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 la voie de Morr

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stonebridge
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stonebridge


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la voie de Morr Empty
MessageSujet: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 4:01

Bonjour à tous, voici un début d'histoire qui me sert de background pour le jdr.
Je m'excuse à l'avance pour l'ortho parfois plus que douteuse mais malgré relecture la plupart des fautes reste (je passe mon temps à les chasser mais elles s'incrustent à mon grand dam la voie de Morr 1256243605 )
PS: un bon point à celui qui m'identifie l'origine des noms de la plupart des persos  la voie de Morr Smiley_2



Pallantidès naquit à Nochnheim, petit village isolé au nord du Stirland, d’un père et une mère agriculteur. Il passa une enfance paisible apprenant à s’occuper des animaux et à cultiver les champs. Sa descente aux enfers commença un jour d’été avec sa première confrontation avec la mort.
Le jour déclinait doucement, le soleil n’était plus qu’à demi visible. Les bêtes avaient été rentrées à l’étable. Pallantidès, âgé de dix ans, et son père avaient finis de soigner une brebis blessée et étaient en route pour rentrer dans leur maison. Pallantidès resta sur le perron à profiter de la chaleur ambiante et son père entra. Cela faisait plusieurs mois que la mère de Pallantidès était malade. Les premiers temps ils avaient cachés la situation à leur fils mais la santé de la mère déclinait un peu plus chaque jour. Les médecins venaient de plus en plus régulièrement pour l’examiner, soignant les symptômes qui se présentaient sans jamais trouver la cause de la maladie.  Elle n’était  désormais même plus capable de se lever, un médecin venait chaque jour la voir mais cette nécessité coutait de plus en plus cher. Pallantidès attendait maintenant depuis plusieurs minutes, observant les champs alentours quand son père sorti et vint s’assoir à ses côtés. Il posa sa main sur son épaule et dit simplement « c’est fini ». Pallantidès baissa la tête et fondit en larme. Le lendemain il assista à l’enterrement puis il passa une semaine chez la sœur de sa mère avant de revenir chez lui.

Six ans passèrent, l’enfant grandit avec son père comme seul parent et le souvenir de sa mère.
La moitié des champs avaient été vendus après la mort de la mère pour payer les médecins et l’enterrement. L’argent qu’il restait de la vente avait été dépensée à la taverne par le père de Pallantidès. En fait ces six dernières années il avait passé presque autant de temps là-bas à boire que chez lui à travailler ou éduquer son fils. Pallantidès avait grandi en se débrouillant, il avait appris à soigner les animaux, cultiver les champs et d’autres tâches paysannes. Le soleil du midi rayonnait à travers les arbres à l’orée du bois qui bordait leur domaine, les bêtes étaient sorties pour paître à l’air libre. Un loup approchait doucement, se préparant à attaquer quand une flèche fendit l’air dans sa direction et vint se ficher juste devant ses pattes faisant fuir l’animal. Pallantidès l’avait vu approcher et avait décoché un trait pour le faire déguerpir. A force de défendre son troupeau, il était devenu bon tireur et aurait pu facilement abattre le loup cependant depuis celle de sa mère, il respectait la mort, même celle des animaux, et ne la provoquait pas si ce n’était pas nécessaire.  Il posa son arc et se mit à manger son repas. Il était levé depuis l’aube pour travailler et était affamé. Quand il eut fini il fit rentrer les bêtes et rangea son arc. Il attela le chariot de la grange et se mit en route pour la ville. Son père n’était pas rentré de la nuit et une fois de plus Pallantidès allait devoir le ramener. La ville n’était qu’à quelques lieues de là. Elle était assez petite et pauvre, entouré d’une palissade de bois et d’un chemin de ronde sur lequel quelques gardes patrouillaient. L’économie dépendait beaucoup de ces soldats, la garnison achetait ses provisions aux fermes et élevages alentours et les hommes dépensaient leurs soldes aux deux tavernes de la ville. Pallantidès détestait venir en ville, il y était connu comme étant le fils de l’ivrogne qui trainait dans la taverne. La seule chose que Pallantidès aimait dans cette ville était que sa tante y habitait. Depuis la mort de sa mère il s’était rapproché d’elle. Elle était sa seule famille en dehors de son père et l’une des rares personnes avec qui il parlait. Il aurait aimé aller la voir mais il avait encore trop de travail. Il s’arrêta devant la taverne et entra. Cette taverne était la plus mal famée sur les deux que comptait la ville. La plupart des chaises étaient cassées à force de bagarre, les tables n’étaient pas vraiment en meilleur état et il régnait une odeur de renfermé dans tous l’établissement. Le voyant entrer le barman  lui fit un signe de tête pour lui indiquer l’endroit où son père se trouvait. Il était endormi la tête posée sur une table une chope à la main. Il le leva, le traina jusqu’à la charrette et l’installa à l’arrière. Le père grommela quelques paroles incompréhensibles et se rendormit de plus belle. Quelques passants le regardaient d’un air distrait, habitués à la scène. Ces regards étaient ce que Pallantidès détestait le plus, au début les gens étaient outrés de l’attitude de son père et compatissant avec Pallantidès mais le temps passant la situation leur paraissait normal, un enfant de seize ans ramenant son père ivre chez lui ne leur paraissait guère plus inhabituel que d’aller acheter une miche de pain. Pallantidès reprit les rennes feignant de ne pas les voir et se mit en route pour rentrer. Le retour lui parut plus long que l’aller, la route était déserte et étrangement silencieuse. Il arriva à destination et ramena