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Le forum des joueurs de l'Empire à Warhammer Battle, 9e Âge et Age of Sigmar !


 
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 La Menace du Stirland...

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 24 Juin 2007 - 13:07

Dans l'une des ruelles du quartier pauvre de Leicheberg, deux ombres courraient en faisant bien attention de ne pas se faire remarquer. L'une d'elles était grande et très mince, tout le contraire de son ami.
-Dépêche toi Pieter ! Le Maître s'impatiente... dit celle qui était petite d'une voix sombre.
-L'entrée des catacombes est proche. Von Stople les a fait fermées les entrées principales. Heureusement que je sais où se trouve les autres... répondit le dénommé Pieter en accélérant sa course.
-Tu te rends compte ? On sera riche après avoir fait tout ça ! s'exclama son compagnon en se serrant les mains.
-Et on partira le dépenser à Altdorf ! Hein, mon petit, Félix ? ajouta-t-il en riant.
Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans un cul de sac. A première vue, à part quelques caisses vides, l'endroit semblait désert.
-Bon, bon... Mettons nous au travail. Soulève cette caisse, là-bas, ordonna Pieter à son ami.
Celui-ci s'éxécuta, et sous la caisse se trouvait une petite trappe.
-Mais c'est trop petit pour faire passer un homme ! s'exclama Félix en serrant le poing.
-Ah lala... Ce n'est pas l'entrée des catacombes. C'est là où se trouve la clef de celle-ci, répondit Pieter en faisant tourner son doigt.
-Oooooh, milles excuses, répondit son camarade en s'inclinant, le sourire aux lèvres.
-La voici ! s'exclama l'homme mince en tenant une grosse clef en métal.
-Nous voilà riche ! ajouta Félix en se mettant à danser.
Son numéro continua pendant plusieurs secondes. Pieter lui faisait un regard méprisant, mais Félix, emportait par sa danse et ses rêves de richesse n'y fit pas attention.
Le détenteur de la clef se mit à tousser très fort, ce qui stoppa net son camarade.
-Refais ça, et je te tue, dit froidement Pieter, se dirigeant vers une nouvelle rue de Leicheberg.

Anton Ludenhof descendait l'escalier qui menait au donjon. Arrivant près de la porte d'entrée, il vit que les Joueurs d'Epées le regardaient, inquiets.
-Qu'y-t-il, messieurs ? demanda le Stirmarshall en s'arrêtant.
-Il n'y a pas de raisons d'être heureux alors que nos frères tombent... dit l'un deux, appuyé sur le mur.
-C'est vrai. Mais si vous voulez que leurs sacrifices eut été efficace, veuillez vous mettre en ordre ! Au trot ! Qu'est-ce que c'est que cette tenue ! Protégez moi ces sorciers, et faîtes honneur au Stirland ! ordonna Anton en ouvrant les portes vers l'extérieur.
En se dirigeant vers l'Est, il entendit des voix mêlées entre elles. C'était uen cacophonie de gémissements et de supplications.
"Esprits... Où sont-ils ?" se demanda le Commandant Suprême en cherchant dans les sombres rues de la Cité.
Soudain, trois esprits sortirent par les murs d'une maison, leurs mains tendus vers le Baron de Biberhof. Ils avaient soif de son âme... Leurs aspects immatériels rappellaient la pâleur de la lune, lorsque celle-ci apparaissait enfin.
Anton resta immobile pendant un temps, avant de dégainer ses deux pistolets.
Les esprits se dirigèrent vers lui avec une vitesse inquiétante.
Le Stirmarshall prit à peine quelques secondes à viser, avant de presser les détentes de ses armes.
Deux balles sortirent et allèrent se loger dans deux des esprits, qui hurlèrent leur douleur.
-Pas de chances, hein ? Balles d'argents ! dit en riant Anton, se préparant à recevoir le dernier des esprits, Hell Fenn au clair.
L'esprit se rapprocha de lui en vociférant des malédictions, mais le Stirmarshall n'attendit pas plus lontemsp avant d'abattre sa lame sur lui.
Le tranchant de son épée à deux mains se mit à devenir rouge au contact de cet ennemi, qui comme ses congénères, disparut.
"Bon sang ! Si ces esprits sont arrivés ici... Les citadins sont en danger !" se dit Anton en courant à la recherche de soldats, pour l'accompagner.

Von Klam et ses cavaliers se dirigèrent vers le Mur Sud, car ceux qui l'assiegeaient bloquaient dans le même temps l'accés vers le Mur Est.
-Cavaliers du Stirland ! C'est maintenant que notre valeur va être mise à l'épreuve ! cria Karl en dégainant son épée.
Chevaliers et Pistoliers avaient des armements différents, les premiers critiquant les autres, mais tous avait au moins un point commun : leur détermination à sauver la Cité à tout prix.
Squellettes et zombies se retournèrent pour faire face à leur nouvel adversaire. Au milieu d'eux, se trouvait un régiment sombre et dont une lueur verdâtre émanait. C'était des Gardes des Cryptes, guerriers millenaires au service du Comte von Carstein.
La marée de morts qu'ils avaient à affronter les submergerait rapidement.
"Qu'importe, il est trop tard pour reculer face à l'Honneur..." se dit le Capitaine.
Le fracas des lances et les tirs de pistolets allaient se faire entendre dans tout Leicheberg dans quelques instants.
-N'oubliez pas qui vous ètes ! Des Défenseurs de l'Empire ! Nous allons renvoyer ces monstres dans l'au-delà ! hurla von Klam alors que ce vacarme tant redoutée, et à la fois espérée par d'autres, se fit.
Les morts-vivants ne surent faire preuve d'une quelconque opposition face à leurs adversaires.
Certains étaient térassés par les lances, dont la plupart se brisaient et furent remplacés par des épées.
D'autres encore tombés sous les balles des Pistoliers, qui firent preuve d'une performance rare.
Quelques un chutèrent devant le simple impact de la cavalerie, qui les destabilisèrent, avant d'être écrasés par des dizaines de sabots ferrés.
-Affrontez les ! Faîtes honneur au Stirland et à l'Empire ! encouragea von Klam en tranchant la tête d'un zombie.
Une flèche de vert et de jaune venait de rentrer dans un océan de couleurs pâles et pourris.
Von Gablitz tirait et rechargeait dés qu'il pouvait, allant même jusqu'à dégainer son épée, s'il n'avait d'autres choix. C'était son premier véritable combat, et il ressentit enfin ce que tous ses homologues cherchaient : l'excitation du combat, qui se manifestait par le fait que ses poils se dressaient.
Les cavaliers traversèrent tout cet océan en quelques minutes, afin de commencer à ralentir, car les chevaux pressentaient qu'un piège se refermait.
-Par Sigmar ! Pistoliers ! Ressortez et harcelez les ! ordonna von Klam en tranchant de droite et de gauche.
Le Capitaine venait de comprendre qu'ils étaient allés trop loin. L'impact des charges étaient terminées, et maintenant, les morts-vivants allaient les encercler. Les caparaçons empêchèrent les chevaux de faire preuve d'aisance pour se tirer de ce pièe infernal.
Von Gablitz dirigea les pistolets qui purent le suivre avant que le cercle ne se referme.
-On va les harceler ! On fait le tour de la Cité, et surtout, feu à volonté ! cria-t-il en se dirigeant vers les assiegeant du Mur Est, tout en laissant deux balles dans un squellette, qui s'effondra aussitôt.
Une trentaine de pistoliers venaient d'avoir sur les épaules un rôle important : celui d'assurer encore le prestige de la cavalerie durant ce siège.
-Défendez vos vies ! hurla Karl en enfonçant sa lame dans le crâne d'un squellette.
Ses chevaliers, et ses quelques pistoliers se défendirent de tout les côtés, mais inévitablement, quelques uns tombaient, tant il était submergeait.
Des régiments de Gardes des Cryptes, une figure se détacha.
C'était un vieil homme, dont la barbe grise descendait jusqu'au bassin, et qui pour se déplacer devait plus compter sur son bâton, d'un bois travaillé avec pour pommeau un crâne, que sur ses jambes.
Sa peau était grisâtre, tout comme ses longs cheveux. Il était vêtu d'une longue robe rouge, et tenait dans sa main droite un grimoire poussiereux et abimé.
Il commença à le lire, la lueur verdâtre émanant de lui s'intensifia, et au bout de quelques secondes, les quelques cavaliers qui étaient devant lui commencèrent à avoir la peau qui tombait, leurs mouvements étaient lents et maladroits, chacun leur faisant souffrir un martyr que nul ne connaissait.
"Nous sommes en train de vieillir !" se dit Karl, en regardant ses mains, dont les os pouvaient se voir.
De ces cavaliers, aucun n'en réchappa, et leurs corps servirent un nouveau maître, leur ancien ennemi.

Les pistoliers continuaient leur harcelement, allant même jusqu'à se débarasser des servants des catapultes du Mur Est, ceci alors que des centaines de carreaux vinrent vers eux, depuis les rangs des non-morts.
-Protég... commença à dire le jeune de la famille von Galitz, comprenant qu'ils n'avaient rien pour se protéger d'une telle rafale.
Ses compagnons et lui-même furent criblés, et tombèrent.
La dernière chose que vit Karl von Gablitz fut un court passage de la lune, son cheval tentant en vain de se relever et un squellette, qui enfonça sa lame profondément dans son corps.

