Le Conseil Impérial
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Le forum des joueurs de l'Empire à Warhammer Battle, 9e Âge et Age of Sigmar !


 
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 La Menace du Stirland...

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeVen 13 Oct 2006 - 22:49

Courir. Oui, courir et prevenir...
Le Sergent Hans Fretz ne pensait qu'à ça alors qu'il courrait à travers la brume, entre les sombres arbres d'une forêt inquietante.
Courir et prevenir le Comte...
Il avait été envoyé par le Comte Peter von Stople, le souverain de Leichberg, le dernier rempart du Stirland avant la terre maudite de Sylvanie.
Soudain, il entendit un hurlement de loup. Il fallait accelerer, malgré ses poumons en feux.
Hans avait réussi à s'infiltrer dans l'un des châteaux en ruines qui résident encore en ces lieux abandonnés de la Lumière de Sigmar. Le Sergent avait découvert les plans du Maître des lieux... Ce Vampire s'appretait à lever une grande armée de morts-vivants ! Il ne faisait nul doute que sa terre natale, le Stirland, courrait un grand danger.
La bête accelera, ou plutôt les bêtes. Hans ne savait pas, il était trop terrorisé pour se retourner.



Le Stirland, non, l'Empire tout entier, dépendait de cette course. S'il réussissait à atteindre Leicheberg, les forces du Grand Comté seraient averties, et pourraient contrer la menace...
Le Sergent sortit des bois, et put découvrir que trois énormes loups étaient à ses trousses. Il ne pouvait pas aller plus vite, les ignobles créatures allaient le rattraper...
C'est alors qu'il vit une lanterne, la seule lumière, exceptée celle de Manslieb, éclairant les environs. Hans courra vers elle, il pouvait déjà sentir l'haleine des créatures.
-Apportez cela au Comte ! Au Comte de...
Il ne put jamais terminer cette phrase, les trois loups funestes s'étaient aggripper au cou de leur proie. L'homme à la lanterne resta pétrifié d'effroi en voyant ces monstres. Pourtant, elles ne semblèrent pas le remarquer et s'acharnèrent à achever le Sergent. Le paysan envoya son chien contre les loups, et s'enfuit en direction de Leicheberg aussi vite que ses jambes le purent.




Le Commandant Suprême des Forces du Stirland arriva devant le Palais du Graf Albérich Haupt-Anderssen. Le Comte Electeur du Stirland avait organisé un bal en l'honneur de la victoire de ses armées sur les Hommes-Bêtes.



Anton Ludenhof, le principal responsable de cette glorieuse battue, avait bien evidemment été invité.
Anton sortit de son carosse et commença à monter les marches de l'imposant bâtiment. Il portait son armure légére, ainsi que son épée, celle-ci rangée dans son fourreau sur la hanche gauche de son propriétaire.



L'histoire lui avait montré que même durant les plus somptueuses cérémonies, il se devait de rester vigilant. L'uniforme d'Anton comportait deux couleurs : le vert et le jaune, et on pouvait y admirer les dizaines de medailles qui pendaient sur sa poitrine, signe de sa bravoure et de sa stratégie militaire. Arrivé à l'entrée du Palais, il salua l'un des gardes :
-Caporal, comment sont les environs ? ordonna Anton.
L'homme se mit au garde à vous et répondit :
-Nos hommes parcourent le périmètre comme prévu, Commandant Suprême ! Rien de suspect n'a été vu !
-Fort bien, restez toutefois sur vos gardes...
-A vos ordres !
-Tâchez de ne pas attrapper froid avec ce maudit hiver..., dit Anton en ouvrant la gigantesque porte.

Le Commandant Suprême fut étonné des milles lumières et des beautés qu'il rencontra dans le séjour. Un serviteur vint lui prendre son manteau et l'amena dans la salle du bal.

