et portails, emportant femmes et enfants, toujours guidés par leurs maîtres au fouets accérés. Il existe un autre type de créature, ceux-ci sont similaires à des chiens, mais tout en gardant les caractéristiques et la forme d'un rat. Bien que moins forts que leurs congénères "Ogre", ces "chiens" sont nombreux et leurs dents aiguisés comme des lames. Ce qui a été mis en évidence durant la troisième vague, c'est que la perte de l'homme rat qui les mène entraîne leur perte : ces créatures ne sont plus capables de savoir ce qu'elles ont à faire. Ainsi, si vous venez à affronter de tels monstres, immitez le brave sergent qui garde la porte à mes côtés.
-Leur quatrième méthode d'attaque consiste à faire appel à des fanatiques en toges sales. Des hommes rats puants, encore plus que leurs congenères (ce qui n'est pas peu dire), dont les corps sont recouverts de bubons, laissant échapper un liquide jaunâtre... Ils semblent être des fidels de ce qu'est annonciateur le rat : la peste. Ces sortes de "moines", car mes hommes et moi-même leur trouvons un aspect religieux, ne portent pas d'armure. Cependant, ils sont plus endurants que leurs frères, nous venons de voir que l'un d'eux a reçu un coup de la part d'un des monstres que j'ai décrit tout à l'heure, en l'encaissant parfaitement. Ils sont guidés par une folie qui les immunise contre toute peur, et préfèrent le nombre d'attaques plutôt que leur efficacité. Deux types de "moines" rôdent dans les rues : ceux qui sont en régiment, sous des bannières déchirées et marchant au son de bruit de cloche, et ceux qui forment de petites unités mobiles maniant une sorte de fléau, d'où émane une fumée qui emporte par moment l'un d'eux. Ce doit être une arme similaire à celle qui dégage un vent mortel, mais je ne prendrai pas le risque de la tester...

C'est tout ce que nous pouvons dire sur cette arm
Non, il a autre chose ! Je n'en crois pas yeux... Un immense char poussé par la multitude de guerriers avancent dans la ville, en haut se trouve un homme rat à la fourrure grise maniant la magie. De plus, sur ce char se trouve une cloche immense qui
Ce bruit
Le sonneur vient de donner un coup
Un autre
Je ressens une douleur affreuse dans à l'intérieur de mon crâne, provoquée par le son de cette terrible cloche, comme si un hurlement qui résonne dans ma tête.

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeLun 12 Mar 2007 - 23:56

C'est tout ce que nous pouvons dire sur ces forces démoniaques... Je prie Son Excellence du Stirland de nous pardonner...

Cependant, tant que je pourrais écrire, je tenterais de vous aider dans votre lutte qui s'annonce. J'ai entendu parler d'un livre, lorsque j'étudiais à l'Inquisition de Wurtbad, écrit par un certain Wilhelm, venant d'Altdorf si je me souviens bien. Il décrivait avec précision ces hommes rats, et au lieu de le croire, nous avons brûler ces livres qui nous aurait pu nous permettre de lutter avec efficacité contre ces créatures. Je suis persuadé qu'il reste encore des exemplaires dans tout l'Empire, et je puis affirmer qu'ils vous seront utiles pour combattre cette horde...
Les chroniques des Nains doivent sans doute parler de ces êtres, et à la manière de ce Wilhelm, décrivent leurs modes d'attaques beaucoup mieux que moi. Là encore, je ne peux que vous conseiller d'aller quérir le droit de lire ces textes avec l'accord des Hauts-Rois.
Erman Steiner pense pouvoir dessiner les "têtes" de ces hommes rats, je lui laisse mon rapport pour pouvoir vous aider :

Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Ttedeskavenssr6.th
Comme mes hommes ne savent pas écrire, ou très peu, ils vont me dicter ce qu'ils auraient voulu dire à leurs familles...