Sur le Mur Est, la consternation était grande. Les soldats ne comprenaient pas pourquoi la fierté de leur cavalerie avait été balayée aussi facilement.
Von Tempelhof se mit à réciter des prières pour le repos de leurs âmes. Seul Swen Meltburg n'était pas surpris, il se demandait jusque qu'elle serait la réaction de son supérieur lorsqu'il apprendrait tout ceci.
Son frère, regardant vers les chevaliers et celui qui avait provoqué leurs morts...
Ses yeux se plissèrent, et après quelques secondes à tenter de voir qui était ce sorcier, Johann releva la tête qui devint sérieuse et préoccupée. L'Inquisiteur prit son frère à part, et lui dit :
-Mes pires craintes se sont réalisées. Ce type, qui a lancé un sort sur les chevaliers de von Klam, c'est... commença à dire Johann, avant d'être interrompu par sa propre émotion.
-Qui donc ? s'exclama Swen, le regard insistant.
-C'est Léopold von Zeiman... répondit-il d'une voix froide et inquiète.
Un vent se souleva parmi les rangs des défenseurs de la cité, ce qui eut pour effet de les angoisser encore plus...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:04

Je vais être franc...
J'aurais voulu terminer ce récit, le conclure en une toute dernière fois.
J'en suis incapable.
J'ai écrit depuis une semaine une quizaine de pages word, et ça ne suffit toujours pas La Menace du Stirland... - Page 9 1915179016
Je pars lundi pour un long séjour (du 9 au 22), ainsi, je ne pourrai pas vous pondre la suite.
En fait, ce qui me fait peur c'est de vouloir aller vite, et en cela que le récit en souffre...
Alors, je vous le demande, à vous qui m'avez toujours soutenu dans cette entreprise :
Voulez vous ce que j'ai fait ? Ou préferez vous attendre encore (assez lontemps là) et avoir la suite finale ?

Si vous choisissez la première des solutions, ce que j'ai fait sera comme une coupure habituelle, c'est à dire que je ne vous donne pas un paragraphe incomplet La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley_2

Anton, purée qu'il est bien ce forum La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley1


P.S : j'avais envie de le caser La Menace du Stirland... - Page 9 1428225354

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:45

Huuuuuuuum...

Moi perso, si j'ai un conseil, c'est de ne pas te presser.
Tu es en vancance, tu as tout ton temps, ce récit est un gros morceau, il serait dommage de le gâcher par une conclusion hâtive, prend ton temps donc, trouve de bonnes idées et fais nous une fin bien ficelée!
Bon tes lecteurs attendent beaucoup de toi mais perso j'ai confiance, tu as déjà réussi. La Menace du Stirland... - Page 9 3397943904

Le Rat, dilemne.
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:47

Ce que j'ai écrit, je ne pense pas que je le modifierai.
Je le post donc ?

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:55

Si tu en es satisfait, oui.
Sinon, prends ton temps jusqu'à ne plus douter. La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley8

Le Rat, Sigmar y veillera...
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:59

Je posterai le final-final sur le WARFO.
Voici ce que j'ai fait, et qui devrait vous plaire...

Les deux parias continuaient à courir à travers les sombres ruelles de Leicheberg. La clef des catacombes en leur possession, ils se devaient maintenant de trouver l'entrée des souterrains.
-Tu es sûr de toi ? demanda Félix, le souffle court.
-Tu peux continuer à danser, si tu le désires ! répliqua Pieter en accelerant.
-C'est encore loin ? questionna le petit homme.
-Non, non... Nous y sommes presque... répondit-il en souriant.
Quelques minutes plus tard, les deux ombres étaient arrivés devant l'Eglise de Sigmar, les alentours étant déserts, Pieter se dirigea devant la porte.
-Mais tu es fou ! On va se faire prendre ! s'exclama doucement Félix en serrant les poings.
-Tsss... Et par qui ? Ils sont tous occupés par ce siège inespéré ! Entrons, veux tu... invita le grand homme en ouvrant les portes de l'Eglise à l'aide d'une clef qu'il sortit de sa poche.
-Attends, c'est ici l'entrée des catacombes ? Et tu en avais déjà la clef ?! Alors pourquoi avons nous... commença à dire Félix en entrant.
L'intérieur n'était éclairé que par la lumière de la lune, qui se cachait le plus souvent derrière des nuages. Toutefois, Pieter semblait n'avoir pas besoin d'éclairage, tant il connaissait le chemin.
-Ce n'est pas l'Eglise qui est l'entrée, pauvre idiot ! C'est dans l'Eglise qu'elle se trouve ! Bon, par là... dit-il en indiquant l'autel.
-Cette fois-ci, je suis convaincu que tu as décidément rompu tout liens avec le clergé ! s'exclama le petit homme en souriant.
-Pour sûr. Trop mal payés pour faire la prière à des imbéciles dans un endroit glacial. Bon, aide moi à le pousser ! ordonna Pieter en commençant sa tâche.
C'est au bout de quelques secondes pénibles, que l'autel fut repoussée, laissant une petite trappe apparaître.
-Tu n'as plus qu'à mettre cette clef dans la serrure et nous serons riches ! s'exclama Félix en levant les yeux en l'air.
-Veux-tu bien te tai... commença à dire Pieter avant d'être intérrompu par une voix autoritaire.
-Que faîtes vous là ?! questionna Adelbert von Tempelhof, qui venait de mettre une torche sur le mur, et serrant son loud marteau.
L'homme de grande taille se releva et avec une délicatesse similaire à celle de l'aristocratie impériale, il s'inclina devant lui avant de se redresser.
-Honorable Prêtre-Guerrier de Tempelhof, sachez que mon compagnon et moi étions en train d'ouvrir l'entrée des catacombes, l'une des rares à ne pas avoir été scellées par le Comte von Stople, afin que les morts-vivants pénétrent par la Cité, de l'intérieur.
-Mais pourquoi ?! s'exclama Adelbert en fronçant les sourcils.
-Le Seigneur von Carstein nous a promi une récompense scintillante ! répondit Félix en caressant son index et son majeur de son pouce, les yeux en l'air.
-C'est uniquement pour ça ?! commença à s'énerver le Prêtre-Guerrier.
-Eh bien, si l'on peut quitter ce trou pourri grâce à ça, je ne vois pas de meilleures raisons ! répondit en riant Pieter.
-Je ne vous laisserai pas faire ! cria von Tempelhof en courrant vers eux.
Pieter prit tout son temps pour prendre trois petites étoiles couvertes d'un poison noirâtre dans son veston avant de les lancer vers leur assaillant.
Celui eut sa course stoppée, ses mains tentant de retirer les projectiles de sa gorge. Le Prêtre-Guerrier poussa des gargouillis immondes pendant ce long supplice, alors que son marteau percuta le sol dans un fracas amplifié par l'échos du lieu Saint.
-Vous n'esperiez tout de même pas que je vous aurez laissé l'occasion de prouver votre valeur au duel ? Vous n'allez pas rejoindre votre très cher Sigmar ! Nous nous reverrons dans l'au-delà, dit froidement le grand homme en s'avançant vers le mourrant.
-Eh oui ! T'es en train de crever ! s'exclama Félix en riant.
-Bandes de pourritures... ne sut que dire Adelbert. Sigmar, protégez la ci... commença-t-il à dire avant que la mort ne le prenne.
-Bon, ouvrons les catacombes ! dit Pieter en se dirigeant vers la trappe.
La clef dans la serrure précéda le son caractéristique du mécanisme actionné.
L'accés était ouvert...
Dans la pénombre, plusieurs yeux rouges fixaient les deux hommes, l'odeur indiquant qu'ils s'agissaient de bêtes avides de sang.
-Pieter... ne sut que dire Félix en se rapprochant de lui.
-Non, attends, ils ne vont pas nous attaquer, répondit-t-il en s'écartant de l'ouverture.
Pourtant, quelques secondes plus tard, deux loups aggripèrent les cous des deux hommes, ceux-ci ne pouvant qu'à peine hurler leur douleur.
Une cinquantaine de ces monstres sortirent de l'Eglise, menés par une force supérieure afin de mettre fin au siège de la Cité...