Nombres de danseurs et de danseuses étaient sous les yeux d'Anton. Sur l'aile droite de la pièce, se trouvait une vingtaine de musiciens qui jouaient et qui ne relevaient jamais la tête de leurs partitions. Sur l'aile gauche, le Ludenhof vit une table, qui par ailleurs était extremement garnie, où le Graf présidait.
Anton descendit l'escalier et se dirigea vers la gauche. Il put reconnaître le Capitaine Wilfied Klieger, chef de la garde personnelle du Comte Electeur, le Comte Martin Von Anderssen, souverain d'Anderssenstadt, ainsi que le chef de sa garde, le Lieutenant Lothard Grünider, ainsi que que Rudolph Volzinger, le maire de Kemperbad, accompagné lui aussi du dirigeant de sa garde personnelle, le Commandant Karl Von Heutrass. A la grande surprise d'Anton, Le Comte Rudolph von Wissen, le souverain de Sylvanie était lui aussi présent. Le Commandant Suprême vit bien d'autres personnes à la table du Graf, mais il ne les connaissait pas toutes.
-Ah, Ludenhof enfin ! dit le Comte Electeur.
-Mes respects, Excellence. Pardonnez moi de ce retard, je suis confus, répondit Anton embarassé.
-Voyons, ce n'est rien ! Il faudra un jour m'expliquer pourquoi avez vous choisi de vivre à l'extérieur de Wurtbad... Asseyez vous donc ! dit le Comte en désignant un siège sur sa droite.
-Je vous remercie de votre clémence, monseigneur, dit Anton en s'exécutant.
Le Graf regarda alors tous ses invités, et leva son verre.
-Vous savez tous et toutes qu'aujourd'hui le Commandant Suprême des Forces du Stirland, Anton Ludenhof, l'homme assit à ma droite, a réussi à mener nos hommes à la bataille. Messieurs, Mesdames, je voudrais qu'on lève nos verres à la victoire des soldats du Stirland contre ces infâmes Hommes-bêtes ! A la victoire ! dit le Graf en amenant sa coupe de vin à ses lèvres.
-A la victoire ! dirent en coeur ses invités, en l'imitant.
-Alors dites moi, von Wissen, comment vont les Nains de Zhufbar ? demanda Haupt-Anderssen en se remettant sur son somptueux siège.
Le concerné regarda son souverain, et lui répondit :
-Eh bien, monseigneur, les Nains de Zhufbar se portent on ne peut plus bien. Toutefois, ils restent outrés par l'attitude du Comte d'Averland. Le Haut-Roi de la Citadelle a demandé à notre Bien-Aimé Empereur, Karl Franz Ier de venir discuter de la situation.
-Ah oui ? dit le cousin du Comte, ils auraient pu aussi penser à nous...
-Allons, pourquoi nous auraient-ils inviter ? demanda Volzinger.
-Pourquoi ? Parce que c'est grâce au sang de notre peuple que la Citadelle de Zhufbar est encore debout ! Qui pourrait retenir ces immondes morts-vivants ?! s'exclama le Comte.
-N'oublions pas que les Nains de Zhufbar nous ont rendus la pareille... répondit Anton.
-Et donc vous dites que le Haut-Roi a invité l'Empereur ? demanda le Graf en tentant de changer de sujet.
-En effet, Excellence, mais Notre Empereur n'aurait pas encore donné sa réponse...
-Il doit être encore trés préoccupé par les suites de la dernière guerre, dit Volzinger.
-Tout comme nous, répondit Anton.
-Cela me fait penser à la merveilleuse défense du Mur Sud de Middenheim, organisé par notre Graf ! dit von Heutrass.
-Oui, levons notre verre à votre exploit ! dit le Commandant Suprême.
Et tous retrinquèrent.
-Dites moi, Ludenhof...
-Oui, Excellence ?
-Avez vous une petite anecdote à nous conter sur Notre Empereur ?
-Eh bien, ma foi, oui...
-Faites donc nous part de cela ! demanda Klieger.
-Ce fut la veille d'une bataille contre les Orcs. Les mêmes Orcs qui menaçaient et le Stirland et le Reikland. Cela se passa il y a plus de cinq ans.
Tous les invités étaient suspendus aux mots du Commandant Suprême.
-Nous étions en train de festoyer, mon estomac se souvient encore de ce succulent rôti !
-Vous verrez que ce soir vous ne serez pas déçu non plus ! répondit le Graf.
-Je n'en doutes pas le moins du monde, monseigneur. Donc, nous parlions de la façon de vaincre ces peaux-vertes. Et c'est alors que l'Empereur me regarda droit dans les yeux. Je me souviendrai toute ma vie de ce regard froid... Et là, Il m'a dit, exactement comme cela, alors Anton adopta une voix grave et autoritaire :
"Ludenhof !" Je répondis : "Oui, Majesté ?" "Pourriez vous me passer le sel ?"
Les invités éclatèrent de rire, même le Graf ne put s'en empecher.
-Ah Ludenhof, je suis bien content de vous avoir choisi pour être mon...
-Excellence ! dit un Garde.
Abasourdi, le Comte Electeur se retourna devant le Garde du Palais.
-Qu'y a-t-il ? Vous venez de m'interrompre ! commença à s'enerver Haupt-Anderssen.
-Milles excuses, mais un message d'urgence est arrivé de Leicheberg. Le Comte Peter Von Stople vous prie de lire immediatement cette missive.
-Bien, bien, donnez la moi !
Le Garde s'exécuta. Le Graf de Wurtbad lut attentivement... Puis, au bout de quelques minutes :
-Je vous prie de m'excuser. Ludenhof venez avec moi...
-Bien, Excellence...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 15 Oct 2006 - 2:14

Le Commandant Suprême Anton Ludenhof suivit son Seigneur dans ses appartements. Sans parler, les deux hommes, sans qui le Stirland serait tombé depuis lontemps, avancèrent dans le Palais du Graf. Les murs étaient décorés de tappisseries représentants des scènes de batailles, une des plus imposantes était une representation de la Guerrier-Reine Freya, celle qui unissa les Asoborns avec le Grand Sigmar, à la bataille où toutes les tribus de l'Empire combattaient sous une même bannière.



L'éclairage était faible, seules quelques torches avaient cette fonction, ce qui contrastait intensement avec celui de la salle de bal. Anton n'était pas tranquille... D'habitude, le Graf Albérich attendait la fin de ses soirées organisées pour s'entretenir avec lui. C'était comme une sorte de protocole, le Comte Electeur respectait ses invités. Or, le contenu de cette lettre avait clairement indiquait à Haupt-Anderssen que le protocole était à laisser. Les deux hommes passèrent devant une tapisserie représentant l'Empire... Le regard du Commandant Suprême s'arrèta sur le Hochland. C'était la patrie de ses ancêtres. Ceux-ci avaient eu des divergences avec le Comte Electeur de cette province lors de la Grande Guerre Conte le Chaos. Ils avaient trouvé refuge chez un de leurs amis, le Graf du Stirland. Dés lors, la famille Ludenhof avait été séparée en deux, et ceux du nord vouaient une haine envers ceux du sud. Anton comprenait, mais ne pardonnait. Si son aïeul était parti, c'était pour une noble cause. Il avait demandé à son frère de placer sa confiance dans les forges de Nuln ou dans l'infanterie, plutôt qu'aux Chevaliers. Le Commandant Suprême respectait cet avis, les Chevaliers étaient pour la plupart des têtes brulées, des inconcients, des impétueux ! Nombres de bataille furent perdue, ainsi que de nombreuses vies, par leurs soi-disante "vaillance". L'Empire n'en avait pas besoin. Toutefois, Anton respectait certains ordres, notemment la Reikguard ou encore les Templiers de Morr. Anton méprisait en particulier un ordre : ceux des Chevaliers du Loup Blanc, symbole même de l'inconscience humaine. Tous les autres étaient appellés à disparaître selon lui. En ce qui concerne le Graf Albérich, il n'est pas du même avis que son Commandeur Suprême, mais le respecte. Son second avait la fâcheuse habitude, lui qui était d'ordinaire amical et compréhensif, d'être assez obtus sur ce sujet.
Les deux Stirlanders arrivèrent devant une imposante porte en bois. Deux Gardes l'ouvrirent en silence, de sorte que ni le Graf, ni le Commandant Suprême n'eurent à s'arrêter.
La porte se referma derrière eux.
Albérich Haupt-Anderssen alla s'asseoir à son bureau, encore couvert de contrats, de papiers, et d'autres formalités administratives. La salle était imposante. Anton était situé juste sur le symbole du Stirland, au milieu de la salle. A sa gauche, se trouvait des étagères ouvragées remplies de livres. La plupart était sur la politique, l'économie ou encore la guerre. Le Comte Electeur le devint trés jeune, suite au sucide de son père, il n'a donc pas joui d'une enfance heureuse. Il était nécessaire pour lui de porter le lourd fardeau de sa province, et dû donc apprendre trés vite. A sa droite, se trouvait encore une tapisserie, representant cette fois-ci Wurtbad sous un fugace levé de soleil, qui accueillait les armées victorieuses du Stirland.