son père à l’intérieur de la maison. Il l’installa sur son lit, reprit son arc et sa hache pour aller couper du bois. Il passa près de deux heures à fendre des bûches avant de s’accorder une pause. Ce fut à ce moment-là qu’il réalisa que le silence qu’il avait remarqué sur la route n’avait pas cessé, aucun oiseau ne chantait et les bêtes dans l’étable n’émettaient aucun son. Il posa sa hache et alla caler son dos contre un arbre. Il était épuisé de cette vie, s’occuper seul de son père et de la ferme était un fardeau impossible à gérer seul mais ils ne gagnaient pas suffisamment d’argent pour embaucher et même s’ils en avaient la réputation du père ferait fuir les travailleurs potentiels. Il s’assoupit à l’ombre des arbres pendant un moment. Ce fut un cri qui le réveilla. Il prit sa hache en main et se releva. Une étrange brume flottait dans les arbres et les champs, un froid glacial s’était abattu sur la ferme. Un second cri retentit, cette fois il put en identifier l’origine : le cri venait de l’intérieur de la maison. La hache à la main Pallantidès couru vers elle et ouvrit la porte à la volée. Ce qu’il vit le terrifia, le corps de son père gisait sans vie dans une mare de sang au milieu de l’entrée. Quatre créatures se tenaient autour de lui. Le plus proche tenait une dague rongée de rouille et dégoulinante de sang, quelques lambeaux de chairs étaient encore sur sa carcasse faite d’os à demi fêlés. Une odeur fétide emplissait l’air, un râle sinistre sortit de sa mâchoire pendante alors qu’il se jetait en avant sur Pallantidès imité par les trois autres dont l’état n’était guère mieux. Pallantidès eut un mouvement de recul et tomba en arrière alors que le mort se jetait sur lui. Dans sa chute il brandit sa hache qui alla se ficher dans le crane du monstre lui ôtant la vie une seconde fois. Il se releva d’un bond et s’enfuit vers la charrette qu’il avait laissé hors de la grange,  laissant la hache dans le crane du zombie. Il prit les rennes et mit les chevaux au galop laissant derrière lui les immondes engeances. Il jeta un coup d’œil derrière lui et vit qu’une quinzaine de morts sortaient de derrière la maison. Forçant les chevaux à accélérer pour mettre le maximum de distance entre lui et ses ennemis Pallantidès n’arrivait pas à réaliser ce qu’il venait de se passer, en l’espace de quelques secondes la vie qu’il avait connu venait de s’effondrer. Il arriva rapidement en ville le cœur battant, il ralentit les chevaux et hurla qu’on lui ouvre la porte. Les gardes s’exécutèrent sans poser de question et ouvrirent la grande porte qu’il avait passé quelques heures plus tôt. Une fois à l’intérieur il descendit de la charrette et couru vers le poste de garde pour voir l’officier de service afin de l’avertir de la situation. Il ouvrit la porte sans frapper et vit Fafnir, le responsable en chef de la garnison, qui jouait aux cartes avec ses hommes. Fafnir était un homme grand aux larges épaules, son crâne rasé et sa longue barbe rousse lui donnaient un aspect assez menaçant pour qui ne le connaissait pas. C’était un vétéran, après avoir survécu à maintes batailles dont il  aimait conter les histoires contre une pinte il s’était vu confié le commandement de la garnison comme une retraite bien méritée. Quand il vit l’expression sur le visage de Pallantidès son sourire s’effaça pour laisser place à un air grave. Avant qu’il ne puisse dire un mot Pallantidès prit la parole :
-des morts-vivants ont attaqués notre ferme, ils sont une quinzaine peut-être plus, ils ont tué mon père.
-calme toi fiston, es-tu sûr de ce que tu as vu ?
-Certain, je me suis enfui de justesse avec ma carriole.
-Bien, va chez ta tante je m’occupe du reste.
Pallantidès sorti du poste pendant que Fafnir donnait ses ordres et se mit en route pour la maison de sa tante. Les rues étaient assez calmes pour un début de soirée, quelques personnes s’en allaient à la taverne  et d’autres au contraire en revenaient tôt pour ne pas subir la colère de leur femmes. Arrivé devant la demeure de sa tante Pallantidès frappa. Au bout de quelques instants la lourde porte de bois s’ouvrit faisant apparaitre une femme d’une quarantaine d’année. Voyant son neveu elle sourit et l’invita à entrer. Il entra sans dire mot et marcha jusqu’au salon. La maison de sa tante était assez grande et richement meublée, son mari était un riche marchand qui avait été tué alors que sa caravane était attaquée par des pillards. Il lui avait légué une assez grande fortune qu’elle ne dépensait que pour subvenir à ses besoins. Elle avait offert à plusieurs reprises de donner une partie de cet argent au père de Pallantidès afin qu’il remette en état sa ferme et qu’il embauche du personnel pour travailler dans ses champs. L’argent avait été un sujet de querelle récurrent entre eux deux. N’ayant pas de fils et voyant que le père ne s’occupait pas de Pallantidès elle lui avait demandé à plusieurs reprises de s’installer chez elle mais il avait toujours refusé ne pouvant décemment pas laisser son père seul. Elle le rejoignit et resta silencieuse, consciente que quelque chose de grave s’était produit.
-la ferme a été attaqué par des morts et mon père n’a pas réussi à leur échapper, j’ai prévenu la garde ils s’occuperont de régler la situation.
Elle fit une pause avant de répondre et lui demanda s’il avait faim comme si elle n’avait pas entendu ce qu’il avait dit. Il hocha la tête à l’affirmative et proposa son aide pour faire le repas. Ils n’échangèrent aucun mots pendant la préparation du repas, le servirent et prirent place à table. Pallantidès rompit le silence en premier :
-si les gardes ont nettoyés la ferme demain j’irai là-bas pour enterrer mon père.
-Que feras-tu ensuite ? Mon offre tient toujours si tu veux t’installer ici ou juste que je te donne de l’argent pour que tu restaures la ferme.