"Ma chère épouse, mes chers enfants, sachez que votre père sera tombé en combattant, et non pas en fuyant. Je sais que la situation sera difficile sans moi, c'est pourquoi je vais vous révéler où est-ce que j'ai gardé quelques économies au cas où il m'arriverait quelque chose : dérrière la commode de ma chambre, vous trouverez un trou dans le mur, et dedans, se trouvera une vingtaine de couronnes d'or. Cela sera suffisant pour te permettre, Klara, de trouver un mari riche et protecteur. Mes enfants, gardez de moi une image d'un père aimant, parfois sévère et brutal, mais qui n'a voulu que votre bien.
Même au prés de Sigmar et du Comte Martin, je vous garderai dans mon coeur pour toujours..."
Sergent Caspar Jutzenbach, membre du trente-sixième régiment d'hallebardiers de Wurtbad, à Swartzhafen, le 27e jour de Sigmarzeit.

"Ma très chère Wertha, lorsque tu liras ces mots, je pense que j'aurais rejoins Morr... C'est le coeur lourd de chagrin que je t'écris encore une fois à quel point je t'aime, et que j'aurais aimé avoir des enfants avec toi. Je n'ai rien d'autre à t'offrir que l'amour d'un défunt, et je sais ce qui va t'en coûter... C'est pour ça que je te demande de quitter Wurtbad au plus vite et d'aller rejoindre ton père à Schöllach, je suis persuadé qu'il saura prendre soin de toi.
Je t'aime, je t'aime, et je t'aime !"
Soldat Josef Lieff, membre du trente-sixième régiment d'hallebardiers de Wurtbad, à Swartzhafen, le 27e jour de Sigmarzeit.

"Père, si ce message vous parvient, sachez que j'aurais sans aucun doute rejoint l'autre monde. La raison de ce départ n'est autre que l'horreur du monde dans lequel nous vivons. Comme l'encre de ce message est bientôt vide, et que d'autres camarades souhaitent écrire leurs pensées, je ne vais faire bref. Tâchez de prendre soin de mon frère, Ludwig, en qui j'ai placé toute ma confiance. Que ma mort ne le dissuade pas de devenir un grand soldat de notre province ! Je suis fier de périr pour le Stirland, et je sais que c'est la mort la plus glorieuse que je ne pouvais esperer.
Mon père, mon frère, vous avez tout mon respect et mon amour..."
Soldat Erman Steiner, membre du trente-sixième régiment d'hallebardiers de Wurtbad, à Swartzhafen, le 27e jour de Sigmarzeit.

"Ma chère mère, je ne crois pas que je serai de retour à Gablitz. Nous ne sommes plus que quatre de mon régiment, ainsi que le Capitaine von Oberwil. Tout te sera raconté dans ce rapport... Je te prie de nous croire, nous ne sommes pas des fous, nos ennemis sont bien réels ! Je doute vraiment de pouvoir te retrouver, tant les dangers sont grands... N'attends pas Otto, lui, a succombé avant moi à cause des serviteurs de ces êtres maléfiques. Il m'a toujours dit qu'il s'interdisait de partir pour que tu ne puisses endurer la douleur de sa perte... Et quand je pense que ce rapport a si peu de chances de te parvenir, alors que c'est le seul moyen que j'ai en ma possession pour t'exprimer tout mon amour, je me dis que notre monde est sale et que je comprends les flagellants ! La fiole d'encre est presque à sec, alors je me contenterai de te dire à quel point ma reconaissance envers toi est éternelle...
Ma très chère mère, sache que je t'aime de tout mon coeur, de tout mon coeur de soldat du Stirland..."
Soldat Joseff Herzog, membre du trente-sixième régiment d'hallebardiers de Wurtbad, à Swartzhafen, le 27e jour de Sigmarzeit.