Et également deux petits niches. L'une dédiée à Morr, avec le buste de l'ex-Comte Electeur, et l'autre dédiée à Freya et Sigmar.
Derrière le bureau du Graf, de grandes vitres donnaient sur le jardin du Palais. A cette heure de la soirée, on pouvait admirer Morrslieb et Manslieb brillaient dans le ciel des tenèbres.
-Je viens de recevoir une lettre du Comte Peter von Stople, le souverain de Leicheberg. Il m'informe que l'heure est grave... Un paysan aurait informé les Gardes de la ville au sujet d'une lettre qu'il aurait reçu de la part d'un Sergent. Ce Sergent se nomme Hanz Fretz.
-Ne serait-ce pas le Sergent qui fut envoyé en Sylvanie ? demanda le Commandant Surpême, sur un ton des plus polis.
-En effet. Et il est décédé, si l'on en croit les dires du paysan... répondit le Graf sur un ton grave.
-Si ce n'est qu'un paysan, je doute de ces mots, répliqua Anton en regardant son Seigneur droit dans les yeux.
-Vous dites vrai, Ludenhof. Toutefois, j'ai dans ma main la lettre du Sergent Fretz, dit le Graf en agitant une lettre ensanglanté dans la main droite. Lisez Ludenhof, lisez...
-Bien Excellence, dit Anton en prenant la lettre :
Sergent Hans Fretz, de la cité de Leichberg.
Je n'ai que peu de temps. J'ai été reperé par les Maîtres de la Sylvanie, et c'est dans une angoisse extrême que j'écris ces mots. J'ai vu trop de choses... Ils ne pourront me laisser en vie. Le Seigneur Vampire Gustav Von Carstein est de retour. Son armée frappera le Stirland trés bientôt ! La Sylvanie est agitée d'une sombre malediction...
Je prie de pouvoir vous dire ces mots, mais je ne pense pas survivre à cette nuit. J'entends les monstres du Vampire.
Dans la vie ou la mort, je reste votre serviteur...
-Alors ? demanda Haupt-Anderssen d'un oeil interrogateur.
Le Commandant Suprême releva la tête et dit :
-Quand dois-je partir pour Leicheberg, Excellence ?

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Dernière édition par le Dim 22 Oct 2006 - 15:53, édité 1 fois
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 1:11

Eh oui ! Ce n'est pas dimanche que j'écris mais samedi soir ! Voici la suite de notre cher Commandant Suprême des Forces du Stirland...

Replongez vous dans l'aventure...

-Eh bien, Ludenhof... dit le Graf avec une mine grave.
-Qu'y a-t-il ? Je suis tout à fait apte à diriger une armée, Monseigneur ! répondit Anton en se redressant.
Le Comte Electeur se leva et commença à avancer vers ses fenêtres.
-Voyez vous, Ludenhof... Vous venez à peine de rentrer d'une bataille, votre fils vous attend... Je peux y envoyer quelqu'un d'autre, vous savez... dit le Comte en regardant Manslièb.
Le Commandant Suprême des Forces du Stirland s'avança à ses côtés et lui répondit, en le regardant en face :
-Excellence, ne pas me donner cet ordre, c'est enfreindre votre devoir. Je suis l'homme de la situation, et vous le savez trés bien. Ma patrie avant, mon fils et le repos plus tard !
Le Graf de Wurtbad se dirigea alors vers son bureau.
-Trés bien, Commandant Suprême. Vous partez dans deux jours. Prenez vos hommes, et défendez votre patrie que vous chérissez tant... dit le Comte en soupirant.
-J'honorerai cet ordre, Monseigneur, répondit Anton en s'inclinant.
-Laissez moi écrire vos ordres, Commandant Suprême, dit Albérich Haupt-Anderssen sur un ton grave.
-Excellence, sur votre respect, vous avez des invités... dit poliement Anton.
Le Graf leva la tête et regarda son second.
-Vous... Vous avez le courage d'aller au front pour votre patrie. Je ne vous comprends pas. Alors, je vais tâcher de vous imiter... Annoncez à mes invités que la fête est terminée.
Puis en se redressant de son fauteuil.
-Le Stirland part en guerre ! annonça le Comte Electeur fièrement.
-J'y vais de ce pas Excellence... dit Anton en se dirigeant vers les portes.
-Une dernière chose, Ludenhof...
-Monseigneur ? répondit le Commandant Suprême en faisant volte-face.
-Je... Je... Revenez vivant... dit le Graf en saluant son second par le signe militaire des armées Impériales. Combattez pour le Stirland !
-Et en votre nom, Excellence. Que Sigmar soit avec vous.
Et le Commandant Suprême des Forces du Stirland quitta le bureau de son supérieur.