-je ne sais pas, j’ai vu qu’une caravane va bientôt partir et ils cherchent des hommes pour en assurer la sécurité, je pense les rejoindre et te laisser la gestion de la ferme si tu en as envie.
- A seize ans ? Sans formation militaire ? N’y pense même pas, tu n’y survivrais pas une semaine !
Il ne répondit pas, finit son repas et parti dormir. Il resta un long moment sans bouger seul avec ses pensées. Malgré son profond respect pour la mort, celle de son père ne l’affectait pas. Il restait éveiller non pas à cause de celle-ci mais parce qu’elle ne lui faisait rien, au contraire il se sentait libéré de cette vie qui n’en était pas une et libre de ses mouvements.
La lumière du soleil levant le réveilla. Il sorti dans le couloir et vit que la porte de la chambre de sa tante était toujours fermée, elle dormait encore probablement. Il descendit l’escalier grinçant le plus silencieusement possible pour ne pas la réveiller et sorti de la bâtisse. L’air frais du matin était vivifiant. Au vu des volets fermés une bonne partie de la ville dormait toujours. Il prit la direction du poste de garde espérant y trouver Fafnir. La charrette qu’il avait accrochée la veille devant le bâtiment était toujours là. Cette fois il frappa à la porte avant d’entrer. Fafnir était seul dans la pièce, son épée posée sur le comptoir.
-Je t’attendais, j’ai été avec une dizaine de gardes à la ferme de ton père et nous y avons trouvés cinq morts-vivants qui vagabondaient autour de la maison ainsi qu’un autre avec une hache plantée dans le crâne, probablement tué par ton père.
-en fait c’est moi qui l’ai tué, j’étais en train de couper du bois quand j’ai entendu mon père crier. Et les autres ? Disparus dans la nature ?
-Soient ils ont disparu soit dans la panique tu as mal compté. Nous avons brulé les corps et recouvert celui de ton père avec un drap, je suis désolé pour lui. Tu comptes faire un enterrement au cimetière et une cérémonie.
-je pensais plutôt lui creuser une tombe sur le domaine, à côté de celle de ma mère.
Ils échangèrent un salut et Pallantidès retourna chez lui avec la charrette. Une fois arrivé Il amena ses chevaux au point d’eau avant de les nourrir ainsi que ceux qui étaient dans l’étable. Il passa plusieurs heures à creuser une tombe, y déposa le corps et le recouvrit de terre avant d’adresser une prière à Morr pour ses deux parents.
Il prit son arc, l’épée de son père, quelques provisions, chargea le tout sur un cheval qu’il avait sellé et quitta le domaine conscient qu’il ne le reverrait pas avant un bon bout de temps. Ses sentiments étaient confus, la vie qu’il menait venait de se finir d’une façon tragique mais il n’arrivait pas à se laisser aller à la tristesse. Il croisa quelques voyageurs sur la route, probablement là pour les festivités qui allaient avoir lieu en ville. La caravane qu’il voulait rejoindre devait partir le lendemain, il en avait eu connaissance par des ivrognes dans la taverne une semaine plus tôt. Il s’arrêta devant le poste de garde et demanda à l’un des hommes en faction s’il pouvait lui indiquer où se trouvait le responsable de la caravane. Celui-ci le dirigea vers la seconde taverne de la ville. Pallantidès n’était jamais rentré dans cette taverne auparavant. Quand il entra il fut surprit du contraste entre celle-ci et celle où son père allait. Le sol était propre, de même que le mobilier. Il y régnait une ambiance chaleureuse, les clients étaient pour la plupart sobre. Il s’approcha du bar et demanda au gérant si le gestionnaire de la caravane était présent. Le gérant lui désigna un homme assis seul à une table dans un coin de la taverne. L’homme était assez petit et semblait être un érudit, cet aspect était renforcé par le fait que la table était recouverte de papiers qu’il  était en train d’examinait. Il s’approcha de l’homme qui ne le remarqua même pas tant il était concentré sur ce qu’il lisait.
-Puis-je m’assoir ?
L’homme leva la tête de ses papiers et le considéra d’un regard indifférent.
-S’il vous faut un siège l’établissement en est plein mais si vous avez quelque chose à me demander allez-y.
Pallantidès prit place. L’homme le fixait maintenant avec attention.
-j’ai entendu dire que vous embauchiez des hommes pour la sécurité de votre convoi et je suis venu vous proposer mes services.
L’homme tenta de cacher sa surprise et répondit :
-N’êtes-vous pas un peu jeune pour cela ? Quel âge avez-vous ?
-Je n’ai que seize ans mais je sais me battre et je n’ai plus d’attache ici.
-J’ai suffisamment d’hommes pour assurer la sécurité de ma caravane cependant hier un incident s’est produit : un homme de cette ville et un de mes cochets se sont battu et l’homme en question a tué mon cochet. Si vous savez diriger un attelage j’aurai peut-être du travail pour vous.
-je sais conduire des carrioles et prendre soin des animaux, j’ai grandi en le faisant à la ferme.