Anton Ludenhof et une vingtaine d'hallebardiers marchaient dans les rues étroites de la Cité afin de reperer les esprits. L'impact, à la fois psychologique et tactique de ces choses pouvait être très important, et en cela, le Stirmarshall ne pouvait se résoudre à laisser cette menace dans l'ombre.
Ils arrivèrent dans une ruelle plus sombre que les autres, les toits des bâtisses se touchant presque cachant la lumière éphémère de la lune.
-Monseigneur... dit un des soldats en serrant son hallebarde.
-De l'eau bénite de l'Eglise de Sigmar a été versée sur vos lames, vous pourrez les blesser sans nul difficultés. Restez sur vos gardes, ordonna Anton, Hell Fenn tenue fermement tout en avançant.
Un supplice se fit entendre dans l'une des maisons, et quelques instants plus tard, les hallebardiers et leur commandant y furent.
Trois esprits étaient dans la cuisine, leurs victimes au sol, appeurées par cette vision d'horreur.
-Hommes du Stirland ! En avant ! cria Ludenhof en levant son épée à deux mains.
Les soldats hésitèrent un instant, mais la présence du Commandant Suprême les rassura et comme un seul homme, ils engagèrent ces éthérés.
Les hallebardiers ne parvinrent pas à toucher ces êtres, au contraire de ceux-ci qui s'aggripèrent au cou de deux d'entre eux, refusant de lâcher prise avant qu'ils n'aient emportés avec eux les malheureux soldats.
Cependant, la force charismatique de Ludenhof leur donnèrent un élan de détermination, assez fort pour que les esprits se dissipent en vociférant des malédictions.
Anton Ludenhof se dirigea vers les deux hommes à terre :
-Leurs corps sont dénués de couleurs... Leurs âmes ont été capturées. Il faut croire que notre travail ici n'est pas terminé, commença-t-il à dire avant d'être surpris par les mains des habitants s'aggripant à ses pieds.
-Merci ! Merci monseigneur ! dit une jeune fille qui venait de sortir d'un placard.
-Que Sigmar vous protège ! ajouta sa mère qui avait quitté ses autres enfants, toujours tramblant.
-Je vous en prie... répondit Anton en souriant et en abaissant sa main, afin que les deux embrassent sa chevalière en or. Messieurs ! En avant ! ordonna le Stirmarshall en sortant de la maison, ou plutôt, du taudis.

Sur le Mur Nord, les hommes étaient en train d'être repoussés par des vagues incessantes de morts-vivants. Les forces de Leicheberg avaient cédées une bonne partie du mur, et cela allait s'aggraver.
-Monseigneur ! Il faut appeller des renforts ! On ne pourra pas tenir ainsi ! cria Stefan en se repliant, auprès de ses quelques soldats.
-Vous avez raison, Rudolf, allez les chercher ! ordonna le Comte en désignant un vieil hallebardier, qui se hâta d'aller dans les casernes.
"Bon sang ! Ce vampire en a après nous, ses forces s'acharnent sur ce mur et..." commença à penser von Stople, avant d'entendre le bruit d'un tir de catapulte.
-A couvert ! hurla von Vhanüs en s'abritant sous l'escalier menant au premier niveau.
Le projectile composé d'ossements, alla se fracasser contre la Porte Nord, faisant trembler tout Leicheberg et forçant les soldats à se mettre les mains sur les oreilles, tant le vacarme était intense.
Celle-ci ne pouvant résister à une telle force, céda...
La horde de morts-vivants venait de pénétrée dans la Cité, alors que le Comte et se Capitaine se croisèrent du même regard.
Un regard à la fois de haine et de détermination...
-Monseigneur ! Allez vous réfugier avec nos hommes, je vais les retenir ! cria Stefan en sortant de sa cahette, l'épée de sa famille venant d'être dégainée.
Il était face à une cinquantaine de zombies et de squellettes, commençant à former un cercle autour de lui.
-Capitaine ! Venez avec nous ! ordonna von Stople en indiquant à ses hommes de se replier vers l'intérieur de la Cité, y comprit les hommes sortant des casernes.
-Repliez vous ! Mon devoir est ici ! hurla le Capitaine en tranchant la tête d'un zombie, et ce faisant, le combat inégal commença.
Bien que la vue de ces morts aurait pu effrayer n'importe quel guerrier, Stefan restait stoïque. Il ne pensait qu'à une seule chose : défendre Leicheberg.
"Mon nom sera connu de tous ! Père, mère, famille ! Regardez moi !" se dit-il en parant l'attaque maladroite d'un squellette.
Pendant ce temps, les quelques derniers hommes de von Stople se dirigèrent vers l'Eglise, au centre de la Cité.
Tous gardaient un oeil sur la scène incroyable qui leur était montrée.
Tous admiraient cet homme, qui allait donner sa vie pour eux.
Tous se faisaient un devoir de se souvenir de lui et de l'égaler, dans le but de lui faire honneur.
Les lames venaient de toute part, et bien que Stefan les para toutes pendant quelques minutes, l'une d'elles lui transperça l'épaule, alors qu'il faisait face à d'autres menaces.
-Jusqu'à la Mort ! hurla-t-il en se retournant pour trancher avec fureur ses ennemis.
Mais là encore, son dos était à découvert, et fut assailli de couteaux et d'épées...
Le Capitaine mit ses genoux à terre, dans un cri de douleur, serra fermement de sa main droite son épée, alors qu'il mettait l'autre sur son coeur.
Il ferma les yeux, et entonna une dernière prière à Sigmar, le suppliant de venir en aide à sa belle Cité.
Les morts-vivants s'acharnèrent sur lui, mais von Vhanüs resta ainsi, à la grande incompréhension des zombies, et des quelques goules qui venaient d'arriver sur le Mur Nord, et qui lui lançaient des pierres.
Dans un ultime soupir, le Capitaine Stefan von Vhanüs quitta ce monde de tristesse et de douleur.
Pourtant, on pouvait lire sur son visage ensanglanté, un sourire d'espoir...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 0:59

Sur le Mur Ouest, Wilhelm von Rottfurt tentait de discerner von Zeiman de ses sbires, penché sur les créneaux. Les paroles de l'Inquisiteur avaient fait le tour de la Cité en moins de quelques minutes. Wilhelm ne se souciait plus de ses propres tâches, de toute façon, c'était Dieter qui dirigeait. Lui, était parfaitement conscient qu'il n'était qu'un officier ayant un pégase.
Uniquement.
-Commandant, puis-je savoir ce que vous faîtes ?! Nous commençons à être débordés et à... commença à dire von Diesdorf avant qu'un tir de catapulte ne vienne s'écraser juste devant les murs, faisant tomber maintes hommes.
-Je regardais ce nécromant... répondit Wilhelm en se relevant.
-Que comptez vous faire ? demanda Dieter en gardant un oeil sur ses soldats, qui arrivaient encore à repousser les morts-vivants.
-Ce que je compte faire... dit Wilhelm, pensif.
"Si vous tenez à prouver votre valeur, vous en avez l'occasion ici même. Ce siège restera dans les mémoires, même celles d'Altdorf" avait dit le Capitaine Ehrwig Kraemer. -Oui... répondit von Rottfurt en souriant.
-Qu'allez vous faire ?! Répondez moi ! ordonna le Reiklander en fronçant les sourcils.
-Je vais prouver que mon grade n'est pas seulement dû à mon sang ! Dans votre rapport parlez donc de ce que je ferais ! S'il m'arrive quelque chose, donnez Celeste à ce Kraemer ! s'exprima haut et fort Wilhelm en descendant les marches.
-Qu'allez vous faire ?! redemanda Dieter, inquiet de la décision de son "supérieur".
Mais sa question n'eut aucune réponse...

Sur le Mur Est, Johann et Swen combattaient côte à côte, auprès de soldats, pour la plupart épuisé et encore sous le choc après la perte de leur cavalerie.
-Je n'arrive toujours pas à croire que ce nécromancien soit encore en vie ! Tu l'as tué ! s'exclama Swen en enfonçant son épée dans le coeur d'un zombie.
-Il n'est pas en vie ! Il a été réssucité ! Attends, que fait von Rottfurt ? demanda Johann en voyant le Reiklander allait vers les écuries, seul.
-Je l'ignore, et pour le moment, j'ai d'autres choses à faire ! On recule soldats ! ordonna le Capitaine en faisant quelques pas en arrière.
-Vu la situation, je ne peux permettre à aucun homme de quitter le siège ! Si ce scélérat s'en aller vers von Zeiman... dit Johann en se mettant à courir pour aller à la rencontre du Commandant.
Les hommes de Swen commençaient à perdre espoir, et cela se lisait sur leurs regards. La proximité de leur Grande Bannière ne les affectait plus d'aucune sorte. Ils ne combattaient plus pour l'Empire ou même le Stirland : ils combattaient pour leurs vies.
-Reviens vite ! dit le jeune Meltburg en s'apprêtant à mener ses hommes à contrer une nouvelle vague. Y'a quelqu'un qui aurait vu le Prêtre-Guerrier ?
Ses hommes ne surent répondre, von Tempelhof avait été vu aux alentours de l'Eglise, c'était tout ce qu'ils savaient. Swen cacha son inquiétude et chargea, l'épée au clair.

Sur la tour Sud-Ouest, Sïntzer se préparait à faire feu sur tout un tas de zombies et de squellettes. Leur nombre était tel qu'il ne faisait plus aucune différence entre les régiments, et cela brouillait ses calculs.
-Ils sont prêts ? demanda l'Ingénieur en indiquant les deux mortiers à ses côtés, ainsi que son canon à un artilleur.
-Oui, paré à faire feu ! répondit-il mécaniquement.
-45° degrés... Voilà... commença à dire Heinrich en verifiant les réglages. Feu !
L'artilleur mit le feu à la poudre, et dans un grand fracas, les deux machines se mirent à lâcher leurs projectiles, composés de clous et de diverses choses de fortune, sur leurs ennemis.
-C'est au moins une bonne trentaine ! s'exclama l'artilleur en souriant.
-Une misère face à cette horde. Je vous laisse vous charger de tout ceci, je dois aller appareiller le Feu d'Enfer. Tâchez de ne pas finir comme vos collègues... lâcha Heinrich en descendant de la tour, la mine sombre.