-Que Sigmar soit avec vous, Ludenhof... dit le Comte Electeur en essuyant une larme d'un revers de sa manche.



-Commandant Suprême ! Que se passe-t-il donc ? demanda le cousin du Graf, encore à table.
-Sa Majesté, le Comte du Stirland, vous annonce que le repas touche à sa fin... dit Anton en les regardant droit dans les yeux.
-Et pourquoi donc ? répliqua-t-il.
Anton en s'en allant, lui répondit :
-Nous sommes en guerre... Valet, appellez mon cocher !


Attendant sous la pluie, aux côtés d'un des Hallebardier de Wurtbad, Anton Ludenhof regardait la rue en esperant y voir son carosse.
-Commandant Suprême, sauf votre respect, je connais votre regard. Nous partons en guerre, n'est-ce pas ? demanda l'Hallebardier en reculant.
-En effet... répondit Anton étonné de cette remarque.
-Puis-je savoir contre qui ma hallebarde frappera ?
-... Les armées du Comte Vampire, Gustav Von Carstein. Maintenant, retournez à votre poste et laissez moi.
-Bien, Commandant Suprême des Forces du Stirland... dit l'Hallebardier en obeissant.

Le carosse arriva. Il était d'un bois clair, son intérieur était luxueux, toutefois, son cocher était trempé et avait de lourdes cernes. Il était habillé trés modestement, ses habits étaient noir, contrastant avec son tricorne vert.
-Puis-je savoir la raison de ce retard ? demanda Anton Ludenhof en montant.
-Eh, bien, Monseigneur... La route menant au Palais a été bouchée à cause de la pluie. Les rues étaient impraticables. J'ai donc dû prendre un autre itineraire. Monseigneur ? dit le cocher en s'appercevant qu'il n'était pas écouté.
-Menez moi à mon château. Ne vous arrétez pas, et surtout, silence... dit Anton en retirant son tricorne trempé et en regardant la pluie tomber sur sa vitre.



Il avait besoin de réfléchir.

Affronter Gustav Von Carstein. Anton ne le craignait pas. Mais son armée oui. Comment le Stirland arriverait-il à le repousser avec une armée composée de survivants. Trop de Stirlanders avaient croisés le fer avec le Seigneur de la Fin des Temps. Toutefois, le Commandant Suprême savait que ses hommes étaient prêts à donner leurs vies. C'était du moins ce qu'il se forcait à croire...

Wurtbad...
"Il faudra un jour m'expliquer pourquoi avez vous choisi de vivre à l'extérieur de Wurtbad..."
Anton trouvé cette ville, comme toutes celles de l'Empire d'ailleurs, et en particulier Middenheim, sales. Oui, sales. A l'exception des Quartiers Riches, le reste n'était que misère, où nombres d'innocents périssaient pour un sou de cuivre. Toutefois, Wurtbad était doté de murailles trés impressionnantes, avec pas moins de dix mètres de hauts avaient resistés à bien des sièges... Wurtbad était une cité où l'on prenanit un réel plaisir à la défendre. Le peuple descendant des Asoborns ont dû affrontés maints ennemis et jusqu'à lors, aucun n'est arrivé à son but ! Et cela ne se passera jamais ! Ainsi pensait Anton Ludenhof...
Anton regarda des pauvres mendiants demander l'aumône. D'aprés leurs barbes, ce devaient être des Talabeclanders, ou pire, des Middenlanders. Une fois que le nord de l'Empire fut détruit, des dizaines de milliers de démunis vinrent dans les provinces du sud, et donc du Stirland... Des dizaines de milliers ? Oui ! Des dizaines de milliers !
Et pourquoi pas ? Le Stirland manquait de forces, ils demandaient du travail ! Mobiliser ces hommes était peut-être un espoir pour sa patrie ! Certes, ce n'étaient pas des guerriers émérites, mais au moins, ils étaient nombreux. Et bien qu'Anton les détestait, il devait admettre que les Impériaux du nord savait combattre... Il prit sa décision, il mobilisera ces hommes !

"Des guerriers émérites..."
Certainement plus que les Maraudeurs qui dévastèrent le manoir d'Anton. Ces chiens avaient dû traverser la Sylvanie et étaient affamés. Profitant que le Commandant Suprême était dans le Middenland, ils attaquèrent. Anton apprit que sa femme, Klara, avait périe. Son fils, Karl, avait réussi à se cacher, mais rester profondement traumatisé. En revenant chez lui, il apprit également que des Maraudeurs s'étaient établis dans une forêt non loin. Il mena la purge, et dés lors conserve le crâne, sur son chapeau, de celui qui avait accroché le cadavre de sa femme sur un arbre. Bien que ce fut un éléve talentueux en apparence, certaines nuits il dû chercher du réconfort dans les bras de son père. Anton se devait de proteger son fils. Et c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait choisi comme précepteur Valmir Hoftreheim, un homme aussi honnête que bon guerrier. Vétéran de nombreuses guerres, il s'était tourné vers l'éducation. Karl... Son fils... Il tenait à son fils plus que tout au monde, malgré ses dires...

-Monseigneur ? Vous ètes arrivé à votre manoir... dit le cocher en tapotant la vitre.


