Le Conseil Impérial
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 Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur

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Pieter Von Keller
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Juil 2007 - 23:33

Merci zacharus, je vois un peu plus clair dans les changementsz que je dois apporter! Donc effectivement, le récit manque de description, je survole en fait un peu trop rapidement els évènements, plus que ce que je voulais au départ. Le prochain chapitre (que j'arrives pas a terminer Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Smiley_2 ) sera quant a lui plus axé sur la période de préparation entre deux batailles, et justement les relations avec les soldats, car le début de mon récit manque de consistance, je vais essayer d'apporter plus de descriptions!

merci de vos commentaires!
j'essaierais d'avancer un peu plus rapidement sur la suite, mais je bosse demain >_<
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arckal
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Juil 2007 - 14:54

Rhaa, fait chier, tu nous le poste la suite Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 4060170950 Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 4060170950 Esclave geek
L'histerié me guette.
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Pieter Von Keller
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Juil 2007 - 23:13

Voila, avec un peu (beaucoup) de retard:


Chapitre Huitième: L'Arrivée des Loups



Le calme était revenu. Les feux et les bruits de la bataille s'étaient éteints. Il ne restait plus que des centaines de cadavres, proie des charognards, qui s'affairaient dans la demi-obscurité. Soudain, tous s'envolèrent dans un battement d'aile. Des bruits de pas, réguliers et sourds, les avaient effrayés. A moins que ce ne soit la corruption dans l'air ambiant. Le Seigneur de la Fin des Temps approchait. A ses côtés se trouvait un immense guerrier aux membres musculeux, portant une immense hache.
- Haargroth.
- Oui, seigneur?
- Mène tes guerriers sur Breder. Prend la ville d'assaut. Brûle tout, pille tout et tue tout.
Le dénommé Haargroth sourit. L'écume aux lèvres, il salivait d'avance au carnage qui s'offrait à lui et ne faisait visiblement rien pour cacher son impatience.
- J'offrirais les crânes des vaincus en offrande aux dieux!
- Ma propre avant-garde t'épaulera, guerrier de Khorne!
Haargroth l'ensanglanté éclata de rire, souleva sa hache et la leva au dessus de sa tête. Des milliers de rugissements bestiaux tonnèrent dans la nuit.

- Un peu de vin lieutenant?
- Oui, merci Friedrich, répondit Pieter Von Keller, qui se réchauffait les mains près d'un feu de camp à l'intérieur même des murailles, il n'y avait plus assez de place pour loger les hommes au chaud.
- C'est vrai que l'élu des Dieux Sombres marche avec la Horde? questionna Albert Bellick, le jeune porte-étendard du régiment.
- Tu l'as vu comme nous petit, alors arrête un peu, lui répondit Gunter, le vieux soldat et ami de Pieter.
- Mais qu'est ce que ça signifie?
- La Fin du Monde, tout simplement, intervint Alexi, un lancier à l'air maladif, et au teint cireux.
- Toi, la ferme! cracha Gunter
- Du calme tous, nous repousserons les Ténèbres, comme toutes les fois précédentes.
- Oui mais là c'est différent, même les Bretonniens et les vielles races réagissent, et vous avez vu ce ciel? Je n'avais encore jamais vu ça!
Pieter soupira. Il était clair que sur ce point, Alexi avait raison. Des rumeurs concernant l'arrivée de renforts de tout le Vieux Monde arrivaient sans cesse. Pieter regarda le ciel. Il faisait nuit, et pourtant, le ciel n'était pas noir. Enfin pas totalement. Il y avait de l'orage très loin au Nord, on pouvait voir les éclairs à l'horizon. Mais c'était cette teinte rougeâtre qui dérangeait Pieter. Ce n'était pas naturel, et cela n'augurait rien de bon. Gunter grogna, rota bruyemment puis partit faire le tour des sentinelles. Le vieux guerrier n'avait pas l'air rassuré, même dérrière les murailles de Breder.
- Vous vous battez plutôt bien lieutenant, dit simplement Friedrich, pour briser le silence géné dans lequel ils s'étaient emmurés. Je vous ai observé tout à l'heure.
- Merci Friedrich, il semblerait que les cours d'escrime m'aient été de quelque utilité répondit Pieter en souriant.
- Vous avez eu des leçons d'escrime, vous devez être riche alors.
- Eh bien..... Mon père est le Baron de Kienbaum, répondit le jeune lieutenant avec fierté
- Votre père est le Baron? Je me disais aussi que votre tête me rappelait quelqu'un, sauf vot' respect! J'ai combattu avec lui a Mazhorod il y a quelques mois, un sacré général, poursuivit Friedrich
- Il n'y a pas de mal, je suis fier d'avoir un père tel que lui. C'est ta mie? demanda Pieter à Albert, qui regardait un portrait sur un morceau de cuir, grossièrement réalisé au fusain.
- Oui lui répondit Albert, le rouge montant aux joues.
- Elle est très jolie Albert! Elle est où? dit Gunter en revenant dans le cercle, autour du feu.
- Je ne sais pas, lui répondit tristement le jeune homme. Elle était partie pour Breder, mais elle n'était plus ici quand nous sommes arrivés, je suppose qu'elle a dû partir pour Middenheim.
- Bah, ne t'inquiètes pas, nous sommes parvenus à les contenir ces barbares!
- Et toi Gunter, tu as une femme? demanda Friedrich
- Oui, Magritta. répondit simplement le vétéran en fixant les flammes, comme s'il était dans un rêve, ce qui eut pour effet de faire rire les hommes.
- Et elle est comment ta Magritta?
- Elle est très belle, ma Magritta. Elle a les cheveux roux, elle a une grande prestance, comme les seigneurs, mais elle est aussi très simple. Nous avons deux enfants. A l'heure qu'il est, ils doivent avoir rejoint Talabheim, je les y ai envoyé, chez des amis.
- Et vous lieutenant, vous avez quelqu'un, une jolie donzelle qui vous attend?
- Oui, Annabella Kruger, une jeune noble, de Middenheim. Nous sommes fiancés, répondit le jeune noble avec un sourire, en pensant à sa promise. Tenez, j'ai son portrait sur moi, un dessin que j'avais fait, il y a quelques temps déjà. Les hommes vintrent se placer dérrière lui, afin de mieux voir le petit portrait.
- Eh bé, z'en avez d'la chance mon lieutenant! Elle est jolie vot' dame! intervint un autre lancier qui venait de se joindre a eux.
- Oui et nous devons nous marier dès que cette guerre sera finie! Il me tarde de la rejoindre!
Les ostlanders restèrent les yeux dans le vague, pensant à leur femme, leur famille. Le souvenir amère de la retraite été effacé dans l'esprit de Pieter par la camaraderie qui régnait ici. Il s'endormit doucement, ses pensées dirigées vers Annabella.