Anton Ludenhof, qui venait d'entendre les cris provenant du Mur Nord, décida de se diriger vers le Donjon, afin de s'assurer que ses Joueurs d'Epées étaient toujours en place. Sa vingtaine d'homme fut envoyés soutenir ce même Mur, qui venait de céder. Arrivé devant la demeure de von Stople, il ouvrit les portes en grand et c'est avec un grand soulagement qu'il les vit.
-Monseigneur ! Quelle est la situation ? demanda le Champion en baissant la tête, toute comme ses camarades.
-Le Mur Nord est tombé. Les autres tiennent encore, bien que le Mur Est ne devrait pas tardé... dit le Stirmarshall, la mine soucieuse.
-Désirez vous que nous allions les secourir ? questionna Rudolf, le regard empli de détermination.
-Vous irez les secourir prochainement. Je vais ordonner une retraite dans l'intérieur de la Cité. Ce siège va prendre une tournure d'escarmouches... répondit Anton en soupirant.
-Vous pourrez compter sur nous, mons... commença à dire le Joueur d'Epées qui tenait leur bannière, avant d'être interrompu par un grand bruit à l'extérieur.
-Se pourrait-il que... ? ne sut que dire le Champion.
Ludenhof se précipita sur les portes, et lorsqu'il les ouvrit, une dizaine de loups étaient devant les portes du Donjon.
-Oh... Le bâtard... dit Anton en pensant à von Carstein. Défendez vous !
Les Joueurs d'Epées sortirent, brandissant leurs armes, à la manière de leur Commandant.
"Par Sigmar, nous allons échouer !" se dit Anton en transpercant une de ces bêtes immondes.

Sur le Mur Sud, Rodörfy et Kraemer s'exaspéraient. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'ils avaient du mal à repousser l'ennemi qui venait d'en bas, mais maintenant, ils étaient attaqués par des goules venues de l'intérieur même de Leicheberg. Les hommes resistaient pourtant, car ils faisaient confiance à leurs officiers.
-Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?! D'où sortent-ils ?! s'exclama Ehrwig en esquivant les griffes noirâtres d'une de ces goules.
-Je ne vois que les catacombes ! répondit Josef en décapitant un énième zombie.
-Mais von Stople a scellé les entrées ! dit le jeune Capitaine en enfonçant son épée dans le flanc d'un des monstres.
-Peut être pas toutes... Le Mur Nord est tombé regarde ! cria le vétéran en pointant du doigt les forces du Comte se replier.
-Oh... Ce fils de catin s'est déchaîné sur ce mur ! Regarde moi toutes ces horreurs qui passent les portes ! ajouta Ehrwig en se mettant aux côtés de son ami, l'oeil attentif aux prochaines attaques.
-Le Mur Est est presque dans cet état ! Meltburg a dû mal à repousser l'ennemi. Seuls ces Reiklanders semblent s'en sortir ! rajouta Josef en désignant le Mur Ouest.
-Regarde ! Von Diesdorf a envoyé quelques uns de ces soldats sur le Mur Nord ! dit Kraemer en rechargeant son pistolet, profitant de ces quelques instants de repos.
-Les catapultes vont se déchaîner... Le sacrifice de von Klam aura été inutile ! Soldats ! Retraite ! On tiendra dans les rues, où ils ne pourront jouir de leur nombre ! cria Rodörfy en levant son épée.
-Quoi ?! Une retraite ? s'exclama son ami, ahuri de cette nouvelle.
-Nos morts ne serviront qu'à rendre l'ennemi plus fort encore ! Qu'attendez vous ?! On se replie, tuez moi tout ce qui se trouvera sur notre route ! lança Josef en tirant une balle dans la tête d'une goule.
Kraemer fit signe à ses hommes de le suivre, malgrè son désaccord sur ses décisions, mais il savait aussi que l'experience de celui-ci était grande, et qu'il valait mieux l'écouter.

Wilhelm von Rottfurt cherchait son pégase dans les écuries. Celles-ci étaient grandes, et le Reiklander ignorait où reposait Céleste. Il tenait sa lame, s'attendant à ce qu'un mort-vivant ne vienne interompre ses recherches. Heureusement, à part de la paille et quelques fourches, les écuries étaient vides, tous les chevaux ayant servis à von Klam, dans son sacrifice inutile. L'obscurité n'était repoussée que par quelques faibles torches, ce qui ne simplifait guère les tâches de von Rottfurt.
Après plusieurs minutes, Wilhelm trouva enfin son pégase. Sa blancheur était toujours immaculé, ce qui provoqua un sourire chez le Commandant.
-Ah ! Te voici enfin ! Mon vieux camarade, j'ai de nouveau besoin de toi ! dit Wilhelm en ouvrant la porte et caressant l'encolure de sa monture.
Le pégase avait senti les intentions de l'humain, et répondit en se cabrant, tant l'excitation l'habitait.
-Je savais que tu ne serais pas contre un peu d'action ! s'exclama-t-il en allant chercher de quoi le seller.
Un bruit de pas se fit entendre.
-Qui va là ?! ordonna Wilhelm, en se mettant aux côtés de Céleste, l'épée au clair.
-N'ayez crainte. C'est moi, Johann. Dites moi, seriez vous en train de fuir ? demanda l'Inquisiteur, sortant des ténèbres, ses yeux cachés par son chapeau, la crosse de son pistolet en main.
-Qui vous permets de me juger ainsi ?! s'exclama le Reiklander, outré d'une telle question, conservant son épée à la main.
-Alors pourquoi n'ètes pas en train de repousser cette horde ? répliqua Meltburg en se rapprochant de son interlocuteur.
-Vous voulez le savoir ? s'indigna Wilhelm, le regardant de haut.
-C'est la raison de ma venue... répondit froidement le Répurgateur.
-Je vais occir ce foutu nécromant ! C'est la seule manière pour moi de prouver ma valeur ! Et ne tentez rien pour m'en empêcher ! s'exclama de nouveau l'homem vêtu de blanc.
-Si vous réussissez, je pense que nous serons presque sauvés. Von Zeiman doit certainement contrôler la plupart de ces morts-vivants. D'après ce que je sais, je doute que von Carstein ait les capacités arcaniques nécessaires pour les maîtriser tous... dit Johann, pensif.
-Sur ce, je vous laisse à vos pensées ! Moi, j'ai à faire ! dit Wilhelm en mettant la selle sur le dos de sa monture.
Meltburg s'éloigna, et repartit dans l'obscurité, à la grande satisfaction du Reiklander.
Cependant, sa joie fut de courte durée, car l'Inquisiteur revint, les bras chargés d'une autre selle.
-Mais que faîtes vous ?! dit Wilhelm, qui s'apprêtait à mettre son pied dans l'étrier.
-Que vous le vouliez ou non, je viens avec vous. J'ai déjà tué Léopold, je veux le refaire... répondit froidement Johann, commençant à mettre sa selle.
-Mais... Je... Bon, comme vous voulez. Après tout, vous me serez peut-être utile... ajouta doucement Wilhelm.
-Ne vous en faîtes pas, si nous réussissons, c'est de votre nom que l'on se souviendra ! dit Johann en terminant de seller le pégase. Il pourra nous transporter ?
-Céleste est bien plus robuste que vous ne l'imaginez. Venez voulez vous ? demanda le Reiklander en montant sur sa magnifique monture.

Swen Meltburg se retourna, et s'apperçut que loups et goules venaient d'attaquer ses hommes, venant de la Cité, à sa grande incompréhension. Persuadé que désormais, ce Mur n'était plus défendable, rajouté au fait que seul le Mur Ouest tenait encore vraiment, le jeune Capitaine demanda à ses musiciens de sonner la retraite.
-On se replit dans les rues de Leicheberg ! Il nous sera plus facile de défendre la Cité ! cria-t-il à ses hommes, alors qu'il abattait un loup de sa belle épée.
Les soldats eurent un instant d'hésitation. Sortir du Mur pour se retrouver face à de nouveaux morts-vivants n'avait jamais été dans leur esprit autre qu'une idée absurde.
Cependant, le regard de leur Capitaine était tel, qu'ils le suivirent sans plus attendre.
-Dépêchez vous ! Allons rejoindre les forces des autres Murs ! dit-il en descendant les escaliers. N'ayez crainte pour vos vies ! Ceci n'est pas une fuite, c'est un repli !
Un de ses hommes fut transpercé par une lance alors qu'il tentait de faire de même.
L'espoir de conserver le moral de ses hommes était perdu...
"Au moins, nous combattrons jusqu'au bout !" se dit Swen en guettant les alentours, pour appercevoir son frère.