-Oui, merci, Waldenmar. Prenez congé, mais revenez demain pour dix heures, dit Anton en sortant.
-Fort bien, répondit le cocher en repartant.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 13:35

J'aime beaucoup tes récits anton. Tu sais vraiment les conclure à un moment plein de suspens study Vivement que la mobilisation, la description des armées et... la guerre arrive.

Juste un petit détail. Le tricorne ca fait pas trop impérial je trouve. C'est trop évolué, pas assez gothique, renaissance. J'imaginerais plus les costumes civiles dans ce genre:

http://www.institut-de-france.fr/patrimoine/chantilly/ima_renai/francois1erbd.jpg

http://tolmontstephane.ifrance.com/rois/francois1.jpg
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 14:09

Merci ! Depuis le temps que j'attendais un lecteur sur ce forum :D

Citation :
Juste un petit détail. Le tricorne ca fait pas trop impérial je trouve. C'est trop évolué, pas assez gothique, renaissance. J'imaginerais plus les costumes civiles dans ce genre:
Rassurez moi, dans l'Empire, on peut en trouver des tricornes ? Parce que je viens de m'acheter un costume pour mes tournois : La Menace du Stirland... Costumeempireds1.th
Accompagné d'un joli tricorne (rassurez vous, la perruque jamais je ne la porterai, je me doute bien qu'ils ne mettaient pas ça dans l'Empire !)

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 14:32

lol Le costume est tres joli. Mais comme pour mon dernier post,...je pense que je vais pas te rassurer.

Le tricorne démarre vers la fin du XVIIeme siecle se porte tout le long du XVIIIeme jusqu'au bicorne des troupes sous Louis XVI et la Révolution. Le tricorne s'est vraiment typique des "guerres en dentelle". Tu as vu le dernier des mohicans comme film? Ca se passe en 1756 1757 et c'est en plein dans cette période. Il y a aussi fanfan la tulipe. Les costumes des français y sont bien reussis. Le roi Louis XV porte un costume un peu similaire au tien:

http://alain.lubin.free.fr/louis%20XV.jpg

Et 200 ans sépare la renaissance de Louis XV.

Par contre, ces mannequins font vraiment Renaissance: http://www.nordmag.fr/culture/lille2004/geants2004/Images/geants2004_Compiegne.jpg

Désolé Embarassed Mais ton costume est quand même tres joli
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 15:10

Bon...
Revenons sur le sujet va !

P.S : Ca ne le fait vraiment pas du tout ?

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 18:06

bah disons que ton costume fait plutot soldat de la marine anglaise..
mais a mon avis sa fait largement l'affaire pour du tournoi...c'est pas un carnaval non plus! La Menace du Stirland... 1428225354
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 18:20

Aaaaah tu me rassures !
Bon, pour le bas, vous ètes d'accord avec moi ! Ils portaient des colants avec ce genre de pantalon, et pour les chaussures Arrow aristocrate oblige
Pour la veste : crédible là-aussi non ?
Pour le tricorne : petit hic, mais faisable, non ?


Attention, ne nous éloignons pas du sujet initial La Menace du Stirland... Smiley_2

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 19:35

On ne s'éloigne pas du sujet La Menace du Stirland... Smiley_2

Je vote pour le costume. C'est pas un défilé. Mais sans le tricorne Razz
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 19:44

oui le costume est bien!
Citation :
Pour le tricorne : petit hic, mais faisable, non ?
en fait tout est ok sauf le tricorne... La Menace du Stirland... Smiley_2
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 20:01

Bon, eh bien je vous remercie de vos réponses !
Je vais voir ce que je peux faire pour le tricorne (7 euros 50). Juste, ce serait quoi le chapeau impérial d'un noble ?

Revenons sur le texte. Donnez moi vos avis, vos critiques, tout !

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Julien
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 21:19

Pour le chapeau, c'est plus ça: La Menace du Stirland... Renaissancehd2.th
(ca vient d'une fête renaissance au puy en velay)

lien pour le costume:
http://www.ac-grenoble.fr/argouges/PEDAGOGI/Costume/Francpremier.htm

Par rapport au texte, j'ai hâte que les hostilités commencent. Par contre, pourquoi le comte pleure t il? Il ne devrait pas laisser transparaitres émotions...
Tu penses le faire intervenir dans la suite du récit? Aux armes Wurtbad!!
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 21:36

Citation :
par contre, pourquoi le comte pleure t il?
Il est ému. Son second rentre à peine d'une bataille, décline l'offre généreuse qu'il vient de lui offrir, tout ça pour sa patrie.

Concernant le chapeau : Merci ! La Menace du Stirland... 1428225354

Citation :
Tu penses le faire intervenir dans la suite du récit? Aux armes Wurtbad!!
La meilleure façon de le savoir est de me lire La Menace du Stirland... Smiley_2

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeLun 30 Oct 2006 - 1:38

Etant un peu chargé ces temps-ci, je n'ai pu écrire la suite que ce soir. Milles excuses aux habitués...

-Bonsoir, Baron, dit un homme aux habits élégants, qui indiquaient toutefois qu'il n'était qu'un simple domestique, en s'inclinant. Ses rides et sa longue moustache, aussi grise que ses cheveux, montrait la vieillesse qui rongeait le valet.
-Bonsoir Waldenmar. Des nouvelles durant mon absence ? demanda Anton en demandant à deux gardes d'ouvrirent les portes.
-Le Baron apprendra que son fils a eu d'excellent résultat, dit le serviteur en suivant son maître qui s'était avancé dans le hall du manoir.
Dans ce hall se trouvait un gigantesque escalier, où des servantes se hâtaient. Deux gigantesque porte avaient été installées sur les côtés. Celle de droite menait au salon, et celle de gauche, vers les cuisine. L'odeur indiquait clairement que le cuisinier était un Halefing du Mootland.
-Et sur le plan de l'escrime ? questionna Ludenhof en se dirigeant vers la porte de droite.
-Eh bien, d'aprés Sire Hoftreheim, le jeune Karl a fait d'intenses progrés, répondit Waldenmar en marchant derrière le Baron.
Anton se retourna et, pour la première fois depuis le début de cette conversation, regarda son serviteur :
-A-t-il battu le petit Fanterneir ? demanda le Baron.
-Karl Ludenhof a en effet vaincu le jeune Ulrich. Je me dois de préciser au Baron que sa mère, Madame Fanterneir, s'est fortement irritée, d'aprés les dires de Sire Hoftreheim, répondit Waldenmar en se caressant la moustache.
-Bien, trés bien. Prenez votre repos Waldenmar, dit Anton en avancant.
-Le Baron est trop bon... dit le seviteur en s'inclinant.