- Place! Place au Comte Todbringer!
entonnèrent des chevaliers en armures complètes, mais tête nue. De grandes peaux de loup étaient jetées sur leurs épaules et de lourds marteaux reposaient à leur ceinture. Un homme de haute stature, un bandeau passé sur l'oeil gauche, fit son entrée dans Breder, suivit de centaines de soldats en livrée blanche et bleue. Des hourras rententirent, des chapeaux furent lancés dans les airs, les ostlanders et les hochlanders faisant éclater leur joie de voir des renforts arriver. Pieter Von Keller se joignit à la cacophonie de cris, grisé par l'effet de foule. L'espoir était l'arme qui accompagnait les Loups de Middenheim.

Le seigneur Haargroth l'Ensenglanté regardait le bourg de Pieter depuis la colline sud. La communauté fourmillait d'acitivité. Des centaines de soldats impériaux se préparaient, s'entraînaient et s'équipaient pour affronter ses hommes. A cette pensée, l'Elu éclata d'un rire grave et cruel, dévoilant des rangées de crocs acérés à la place de dents. Que pouvaient ces minables soldats contre les Elus de Khorne? Il en était sûr, Breder sera bientôt détruite, de sa main.
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Aoû 2007 - 21:10

pas de commentaire?

Bon ben je vais m'atteler a la suite maintenant que je suis rentré! prchain chapitre dans la semaine!
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007 - 14:30

T'inquiète, je l'ai lu, mais j'avais pas eu le temps de mettre des commentaires.
c'est bien, mais je suis resté sur ma faim
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007 - 21:57

tu es resté sur ta faim, c'est a dire? je dois amélioré quoi?
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Aoû 2007 - 15:01

Citation :
tu es resté sur ta faim, c'est a dire? je dois amélioré quoi?
Ben, j'attend la fin, et comme y a longtemps que t'avais pas ajouté une pertie de l'histoire, ben voilà.
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Aoû 2007 - 15:47

a d'accord Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Smiley1

ben je vais essayer de la continer cette semaine, mais sa va pas etre facile, je suis a un tournoi demain, et mes cousins sont chez moi pour faire une campagne. J'essaierais de poster ça ce week end! JE suis en train d'écrire l'arrivée des alliés imprévus de l'Empire durant la bataille de Breder ^^
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2007 - 20:46

Chapitre Neuvième: Préparatifs



Le jour n'en était qu'a ses premières lueurs, et déjà on entendait les cliquetis caractéristiques des armes d'acier s'entrechoquant. L'armée impériale se préparait au combat. Les vertueux chevaliers préparaient leur armure et faisaient quelques passes d'armes. Les fantassins s'entrainaient au combat et s'entrainaient à la cohésion de leurs formations. Les arbalétriers exerçaient leur adresse sur des cibles pendant que les artilleurs préparaient leur pièce. Au delà des champs ceinturant la ville et hors de portée de canon était sis le campement de l'amrée du chaos. Des barbares couverts de peaux et de cottes de mailles, portant de lourdes haches, des cavaliers légers armées de petits arcs courbes, des monstres difformes aux griffes et aux crocs acérés, de lourds cavaliers en armure sombre. Un bien terrible ost en vérité, pensa Pieter Von Keller, héritier du Baron de Kienbaum et officier commandant du Cinquième de Kienbaum.
- Sa va être coton de se les faire hein mon lieutenant? demanda Albert Bellick, le porte-étendard du Cinquième, qui suivait Pieter comme son ombre.
Le lieutenant soupira. Parfois, l'enthousiasme du jeune homme l'exaspérait. Comment pouvait-il dire ça en voyant l'armée des Ténèbres, prête à tous les engloutir?
- Sans doute. Mais ce n'est là que la partie immergée de l'iceberg. On dit qu'une armée semblable assiège Hergig, et qu'une autre se dirige vers Talabheim. Une plus vaste assiégerai Bohsenfels et le corps principal serait toujours en Ostland.
- Ulric sauve-nous! gémit Alexi, le plus peureux des hommes que Pieter avait sous son commandement.
- Eh toi, tu devrais pas être à l'exercice? tonna une voix
Pieter, Bellick et Alexi se retournèrent. Ce dernier devint encore plus pâle si c'était possible.
- DANS LES RANGS! hurla Gunter Kuvler, le second de Pieter.
- Bien sergent! lui répondit Alexi, qui courut vers le régiment qui attendait un prêtre d'Ulric pour prier.
- Sacrée armée quand même, j'en ai jamais vue d'aussi grosse. dit Gunter en s'arretant.
- Oui, je ne suis pas sûr que ses murailles et nos hommes soient suffisants pour arrêter telle horde répondit tristement Pieter
- On dit que Von Raukov va nous lancer à l'attaque....
- Je n'en sais rien Gunter....Bon, retournons auprès des hommes, il est l'heure de commencer l'entrainement. dit Pieter en redescendant de la tour d'enceinte, suivit de ses seconds.