Pour ma part, j'ai la chance de ne plus avoir de famille pour pleurer ma mort. Mon seul regret, c'est que je ne pourrais pas venger mes hommes. Ces hommes, qui méritent les honneurs pour leur bravoure et leur courage !
Nous avons peut-être annoncé nos morts trop tôt, bien que je doute sérieusement que cela soit le cas. Cependant, nous allons tenter une sortie par la porte Ouest de Swartzhafen, pour sauver nos vies, et pour vous donner ce rapport en main propre, ou du moins, l'épargner des flammes.
C'est à l'unisson que nous crions : "Pour le Graf ! Pour l'Empereur ! Pour le Stirland ! Et pour l'Empire !"


Que Sig ar vou protè e et que l'Arm e du tirland s it fiè e d'avoir eu des so dats tels ue us..

Wil elm v n Ober il, Ca itai e du rente-sixiè e régi ent d'halle ardiers de W rtbad, à Swartz


***

Les lettres manquantes à la fin, sont là (enfin, pas tout à fait...) pour signaler que l'encre a diminué !

Le Rat, si tu pouvais me renvoyer le texte en gothic se serait super !
Et au passage, si quelqu'un à word, pourrait-il l'utiliser sur mon texte, et me corriger les fautes, qui je pense ne doivent pas être très nombreuses...


Anton merci !

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeMar 13 Mar 2007 - 1:10

Pour quelqu'un qui connait les skavens, on se lasse vite de la description des différentes unités. Un peu lassant, bien que l'idée soit interréssante. Il manque parfois un peu de vigueur à ton récit, je sais bien que c'est un rapport mais tu aurais pu décrire un peu plus les combats, on devrait aussi plus sentir la peur et la rage des impériaux, qui ne sont pas assez exprimé à mon goût, surtout dans les lettres d'adieu ( ils sont quand même sur le point de mourir, t'écrirais vraiment ça si tu étais dans une situation pareille ?: trouve toi un autre mari). Si tu veux faire vraiment réaliste, tu aurais aussi dû rajouter quelques détails de logistique, alimentation. les relations entre les soldats ne sont pas abordés, on sait juste s'ils sont contents ou pas, pas comment ils s'entendent entre eux ( un truc qu'un officier, comme un bon entraineur, surveille). Essaye de trouver de vrais rapports militaires pour te donner une vraie idée de la chose.
Sinon, pour les fautes, eh bien il y en a quelques unes, surtout des fautes de frappe que j'ai la flemme de relever.

Bon ,j'ai fini de te démonter Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Smiley_2 dis toi que c'est pour ton bien.
Je dois quand même reconnaitre que l'idée est intérressante et l'essai est louable, bien que j'ai déja vu un truc du genre dans le LA haut-elfe ( l'attaque secrète qui tue tout le village et le régiment ne laissant pas de survivants, on ne retrouve que son rapport).
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeMar 13 Mar 2007 - 10:41

En vérité, c'est du LdA Comtes Vampires dont je m'inspire Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... 1428225354

Bon, j'ai relevé :
-Faut plus de description
-Plus de sentiments
-Plus de côté "militaire" : alimentation, etc...
-Les relations entre soldats

En tout cas, grâce à toi, je sais que mon récit va assurer désormais !

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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeMar 13 Mar 2007 - 11:11

L'idée est bonne, même dans son dévelloppement. Après, présenter toutes les lettres créer une rupture (sentimentale certes) mais dans l'action aussi. Le point d'orgue de ton histoire se retrouve détaché du reste du récit.

Après l'aspect militaire est un peu en retrait, Zacharus a raison pour l'alimentaire notamment: un manque de vivre accroit le stress, marque le temps qui passe et la fin ineductable.

Tu t'es inspiré du LA CV...
Seigneur Von Carstein, nous avons intercepté cette missive avant qu'elle ne rejoigne le Stirland. J'ai pensé que vous pourriez la trouver amusante.