Le salon était spacieux. Il y avait de somptueux divans et fauteuils, ainsi qu'une immense cheminée. Le drapeau du Stirland avait été affiché sur un mur, ainsi que de nombreuses tapisseries, rendant hommage aux forces de la province.

Continuant d'avancer, sans faire attention aux salutations de ses serviteurs, Anton ouvrit la porte qui se trouvait au fond du salon. Il arriva dans son bureau. Celui-ci était également grand. Son bureau était propre, ainsi que la salle. Les murs étaient cachés derrière des étagères remplies de livre. Sur le sol, on y avait representé le Stirland dans sa totalité, et ceci grâce à de nombreuses heures dépensaient par des artistes. On pouvait y admirer Wurtbad, mais aussi Leichberg, tout prés des sombres forêts de la Sylvanie... Le Commandeur Suprême des Forces du Stirland alla à son bureau et commença à rédiger une missive :
...Et c'est pourquoi il est impératif que chaque homme capable de tenir une épée, quelle que soit sa province natale, doit être mobilisé. Toutes nos forces et nos ressources doivent être impérativement, et ceci dés demain, mis à la dispostion de l'Armée du Stirland. Gustav Von Carstein sera arrété, et le Graf de Wurtbad, et moi-même, ordonne que ce soit fait le plus vite possible. C'est pourquoi, Capitaine Meltburg, je vous choisis encore une fois comme second. Je me dois de rendre hommage à votre vaillance pendant toutes ces années où vous avez été à mes côtés. Je sais que vous ne me decevrez pas. Faites passer cet ordre dans toutes les casernes, y comprit celle dAnderssenstadt, malgré les récentes émeutes. Dés que vous aurez terminée cette lettre, partez sur le champ. Je vous retrouverai demain à la caserne de Wurtbad, en fin d'aprés-midi. Je vous fais confiance, Capitaine. De votre course va dépendre beaucoup...

Commandant Suprême des Forces du Stirland, Anton Ludenhof.

P.S : Je n'ai pas oublié votre acte héroïque durant la battue. Comptez sur moi pour parler au Comte Electeur de votre bravoure...

-Otto ! appela Anton.
-Le Baron m'a demandé ? demanda un domestique à la barbe blonde et aux cernes remarquables.
-Oui, apportez cette missive au Capitaine Meltburg sur le champ, dit le Baron en terminant d'insérer la missive dans l'enveloppe. Faites vite.
-Tout de suite, Baron, dit Otto en prenant la lettre et en courant.

Le Commandant Suprême monta se coucher dans ses appartements. Il était épuisé. Cette battue, cette dispute avec la Fanterneir, ce repas, cette lettre de Leichberg, cette maudite pluie, cet hiver... Il était épuisé.



En se reveillant, Anton alla se laver. Ce jour se devait d'être mémorable. Le Stirland entrait en guerre.
-Bonjour, Baron, dit une jeune femme brune.
-Faites couler un bain. Appellez moi dés qu'il sera prêt, puis aller me préparer quelque chose à manger. Allez ! dit Anton en se dirigeant vers la chambre de son fils.
Il marchait dans un couloir, dont les murs avaient pour décoration les tableaux des ancêtres Ludenhof. Le tapis sur lequel Anton marchait était absolument superbe. Il venait de la lointaine Arabie, plus exactement de Sudenburg, où il avait fait escale il y a plusieurs années. En arrivant devant la porte de la chambre de son fils, Anton frappa.
-Entrez, dit la voix d'un petit garçon.
Le Baron s'éxécuta.
-Père ! fit Karl Ludenhof en le voyant. Il était encore en chemise de nuit, tout comme son père. Les cheveux bruns de jeune homme était similaire à ceux d'Anton. Il ressemblait vraiment à l'homme qu'il serrait dans ses bras. Toutefois, son nez, c'était celui de sa mère...
-Bonjour Karl, comment vas-tu ? demanda Anton les yeux remplis d'émotion.
-Je vais bien, mais vous ?! Et la battue ? Et ce repas ? Et, euh... répondit précipitemment le garçon.
-Ton père a mené son armée avec bravoure. Les Hommes-bêtes ont été vaincus ! Ils ne s'en prendront plus aux villages forestiers pendant lontemps, dit le Baron en se redressant.
-Racontez moi, père, racontez moi ! dit le garçon en sautillant sur place.
-Va prevenir Mademoiselle Fralheim que tu désires prendre un bain à mes côtés, je te raconterai tout...
-J'y cours ! répondit Karl en se hâtant.