- Ne faiblissez pas sur la gauche, gardez le ryhtme! Gretel, fais attention à ta pique! criait Gunter, qui commandait l'entrainement et corrigeait les défauts des hommes. Il avait été choisit par Pieter pour ce rôle, car il était le plus expérimenté du régiment. Pieter était d'ailleurs au centre de sa formation, et participait à l'entrainement au même titre que ses hommes. Il voulait ne pas faire d'erreur au combat, mais aussi forger un esprit de corps solide entre les hommes.
- A droite, droite! cria le jeune homme en pivotant sa lame sur la droite. Le régiment et ses dizaines d'hommes le suivirent, leur formation d'attaque resta parfaiement cohérente. Un exercice difficile pour des troupes armées d'armes d'hasts aussi longues que des piques.
Pieter rompit les rangs pour la pause du midi et alla se servir un peu à boire. En arrivant sous sa tente, il remarqua qu'une personne était déja assise devant son petit bureau improvisé. L'homme se retourna et Pieter se mit immédiatement au garde-à-vous. Von Stillman.
- Repos. Bonjour Pieter, je suis vraiment désolé de ne pas avoir pu vous dégoter un bâtiment mais la majorité était occupé par les chevaliers, qui se sont appropriés les bâtiments.
- Cette tente me convient très bien mon général. Voulez vous quelque chose a boire? répondit le jeune homme
- Non merci mon garçon, je venais juste vous donner vos ordres.
- Je vous écoute monsieur dit le jeune lieutenant en s'asseyant.
- Nous passons à l'offensive. Le comte Von Raukov a réussit à décider son homologue du Middenland à passer à l'action. Demain à l'aube, nous sortirons et attaquerons le campement des barbares. Oui, vous avez bien entendu Pieter sourit Stillman en voyant la surprise se peindre sur les traits du jeune homme.
- Mais pourquoi quitter la protection des murailles? demanda ce dernier, incrédule
- Tout simplement pour la surprise. L'ennemi ne s'attend pas à ça! Moi et la cavalerie nous effectuerons une sortie demain à quatre heure, l'infanterie dont le Cinquième nous suivra, et vous devrez arriver au plus vite à l'objectif pour nous soutenir et les mettre en fuite. Les middenlanders prendront le flanc droit, les montagnes sauvegarderont le gauche. Les ostlanders garderont la ville au cas où l'ennemi nous préparerait quelque félonie. La clé de la victoire sera la rapidité. Vous devrez avancer le plus rapidement possible. Est-ce clair?
- Oui mais....
- Il n'y a pas de mais Pieter, le comte l'a décidé ainsi. Je sais que la prudence serait de mise mais le comte sait ce qu'il fait, il n'en ait pas à sa première guerre.
- Avez vous une idée de la force de l'ennemi? interrogea Pieter, étonné par un tel plan
- Hum... Oui, plus ou moins... Les chasseurs nous ont parlé d'un rapport de 1 contre 2 dans la cavalerie et de 1 contre 3 dans l'infanterie... Mais ce sont des renseignements peu fiables.
- Donc il peut y en avoir plus encore. Intervint Pieter, le visage sombre.
- C'est une possibilité. Bon, je vais vous laisser, vous avez une longue journée devant vous mon garçon. Soyez prêt avec vos hommes demain, a quatre heures à la porte Est.
- Bien mon général dit Pieter en saluant.

- Mais c'est de la folie...... répondit un Gunter sans voix. J'adore ça, le comte a plus d'un tour dans son sac!
- Peut-être, mais je trouve la manoeuvre dangereuse et téméraire. A quoi sert d'aller à la rencontre de l'ennemi quand on peut l'attendre ici en le canardant du haut des murailles? interrogea le lieutenant
- Eh bien, si on arrive à les surprendre suffisament ils prendront les jambes à leur cou et ce sera le massacre. Souvenez vous de Zhedevka.
- Tu as peut-être raison vieil homme. Où en sont les hommes?
- Ils s'entrainent à l'épée courte, je pense qu'ils sont suffisament entrainés a la pique pour que nous mettions plus longtemps de côté l'entrainement au duel.
- Tu as raison, je ne veux pas avoir la perte de ces hommes sur la conscience si la formation se rompt. Je vais els rejoindre, j'ai besoin de me dérouiller le poignet!
- Allez y lieutenant! l'encouragea Gunter. Cela vous changera les idées... ajouta t'il.

Après une soirée passée à exorter les hommes pour la bataille du lendemaiin, Pieter alla se coucher sous sa tente quelques heures, comme ses hommes, afin d'être frais et dispos le lendemain. Ce sera une dure journée. Oui, une dure journée.


prochain chapitre, la bataille de Breder!


Dernière édition par le Lun 20 Aoû 2007 - 21:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Aoû 2007 - 18:25

Citation :
Eh toi, tu devrais pas être à l'exercice? tonna une voix
Pieter, Bellick et Alexi se retournèrent. Ce dernier devint encore plus pâle si c'était possible.
- DANS LES RANGS! hurla Gunter Kuvler, le second de Pieter.
- Bien sergent! lui répondit celui-ci, qui courut
J'ai pas réussi à comprendre à qui il parlait (Alexi ?)
Citation :
Des barbares couverts de peaux et de cottes de mailles, portant de lourdes haches. Des cavaliers légers armées de petits arcs courbes. Des monstres difformes aux griffes et aux crocs acérés. De lourds cavaliers en armure sombre
Ca aurait fait meiux d'y faire en une phrase avec des virgules.

Enfin, pour une fois que j'ai quelquechose à critiquer Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Smiley_2 (et encore, le mot est fort).

Voilà, toujours aussi bien, dépêche toi de mettre la suite (tu as tout à fait compris, c'est un ordre Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 2438927653 )
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Aoû 2007 - 21:23

a oui, je viens de voir la gaffe, je corriges sa, en fait c'est la deuxxieme réplique qui pose probleme, le "celui-ci" qui fait penser a pieter? je corriges sa de suite, pour les virgules, tu as raison, j'ai pas dû trop faire attention (la belle excuse ^^).

Encore merci pour le commentaire et l'encouragement, je vais essayer de poster la suite d'ici la fin de la semaine, mais j'ai retrouvé un second job alors suspens suspens ^^
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Aoû 2007 - 22:13

Chapitre Dixième: La Bataille de Breder



Partie I: La Charge de Von Stillman

L'aube pointait à l'ouest, chassant progressivement l'obscurité vers l'est. Une sanglante journée s'annonçait, tous le ressentaient dans l'air. Beaucoup sentaient qu'ils ne survivraient pas à cette journée, mais tous étaient prêt à faire le sacrifice de leur vie pour que survive l'Empire. Il régnait une folle effervescence dans le bivouac du Cinquième piquier de Kienbaum. Les hommes émergeaient des tentes et avalaient un frugal repas avant de préparer leurs armes et leurs armures. Peu de soldats parlaient, car l'atmosphère était lourde de tension.
- Préparez vos hommes, mais faites-le avec le plus de silence possible sergent Kuvler. Vous aussi Bauman. Je veux que tout le monde soit prêt pour l'heure prévue. Il serait terriblement inconvenant de faire patienter ces chiens chaotiques, dit le jeune lieutenant Pieter Von Keller à ses deux subalternes avec un léger sourire
- A vos ordres mon lieutenant s'executèrent-ils en le saluant.
Très vite, tous les hommes furent debout, en train de s'équiper de leur cuirasse, de leur casque et affutant leur épée courte et leur dague. Les sergents Gunter Kuvler et Adrian Bauman distribuaient les piques et s'assuraient que la préparation au combat du régiment se faisait dans le plus grand silence possible. Pieter Von Keller quant à lui était en train de donner ses ordres au sergent Krys, le sous-officier qui commandait la trentaine d'arquebusiers du régiment. Ils devraient rester en place dans la ville pour la défendre, et pour couvrir une éventuelle retraite du haut des remparts. Le jeune lieutenant dû subir les protestations de ses hommes, qui ne voulaient pas êtree laissés dérrière, mais l'ordre était clair: les arquebusiers devaient rester dans la ville, il n'y avait pas de place pour les tireurs dans une charge. Cela embêtait le jeune officier, l'idée de charger sans un soutien conséquent de boulets, balles, flèches et carreaux lui déplaisait de plus en plus. Il devait l'avouer, il appréhendait grandement l'ehure de l'attaque.