Après quelques échanges à propos du salaire, au cours desquels les compétences de marchandage de Pallantidès furent utiles, il fut engagé. Il passa une dernière nuit chez sa tante et lui dit au revoir. Comme il avait été engagé comme conducteur de diligence il laissa son cheval chez sa tante  et ne prit que les affaires qu’il avait apportées de chez lui la veille. Il se présenta rapidement aux quelques hommes présents et prit les rennes d’un attelage que Nial, l’homme qu’il avait rencontré la veille, lui indiqua. Une fois que tous les cochets étaient sur leurs carrioles et les hommes sur leurs chevaux le convoi démarra. Pendant près d’une heure rien ne se passa. Sa caravane était à la tête du convoi, seulement trois cavaliers ouvraient la voie devant lui. Les cavaliers accélérèrent brusquement et distancèrent le convoi. Pallantidès stoppa sa caravane sentant qu’un piège se refermerait sur eux s’ils continuaient à avancer. Un cavalier vint à côté de lui et lui demanda pourquoi il avait stoppé avant de remarquer lui-même que les cavaliers de tête avaient disparus. Il dit à Pallantidès de ne redémarrer que sur son ordre et pas avant et parti vers l’arrière du convoi au galop. Pendant quelques minutes des cavaliers patrouillèrent aux alentours sans rien trouver. Soudain quelque chose attira l’attention de Pallantidès. Il crut voir quelque chose bouger dans un arbre mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit une flèche siffla à son oreille. A sa grande surprise la flèche ne venait pas de l’arbre en question mais de son chariot. Une silhouette encapuchonnée se tenait debout derrière lui. La silhouette était celle d’une femme, il put voir qu’elle avait des traits assez fins mais elle sorti trop vite pour qu’il ne puisse l’étudier d’avantage. Elle courut  vers le corps qui était tombé de l’arbre. Pallantidès resta sur son chariot l’arc à la main prêt à réagir si une menace se présentait. Comment avait-il pu ne pas remarquer cette femme dans son chariot ? Il chassa cette question de sa tête et se concentra sur les arbres alentours. Tout ses sens étaient en alerte lorsqu’il vit à nouveau du mouvement dans un arbre adjacent au premier. Il visa et décocha une flèche rapidement. Un homme tomba de l’arbre et s’écrasa sur le sol à côté de la jeune femme qui, ayant entendu la flèche siffler, se tenait penchée l’épée à la main prête à se défendre. Elle tourna la tête vers lui et il crut discerner un sourire sur son visage. Il était maintenant debout à l’avant de son chariot, il encocha une nouvelle flèche et continua à scruter les alentours. Deux cavaliers passèrent à côté de lui et se dirigèrent vers la femme et les deux corps. Après une rapide discussion dont Pallantidès ne parvenait pas à entendre le sujet bien qu’il put le deviner ; les deux cavaliers et la femme revinrent vers le convoi et elle s’assit à côté de lui sur le chariot sans dire un mot. Le cavalier à qui il avait parlé plus tôt lui donna l’ordre de reprendre la route ce qu’il fit sans perdre plus de temps. Les deux corps avaient été écartés du chemin, en passant à côté d’eux Pallantidès reconnu l’un d’entre eux comme étant l’un des trois cavaliers qui avaient disparus mais le second ne lui disait rien. Le reste de la journée fut assez tranquille, la femme se tenait toujours immobile et silencieuse à côté de lui son arc à la main. Elle avait toujours son capuchon sur la tête empêchant Pallantidès de voir son visage. Le soir venu le convoi s’arrêta dans une clairière. Après un repas digne d’une cantine militaire il voulut entrer dans le chariot pour dormir quand il vit que la femme qui avait voyagée à ses côtés était déjà à l’intérieur et qu’avec le matériel entreposé il n’y avait pas de place pour deux. Il soupira bruyamment, prit une couverture sur le bord du chariot, la roula en boule pour en faire un oreiller et s’allongea sur le sol. Heureusement la nuit était assez chaude pour qu’il n’ait pas besoin de couverture sur lui. Il resta un moment à fixer le ciel et finit par s’endormir. Il fut réveillé assez tôt par le soleil naissant à l’horizon. Il se leva et s’étira. Quelques personnes étaient déjà debout comme lui mais la plupart des gens dormaient encore. Les cuisiniers étaient déjà en train de préparer le petit déjeuner. Il jeta la couverture toujours en boule dans le chariot. Et parti les voir. Ils avaient finis leur préparation et s’installèrent à table. Pallantidès demanda s’il pouvait se joindre à eux. L’un d’eux regarda ce qu’ils avaient et lui désigna une chaise. Le petit déjeuner était bien meilleur que ce qu’il avait mangé la veille. Les cuisiniers ne parlèrent que très peu durant le repas. Une fois qu’il eut fini de manger il les remercia et retourna à son chariot. Il s’occupa de faire manger les chevaux et resta un moment avec eux. La femme était sorti du chariot pendant qu’il faisait manger les chevaux, il ne prêta guère attention à elle. Quand il jeta un œil vers le camp il eut un sourire : les cuisiniers s’étaient remis au travail et avaient servis aux hommes la même bouillie que la veille. Une fois le repas terminé tout le matériel fut remis dans les chariots, les hommes remontèrent en selle et le convoi reprit la route. Deux jours durant ils voyagèrent sans encombre et pendant deux jours Pallantidès et la femme restèrent côte à côte sur le chariot sans jamais rompre le silence. Le quatrième jour Elle finit par enlever son capuchon et il put enfin la voir vraiment. Elle était à peine plus âgée que lui, avait des traits fin, un nez aquilin et des yeux d’un bleu profond. Ses cheveux châtains lui arrivaient un peu au-dessus des épaules. Ce fut elle qui rompit le silence la première :
-merci pour l’autre jour.
Sa voix douce et son sourire contrastèrent avec l’image qu’il avait eue d’elle en la voyant tirer à l’arc avec une précision redoutable et courir l’épée à la main vers le corps.
-Si tu n’avais pas abattu le premier c’est probablement lui qui m’aurait abattu.
Elle lui tendit la main :
-Rudabeh, je voyage avec cette caravane depuis quelques temps.
-Pallantidès, je l’ai rejoint à Nochnheim.