Durant le bain, les deux Ludenhof se racontèrent les derniers jours. Karl aimait et admirait son père. Son respect était mélé de crainte, car il savait trés bien que son père avait tué, et que lorsqu'il avait fait une faute, son père, en conséquence de cause, n'hésitait pas à lui donner une gifle. Malgré tout, ce genre de sanctions restaient rares, et Karl comprenait son père.
-Donc... Vous partez demain ? demanda le fils inquiet.
-Oui. Comprends bien ce qui se passe, Karl... répondit le père désolé.
Puis, aprés un long silence :
-Vous reviendrez ? demanda le jeune Ludenhof à la mine grave.
-Ne t'en fais pas. J'ai déjà affronté plusieurs fois ces morts-vivants, ils ne m'effraient pas. Et connais-tu quelqu'un de plus talentueux que ton père dans le maniement de l'épée à deux mains ? répondit en souriant Anton, tentant de rassurer son fils.
-...
-Allons, tu seras fier de porter mon nom ! dit le Commandant Suprême en sortant de son bain.
-Mais je le suis déjà, père...
-Eh bien tu le seras encore plus ! lui répondit Anton en se mettant une serviette. Pendant mon absence, je veux que tu t'améliores à l'escrime...
-Mais, j'ai battu Ulrich ! protesta Karl.
-Ce n'est pas assez, ce petit est un bon à rien. Bats le fils de Sire Von Runyal ! dit Anton en fermant la porte derrière lui.

Le Baron mit une chemise blanche, suivit d'une veste verte. Son pantalon était également vert, mais ses colants étaient de couleurs jaunes, qui se terminaient par de petites sandales noires. Il se coiffa et mit son magnifique chapeau de la veille, en y rajoutant les trois plumes de griffons, trophées de ses défis contre des escrimeurs de son niveau.

Descendant l'escalier, Otto s'inclina devant lui.
-Le Baron reçoit la visite du Capitaine Meltburg...
-Ah ! Faites le entrer ! dit Anton en souirant.




Désolé, j'aurais tant voulu mettre de l'action ! Mais comprenez que ce récit à son rythme...

Anton, en esperant de ne pas avoir perdu ses lecteurs...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeLun 30 Oct 2006 - 11:02

Non nnon rassure toi. On est toujours là study ... enfin pas mal doivent être en vacance lol

Le chateau donne envie d'être visiter: surtout le bureau avec la carte sur le sol.
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeLun 30 Oct 2006 - 19:09

Personnelement je suis là et toujours présent et j'attend vivement la suite de ton récit et voir comment l'action va se finir (et surtout la rencontre avec Von Carstein La Menace du Stirland... Smiley1 )
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeDim 5 Nov 2006 - 13:27

Le Capitaine Swen Meltburg était un jeune homme agé d'un peu plus de vingt-cinq ans. Homme de bravoure, il avait servi sous le Commandant Suprême pendant sept ans. Il avait fait ses études à Wurtbad, d'où il était natif d'ailleurs, et connaissait particulièrement bien sa province. Il était grand, mince, et robuste. Ses long cheveux blonds descendaient jusqu'à ses oreilles. Il portait un bel uniforme de l'armée du Stirland, similaire à celui d'Anton.
-Commandant Suprême des Forces du Stirland, mes respect ! dit le Capitaine en saluant son supérieur.
-Bonjour Capitaine, faites votre rapport, répondit Anton en lui renvoyant son salut.
-En suivant vos instructions, je me suis rendu aussi vite que possible à Wurtbad. Dés lors, j'ai pu prévenir les casernes, et une dizaine de messagers sont partis en quête d'homme. Toutefois... dit le Capitaine en regardant sur le côté.
-Toutefois ? demanda Anton d'un air interrogateur.
-Eh bien, Commandant Suprême, suaf votre respect, vos ordres risquent de provoquer un incident diplomatique, répondit le jeune homme en reculant.
-Et avec qui ? Le Middenland ? Le Talabecland ? Ou encore mieux, l'Ostland ? Ce sont des provinces perdues, et elles ont presque disparues. Voyez vous, la situation de l'Empire est alarmante. Là où l'armée d'Archaon a été défaite, il faut savoir que d'autres races sont en activités. Je ne tolérerai pas que le Stirland tombe. Ces hommes seront recrutés. Sans doute de force, mais seront recrutés. Maintenant, venez donc à table...

Anton et Swen se quittèrent une heure plus tard. Le Ludenhof alla prendre son coursier dans ses écuries.
-Bonjour, Monseigneur, dit un jeune palefrenier en abaissant la tête.
-Tornac est il sellé ? demanda le Baron.
-Absolument, je vais vous le chercher, dit le jeune homme en avancant dans les écuries.
Bien qu' Anton n'appréciait que "modérement" la cavalerie, il aimait chevaucher son coursier. Tornac était un pur-sang alezan, ses jambes étaient toutefois marquées par des balzanes blanches. Anton détestait attendre son cocher, il prenait donc souvent des initiatives...
-Le voici, Monseigneur, dit le palefrenier en donnant les rennes au Commandant Suprême.

Anton monta sur Tornac, et les deux silhouettes s'en allèrent à travers la campagne du Stirland, qui était plongé dans une mer de brumes... La Baronnie des Ludenhof du Stirland avaient été fondée dés que son aïeul entra dans le commandement de l'armée. La Baronnie n'était pas exceptionnellement grande, mais elle sa terre était fertile. Outre les nombreux champs, la Baronnie avait sur son terrain une petite forêt, où Anton et le Comte-Electeur allait parfois chasser.
Anton se dirigeait vers Wurtbad. De là, il commencerait son travail, à savoir, la mobilisation des troupes ainsi que leurs entrainements.

Au bout d'une heure, les murailles du la Cité du Stirland étaient visibles. Ces murailles étaient la fierté de la Cité. Rares étaient les ennemis à y avoir pu rentrer, tant elles étaient solides. "Et il en sera ainsi pour toujours..." pensa Anton.
-Commandant Suprême ! dirent les gardes en saluant le cavalier. Otto, ouvrez les portes ! ordonna un homme qui semblait être un sergent.