Après une bonne heure de préparatifs, Pieter prit la tête du régiment, qui alla se positionner à la porte Est, là où patientait déja des dizaines de chevaliers de trois ordres différents. Les Chevaliers de la Rose Noire étaient les plus terrifiants, engoncés dans leurs armures noires et maniant de lourds fléaux at autres masses d'armes. Puis venaient les sauvages Chevaliers du Loup blanc, d'hirsutes guerriers combattant tête nue avec de grands marteaux de guerre. Les courageux Chevaliers Panthères étaient le dernier ordre présent, et leur présence en imposait, avec leurs lourdes peaux de félins posaient sur leurs épaules. Trois ordres rivaux s'appretaient à effectuer une charge côte-à-côte. Mais ils n'étaient pas les seuls régiments présents. Non, il y avait aussi le régiment du Pistolkorps du Hochland, le premier régiment de hussards de l'Ostland et la Rota de Rus, des lanciers ailés kislévites. Ceux-là étaient véritablement magnifiques, avec leurs armures dorées et les grandes ailes attachés sur leur dos. A la tête de cette cavalerie se trouvait le général Von Stillman. Le vétéran portait l'uniforme blanc des armées impériales, et avait dégainé son sabre de cavalerie. Il avait le visage dur et fermé de l'homme qui allait envoyer des hommes à la mort. Pieter croisa son regard, et fut étonné de voir la froide détermination dans les yeux du général. Il faisait bien dix ans de moins habillé ainsi, dans sa demi-armure et coiffé d'un casque à haut-cimier. Les deux hommes se saluèrent d'un signe de tête, puis ils reportèrent leur attention sur leurs hommes.
L'attente fut plutôt longue, et les régiments continuaient de se masser aux différentes portes de la ville, prêts a l'attaque. Maintenir la discipline et surtout le silence dans les rangs fut une tâche plus que pénible et les officiers reçurent avec soulagement l'ordre d'ouvrir les portes.

La cavalerie sortit la première dans un désordre conséquent, mais au bout d'un quart d'heure, toute la cavalerie était alignée a quelques dizaines de mètres des murs de la ville, prête à fondre sur l'ennemi. L'infanterie commençait au moment même à passer les portes et les premiers régiments, dont le Cinquième, commencèrent à former les rangs dans la plaine. Le général leva son sabre et les cavaliers sortirent leurs armes du fourreau. Quand il l'abaissa, les trompettes sonnèrent la charge. Ce fut un spectacle magnifique. Les quelques centaines de cavaliers s'élançèrent dans un bruit de tonnerre alors que les premières sonneries d'alarme se faisaient entendre dans le camp ennemi. Les régiments d'infanterie se mettaient péniblement en formation, mais beaucoup étaient distraits par la vision terrible et magnifique de la charge. Les sabots martelant le sol, les cavaliers criant leur haine et les trompettes sonnant. Pendant un instant, le temps parut comme figé, puis le choc arriva. Les Nordiques, pris au dépourvu, ne purent opposer de véritable résistance. Les cavaliers impériaux arrivèrent comme une tempête, massacrant, piétinant, et détruisant tout sur leur passage. Quelques petits groupes de barbares réussirent à former de petits îlots de résistance, mais furent bientôt anéantis. La mélée fut confuse, mais Von Stillman sentit tout de suite que quelque chose clochait. C'était ça leur armée qui allait détruire le monde? Ses braves cavaliers avaient tué presque tous les chaotiques dans le camp en quelques minutes. Non, vraiment, cette affaire ne sentait pas bon du tout.

...


Haargroth l'ensanglanté, commandant de la horde, contemplait le spectacle avec satisfaction, la mort de deux petits clans guerriers l'important peu. Du Sang pour le Dieu du Sang! Imbéciles petits hommes du sud! Ils croyaient sans doute qu'il allait tomber dans un piège si grotesque? Les impériaux pensaient l'avoir pris au piège, alors qu'ils étaient eux-mêmes tombés dans le sien. Dès que les espions du Seigneur de la Fin des Temps avaient signalé les signes avant-coureur de la contre-attaque, il avait déplacé ses guerriers dans la forêt toute proche. Son plan avait été vivement critiqué par certains de ses lieutenants qui l'accusaient de lâcheté, mais il les avait décapités, juste pour l'exemple. Il savait qu'en procédant ainsi, il aurait bien plus de crâne à offrir au Seigneur des Crânes. Et son plan avait marché. Il s'avança à la lisière de la forêt, et regarda en bas de la colline.
- Du Sang pour le Dieu du Sang! hurla t'il
- DU SANG POUR LE DIEU DU SANG! répondirent les milliers de guerriers dérrière lui.
Ils s'élancèrent comme un seul homme.


...


- Sigmar sauve-nous! murmura Von Stillman en voyant l'immense vague de guerriers écumants de rage.
Ses compagnons s'étaient regroupés autour de lui. Les chevaliers avaient perdu pour la plupart leur lance d'arçon et les hussards rechargeaient leurs armes et tiraient leurs armes quand ils n'avaient plus leurs pistolets. La surprise, l'appréhension, et la peur se lisaient sur tous les visages. La rumeur de voix paniquées s'éleva au sein des cavaliers impériaux. La horde leur avait tendu une embuscade et se ruait sur eux. Von Stillman décida de prendre les devants et éperonna son destrier.
- POUR L'EMPIRE! cria t'il en chargeant l'ennemi.
Hurlant leur dévotion envers leur dieux, la cavalerie impériale chargea bravement les lignes de barbares, lances baissées et sabres tirés, à la rencontre de leur destin.