Les jours suivants ils échangèrent de plus en plus, chacun racontant son histoire à l’autre tout en essayant de rester alerte aux bruits et mouvements suspects. Rudabeh était orpheline de naissance, sa mère était infirmière et son père soldat, tous les deux étaient morts pendant une bataille face au chaos. Elle était devenue mercenaire pour s’enrichir, la paye étant meilleure que celle d’un soldat ordinaire, pour pouvoir s’installer dans une maison et profiter de la vie. Ayant des histoires similaires ils s’entendaient assez bien. En plus de savoir tirer à l’arc Rudabeh était une bretteuse hors pair, elle apprit quelques bottes à Pallantidès cependant il était loin d’être aussi agile et doué qu’elle et il ne retint que quelques bottes de base.
Durant trois semaines le convoi continua sa route, traversant le Talabecland vers le Kislev ne subissant qu’une attaque mineure d’homes-bêtes qui s’enfuirent vite sous les coups des gardes. Pendant un moment ils longèrent la rivière Talabec le long de la frontière de l’Ostermark et du Kislev mais dans cette zone les chevaux comme les hommes étaient nerveux. La destination du convoi n’était connue que depuis quelques jours. Chaque soir Pallantidès et Rudabeh dinaient avec l’un des cuisiniers d’origine Kislevite et tentaient d’apprendre des rudiments de cette langue.
Alors qu’ils étaient sur la route Pallantidès avait un mauvais pressentiment, quelque chose n’allait pas. Ils n’entendaient ni cri d’oiseaux ni autres bruits d’aucune sorte si ce n’est le bruit des chevaux et des roues des chariots sur le chemin. Rudabeh semblait nerveuse, elle avait encoché une flèche et était prête à tirer au moindre mouvement suspect eusse-il était un animal sauvage qui passait par là. Soudain Pallantidès aperçu des rondins qui leur barraient la route. Avant qu’il ne puisse avertir qui que ce soit une flèche vint se ficher à l’avant du chariot non loin de sa jambe. Quelqu’un derrière eux cria à l’embuscade. Rudabeh avait vu d’où provenait la flèche, elle tira et ils se jetèrent à l’intérieur du chariot. Pallantidès prit son arc. Des hommes sortirent des bois à cheval et se jetèrent sur les chariots. Pallantidès et Rudabeh en abattirent quatre avant qu’ils aient pu les atteindre et sortirent leurs épées de leurs fourreaux. Ils sortirent à l’arrière du chariot et engagèrent le combat. Pallantidès mit à profit les quelques bottes que lui avait enseigné Rudabeh pour abattre l’un des assaillants. De son côté Rudabeh semblait presque danser pour éviter les coups et abattis à elle seule quatre hommes qui tentaient de prendre d’assaut le chariot. Bien que les gardes avaient le dessus dans ce combat, deux chariots et leur cargaisons prirent feu. Au bout de quelques minutes de combat ils triomphèrent et mirent en fuite les hommes qui les avaient attaqués. Ne pouvant lutter efficacement contre l’incendie ils décidèrent de partir le plus vite possible avec les chariots restants. Ils s’arrêtèrent deux lieues plus loin pour que les blessés pansent leurs blessures et que les hommes fassent l’inventaire de ce qui avait été détruit ou volé dans la bataille. C’est Nial qui s’occupa de l’inventaire, il vint vers leur caravane en dernier. Il l’inspecta et poussa un soupir de soulagement en voyant que rien ne manquait. Ayant lui-même engagé tous les membres du convoi il leur fit part que les gardes qui avaient fuient quelques semaines plus tôt faisaient partis de l’attaque. Leur but lors de leur première attaque était probablement de voler le premier chariot pour revendre ce qu’il contenait mais après leur échec ils avaient dû mettre en place cette embuscade pour se venger.
Pendant les deux semaines suivantes ils traversèrent sans encombre le Kislev jusqu’à la cité de Bolgasgrad. Là-bas Nial vendit ses marchandises principalement composées de vêtement au tissu noble. Il les paya mais il n’avait plus eu assez de matériel à vendre pour repartir avec les carrioles et il avait congédié tous les membres du convoi.




Pallantidès et Rudabeh décidèrent de rester ensemble pour travailler comme mercenaires. Pendant près de trois ans ils enchaînèrent les escortes et mission de récupération dans le Kislev.
Cette fois ils avaient été embauchés ainsi qu’une dizaine d’autres mercenaires pour récupérer un livre en Ostermark. Leur commanditaire était resté discret sur son identité comme sur le contenu du livre. Ayant besoin d’argent et le commanditaire offrant une belle somme pour ce travail ils avaient acceptés. Pallantidès et Rudabeh se soutenaient mutuellement, les travaux qu’ils effectuaient ne rapportés pas beaucoup et ne leur permettaient pas de mettre de l’argent de côté mais leur relation les aidait à tenir.
Ils chevauchaient depuis trois jours quand ils arrivèrent à l’endroit indiqué par l’homme qui les avait mandatés. Ils mirent pied à terre à une demi-lieue de là et observèrent un moment la zone. Depuis qu’ils étaient entrés en Ostermark ils étaient sur leurs gardes. L’endroit était désert, il s’agissait d’un temple abandonné et en piteux état. Brol, le chef de la troupe, assigna à deux hommes la tâche de garder les chevaux et les autres se mirent en route vers l’église. Ils avancèrent prudemment jusqu’à l’entrée. Brol dégaina son épée, ouvrit la porte et entra. Pallantidès et les autres l’imitèrent et pénétrèrent un à un dans le temple. Il s’agissait d’un ancien temple de Sigmar d’après la marque présente près de l’autel. Tout était poussiéreux et délabré. Une odeur de pourriture emplissait l’air. Ils se déployèrent dans le temple en scrutant chaque recoin, Pallantidès resta assez proche de Rudabeh. Brol souleva une dalle derrière l’autel et les appela. Un immense cri retentit à travers tout le temple. Tous cherchèrent à en trouver l’origine mais personne ne parvenait à l’identifier. Pallantidès et Rudabeh étaient avec Brol autour de la dalle ouverte. Aucune lumière ne parvenait de l’intérieur. Un second cri retentit cette fois accompagné d’un flash lumineux. Pallantidès perdit conscience en tomba dans la dalle ouverte.