C'est très bon. Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil...   Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Icon_minitimeMer 14 Mar 2007 - 16:30

Bon...
J'ai retravaillé chaque jour du rapport !
Je vous post tout ça pour que vous puissiez me donner votre avis sur cette nouvelle version (surtout Zacharus Le rapport du Capitaine Wilhelm von Oberwil... Smiley_2 )

A l'intention personnelle d'Albérich Haupt-Anderssen, Comte Electeur du Grand Comté du Stirland et Prince de Wurtbad., de la part de Wilhelm von Oberwil, Capitaine du treizième régiment d'hallebardiers de l'Armée du Stirland...

14e jour de Sigmarzeit.
Conformément aux souhaits de Son Excellence du Stirland, mon régiment d'hallebardiers et moi-même avons été chargés d'assurer la sécurité auprès des cités proches du Sud de notre province, notemment près Swartzhafen, non loin du sinistre Bois des Goules. La marche de Wurtbad à la petite ville de Tarshof a été dans son ensemble relativement paisible, malgrè quelques répressions que j'ai ordonné envers des brigands qui eurent la stupidité de nous attaquer, aveuglé par leur soif de richesses. Mes hommes ont été entrainés par mes soins, et il n'est pas suprenant que le combat eut été si court. Quoiqu'il en soit, au soir de notre départ, nous avons trouvé repos et boissons dans la bourgade de Pötting, se préparant pour continuer la route dés le lendemain.

15e jour de Sigmarzeit.
Dés l'aube, nous avons repris la route, sous la levée des mouchoirs blancs des dames généreuses de Pötting. Notre route se devait de passer à travers les collines d'où la rivière Steyr prend sa source. C'est en chantant les gloires de Sigmar et de Freya que nous avancions sous un soleil chaud et apaisant, proche de notre étendard, tenu par Swen Adelhof et au rythme du tambour d'Otto Herzog. Ainsi, notre rythme s'accelera et nous arrivâmes au crépuscule dans le village de Vorchdorf. Dans cette bourgade, nous trouvâmes chez le chef de la ville, pièces de viande et bière tiède, dignes mets pour des Stirlanders.

16e jour de Sigmarzeit.
La nuit a été assez pénible pour la plupart de mes soldats. En effet, l'auberge où nous avons passé la nuit était sale, au point que même les lits étaient remplis de puces. La vie du guerrier est dure, c'est ce que nous nous répétions en quittant ce village. Etant donné que nous étions proches de la frontière avec le Mootland, gardée par des Haflings, au courage et à la panse bien connus, nous marchâmes sans soucis d'aucune sorte. Ce n'est seulement que vers midi, près de Texing que nous sentîmes une présence inquiétante. J'ai envoyé mes trois chiens, qui furent de retour bredouille. Si je prends la peine de noter cet évenement si futile, c'est parce que la sensation d'être observé s'étendit à tous mes soldats, et qu'elle nous marqua jusqu'à notre arrivée à Swartzhafen. La première chose que je fis dans cette ville, ce fut de la visiter. Ainsi, je vis l'Eglise dédiée à Sigmar, certes modeste, mais qui avait le mérite d'être bien entretenue. Les murailles ont été inspectées par mes soldats, qui m'affirmèrent qu'elles n'étaient guère dissuasive : leur taille est de trois mètres seulement... Les boutiques sont nombreuses, mais ont globalement les mêmes commerces : la nourriture, comme le pain et la viande, principalement du boudin, et l'artisanat, majoritairement en ce qui concerne la poterie. Il fut donc décidé, à l'unanimité, que nous irons nous procurrer de quoi manger dans ces boutiques, grâce au budget généreux que vous nous avez donné. Le chef de la ville est, d'après les dires des citadins, parti à Nuln pour des affaires familiales. Ce qui explique la raison de notre venue en ces lieux. Les soldats de la ville sont au nombre de quarante, maniant épées, lances, hallebardes, arbalètes ou même arquebuses. Comme ils ne sont pas de mon commandement, mais de celui du sergent Rodolph von Tevek, je ne m'attarderais point dessus. Leur présence est tout de fois rassurante pour mes hommes... En rentrant à l'auberge, au nom amusant de "Au Sanglier Riant", il nous fut évident que la qualité de cet établissement surclassait aisément ce que nous imaginions. Pas de puces, pas de tiques, ni même d'araignées ici ! Seulement de coquettes chambres et un aubergiste sympathique, Kurt Schleirmarcher, qui nous offra le vin et les femmes. C'est le sourire au lèvres que je termine mon rapport quotidien, m'apprêtant à passer une nuit calme et chaleureuse.