Pieter s'agenouilla, ainsi que tous les hommes de leur régiment. Ils priaient rapidement Ulric avant de partir au combat. A peine eurent-ils le temps d'adresser leurs suppliques à leur dieu que des milliers de cris inhumains se firent entendre dans la plaine, et tous relevèrent la tête. La cavalerie avait déja incendié le camp ennemi et des milliers de guerriers se jetaient sur eux depuis les collines boisées. Les soldats furent paralysés de stupeur, et empoignèrent leurs armes.
- ULRIC! cria le comte Von Raukov en s'élançant à la tête de sa garde
- ULRIIIIIC! lui répondirent les milliers de soldats impériaux.
Les régiments partirent à l'assaut, brûlants de haine pour leur ennemi séculaire.

Un homme-bête de plus fut embroché par la lame de Von Stillman, alors qu'un autre était férocement piétiné par son fougueux destrier. La situation était plutôt précaire. La cavalerie avait certes percuté de plein fouet la horde du chaos, mais ceux-ci se battaient comme de vrais fanatiques et jetaient les chevaliers à bas de leurs montures, avant de mettre fin à leur vie d'un coup de hache. Les impériaux se battaient avec un héroisme désespéré, il vit un jeune lancier monté embrocher un nordique du bout de sa lance, avant de la retirer sans son fer et de fracasser la hampe sur la tête d'un mutant. Un peu plus loin un chevalier du Loup Blanc chargea un féroce minautore et lui asséna un violent coup de marteau sur le museau qui éclata sous l'impact. Des mouvements confus empêchèrent le vieil homme de voir ce qui arriver mais quelques instants plus tard, un destrier couvert de sang s'éloignait sans son cavalier. Von Stillman jeta un coup d'oeil dérrière lui et vit qu'au moins, les renforts étaient en route, mais il se demandait s'ils arriveraient à temps.

Pieter exortait ses hommes à maintenir leur cohésion, mais la haine prenait souvent le cas sur la discipline et la formation impériale fut désorganisée dans sa course. Avec un cri de fureur, les impériaux entrèrent en collision avec les guerriers barbares qui étaient venus à leur rencontre.


La suite le plus tôt possible, intitulée "des alliés imprévus"! bonne lecture et n'hésitez pas a poster des commentaires!
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007 - 16:19

Yep, qu'est ce que je peux dire sans faire de monoligne ?
C'est bien, très bien
Citation :
L'infanterie commençait au moment même à passer les portes
Au moment m^me que quoi ?
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Pieter Von Keller
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Sep 2007 - 0:29

Voila la suite, après 15 jours d'attente! Maintennt que la rentrée est passée, je vais essayer de reprendre mon rythme d'un chapitre à la semaine! Bonne lecture!


Chapitre Dixième: La Bataille de Breder




Partie II: Des Alliés Imprévus.

Le choc fut assourdissant.
L'acier transperça les chairs, les hurlements des blessés et des mourants s'ajoutait aux cris de haine et aux chants guerriers.
Les soldats impériaux percèrent le flanc chaotique, repoussant les barbares qui avaient courus à leur recontre et formant leur phalange impénétrable. Les troupes ostlanders faisaient partie des plus tenaces et des plus expérimentés de l'Empire, c'était un fait reconnu. Les barbares furent impitoyablement empalés au bout des hampes impériales, ceux qui s'approchaient trop près de la formation étaient mis à mort par les épées que le piquiers dégainaient au cas où l'ennemi était trop proche pour manier leur pique. Les pertes ennemies étaient importantes, mais les barbares se regroupèrent et se jettèrent sur leurs lignes avec une frénésie monstrueuse, qui emplit le coeur de Pieter et de ses compagnons d'une peur instinctive. Que pouvaient-ils faire face à tant de fureur?
- Regroupez vous, serrez vos rangs! Que pas un n'en réchappe! hurla Pieter en retirant son épée de l'abdomen d'un guerrier vêtu de peaux.
- Ostland! lui répondirent des voix par dizaines.
Pieter Von Keller se battait avec une fureur vengeresse, décidé à faire honneur à tous ses camarades tombés par les mains de ces chiens chaotiques. Un norse particulièrement barbu et velu leva sa hache et l'abattit sur lui, mais l'ostlander n'était déjà plus là. Il avait esquivé le coup d'un rapide pas de côté et lui avait tranché la gorge dans le même mouvement. Une vieille botte héritée de son père. Un autre barbare s'avança vers lui, tenant une énorme masse dans sa main, prêt à frapper. Il n'eut pas l'occasion de porter son coup, une longue hampe de bois dépassant déjà de son torse. Pieter regarda à côté de lui et vit un de ses plus jeunes hommes, le visage tendu par la peur, tenir la pique qui lui avait peut-être sauvé la vie. D'un regard, il remercia le soldat.

La mélée était particulièrement brutale, et le sol fut bien vite abreuvé du sang de dizaines d'hommes qui tombaient, frappés à mort par le métal sombre des désolations ou le fier acier impérial. L'infanterie Ostlander essayait tant bien que mal d'avancer et de porter secours à la cavalerie en difficulté sur la colline, mais les maraudeurs se battaient comme des enragés et se jetaient littéralement sur les piques impériales. Pieter avait le bras endolori à force de frapper sur ces sauvages, mais n'avait pas le choix s'il voulait continuer de vivre. Son uniforme devenait poisseux de sang et sa prise sur son épée était devenue ardue, car le sang le faisait glisser. "Un de plus", se dit il en enfonçant son épée dans le cou d'un ennemi qui venait de lui entailler l'épaulière. Au fur et à mesure qu'il tuait, le jeune lieutenant sentait son humanité disparaître peu à peu. Une fois tout ceci terminé et s'il serait toujours en vie, saurait-il vivre avec sa conscience? Pieter chassa ces pensées et regarda où en étaient ses hommes. Au moins, de ce côté là, tout semblait fonctionner, les pertes n'étaient pas trop importantes et la cohésion était maintenue. Un sauvage rugissement ramena son regard eu delà de ses lignes et il fut pétrifié d'horreur devant ce qu'il vit. Un groupe d'une douzaine de monstrueux ogres fonçaient droit sur son régiment et sur le VIII régiment d'épéiste de Wolfenburg, accompagnés de dizaines d'hommes-bêtes. Les impériaux furent paralysés de stupeur, si bien que les monstres eurent tôt fait d'arriver au contact. La mêlée dégénéra en un monstrueux corps-à-corps, le sang giclant en tous sens.
Pieter Von Keller et ses soldats ne se battaient plus pour vaincre, ils se battaient pour leur survie.