Anton Ludenhof et ses Joueurs d'Epées étaient au milieu de cadavres de loups, mais également des corps de leurs frères tombés au combat. Bien que l'inquiétude se trouvait dans leurs coeurs, le Stirmarshall savait qu'ils ne reculeraient devant rien.
-Monseigneur ? Allez vous bien ? demanda Rudolf en voyant son supérieur trembler.
-Juste le froid. Je dois aller au Mur Nord pour voir la situation ! M'accompagnerez vous ? questionna-t-il en se retournant vers son interlocuteur.
-Nous vous accompagnerons ! Joueurs d'Epées du Stirland, protégez votre seigneur ! s'exclama le Champion en se redressant.
-Très bien ! Allons y sur le champ ! dit Anton en se mettant à courir.
Alors que ses gardes commençaient à le suivre, un hallebardier vint les interrompre, haletant :
-Commandant Suprême ! Les Murs Sud, Est et Nord sont tombés ! cria le soldat, avant de tomber, inconscient.
-Poison... dit Rudolf en se baissant pour voir les plaies qu'avait le soldat.
-Bon sang ! Le Sud et l'Est ! s'exclama le Baron de Biberhof en s'arrêtant.
-Vous voulez toujours aller au Mur Nord ? demanda le porte-étendard en s'approchant doucement.
-Non. Finalement, ce n'est pas une bonne idée. Je retourne à l'intérieur pour voir si les sorciers vont bien, attendez moi ici ! ordonna Anton en ouvrant les portes du Donjon.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 1:00

Dans les airs, Céleste transportait avec aisance les deux hommes. Wilhelm éprouvait une sensation rare. Il sentait ses poils s'hérissait, tout son être exigeait de l'action.
Bien que Johann n'eut jamais été sur un pégase, il se contentait de s'accrocher fermement sur la selle, tout en restant silencieux.
-Je le vois ! Ce nécromant est là ! cria le Reiklander en montrant du doigt ceux qui avaient tués von Klam. Céleste, s'il devait t'arriver quelque chose, je veux que tu ailles sous la protection du Capitaine Ehrwig Kraemer !
Dans quelques minutes, ils seraient en train de les affronter. Le vent fouettait leurs visages, les carreaux d'arbalètes se dirigeaient vers eux, mais les tirs étaient maladroits, et aucun d'eux ne touchèrent la belle monture.
-Bon... C'est bientôt que tout va se jouer... dit calmement l'Inquisiteur, d'une voix glaciale.
-Dites moi, votre papier, si vous tenez à ce qu'il soit lu... commença à dire le Commandant.
-Ah oui ! s'exclama Meltburg en sortant une petite boule de papier de son veston.
-Le caillou est à l'intérieur ? demanda Wilhelm, supposant que non.
-Bien évidemment ! répondit l'Inquisiteur en lançant la boule de papier en direction du Mur Sud.
-Autre chose à faire ? questionna le Reiklander, le regard fixé vers leur ennemi.
-Seulement à me venger... répondit sombrement Johann.
-Je n'aurais jamais cru mourir aux côtés d'un Stirlander... ajouta von Rottfurt en soupirant.
-Sachez, cher ami, que j'ai étudié à Altdorf ! s'exclama l'Inquisiteur, en donnant une frappe amicale sur l'épaule du cavalier, et ce faisant, laissant son chapeau devenir le jouet des airs.
-Alors ça va... Cher ami ! répondit en riant le Reiklander, dégainant son épée, tout comme le Stirlander.
"Von Zeiman, tu vas regoûter à ma lame..." pensa Johann en fronçant les sourcils.

Près de l'Eglise, les quelques hommes de Kraemer, de Rodörfy et de von Stople se réunirent.
-Où sont les soldats de la réserve ? demanda Ehrwig en courrant à la rencontre du Comte.
-J'ai pris ceux que je pouvais. Les autres se sont fait surprendre par cette horde de loups... dit faiblement Peter.
-Y-aurait-il une entrée des catacombes que vous n'auriez pas scellée ? demanda Josef, l'oeil vigilant.
-Non, aucune... Si ce n'est... Non, ce n'est pas possible... répondit le Comte, pensif.
-Laquelle ?! s'exclama Kraemer en insistant que chaque syllabe qu'il venait de prononcer.
-Sous l'autel de l'Eglise, il y a une trappe, et... commença-t-il à dire avant qu'Ehrwig ne se précipite dans le lieu Saint.
Prenant une torche pour éclairer cette endroit sombre, le jeune Capitaine vit alors que l'autel avait été poussé, et le trappe ouverte. A ses côtés, deux corps étaient déffigurés, tant ils avaient reçus des morsures, provenant de ces féroces loups.
-Oh non... ne sut que dire Kraemer, en s'appercevant que von Tempelhof gisait à terre.
Il se rapprocha de lui, alors que les hommes rentraient se mettre à l'abri d'une éventuelle attaque.
-Des étoiles... dit doucement le jeune Capitaine en regardant les blessures qu'avaient le Prêtre-Guerrier sur le cou. Reposez en paix... termina-t-il en fermant les yeux d'Adelbert, se rendant compte qu'il se devait d'être aux côtés de ses soldats.
-Quel malheur... ajouta en soupirant Rodörfy. Mettons nos hommes ici ! L'Eglise est un lieu idéal pour repousser ces morts-vivants, l'aura de Sigmar les affaiblira ! ordonna vétéran aux soldats.
-Karl, Ludwig et Hugo, refermez la trappe et remettez moi cet autel, qu'ils ne puissent revenir... demanda le Comte à trois de ses hommes, qui s'exécutèrent.
-Et les citadins ? Qu'en faisons nous ? questionna Ehrwig à Josef, inquiet de leur sécurité.
-On peut y envoyer quelques hommes pour les faire venir ici. Mais en aucun cas je ne ferai perdre la vie d'un de ces soldats. On en a déjà que trop perdu... répondit en soupirant Rodörfy.
-Très bien... Qui est volontaire ? demanda Kraemer, se retournant vers la trentaine de soldats qui étaient dans l'Eglise.
Une poignée de mains se levèrent, et après le hochement de tête des Capitaines, les hommes sortirent.

Le Stirmarshall entra dans les appartements du Comte von Stople, et lorsqu'il vit ce qu'il y avait dans cette pièce, il s'arrêta net.
Sur le siège où se trouvait avant Rudolf Herthus, un tas de cendres résidait.
-Bonsoir, Commandant Suprême, dit calmement Zümer, toujours concentré dans son domaine arcanique.
-Mais qu'est-ce que... ?! Que s'est-il passé ?! s'exclama le Stirmarshall, ne comprenant pas où était Herthus.
-Ah... Vous devriez savoir que manier la Magie est dangereux. Herthus en a fait les frais... répondit Ulrich en soupirant.
-Et c'est tout ce que cela vous fait ? demanda Anton, interloqué par l'attitude de son interlocuteur.
-Ce n'est pas le premier des sorciers que je vois disparaître ainsi, de plus, j'ai à vous protéger des sorts hostiles, et vous brisez ma concentration, Commandant Suprême... dit doucement Ulrich en joignant ses mains.
-Eh bien... Bon, je vous laisse, je vais en haut... termina le Baron de Biberhof en ouvrant la porte au fond de la salle.
Anton monta un petit escalier, étroit et en spirale, qui allait le mener au grand air.
Là-haut, il fut surpris par la force du vent, et dû se tenir aux créneaux. Il commença à regarder de droite et de gauche, afin d'analyser la situation. La Cité venait d'être frappée par des flots de morts-vivants innombrables.
-Bon... Il reste encore des hommes sur le Mur Ouest, près de l'Eglise et... Ce doit être Meltburg... Il a l'air de se diriger vers elle, dit Anton, pensif. Regardez moi cette horde ! Je ne vois que des morts-vivants ! Peut-être que je devrais demander de l'aide en Averland... continua-t-il en commençant à marcher en cercle.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 1:00