17e jour de Sigmarzeit.
Après une soirée forte en chansons et caresses, bien méritée suite à notre marche épuisante, j'ai ordonné que le régiment se sépare en trois groupes d'une dizaine d'hallebardiers chacun. Ainsi, les environs étaient surveillés d'une manière bien plus efficace que si nous étions resté ensemble. Le premier groupe, c'est moi-même qui le dirigea, avec les soldats suivants : Hans Rorhig, Rudolf Baer, Nat Herz, Madred Guth, Josef Lieff, Gisbert Geuber, Erman Steiner, Josef Herzog, Otto Herzog, Boris Drauwulf et Rudolf Krebs, tous de fiers soldats originaires du Stirland.
Le second groupe était mené par le sergent Caspar Jutzenbach, avec les soldats suivants : Swen Reiss, Otto Geuber, Léopold Riese, Anton Konig, Albérich Herz, Gustaf Wirtz, Max Haintz, Odric Tabbeck, Rigo Baer et Ehrwig Zumwald, eux aussi, originaires du Stirland, et plus exactement du Nord-Ouest du Grand Comté pour la plupart.
Le troisième groupe, dont j'ai confié la direction à Swen Adelhof, bien que n'étant pas sergent, c'était celui qui avait le plus d'experience et d'autorité parmi les hommes, après moi et Jutzenbach, principalement dû à son rôle de porte-étendard. Son groupe a été composé de Andred Jaeger, Alric Jaeger, Detlef Kalb, Corvin Falkenheim, Jost Boehm, Leo Neumann, Mathias Neumann, Karl Kraemer, Vigo Tabbeck, Uto Orhsten et Ruben Jochutz, venant d'un peu partout du Grand Comté.
J'ai ordonné à ces trois groupes de patrouiller dans différents lieux...
Le mien, je l'ai mené entre Swartzhafen et Grusserl, dans le but d'assurer le bon déroulement des échanges de marchandises entre les deux bourgades.
Celui du sergent Caspar Jutzenbach, a été envoyé entre Swartzhafen et le village de Naubonum, toujours dans le but d'assurer la sécurité des convois.
Le dernier groupe, de Swen Adelhof est allé remplir son office dans la lisière du Bois des Goules. Etant donné que ce bois n'avait était le lieu d'aucun crimes depuis un an, selon les dires des villageois, j'ai pensé que le risque était donc minime. Cependant, Swen Adelhof est un hallebardier natif de Texing, et est celui qui connait le mieux ce bois, ce qui justifie mon choix.

La première journée de patrouille s'est très bien déroulée. Les villageois sont soulagés de notre présence et cela se voit sur les sourires de mes hommes.
Au crépuscule, j'ai organisé les tours de gardes. Ainsi, la vigilance ne serait qu'à peine baissée...
Je retiendrai de ce jour que les environs de la ville sont très plats, et que le seul obstacle n'est autre que le Bois des Goules. Cela nous change des collines du Steyr...
Etant donné que la journée eut été tranquille, je n'ai pas autorisé mes soldats à aller voir les dames de Swartzhafen au grand désespoir de la plupart ! Néanmoins, mes hommes entretiennent entre eux de bonnes relations, à l'exception d'Odric Tabbeck et de Karl Kraemer, qui se sont un peu disputés à propos d'une femme qui vivrait à Wurtbad.
De toute façon, je veille à l'intégrité de notre régiment, et pour le moment, tout est normal...