.....


Von Stillman était couvert de sueur. Il était extremement fatigué. Les combats de cavalerie, ce n'était plus de son âge! Mais il n'y avait pas que ça, il transpirait aussi de peur, bien qu'il n'osait pas se l'avouer. Et puis comment ne pas craindre une telle horde? Il n'avait jamais vu tel rassemblement de troupes. Et il n'y avait pas que les milliers de chaotiques engagés, non, il y avait ce nuage de poussière au loin.
Une peur ancestrale lui serra le coeur et sécha ses lèvres. La peur du chaos. La peur de la fin du monde. Une immense armée arrivait. Elle était encore loin, mais elle marchait vers eux. Du haut de la colline, le vieux général ne put détacher ses yeux de l'horrible vision de cette armée aux effectifs ahurissants.
Il était tellement absorbé par ce spectacle qu'il ne vit pas la hache s'abattre sur lui.

Le vieux général poussa son dernier soupir avec la terrible vision de son bien-aimé Empire vaincu.

.....


Pieter esquiva le gourdin de l'Ogre, qui vint briser les hampes de deux piquiers à ses côtés. C'était une boucherie. Les hommes-bêtes subissaient des pertes sévères de la part des piquiers ostlanders qui profitaient de leur plus longue allonge, mais les monstres n'en démordaient pas et submergeaient peu à peu les frêles humains. Les ogres quant à eux écrasaient, broyaient et massacraient tous les fantassins passant à leur portée. Ils étaient terribles. Celui en face de Pieter avait deux piques qui le traversait de pars en pars et il n'en était nullement gêné. Plusieurs de ses camarades et Pieter lui-même le lardaient decoups, mais le monstre ne faisait que grogner et briser les crânes de ceux qui s'avançaient trop près de ses deux mains calleuses. On pouvait cependant s'apercevoir qu'il commençait à être moins rapide. Pieter participa à la mise à mort de l'ogre et se recula, pour pouvoir s'apercevoir de la situation.

Les Nordiques s'étaient relancés à l'assaut, des milliers d'hommes hurlant et braillan en arrivant au contact. Au même moment, on pouvait entendre des sonneries de trompette, qui indiquaient que la cavalerie se reformait sur la colline, ainsi que le comte et la réserve d'infanterie venaient de s'engager dans la bataille. Des vétérans maniant de longs espadons, fidèles à leur poste jusqu'à la mort. Ils se battront jusqu'au bout. Le coeur de Pieter gonfla de fierté en apercevant leur étendard et prit conscience de la situation. La cavalerie avait subit de lourdes pertes et essayait de retraverser les lignes chaotiques, alors que les réserves de l'Emprie étaient engagées. Si l'armée battait en retraite, toute la cavalerie succomberait, et l'armée ennemie s'abattrait sur les réfugiés, plus bas sur la route de Middenheim. Non, ils devaient réussir à briser l'armée ennemie ici. Pieter prit une froide résolution et leva son arme en signe de ralliement.
- Jusqu'à la mort! Clama Pieter, entonnant de toutes ses forces un hymne guerrier, bientot repris par ses hommes, puis par les regiments à leurs côtés. Le simple fait de chanter leur semblait irréel, mais cela leur remit du courage dans le coeur. Ils étaient soudés, et possédaient un véritable esprit de corps, comme les mailles d'une chaîne.

« Ils sont partis dans le nord,
Pour y chercher la gloire,
Il n’ont trouvé que la mort,
Il est maintenant trop tard

Pour Ulric, ils sont partis,
Au combat, les a bénit
Pour Sigmar se sont battus,
Ils ont sauver la vertu

Les mères vont pleurer les fils disparus
Au Royaume de Morr, ils seront reçus
Les jeunes hommes ont du partir
Pour ne jamais revenir

Mais au travers du désespoir et de la mort
Ils ont gardé la foi,
Se sont battus avec honneur,
Ils étaient ostlanders »

La mélée était abominable, un jeune conscrit pleurait et appelait sa mère alors qu'un mutant à tête de bouc le dévorait vivant à même le sol. Un autre homme, la barbe grisonnante, essayait d'hurler sa douleur, mais ses cordes vocales avaient été tranchées en même temps que sa gorge. Pieter avait les larmes aux yeux. Ses hommes étaient taillés en pièces autour de lui. De rage, il égorgea un homme-bête, et découpa le bras de son camarade qui grognait dérrière lui. Le monstre hurla, essayant d'arrêter l'hémorragie. Il n'en eut pas l'occasion, la lame de lieutenant Von Keller s'enfonçant dans son oeil jusqu'au cerveau. Avec un cri de haine, il chargea l'ennemi.

.....


Le Précepteur Emil Von Rayner rassembla ses templiers, pour une dernière charge, une charge pour la mort ou la gloire. Les restes de la cavalerie vint les rejoindre, en haut de la butte. Le général Von Stillman était mort, décapité par un sombre guerrier du chaos et le commandement lui revenait donc. Il restait encore quelques dizaines d'hussards ostlanders et d'archers montés Kislévites. A cela s'ajoutait une petite cinquantaine de chevaliers du Loup Blanc et un peu moins de l'ordre des Panthères. Son ordre, les Templiers de morr, était le plus nombreux avec presque soixante survivants sur plus de deux cents cavaliers à la première charge. Avec un rictus cynique, il rabaissa sa visière, et leva son épée. Les cors de guerre ainsi que les clairons de cavalerie sonnèrent la charge, et les deux ou trois cents cavaliers chargèrent le centre chaotique, vers les lignes impériales. Dans un tonnerre de sabots, la fine fleur de la cavalerie impériale arriva au contact de leur ennemi ancestral, pourfendant tous ceux qui étaient sur son passage.

.....