(Je vous conseille ce lien musical : http://www.radioblogclub.fr/open/131161/van_helsing/Van%20Helsing%20-%20Journey%20to%20Transylvania )
Céleste percuta les rangs des Gardes des Cryptes, frappant le ses sabots dur comme le fer, en mettant à terre trois. Johann et Wilhelm mirent pied à terre et commençèrent à donner des coups à chaque ennemi qui se trouvait sur leur passage.
-Il est là-bas ! s'exclama le Reiklander en voyant le Nécromant, qui se cachait derrière ses guerriers.
-Attention ! cria Johann en plaquant au sol le Commandant, esquivant ainsi un éclair noir venu du sorcier.
Les morts-vivants mirent du temps à se rendre compte de la présence des deux humains, tant leur Maître était occupé à s'en débarasser par ses propres moyens.
Wilhelm, furieux de tant de lâcheté, leva son épée, marquée du sceau d'Altdorf, et fonça sur le nécromancien.
-Unberogens ! hurla-t-il en décapitant les derniers guerriers qui le séparer de lui.
Johann ,quant à lui, sortit ses pistolets et le couvrit de ses tirs. Un couloir idéal venait de s'ouvrir pour von Rottfurt, qui saisit l'occasion d'aller débarasser les mortels de cet homme corrompu.
Léopold von Zeiman avait l'apparence d'un vieil homme à la peau pourrie, portant une longue barbe sale, et malgrè cette apparence, son regard incandescent prévenait des dangers qu'il représentait.
Alors que le Reiklander arrivait devant le sorcier, l'épée prête à s'abattre sur son cou, celui-ci entama une dernière incantation, faisant en sorte que ses mains devinrent verdâtres. Celles-ci touchèrent le Commandant sur son visage, qui commença à devenir poussière.
-Von Rottfurt ! hurla l'Inquisiteur en courrant vers lui, en esquivant chaque attaque des morts-vivants, bien trop lentes.
Il s'agenouilla aux côtés du soldat, tentant désesperement d'annuler le sortilège avec ce qu'il connaissait des horreurs arcaniques.
Mais c'était peine perdue. Le Commandant von Rottfurt n'était plus que poussière, le sort se précipitant dans tout son corps en quelques instants.
Céleste hénit sa colère, mais ne pouvant venir en aide à son Maître, il se souvint de ces dernières volontés et s'envola vers la Cité.
-Johann Meltburg, Répurgateur de la Très Sainte Inquisition, vous n'imaginez pas la joie que vous me faîtes de présenter votre vie devant moi de cette manière, dit froidement Léopold en levant ses mains squellettiques, afin que ses guerriers entourent l'Inquisiteur.
-Chien... Tu vas me payer ton acte ! cria Johann en dégainant ses deux épées, enduites d'eau bénite.
-Vous ne comptez tout de même pas que je vais encore connaître vos lames ? répondit le Nécromant en souriant.
-Je vais terminer ce que j'ai commencé ! lança en défi le Répurgateur en se relevant.
Le sorcier entama une formule, et le corps de Meltburg commença à se pâlir, à la manière de ce qui avait frappé Ludenhof précedemment.
-Par Sigmar et pour Sigmar ! hurla-t-il en en enfonçant ses deux épées dans le corps de son adversaire.
Comprenant que son temps était compté, il fit pleuvoir toute une série de coups, ce qui provoqua la chute du sorcier.
-Non... Comment avez vous pu résister... ne sut que dire le sorcier, comprenant lui aussi qu'il n'allait pouvoir rester en ce monde.
-Je vais partir avec vous... Et j'aurais l'éternité pour vous torturer ! répondit Johann en enfonçant ses deux lames dans le coeur de l'immonde être.
Le Nécromant fut secoué de spasmes, avant de d'hurler sa douleur et sa haine des vivants.
L'Inquisiteur tenta de se relever, mais les Gardes des Cryptes se ruèrent sur lui, abattant leurs lames spéctrales...
La dernière pensée de l'homme alla vers Sigmar, mais également vers son frère...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 1:00

Swen Meltburg et ses hommes arrivèrent dans l'Eglise. Là, ils retrouvèrent les derniers soldats de la Cité, mais aussi du Stirland...
Les troupes étaient fatiguées et anxieuses. Nul ne savait lorsque l'attaque massive des morts-vivants arriverait. Ils étaient persuadés que cela ne durerait pas lontemps pour qu'ils découvrent où ils étaient, et là, le massacre commencerait...
Une cinquantaine de citadins étaient assis par terre, faisant en sorte de ne pas gêner les soldats en calmant leurs enfants angoissés.
-Messieurs... dit Swen en abaissant sa tête en signe de respect devant ses deux collègues et le Comte.
-Capitaine Meltburg ! Vous avez abandonné vos positions ? questionna von Stople, inquiet.
-Ne m'en tenez pas rigueur, vous voilà bien ici ! Mes forces ont été submergées, et nos morts n'auraient servis aucune cause. Je constate avec satisfaction que j'avais raison de venir ici... répondit le jeune Capitaine, avec un mépris pour Peter.
-Je suis content que vous soyez à nos côtés, ajouta Kraemer en souriant.
-Moi aussi. La situation est grave, et votre présence nous sera utile, rajouta Rodörfy, en croisant les bras.
-Dites moi, est-ce dû à vous le fait que certains morts-vivants tombent ? Le Mur Sud est presque vide, et les assigeants des autres Murs subissent le même sort ! dit Swen en haussant les sourcils.
-Je vous demande pardon ?! s'exclama Ehrwig, ahuri.
-C'est une excellente nouvelle. Les Reiklanders ont une chance de s'en sortir... J'avais peur pour eux, dans le mesure où ils ont tenu tête à l'ennemi, les forces des Murs Sud; Nord et Est auraient pu les attaquer... dit Peter en souriant.
-Elles les attaqueront, et même s'ils sont moins forts, je doute que von Diesdorf ne tienne, ajouta Swen, inquiet.
-Vous oubliez von Rottfurt, vous l'oubliez ! répondit Ehrwig en regardant Swen dans les yeux.
-Oui, enfin... Si vous voulez, il y a von Rottfurt... dit-il en soupirant.
-Ne le sous-estimez pas, c'est un brave homme, ajouta Kraemer, insistant.
-Nous n'en doutons pas. J'aimerais que nous trouvions la raison pour laquelle nos ennemis tombent. Mais nous n'avons pas le temps ! Il faut organiser un second siège dans cette église même ! Les forces de von Carstein doivent être encore nombreuses ? demanda Josef, en levant les yeux.
-Pas tant que ça... Un de leurs nécromants a dû mourir, et peut-être que ce vampire ne sait guère maniait la magie... supposa le jeune Capitaine, embarassé.
-Bon, on va quand même se préparait. Nous ne sommes que tout au plus une centaine... ajouta Peter en regardant les soldats.
-Auriez vous vu les autres ? demanda Swen, ses yeux indiquant son angoisse.
-Le Stirmarshall aurait été vu dans les ruelles, en train de chasser des Esprits, avant d'aller dans le Donjon pour s'assurer que les sorciers allaient bien. Votre frère, je ne l'ai pas vu... Sïntzer non plus. Von Tempelhof... dit von Stople en désignant l'armure du Prêtre-Guerrier.
-Est-il... ?
-Il est tombé, trancha net Ehrwig.
-Quant à von Vhanüs ? demanda Swen, inquiet au plus haut point.
-Il a couvert les forces du Comte. Il a donné sa vie pour leur permettre d'atteindre l'Eglise... répondit Josef, qui regardait les murs de l'Eglise, toujours pensif.
-Par Sigmar... ne sut que dire le jeune Meltburg.
-Reprenez vous. Nous avons besoin de vous... dit Kraemer en voyant une larme sur la joue de Swen.
-Je dois me rendre auprès de Ludenhof ! Je refuse qu'il reste seul ! s'exclama-t-il en la séchant.
-C'est une bonne idée. Laissez vos hommes, soyez prudent et revenez vite surtout, demanda Josef, son regard indiquant l'estime qu'il avait pour lui.
-Je vous le promets ! Si vous vous faîtes attaquez, je le menerai ailleurs, termina Swen en se mettant à courir vers la sortie. Attendez ! Je vous confie ça ! dit-il en revenant, tendant la Grande Bannière du Stirland.
-En effet, ce n'est pas trop discret. N'ayez crainte, on en prendra soin ! répondit von Stople, en prenant la bannière, alors que Swen reprenait sa course.
-Ramenez nous Ludenhof en vie aussi ! ajouta en riant Ehrwig, avant de s'arrêter, en voyant les regards sombres de ceux qui l'entouraient. Quoi ? 'Faudrait pas qu'il oublie...
-Idiot va ! dit en souriant Josef. Bon, barricadons la porte ! Il doit y avoir du matériel dans les quartiers du Prêtre ! ordonna Rodörfy en indiquant les bancs de l'Eglise.
Les hommes se mirent au travail, tous conscients qu'il tenait là un espoir pour repousser l'ennemi, car les dires de Meltburg venaient d'être confirmés par la non-présence des morts-vivants dans les alentours du lieu Saint.
"On a une chance !" pensa Peter en aidant à barricader les fenêtres.