Le Ludenhof et sa monture s'enfoncèrent dans la Cité. Les passants s'écartaient, d'autres admiraient, mais un d'eux se rapprocha du cavalier. Il était habillé de noir, et son visage était difficilement reconnaissable. Soudain, il sortit un pistolet et tira. Tornac, affolé, se cabra et ce reflexe lui permit d'éviter la balle. Toutefois, Anton avait été projeté contre les pavets. Les passants, appeurés, s'étaient éloignés. Le coursier s'enfonça d'avantage dans la Cité.
-Meurs ! Infidel ! cria l'assassin en sortant une longue épée.
Anton ouvrit les yeux juste au moment où l'épée s'abattait sur lui. Ecoutant ses reflexes, il roula sur le côté et se releva. Si l'épée avait été évitée, Anton n'eut pas le temps d'esquiver le poing qui alla sur son visage. Les yeux remplis de larmes, il s'éloigna et dégaina son épée, et sortit son pistolet.
-Pourriture, à ton accent, t'es du Talabecland ! cria Anton en tirant une balle sur l'assassin.
L'homme habillé de noir tenta d'esquiver la balle, mais trébucha sur un des pavets. Certes, le projectile ne l'avait pas touché, mais Anton avait profité de sa chute pour retirer l'épée des mains de son adversaire, et mit la sienne sous sur son cou.
-Les hommes comme toi doivent mourrir, dit Anton avec un regard sombre.
-Non ! Je... Noon ! dit l'assassin.
Mais la lame trancha. Une fine ligne de sang apparut sur le cou de l'assassin, suivit des spasmes du mourant.
-Monseigneur ! dit un sergent menant cinq hallebardiers.
-Amenez le où vous voulez. Mais, surtout, que son cadavre soit vu, ordonna Anton avec un regard sombre et inquietant.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeJeu 9 Nov 2006 - 0:08

Le Capitaine Swen Meltburg attendait le Commandant Suprême près du Palais du Graf de Wurtbad. Il était en retard. Et ce n'était pas habituel... Midi était passé, et ils devaient aller déjeuner chez un excellent restaurant tenu par un Halefing, "Le fleuve et la cité". Il devait s'être passé quelque chose. Ses jambes le faisaient souffrir, encore marquées par la dure journée d'hier. Il avait "aidé" son supérieur.

Un énorme Gor avait surpris le Commandant Suprême, et juste au moment où la lame allait rencontrer la chair, Swen avait plongé pour mettre à terre son Seigneur. Quelques secondes plus tard, il se redressa, l'épée à la main, s'interposant entre le Commandant Suprême à terre, encore sonné et cette monstrosité du Chaos. La bête hurla et s'élança. Swen para encore et encore, se forcant à ne penser qu'à une seule chose : le Stirland. Puis, le Capitaine trébucha et le Gor fut sur lui. Croyant son heure arrivée, il résista néanmoins à la force de la créature. Toutefois, il été exténué, son corps exigeait repos. Il entendit le bruit caractéristique d'un pistolet tirant son projectile, et l'instant d'aprés, le Capitaine s'était retrouvé sous un Gor agonisant... Anton Ludenhof venait de rembourser sa dette.


Swen regarda deux hallebardiers qui patrouillaient. Ils étaient de braves soldats, fiers de leur patrie et prèt à donner leurs vies pour la sauvegarde de la province. Swen les connaissait, il étaient là la veille... Ils se nommaient Hans et Friedrich, et ce dernier avait perdu son oeil suite à la battue, mais avait tout de même voulu rester à son poste. Les deux hommes passèrent en saluant le Capitaine.
-Il parait que notre bien-aimé Commandant Suprême s'est fait connaître de plus belle aujourd'hui ! dit Hans en riant.
-Tu l'as dit ! Bah, un assassin de moins, c'est toujours mieux pour cette cité ! répondit le borgne en souriant.
-Et surtout moins de travail pour nous ! répondit son ami.
Swen entendant ces mots bondit vers eux.
-Attendez ! Soldats, que venez vous de dire ? ordonna le Capitaine.
-Eh bien... Capitaine, j'informais juste mon collègue sur ce qui s'est passé il y a moins d'une heure, mon Capitaine, répondit timidement Hans.
-Que s'est-il passé ? exigea Meltburg.
-Le Commandant Suprême des Forces du Stirland a été victime d'un attentat, et...
-Non ?! Que s'est-il passé ?! ordonna le Capitaine en prenant l'hallebardier par les épaules.
-Il est en vie, mon Capitaine ! Il est en vie ! Le Commandant Suprême a tué l'agresseur, son cadavre est pendu sur la place dédié au Comte Martin... répondit Friedrich.
-Où puis-je trouver le Commandant Suprême ? ordonna Meltburg.
-Euh, Hans ? demanda Friedrich.
-Je crois l'avoir vu descendant la rue menant à la caserne principale de... dit l'hallebardier, interrompu par le Capitaine qui se mit à courrir.
-Rompez ! dit Swen en accélérant.


"Bon sang ! Un attentat ! C'était inévitable... Les immigrés vont se révolter ! Il faut que je trouve Ludenhof !" pensa le jeune Capitaine du Stirland...


Voilà, une petite suite en ce soir de Mercredi. Celle que j'ai faite Dimanche méritait d'être étoffée, c'est chose faite !

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Dernière édition par le Lun 13 Nov 2006 - 23:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... Icon_minitimeJeu 9 Nov 2006 - 12:10

Toujours bien sympa ces suites. La Menace du Stirland... Smiley_2

Il y a juste un point que j'ai mal compris. Le capitaine Swen s'est battu avec un gor au coté de Ludenhof. Tu marques que le combat s'est déroulé "hier". J'ai pas souvenir qu'il y ait eu un tel combat dans les lignes précédentes.
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