18e jour de Sigmarzeit.
A peine levé et habillé que mes trois soldats, qui avaient passé la fin de la nuit à se reposer de leur surveillance nocturne, m'accompagnèrent vers le lieu de la veille. D'autres hommes firent de même, mais n'eurent pas les mêmes destinations. En tout cas, notre retour fut une annonce de repos pour les soldats aux cernes bien visibles.
Encore une fois, la journée a été paisible, et ceci pour mon groupe et celui d'Adelhof. Celui du sergent Jutzenbach a dû calmé une bagarre entre paysans, et un de ses soldats, Rigo Baer, a reçu un coup de poing sur sa joue gauche, perdant deux de ses dents.
Après explication des différents protagonistes, je retiens qu'une famille de paysans est passée devant mes hommes sans les saluer. Le caractère un peu "irritable" de Baer se manifesta, et comme le père de famille était sous l'emprise de la boisson, il donna un coup à mon soldat. Cette attaque a été réprimée séverement, c'est à dire par la punition d'une vingtaine de coup de bâton sur le paysan en question.
Une fois la journée terminée, les tours de gardes se firent une nouvelle fois, offrant le repos aux soldats venant de travailler, et donnant le travail aux soldats venant de se reposer...

19e jour de Sigmarzeit.
Cette journée se déroula tout comme les deux précédentes. Bien que le soleil ait persisté, que les villageois étaient dans leur grande majorité sympathisants, l'ennui commençait à se faire sentir. Certains de mes hommes pensaient qu'ils auraient à combattre toutes sortes de créatures magiques... On ne peut leur en vouloir, la majorité de mes soldats ont à peine seize ans, ils sont encore sous l'emprise de la fougue jeunesse ! Cependant, j'ai l'impression que Karl Kraemer et qu'Odric Tabbeck commencent à ne plus se supporter. Heureusement qu'ils ne sont pas dans le même groupe... Dés demain, je tenterai d'arranger les choses.

20e jour de Sigmarzeit.
Comme je suis limité avec l'encre, je pense que je ne vous écrirai que les évenements importants. En ce jour, il est à noté que mes soldats ressentaient de plus en plus l'ennui. A tel point que Kraemer et Tabbeck se sont battus, malgrè mon intervention. Ils ont été arrêtés et lourdement sanctionnés : l'interdiction de manger autre chose que du pain dur et de boire, si ce n'est de l'eau.
C'est vrai que la région est inabituellement calme. Les environs de Swartzhafen sont tout de même connus pour être victime de maints délits. Je ne peux croire que ce sont ces trente-trois hallebardiers et leurs Capitaine qui impressionnent les bandits de la région... Je tenterai de me renseigner prochainement.
Au moment où j'écris ces mots, je m'apperçois que le ciel est devenu particulièrement sombre. Ce n'est pas dû à la nuit, ni à la boisson... Je n'ai rien bu, si ce n'est un verre de vin, un Wurtbad 2498, et comme chaque soir j'écris le rapport de la journée.
Bien, je verrais demain si ce ciel sombre est signe de quelque magies...

21e jour de Sigmarzeit.
Mes craintes étaient fondées. Le ciel s'est particulièrement obscurci. Mes soldats se sont montrés désagréables et certains désobéissants. Kraemer est même jusqu'à manger de la viande. Il a donc subi dix coups de bâtons dans le dos.
Néanmoins, je peux comprendre mes soldats, déjà que l'ennui remplissait leurs coeurs, c'est la pluie et la boue qui attaquent leurs vêtements. De plus, un de mes soldats, Josef Lieff, a glissé dans une flaque et s'est cogné la tête sur une pierre. A l'heure où j'écris, il est en train de se reposer dans une des chambres de l'auberge.
Je pense avoir élucidé la raison du manque d'activié du crime dans la région. Il se murmurerait que le chef de Swartzhafen soit aller à Nuln pour chercher de quoi se débarasser des bandits, à l'aide de mercenaires ou d'un meilleur équipement pour ses soldats. Ce serait une raison pour qu'il aient déguerpis...
En ce qui concerne les villageois, ils sont devenus beaucoup moins sympathiques, et ont pris l'habitude de fuir nos questions. Je suppose que cela est dû au mauvais temps ou à une quelconque autre nouvelle.