Anton Ludenhof continuait à faire ses cercles, étant en train de réfléchir pour quelle raison le nombre des morts-vivants avait subitement baissé, lorsque des chauves-souris vinrent vers lui. Celles-ci avaient des yeux rouges et de petites dents assérées. Elles dégageaient une aura sombre, signe certain qu'elles n'étaient pas naturelles.
-Vous voici enfin... dit le Stirmarshall en regardant cette nuée.
Les chauves-souris se mirent alors à se réunirent, leurs auras ne faisant plus qu'une. De celle-ci, un être en sortit. Il était sur les créneaux de la tour du Donjon, et souriait.
Son habit était celui d'un noble d'une époque reculée, d'une noirceur comme celle de l'aura qui le suivait. Son visage était d'une pâleur cadavérique, une fine moustache était situé juste en dessous de ses yeux, tout aussi rouges que les chauves-souris qui avaient disparues. Il tenait une câne dont le pommeau était un crâne en or, celle-ci devant sans aucun doute cacher une arme, car l'inconnu n'avait sur lui aucun fourreau.
-Anton Ludenhof... répondit l'être, d'une voix sombre.
-Veuillez continuer, trancha net le Baron.
-Je vous demande pardon ? demanda l'homme étrange, interloqué.
-Vous avez oublié mes titres, ajouta Anton, tout en souriant.
-Et vous osé m'interrompre po... commença-t-il à dire avant que Ludenhof ne continue :
-Commandant Suprême des Forces du Stirland, Baron de Biberhof, et accessoirement, Général de l'Empire... dit calmement le Stirmarshall
-Et les miens ? demanda l'homme sombre en tentant de l'imiter.
-Je n'ai pas dit votre nom, Gustav, répondit froidement Anton. Puis-je vous demander la raison pour laquelle vous ètes venu me déranger ?
-Cessez donc votre insolence. Si je suis venu c'est pour en finir avec vous. Ludenhof, vous savez que vous ètes un homme remarquable ? commença le vampire en regardant vers ses morts-vivants.
-Oui, on me le dit très souvent. Ca devient lassant par ailleurs... dit en faisant un faux soupir Anton.
Bien que celui-ci voulait dominer le duel verbal, qui précédait le duel physique, le Commandant Suprême avait peur au fond de lui. Le seul signe qui pouvait le trahir était ses mains qui tremblaient, mais heureusement pour lui, celles-ci étaient derrière son dos.
-Votre insolence... Je ne sais pas vraiment à qui j'ai à faire. D'un côté vous envoyez votre cavalerie au massacre. De l'autre, vous envoyez à la mort deux de vos hommes afin de tuer mon allié, qui je vous le confesse, m'était très précieux... continua von Carstein en fronçant les sourcils.
Anton ignorait de quoi parlait son interlocuteur. Il n'était au courant d'aucun sacrifice pour tuer ce nécromant...
Cependant, cela expliquait beaucoup de choses.
-Vous n'avez tout de même pas esperé que je n'en fasse rien ? Je me suis renseigné sur vous, Gustav, et vos capacités arcaniques laissent à désirer. Il vous fallait un allié de taille... mentit Ludenhof, ses mains cessant de trembler.
-Je ne pensais pas que l'insolence était un apprentissage à Wurtbad... ajouta von Carstein en serrant sa canne.
-J'ai du sang du Hochland, vous devriez le savoir, répliqua Anton en souriant.
-C'est ce que je disais... Quoiqu'il en soit, mes forces sont encore nombreuses. Bien plus que celle de la Grande Armée du Stirland ! s'exclama en ricanant le vampire.
-Les vôtres vont tombées en poussière incessement sous peu, n'est-ce pas ? supposa Ludenhof en s'assurant que son pistolet était bien sur lui.
-Pas totalement. Von Zeiman n'était pas le seul nécromant à mes côtés. Il en reste encore, mais je vous le confesse une fois encore, ils n'ont pas son talent. Vous m'avez impressionné avec vos bassines pour vous débarasser des corps... avoua Gustav, la mine embarassée.
-Arrêtez donc de me bassiner avec ces compliments. Pour en revenir, même si vous veniez à tous nous tuer ici, le Graf de Wurtbad saura vous tenir tête, et ce ne sont pas vos troupes actuelles qui feront le poids, répliqua froidement Anton.
-Calembourg face à ma mort ? répondit-il, ahuri devant l'impétuosité de Ludenhof. Cependant ce que vous venez de dire est certain. Mais je pourrais en relever d'ici là, tandis que vous, vous n'aurez jamais le temps d'entrainer autant d'hommes que ceux qui ont péris ici même, riposta le vampire en souriant.
-C'est exact. Juste le temps d'appeller l'Averland, le Wissenland et même le Reikland... enchaîna le Général de l'Empire en riant.
-Je ne supporte plus votre insolence, Ludenhof... Je ne la supporte plus ! cria le vampire en se retournant, la lame de sa canne au clair, et la canne lâchée.
-Il est temps d'en finir, tout comme vos compliments, c'est lassant ! riposta le Stirmarshall, en sortant Hell Fenn de son baudrier.
-Le cadeau d'Haupt-Anderssen... Voyons si vous saurez manier cette épée ! s'exclama Gustav von Carstein, le regard flamboyant et en quittant les créneaux.
-Vous auriez dû conserver votre canne, je doute que vous pourrez vous déplacer aisément ! répliqua Anton, sentant ses poils s'hérissaient, son être avide d'action.
-Il suffit ! Votre insolence ! Votre insolence Ludenhof ! hurla le vampire, en levant sa lame.
Le combat entre les deux généraux venait de commencer, et celui-ci allait désigner qui des hommes et des morts-vivants allaient remporter le Siège de Leicheberg.

Dans l'Eglise, presque toutes les portes et les fenêtres venaient d'être barricadées. Seule restait la porte d'entrée principale. Les officiers avaient peur de laisser des survivants à l'extérieur. Toutefois, dés que le moindre mort-vivant aurait été apperçu, les portes seraient fermées prestement, et sans hésitation. D'ailleurs, cinq hommes avaient marteaux et clous en mains.
-Vous pensez que Meltburg s'en sortira ? demanda von Stople, visiblement inquiet.
-C'est un Capitaine de talent. Ce n'est pas pour rien qu'il est le second du Stirmarshall, alors qu'il n'est qu'à peine plus âgé qu'Ehrwig, répondit Josef en souriant, tout en inspectant chaque recoins du lieu Saint.
-Par hasard, on aurait reçu aucune nouvelle de Wurtbad ou d'une autre ville, comme Averheim ? demanda Kraemer, connaissant presque la réponse.
-Le Commandant Suprême a décrété que le Stirland serait en mesure de faire face seul aux morts-vivants, répondit Rodörfy en regardant les vitraux.
-D'où la présence des Reiklanders ? ajouta en riant Peter.
-Eux, ils sont venus parcequ'ils en avaient l'ordre, répliqua le vétéran en commençant une nouvelle inspection.
-D'ailleurs, j'ai peur pour eux... dit Kraemer en abaissant la tête.
-Von Diesdorf n'est pas n'importe qui. Et l'ennemi se fait moins puissant. Ils ont toutes leurs chances, je te rassure ! répondit Josef en donnant une tappe amicale sur l'épaule du jeune Capitaine.
-Enfin... Esperons le pour eux... conclua le Comte en se recoiffant, se rendant compte qu'il avait une mine affreuse.
Soudain, dex bruits de pas se firent entendre sur la place du marché. Les hommes se cachèrent, tout en jettant de petits coups d'oeil sur l'intrus.
-Qui est-ce ? chuchota Ehrwig à l'un de ses soldats.
-L'Ingénieur... répondit-il en poussant un soupir de soulagement.
Sïntzer venait de pénétrer dans l'Eglise, visiblement très contrarié et surtout suant comme un homme qui aurait couru sans arrêts le tour d'Altdorf. Deux hommes étaient avec lui, et ces deux là portaient tant bien que mal un Feu d'Enfer, avec les munitions qui allaient avec.
-Cest la seule machine que j'ai pu sauvée... déclara Heinrich en fondant en larmes.
-Vous n'avez rien ? demanda en se précipitant Kraemer sur l'Ingénieur.
-Non, non, mais mon âme est touchée ! Ah ! Mon artillerie ! Ah ! Mes artilleurs ! Pourquoi ? Mais pourquoi ?! se mit à crier Sïntzer en se mettant en genoux.
-Allons, allons ! Reprenez vous ! Vous ètes en vie, et nous aussi. Votre Feu d'Enfer nous sera d'une grande utilité, et nous aurons besoin de vous ! s'exclama Josef en relevant l'homme.
Heinrich se redressa, sécha ses larmes et se retourna vers les deux servants :
-Bougez vous les fesses, tas de gnoufs ! Mettez moi cette machine en état de marche ! Près de la porte ? demanda l'Ingénieur en regardant Rodörfy.
-Oui, oui, près de la por... commença-t-il à répondre avant que Sïntzer ne se mette à crier face au manque de dextérité de ses artilleurs.
-S'ils ne savent pas que nous sommes ici après tout ce boucan, c'est que ces morts-vivants n'ont pas de cervelles ! dit en riant Ehrwig, en prenant à part le Comte.
-Je vais vous dire, je crois que si, ils en ont une, mais elle est pourrie ! répondit-il sur le même ton jovial, alors que Josef commençait à donner des armes aux citadins.

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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 13:17

Magnifique.
Voilà belle lurette que je ne suis plus là et en mon abscence voici le bilan:
-Des décès de héros et gentlemen à la pelle.
-Un nécromancien occis
-On en apprend plus sur les origines de von Carstein: un enfant pouri gâté qui sait pas manier la magie, qui fait joujou avec un câne et qui aime pas qu'on lui coupe la parole.

Mais j'arrive à temps d'Allemagne pour assister au combat, et ensuite, bim bam dans les montagnes.
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Julien
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 13:18

Mais tu nous fait languir!! la suite la suite la suite La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley_2 Il y a toujours autant de rythme. Je me demande bien comment se combat va ce terminer. J'ai bien une petite idée mais ...
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mitsuo
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 14:10

Continue comme ça. De l'action, des actes héroïques, des capitaines et des répurgateurs qui se montrent dignent de leur rangs.
J'addore (comme tous les membres du forum je pense)

En plus des couts musicaux sont superbe (nightwish, sonata artica, apocalyptica)
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 22:38

Je vous remercie La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley_2
Je vous promets que dés mon retour, je ne vous ferai pas plus attendre !