Une vision hanta l’esprit de Pallantidès. Ils n’étaient plus dans le temple, des morts les entouraient lui et les autres et les massacrait. L’un d’eux s’approcha de Rudabeh, Pallantidès voulu hurler pour la prévenir mais aucun son ne sorti de sa bouche. Le mort enfonça son épée dans la poitrine de Rudabeh qui cria de douleur avant de succomber. La scène se figea, une voix s’éleva au-dessus du massacre : « combat pour moi et je la sauverai » puis la vision stoppa.
Pallantidès ouvrit les yeux, la dalle avait été remise à sa place. Rudabeh était inconsciente sur le sol. Il la réveilla doucement et l’aida à se remettre sur ses jambes puis il ramassa son épée et s’adressa à elle :
-Tu vas bien ?
Elle esquissa un sourire.
-Je tiens debout mais je ne vois rien, où sommes-nous ?
-Tombés dans un sous-sol, la dalle a été remise en place et nous ne sommes que deux.
-C’est toi qui a remis la dalle en place ?
-non, je croyais que c’était toi qui l’avais fait.
-Bien sûr, je bouge souvent des dalles de cinquante kilos pour nous enfermer dans des sous-sols.
La remarque était juste, elle n’aurait jamais pu soulever la dalle mais dans ce cas qui l’avait fait ? Soudain quelqu’un les appela. Pallantidès reconnu la voix de Brol et lui répondit. Pallantidès avança rapidement l’arme à la main dans le long couloir de pierre.
-Attend moi !
Pallantidès se retourna et vit Rudabeh qui longeait le mur doucement, un bras tendu en avant pour ne pas trébucher en cas d’obstacle. Pallantidès ne comprenait pas pourquoi elle prenait tant de précaution, le couloir était suffisamment éclairé pour avancer normalement. Il lui prit la main.
-Tu es sûr que tu vas bien ?
-Je t’ai dit que j’allais bien, cesse de le demander et explique-moi comment tu t’oriente dans cette obscurité !
-J’ouvre simplement les yeux, je vais te guider si tu as tant de mal.
Elle avait dû subir un choc en tombant, avec un peu de chance elle retrouverait ses facultés rapidement. Brol les appela de nouveau et c’est l’arme dans une main et la main de Rudabeh dans l’autre qu’il avança dans le couloir dans la direction de provenance de la voix. Après deux coudes le couloir s’élargissait sur une large salle d’où un rayon de soleil filtrait. Brol se tenait devant un présentoir sur lequel reposait un livre. Le livre semblait ancien, la reliure était faite en peau de serpent. Il s’agissait probablement du livre qu’ils étaient venus chercher.
-enfin on y voit quelque chose. Marmonna Rudabeh
-C’est toi qui as refermé la dalle ? Demanda Pallantidès
Il fit oui de la tête.
-Il y a une sortie pas loin, je suis venu en avant voir s’il y avait du danger et je suis tombé sur ça.
Il désigna le livre du doigt. Pallantidès approcha du livre et sentis comme un aura maléfique grouiller autour de lui. Brol le prit et le mit dans sa sacoche puis ils le suivirent dans les couloirs, Pallantidès tenant toujours la main de Rudabeh et se tenant à une certaine distance de Brol dont il se méfiait. Le couloir se termina assez vite en cul-de-sac mais une grille au plafond menait vers l’extérieur. Brol grimpa le premier, puis Pallantidès aida Rudabeh à grimper et en fit de même. Ils étaient à une centaine de mètres derrière le temple. Maintenant qu’ils étaient sortis Pallantidès questionna Brol.
-Où sont les autres ?
Il prit une profonde inspiration avant de répondre.
-Après le flash lumineux vous êtes tous deux tombés dans le souterrain et des zombies nous ont attaqués massacrant les autres. J’ai combattu autant que j’ai pu et voyant que nous étions défais je suis descendu vous rejoindre en refermant la dalle. Je peux vous dire que l’homme qui nous a engagés va payer pour ça, certains des hommes qui sont morts étaient des amis avec qui j’ai combattu pendant longtemps.
-Ne soit pas inquiet concernant la rémunération, donne-moi le livre et votre récompense sera grande.