22e jour de Sigmarzeit.
La pluie n'a point cessée... Et mes soldats commencent à protester de plus en plus... Les seuls qui semblent au mieux sont les hallebardiers de Swen Adelhof, qui, trouvent un abri sous les arbres du Bois des Goules. Par contre, le second groupe a contesté l'autorité du sergent Jutzenbach, principalement au sujet du manque de pauses. Certes, cela n'est guère alarmant, mais je connais bien mes soldats. Et je puis vous garantir que leur irritation ne vient pas de leur crû. Ils sentent, tout comme moi, quelque chose qui ne tourne pas rond...
Ce qui m'amène à vous dire que les villageois nous redoutent de plus en plus, et cela m'inquiète. Etant donné que nous sommes, à l'exception de notre porte-étendard, qui d'ailleurs ne comprend pas mieux leurs comportements, des étrangers, nous ne connaissons pas les habitudes des habitants. J'ai même voulu demander un renseignement, à une vielle dame qui rentrait chez elle, à ce sujet justement, lorsqu'elle me referma la porte au nez !
Je suis persuadé qu'ils savent quelque chose d'important, et il est impératif que je le sache ! Dés demain, j'irai moi-même les interroger...

23e jour de Sigmarzeit.
J'ai pu questionner trois des villageois, malgrè le déluge qui s'est amplifié et l'absence de mes hommes (occupés à leurs postes). J'ai pris des notes de leurs paroles, et je vais tâcher de vous les restituer avec la plus grande exactitude que je puisse faire...
Le premier d'entre eux se nommait Gunter Durrbein, boucher de Swartzhafen.
A la question "Les villageois semblent inquiets, la plupart détournent leurs regards en voyant nos uniformes, savez vous quelle en est la raison ?"
Il répondit "Bah ! Vous savez, vous vous trouvez dans le Stirland profond... La grande majorité des villageois sont des arriérés ! Ne les écoutez pas, et remplissez votre office, Capitaine !"
Le second que j'ai interrogé Schleirmarcher, notre aubergiste. Je lui ai posé exactement la même question, et il a répondu :
"Vous savez... Les gens du coin sont très influençables... Notemment en ce qui concerne la vieille Hanna Biankheim... Elle a survécu à un passage de maraudeurs venant de l'Est, et tout le monde la respectent dés lors. Il serait question qu'elle est prié Sigmar de toute sa force, et que les guerriers l'auraient épargné. Néanmoins, elle affirme des choses inquiétantes... Pour ma part, je l'évite, mais j'ai entendu des choses comme la venue des créatures du sol pour ravager l'Empire ! Comique en apparence, mais c'est qu'on la croit ! Le mieux, c'est que vous alliez la voir. Elle vie dans une petite maison, rue du Comte Martin, au Nord de la ville..."
Je me suis dés lors dirigé vers la demeure de cette femme. A peine ais-je frappé à la porte, que je me suis retrouvé nez à nez avec elle. Je lui ai reposé la même question qu'aux autres, et elle s'est empressé de répondre en postillonnant :
"Vous autres, les nobles ! Vous ne voyez rien... Ceux qui vivent en dessous viendront tous vous prendre ! Il nous faut pactiser avec les rats ! Pactiser avec les rats ! Les hommes-rats !"
Dés que j'ai entendu cette manifestation du délire humain, j'ai dégainé mon épée, et j'ai agis en tout bon Sigmarite. Ayant reçu une éducation pendant un peu plus d'un an à l'Inquisition de Wurtbad, j'ai fait respecter l'ordre du Saint Sigmar en ce lieu. Cependant, je suis rassuré. Moi qui pensais que les villageois savaient quelque chose sur des orcs ou des bandits, j'apprends qu'il ne s'agissait que de fables dues à la folie de certaines personnes... Sigmar soit loué !

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