Pieter Von Keller avait perdu de vue ses amis. Il était presque seul, isolé au milieu d'une horde hostile. Il releva sa garde en vue d'affronter un autre de ces guerriers en armure noire, qui avançait d'un pas pesant dans sa direction. Le précédent, trop lent, n'avait pas eu le temps de relever son marteau de guerre que l'épée de Pieter lui avait sectionné l'artère du genou. L'homme, ployant sous son propre poids, avait été tué par un violent coup de botte sur le menton, qui lui avait brisé la mâchoire et l'avait enfoncé dans le crâne.
Celui-ci paraissait sûr de sa supériorité et balança son épée vers la gorge de Pieter, qui dut s'accroupir pour éviter le coup, mais sa propre épée ne trouva pas la faille de l'armure du norse. Une autre attaque fut lancée contre lui, qu'il para avec le plus grand mal, le choc se répercutant dans son bras. Son bras resta douloureux pendant un long moment. Le duel en était dans une impasse, et Pieter avait la terrible impression que son régiment était submergé dérrière lui. Une botte qu'il ne connaissait pas le mit à genoux, a moitié assomé. Fixant le nordique dans les yeux, il attendit fièrement la mort.
Celle-ci n'arriva jamais. Le guerrier s'effondra, l'empennage d'un blanc pur d'une flèche dépassait de la fente de son casque. Que se passait-il? Pieter se releva et ramassa son épée, et vit que partout autour de lui, une pluie de flèches nette et précise ôtait la vie à des dizaines de chaotiques. Dérrière lui, il entendit des hourras et son regard se tourna vers le nord.

Une longue colonne de troupes aux cottes de mailles étincelantes arrivait sur le champ de bataille depuis les Monts du milieux, appuyé par des archers dont le casque était orné d'une plume. Pieter n'avait jamais rien de tel, et se dit quil devait s'agir de guerriers de légende. Ils chargèrent le flanc droit de la horde ennemie, alors qu'au même moment la cavalerie chargeait vers le centre impérial. S'en était trop pour les troupes du chaos, qui se débandèrent à la vue des trois armées qui les engageait. Pieter sentit son coeurse gonfler de fierté, et il tomba à genoux, remerciant Ulric pour un tel instant alors que des centaines de voix crièrent leur joie dérrière lui. Ils avaient vaincu.

.....


Aargroth hurla de rage et de frustration, décapitant deux de ses hommes. Comment la victoire avait-elle pû lui échapper? Comment cela se faisait-il que ces bâtards de chevaliers n'avaient pas tous été tués par les guerriers du chaos et les monstres qu'il avait envoyé lors que lui-même perçait le front impérial a la tête de ses élus et des ogres? Et pourquoi ces lâches qui constituaient sa horde s'enfuyaient ils devant ces humains? Et que faisaient ces elfes ici? Toutes ces questions submergèrent les pensées de l'élu de Khorne. Répondre à ses questions n'était pas son fort, et il préféra passer sa rage et sa frustration sur ses hommes qui s'enfuyaient qu'essayer de rallier ses hommes. Son armée avait subie des pertes, et il allait devoir en rendre compte devant le seigneur Archaon. Il devrait lui redemander des renforts, après tout, ce n'était pas cela qui manquait.......



Et surtout, n'hésitez pas à commenter mon récit! En espérant que ça vous ai plu, a bientot!


Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 19:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Sep 2007 - 15:24

Ah, ben enfin, je croyais que t'avais arrêté, je t'avoue que j'ai pas tout lue (je doit me casser), alors je donnerais un meilleur commentaire samedi.
@ +
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Sep 2007 - 16:31

non non non, je n'ai pas arrété, mais je manquais un peu de motivation, et j'ai eut un autre job, pis la rentrée, petits problèmes persos... mais me revoila et je comptes bien continuer cette histoire et la mener à son terme!


bonne lecture, et postez des commentaires!
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep 2007 - 18:08

Bon, je l'au lu, et bien, c'est très saisissant, très bien
Citation :
Il avait esquivé le coup d'un rapide pas de côté et lui avait tranché la gorge dans le même mouvement. Une vieille botte héritée de son père
Tu devrais enlevé le point, ça fera mieux.
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Sep 2007 - 17:20

merci Arckal, voila la suite, bonne lecture!


Chapitre Dixième: La Bataille de Breder





Partie III: Une Victoire Amère

On dit que rien n'égale le terrifiant vacarme d'une bataille, hormis peut-être le silence oppressant qui la suit. L'après-midi touchait à sa fin, mais l'obscurité commençait déjà à tomber sur le champ de bataille. Le soleil restait caché dérrière d'immondes nuages noirs, tentés de rouge à l'occasion. Ils jetaient une peur instinctive dans le coeur des hommes, qui regardaient vers le nord, l'inquiétude dans les yeux. Le Seigneur de la Fin des Temps allait bientôt déchaîner toute sa puissance sur l'Empire.

Les soldats et les civils restés dans Breder cheminaient sur le champ de bataille, venant en aide aux blessés, les rassemblant sur des chariots lorsqu'ils ne pouvaient se déplacer par eux-mêmes. Les médecins et chirurgiens avaient du travail pour plusieurs jours, tant ils étaient nombreux. Bien sûr, chaque barbare blessé était achevé sur le champ d'un coup de dague, on ne pouvait se permettre de leur accorder la moindre pitié, jamais. Les régiments rassemblaient leurs hommes, et commençaient à compter leurs morts. Les pertes étaient importantes, mais la horde chaotique l'avait payé au prix fort. La plaine était couverte de cadavres d'hommes, de bêtes, de chevaux. De véritables ruisseaux de sang s'écoulaient depuis la colline alors qu'on pouvait entendre le râle des mourants ou le hénissement des chevaux condamnés. Les troupes du middenland étaient en train de remercier Ulric, la cavalerie rentrait dans les murs de la ville, de même que l'armée-fée, dont le commandant discutait avec le comte Von Raukov et le comte Todbringer. Les ostlanders quant à eux priaient Morr pour l'âme de leurs camarades disparus. Mais il fallait se rassembler, soigner les blessés et ériger des bûchers funéraires. Cette tâche allait prendre du temps, du temps que les impériaux n'auraient peut-être pas.

Pieter Von Keller cheminait seul au milieu des cadavres. Il cherchait Kuvler. Ses hommes étaient quant à eux en train de se rassemler et d'évacuer les blessés, mais Kuvler n'était pas parmi eux. Ni Albert. Ni Friedrich. Ni beaucoup d'entre eux. Les yeux embués par des larmes de tristesse, il était revenu sur le lieu où ils avaient tenu leur position face à la horde. De nombreux soldats gisaient à même le sol, les yeux fermés, couverts de sang et le visage tordu par la douleur. Jamais plus il n'entendrait leurs plaisanteries, jamais plus il ne pourrait apprécier leur compagnie. L'Ostland avait perdu de nombreux enfants dans cette bataille. Là gisait un vieil homme barbu, démembré par un monstre quelconque. Ici reposait un homme d'âge mûr, le crâne à moitié arraché. Des hommes-bêtes avaient visiblement profiter des combats pour dévorer en partie certains de ses hommes, et Pieter crut qu'il allait vomir en pataugeant dans un mélange de tripes, de cervelle et de sang. Le lieu empestait la mort, le sang, et les corbeaux commençaient déjà leur macabre besogne.