Pallantidès reconnu la voix, il s’agissait de leur employeur. Il se retourna et le vit derrière eux. Il portait une longue cape et un capuchon noir sur la tête. Brol s’approcha et lui tendit le livre. Malgré le capuchon Pallantidès vit se dessiner un sourire sur les lèvres de l’homme. Devant l’allure de l’homme Brol ne demanda pas comment il était arrivé ici mais  réclama la deuxième partie de la paye, la première ayant été encaissée lors de leur rencontre. L’homme se retourna et parti. Brol voulu l’interpeler mais un râle se fit entendre derrière eux. Des morts-vivants arrivaient de tous côtés, des armes rouillées à la main. Le sang de Pallantidès se glaça dans ses veines alors que la vision qu’il avait eue dans les souterrains lui revint en tête. Il dit à Rudabeh de rester prudente et se jeta sur l’homme en noir. Il donna un grand coup d’épée à hauteur de tête. L’homme se retourna et évita de justesse le coup mais la pointe de l’épée lui fit malgré tout une balafre au visage. L’homme parla une langue inconnue et disparu dans une colonne de fumée grise. Un cri de douleur retentit derrière Pallantidès. Il se retourna et se figea. Les zombies étaient maintenant plus d’une trentaine, Brol se battait du mieux qu’il pouvait et essayait de ne pas se faire débordé. Le cri avait été poussé par Rudabeh. Elle était à genou une dague plantée à hauteur de sa poitrine. Pallantidès couru l’aider mais avant qu’il n’arrive à son niveau elle s’était déjà effondrée. Il s’agenouilla à côté d’elle et constata qu’elle avait succombée. Il poussa un hurlement de rage, prit son épée et fit face à la horde toujours plus nombreuse. Il commença à moissonner les zombies. Les coups pleuvaient de plus en plus vite à mesure que sa rage augmentait. Le vernis que la civilisation avait apposé sur lui craquait un peu plus à chaque coup d’épée qu’il donnait. Les morts-vivants arrivaient parfois à lui infliger des blessures superficielles mais il était dans un état tel qu’il ne les sentait plus. Il tint plusieurs minutes, dressant à chaque coup d’épée un mur d’acier impénétrable mais la fatigue commençait à se faire sentir. Il se battit encore un moment et fini par tomber. Saignant de plusieurs blessures il était agenouillé son épée dans le sol à attendre la mort. Un des zombies s’approcha et leva une hache pour lui infliger le coup mortel mais il fut décapité et tomba avant d’avoir pu baisser le bras. Brol était toujours là, pendant que Pallantidès se battait il avait amené le corps de Rudabeh à l’intérieur du temple. Il était revenu et avait abattu les quelques morts encore debout. Après quelques heures Pallantidès, qui s’était évanouis, reprit connaissance. Brol l’avait amené à l’intérieur près du corps de Rudabeh qu’il avait recouvert de sa cape. Il se releva tant bien que mal. Brol s’approcha de lui.
-J’ai enterré les autres, j’ai préféré te laisser t’occuper de Rudabeh. Les hommes qui étaient restés garder les chevaux se sont faits massacrés.
Il enterra Rudabeh à bonne distance du temple suivant les anciens rites de Morr et se fit une promesse : aussi longtemps qu’il vivrait il servirait Morr et pourchasserait le nécromancien jusqu’à ce qu’il le retrouve et le tue afin qu’on lui rende Rudabeh.
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 9:21

Très belle, et très longue, histoire.
Les noms ne viennent pas de l'univers de Tolkien, je pense notamment au palatiri, après quelque recherche dans ma bible ainsi que celle de tous les autres fan de Tolkien,
Palentirí, celle qui vient de loin.

Le Marine
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 13:44

Merci, les noms ne viennents pas de Tolkien mais tu n'es pas loin, il s'agit de l'autre père de l'héroic fantasy .
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 14:05

Robert E. Howard?
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 14:13

Ouaip!
Pallantidès=>capitaine des dragons noir, la garde personnelle de Conan quand il est roi.
Rudabeh=> femme que Conan a failli épouser
Les autres viennent d'autres romans de Conan,ce sont generalement des compagnons provisoires.
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 18:17

Je préfère Tolkien, j'en suis même fan, j'ai lu tous ses livres, vu le seigneur des anneaux blueray version longue au moins 13 fois!! J'ai même l'anneau!!
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeVen 26 Sep 2014 - 16:50

Une semaine passa.
Quand Pallantidès ouvrit les yeux il était déjà presque midi. Quand il posa un pied à terre sa gueule de bois se réveilla et lui fit payer cher les verres qu’il avait bu la veille. Il se frotta les yeux de la paume de la main pour essayer de sortir de son état de létargie mais ce geste machinal était inutile. Après la mort de Rudabeh il avait passé un moment à essayer en vain de trouver une quelconque piste pouvant le mener au necroman puis sous l’insistance de Brol ils avaient pris la direction de la ville la plus proche. Il avait passé les jours suivants à boire et à dormir mais sa bourse s’amenuisait petit à petit .Il resta un moment immobile assis sur le lit de sa chambre avant de mettre sa ceinture sur laquelle était fixé son épée dans son fourreau. Il poussa la lourde porte de sa chambre et elle s’ouvrit comme il avait oublié de la verouiller la veille. Il descendit l’escalier précautionneusement marcha par marche avant d’arriver dans la grande salle. Brol l’attendait déjà à une table. Il s’assit tant bien que mal et le salua. Voyant dans quel état Pallantidès était, Brol poussa un soupir et prit la parole :
-J’ai parlé à quelques personnes ainsi qu’au prêtre de la ville. L’église était du culte de Sigmar, elle est le dernier vestige d’une ville dont personne ne connait le nom. Les gens murmurent qu’elle est maudite et que la ville a disparue après que les gens s’en soient détournés. Pour d’autres au contraire elle est le symbole qu’au milieu de la corruption l’église a été salutaire pour les croyants et que c’est pour ça qu’elle est toujours debout. Aucun ne m’a parlé d’un quelconque livre. En ce qui concerne le necroman j’ai demandé uniquement au prêtre de Sigmar pour éviter de créer la panique dans la populace mais il n’a aucune idée de qui il peut être.
Pallantidès lutta contre sa gueule de bois pour comprendre ce que Brol lui disait, Brol se pencha vers lui et reprit :
-Ecoute je sais que c’est dur mais il faut partir, nous n’avons aucune piste et ma bourse est presque vide. Si on reste tu vas devenir fou et nous serons tous deux pauvres. D’après les gens du coin il n’y a pas beaucoup de travail dans la région mais si nous partons de suite nous pourrons avoir quitter ce pays maudit avant deux jours. Je commence à en avoir marre de cette vie et songe de plus en plus à m’installer en ville pour ouvrir un commerce ou cultiver un bout de terrain à la campagne.
Pallantidès resta un moment sans répondre puis prit enfin la parole :
-Je te remercie pour ce que tu as fais pour moi, sans toi je ne serai pas ici. Donne moi ta carte.
Brol sortie une carte chiffonnée et l’étendit sur la table. Pallantidès la tourna et posa le doigt dessus.
-Va au Stirland, il y a un village du nom de Nochnheim tu y trouvera ma tante. Dit lui que tu viens de ma part et tu auras un travail tranquille et bien payé.
Il se retourna et demanda au tavernier de lui apporter une plume et de l’encre. Celui-ci parut surprit mais lui amena le tout. Pallantidès traça grossièrement sur un coin de la carte un corbeau ainsi qu’une rose.
-Montre lui ça et dit lui que je vais bien. Quand tu arriveras demande Fafnir au poste de garde, dit lui que Pallantidès Trachsel t’envoi la voir et il t’indiquera dans quelle maison aller.
Il souleva l’encrier, replia la carte et la tendit à Brol qui prit un air grave :
-Connaissait-elle Rudabeh ?
Le nom résonna dans la tête de Pallantidès pendant plusieurs secondes. Il fit non de la tête. Brol évitait soigneusement de parler d’elle car il savait à quel point Pallantidès souffrait.
-Je te remercie mais je ne partirai pas sans toi.
-J’ai encore de quoi tenir plusieurs jours ne t’inquiète pas pour moi. Comme tu l’as dis toi-même ce pays est maudit alors quitte le au plus vite. Je te rejoindrai quand j’en aurai la force et que j’aurai accompli ma tâche.
Brol resta silencieux la carte à la main. Finalement il la rangea dans sa sacoche et se leva.
-Je sais que c’est dur mais essaye d’oublier cette histoire, laisse tous ça derrière toi et avance ou ça te rongera pour le restant de tes jours.
Sans attendre de réponse il sortit, prit son cheval et quitta la ville. Brol avait sauvé la vie de Pallantidès mais il savait qu’en restant il ne pourrait pas l’aider. Pallantidès avait besoin d’être seul pour faire son deuil et passer à autre chose.
Pallantidès resta plusieurs heures à la taverne. Sa gueule de bois passait doucement sans toutefois le quitter. Le soir arrivé, la taverne s’était remplie de clients. Quelques gardes étaient assis à une table près de la sienne, quelques villageois buvaient joyeusement au comptoir ou à d’autres tables. Au bout de quelques verres les soldats étaient de plus en plus saouls. L’un des soldats s’attarda longtemps sur Pallantidès avant de le désigner du doigt.
-Ca y est je sais d’où j’ai vu ce type, les cavaliers de l’autre jour, on les a vu passer pendant qu’on patrouillait. Ils devaient être une dizaine dont une drolesse un peu jeune mais rudement bien foutue, je me serai bien payer une nuit avec !
A ces mots Pallantidès releva la tête et fixa le garde avec défiance. Un autre poussa le premier du coude avant de reprendre :
-Regarde sa tête, j’ai l’impression qu’il a voulu s’en payer une tranche aussi mais s’est fait rembarré !
Tous éclatèrent de rire. Le premier reprit la parole :
-pourquoi tu me fixes comme ça gamin, ta catin ne t’a pas donné ce que tu voulais alors tu es vexé ?
Pallantidès bondit de sa chaise sur l’homme, le plaqua à terre et commença à le frapper. Les autres gardes totalement ivres continuèrent de rire alors que les deux hommes roulaient par terre en se donnant des coups. Pallantidès reprit le dessus et martela l’homme de coup de poings. Il ne controlait même plus ses mouvements, continuant de frapper comme un damné sur l’homme qui se débattait de moins en moins. Ce fut un bruit sourd suivi d’un cri aigu qui le sortirent de son état de rage. Une serveuse avait laissé tomber son plateau plein de verres voyant les deux hommes se battre. Les gardes avaient cessés brusquement de rire.Pallantidès reprit ses esprits et vit que l’homme qu’il avait frappé était mort. Son visage était complètement défiguré et Pallantidès était couvert de sang. Un homme s’avança parmis les gens qui s’étaient amassés autour de la scène et interpella les gardes :
-Mettez cet homme dans une geôle, nous verrons demain ce que nous ferons de lui.
L’un des gardes s’approcha et l’assoma d’un coup de gourdin.
Le lendemain Pallantidès se réveilla dans un cachot sous le poste des gardes. L’homme qu’il avait vu la veille se tenait seul, debout devant la cellule de Pallantidès. Pallantidès voulu se relever pour s’approcher de la grille mais ses bras et ses chevilles étaient entravés. Voyant cela l’homme sourit.
-Je vais vous faire un bref résumé de la situation, votre cas ne prendra pas plus de vingt minutes. Vous avez tué un homme donc je devrai vous pendre mais vous avez non seulement tué un homme mais vous avez surtout tué un soldat donc je devrai en plus de vous pendre vous brûler vif. Cepandant je vais vous laisser une chance : en ces temps de crise chaque homme est important donc pour pallier à la perte de cet homme vous avez la possibilité de prendre sa place et de partir avec mon régiment que j’étais en train de rejoindre avant de m’arreter ici. Si vous refuser je me verrai dans l’obligation d’appliquer la sentence que j’ai évoqué précédement. Que choisissez-vous ?
Pallantidès regarda l’homme. S’il voulait avoir une chance de pouvoir assouvir sa vengeance il lui fallait rester en vie. Il s’éclaircit la gorge avant de dire simplement :
-J’accepte votre offre.
L’homme sourit.
-Alors je vais demander aux gardes de vous détacher et vous allez me suivre avant de rejoindre les quelques conscrits que j’ai recruté dans cette ville. Si vous essayer de fuir je vous abattrai et laisserai votre carcasse aux charognes. Me suis-je bien fait comprendre ?
Pallantidès acquiessa et tendit les bras pour lui faire signe qu’il pouvait appeler la garde afin qu’on lui enlève ses entraves.
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MessageSujet: Re: la voie de Morr   la voie de Morr Icon_minitimeVen 26 Sep 2014 - 21:14

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Allez la suite !
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