Finalement, un visage familier retint son attention. paniqué, le jeune homme courut dans cette direction. Il s'immobilisa juste devant l'homme et tomba à genoux, laissant échapper un râle de tristesse.
Kulver était là, assis par terre, le dos contre le cadavre d'un ogre et les jambes en V, les yeux grand ouvert. Une lance dépassait de son torse, qui avait perforé son armure. Une expression de surprise était restée figée sur le visage du vieil homme. Pieter lui ferma les yeux, laissant un peu plus de sang sur le visage. Une larme coula le long de sa joue. Incapable de bouger, il resta immobile un long moment, à serrer son épée et à regarder son ami. Kuvler, l'homme qui l'avait aidé à s'en sortir après le sac de Kienbaum, l'homme qui avait été comme un père pour lui. il lui avait sauvé la vie de nombreuses fois et était devenu un véritable ami au fil de leurs péripéties. Pieter ressentait une immense tristesse devant le corps de cet homme. Ils ne se connaissaient que depuis un mois, mais jamais Pieter ne s'était autant lié d'amitié pour quelqu'un.

Plusieurs minutes plus tard, puis trois hommes arrivèrent, un foulard noir passé devant la bouche. Albert, le porte-étendard du régiment aida le jeune lieutenant à se relever.
- Mon lieutenant, on vous a cherché partout! dit il, une profonde tristesse dans la voix
- J'étais partit à la recherche de Kuvler. Il ne revenait pas.
- Je l'ai vu tombé Mon lieutenant. Intervint Alexi, d'un ton bien plus calme et assuré que d'habitude. Il s'est battu avec courage et honneur. C'était un bon soldat. ajouta t'il
- Oui, et un ami. dit Pieter, qui reprenait ses esprits peu à peu.
Les quatre amis se regardaient, tous perdus dans leurs pensées.
- Sergent Bauman, où en sommes-nous? demanda Pieter en brisant le silence.
- Sur les deux cent quatre-vingt-quatre hommes du régiment, nous disposons de cent douze hommes valides. Une cinquantaine de blessés, dont la moitié reprendra du service d'ici deux ou trois jours et un bon tiers ne passera pas la nuit.
Un lourd silence accueillit ces paroles.
- Nous avons perdu la moitié du régiment..... dit Pieter, ébahi.
- Oui, et nous sommes à moins du tiers de nos effectifs initiaux, lui répondit Bauman
- Sigmar....... souffla Albert
- Lieutenant, Quels sont les ordres?
Pieter réfléchit un instant.Les ordres du comte étaient clairs: une fois les blessés évacués, les régiments devaient rentrer à l'abri des murailles, pendant que les non-combattants et les réserves érigeraient les bûchers.
- On rassemble les hommes, et on va aider les autres à regrouper les morts.

Une fois le régiment rassemblé, Pieter et ses hommes mirent un genoux à terre et prièrent Morr pour leurs camarades tombés. Certains pleuraient, d'autres étaient en état de choc. la bataille avait été terrible. Les bûchers s'embrasèrent finalement, et le régiment tourna les talons, abandonnant leurs amis aux bons soins de Morr. Pieter adressait une prière mentale pour ses amis tombés, priant pour qu'ils connaissent une vie meilleure là où ils étaient que celle qu'ils auront eu sur cette terre.

.....


- Lieutenant Von Keller, je suis heureux de vous revoir en vie! lança Von Raukov en le voyant arriver
- Moi aussi monseigneur. Où est le général Von Stillman? demanda t'il en notant l'absence de celui-ci.
- Euh... Eh bien, il est.... mort. Oui, il été tué dans les combats. Je suis désolé mon garçon, je savais que vous étiez amis. dit le vieux comte d'un air compatissant.
Amis? oui, sans doute l'avaient-ils été, mais Pieter l'avait vu jusqu'ici comme un mentor. Il lui avait appris énormément de choses, et lui devait sa place dans cette armée. L'annonce de sa mort lui fit un choc et il resta un instant bouche bée, devenant d'un coup plus pâle.
- Hum... oui, je suis désolé de vous l'avoir appris comme cela, mais ce n'est pas pour ça que je vous ai fait venir. Notre armée, tout comme notre peuple, est au bord de l'anéantissement. Vous êtes un de mes derniers officiers en vie. Il ne me reste que vous, le précepteur des chevaliers de la Rose Noire Von Rayner, les lieutenants des VI°, IX°, XV° et XXXII ° d'infanterie.
- Pardonnez moi, mais où voulez vous en venir Seigneur?
- Vous commanderez désormais mon aile droite, composée de votre régiment, du VI° et du VIII°. Vous prendrez temporairement le poste de feu le capitaine Rudeller, mais je veux voir ce que vous valez à le tête de plus grandes formations. Je vous laisse choisir qui vous remplacera à la tête de votre régiment pendant votre absence.
Pieter ne savait pas quoi dire, il s'était plutôt attendu à subir encore l'exposé d'un plan visant à reprendre leur province, pas à un avancement.
- Ne vous en faites pas Lieutenant Von Keller, je sais que vous avez les capacités pour ce commandement. L'Ostland à besoin d'hommes tels que vous. Etes-vous prêt à répondre à son appel?
Pour toute réponse, Pieter claqua les talons l'un contre l'autre et salua son supérieur.



voila, chapitre un peu plus court et sans trop d'action, mais on se rapproche doucement de l'apcalypse^^
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 10:28

Ouais, très bien. Par contre, vu la façon dont tu qualifié la horde chaotique, j'ai cru qu'il y en avait des milliers et alors perdre aussi peu d'homme, c'est un miracle quand même.
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MessageSujet: Re: Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur   Le Feu dans les Yeux, la Foi dans le coeur - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 13:12

ben vu que je considère qu'il y a plusieurs régiments de centaines d'hommes dans l'armée du Ostland, idem parmi l'armée du middenland, plus les centaines de cavaliers et les elfes, on arrive a un grand nombre de pertes dans les armées alliés, mais je n'ai pas écris le détail, juste pour le régiment du héros ^^

Enfin bon, j'vais essayer d'améliorer la narration!

pas d'autres commentaires?
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