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 16:16

Swen Meltburg était dans l'une des petites ruelles menant au Donjon. Il avait de la chance, les cieux s'étaient éclaircis, et la lune lui indiquait le chemin à prendre. Le jeune Capitaine longeait les murs, afin de rester dans l'ombre. Nombreux étaient encore les morts-vivants dans Leicheberg, et il se devait d'avoir une discrétion impeccable.
Il entendit un bruit. C'était un bruit inquiétant, et à la fois, incertain. Aurait-ce était son imagination qui l'aurait provoqué ?
Un autre. Maintenant, Swen savait qu'il n'halucinait pas. Il y avait quelque chose.
Il se dépêcha d'atteindre le bout de la rue, très proche, et regarda dans l'autre rue... De là, il vit un des lanciers qui était sous son commandement. C'était le jeune Rudiger Terlateir. Il ne faisait nul doute que celui-ci était en proie à une angoisse intense, sa peau était pâle, et il n'arrivait pas à cesser de trembler. Swen se dirigea vers lui, en faisant bien attention de rester dans l'ombre de cette rue :
-Terlateir, mais qu'est-ce que tu fais ici ?! Va à l'église tout de suite ! ordonna-t-il en indiquant la direction à prendre.
-Capitaine... Je me suis fait dessus... Si vous saviez à quel point j'ai honte, ne sut que répondre le jeune lancier.
-Je me fous de ça ! Tu vas rejoindre les autres ! Bouges toi avant que je te mette mon pistolet dans le cul ! s'exclama Swen en montrant son arme.
L'instant d'après, Terlateir était déjà à l'autre bout de la rue en train de courir comme un lièvre devant son chasseur. Le Capitaine s'en voulait un peu de lui avoir parlé ainsi, mais il savait que devant un être emproi à la peur, il se devait d'être ferme.
Il reprit sa course, jusqu'à arrivé à un croisement...
Zombies et Squellettes commençaient à être rassemblés, sans doute une pour une utime attaque. De là, Meltburg ne pouvait en voir qu'une cinquantaine, nombre déjà imposant face aux derniers défenseurs. Mais dérrière eux, n'y en avait-il pas encore plus ?
L'incertitude...
Voilà la grande crainte de Swen Meltburg.
Lorsqu'il traversait une foule de personne, comme dans un marché, ce n'était pas le désordre qui est à l'origine de ses crises d'angoisses.
C'était l'incertitude...
Son père était mort à cause de l'incertitude. Et là, est-ce qu'il allait mourir parce qu'il était enclin à une incertitude, ne sachant le nombre de ses ennemis.
Swen se secoua, et reprit ses esprits. De là où il était, il restait encore deux rues à traverser pour atteindre le Donjon.
Décidant d'y aller avant que les morts-vivants ne deviennent que trop nombreux, il rechargea son pistolet, et dégaina son épée.
"Sigmar, ayez pitié..." demanda-t-il dans une prière muette, avant de s'élancer aussi rapidement que possible.
Les morts-vivants n'eurent pas le temps de réagir que l'humain avait déjà atteint l'autre rue, toutefois, dans celle-ci, s'y trouver cinq zombies, qui se dirigeaient vers le lieu de rassemblement.
-Ca m'apprendra à compter sur un dieu ! s'exclama le jeune Capitaine en levant son épée, et chargeant ses ennemis.
Deux furent à terre, alors qu'ils venaient à peine de comprendre ce qui leur arrivait. Les trois autres abaissèrent leurs armes sur lui.
-Trop lents ! dit-il en souriant, alors qu'il effectuait une roulade afin d'esquiver les attaques.
Se relevant, son épée trancha la tête d'un d'eux, puis recula pour prévoir la prochaine attaque.
C'est alors qu'un des zombies lança son arme, et même si celle-ci n'était absolument pas équilibrée, Swen eut du mal à se baisser à temps.
Voyant la foule de morts-vivants qui arrivait du bout de la rue, Meltburg décida qu'il était temps d'en finir. Ainsi, il les attaqua, faisant pleuvoir une pluie de coups tranchants sur eux, les laissant à terre et sans armes.
-Sur ce, hein ! leur déclara-t-il avant de se remettre à courir vers les portes du Donjon.
"J'ai une mission ! Ludenhof doit être ramené !" se dit-il alors que des traits d'arbalètes sifflaient derrière lui.
Les Joueurs d'Epées ouvrirent les portes en attendant les bruits de pas, caractéristiques d'un homme, et saluèrent Swen d'un signe de tête alors qu'ils se jettèrent sur les morts-vivants.
-Pour Haupt-Anderssen ! hurla le Champion en décapitant un zombie de sa grande épée.
Les autres firent de même, et la petite troupe de morts-vivants ne ferait pas le poids lontemps face à la fureur de ces soldats émérites.
Le Capitaine les remercia, et bien qu'il eut envie de les aider, il se mit à monter les marches afin de s'assurer que le Stirmarshall allait bien.

Le combat entre les deux seigneurs avait commencé depuis une bonne quinzaine de minutes. Aucun des deux ennemis n'était prêts à céder. Jamais ils ne reculaient, s'ils le faisaient, une ouverture se ferait et cela laisserait l'autre prendre le dessus.
Bien que Ludenhof était un escrimeur de talent, il n'avait pas l'avantage. En fait, c'était surtout la force d'Hell Fenn qui maintenait à distance son adversaire, qui lui était un excellent combattant, ce qui semblait normal puisqu'il avait eu l'éternité pour se perfectionner...
-Vous vous battez bien pour un homme ! lança Gustav von Carstein en levant sa lame encore une fois.
Le Stirmarshall ne répondit pas. Le duel verbal était terminé, et cela ne servait à rien de gaspiller son souffle, son temps et sa concentration à parler.
Le vampire lui pouvait se le permettre...
Comprenant que s'il restait ainsi, Anton ne gagnerait jamais. La fatigue commençait à le prendre, car la maniement de sa lame, bien que légère, devenait délicat.
Il donna un coup transversal avec Hell Fenn, forçant son adversaire à faire un bon en arrière, alors que Ludenhof faisait de même.
-Que faîtes vous do... ? commença à dire Gustav, ne comprenant pas pourquoi Anton recherchait quelque chose en lui.
"Mais où l'ais-je mis ?!" pensa le Baron de Biberhof en cherchant dans tous les recoins de son armure.
Il n'eut pas le temps de continuer ses recherches, car son adversaire fonça sur lui.
Ce n'est qu'au dernier moment qu'il esquiva l'attaque, in extremis, qui visait son cou.
-Insolent... cracha le vampire en reculant, afin d'analyser le point faible de son ennemi.
Ludenhof était un homme. Il était clair qu'il le surclassait en combat singulier, car le vampire était endurant, fort et agile. Mais alors pourquoi ne perçait-il pas la défense de cet insect ?!
"La détermination !" se dit l'ancien noble, se rappellant de ce que lui avait dit Viggo à son sujet.
Le temps qu'il réfléchisse, le Stirmarshall avait trouvé l'objet qu'il lui fallait. Son petit médaillon était sur son cou depuis le début...
Anton fit un signe des mains, que rares connaissaient, et la puissance de son objet se mit à créer un vortex rouge entre les deux adversaires.
L'âme de l'humain et celle du vampire se rencontrèrent dans celui-ci, et lorsque tout ceci se dissipa, Ludenhof se sentait bien mieux, au contraire du vampire.
-Que m'avez vous fait ?! s'exclama le monstre.
-Vous allez connaître ce que ça fait de vous affronter ! lança Anton en riant, alors qu'il faisait pleuvoir une pluie de lame sur son ennemi, les esquivant tant bien que mal.
"J'ai enfin l'avantage !" se dit le Stirmarshall en remerciant Ulrich d'avoir su préservé son médaillon.

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 17:05

Sur le Mur Ouest, les hommes du Reikland combattaient encore. Le flot de morts-vivants avait toutefois grandement diminué, et cela les encouragea. Toutefois, ils étaient inquiets de la situation, car de là où ils étaient, les soldats voyaient parfaitement que les hommes des autres murs s'étaient réfugiés dans la ville. Trop orgueilleux pour faire de même, alors qu'ils s'en sortaient bien, les soldats vêtus de blancs se firent pour devoir de tenir leurs positions.
-Capitaine ! Regardez, nos ennemis cessent de nous attaquer ! Ils se dirigent vers l'intérieur de la Cité ! cria un des épéistes en montrant les morts-vivants les contourner.
-C'est la preuve qu'ils reconnaissent notre force ! s'exclama un autre en levant ses mains vers le ciel sombre.
"C'est surtout qu'ils ont d'autres cibles plus intéréssantes..." se dit von Diesdorf, la mine embarassée.
-Que fait-on ? demanda l'épéiste en se rapprochant de son supérieur.
Tout les hommes firent de même, et pendant quelques secondes, plus un bruit ne fut entendu. Les soldats attendaient leurs ordres, comme les Reiklanders aimaient le faire.
Soudain, une des catapultes lança son projectile vers Leicheberg, rappellant que malgrè la disparition du Nécromant, il restait encore cette arme.
-Je veux qu'un groupe aille nous débarasser de cette saloperie ! Frank, tu prends quinze hommes ! Les autres, vous viendrez avec moi, on va harceler ces horreurs ! déclara-t-il en souriant.
-Ca, c'est un bon plan ! dit un autre en frappant sur sa poitrine.
Les autres soldats l'imitèrent. Dieter assistait à quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant : la résistance de ces hommes les avaient galvanisés de courage, et en demandaient encore, dussent-ils en mourir !
-On attend qu'ils prennent de la distance, et après, on y va ! termina le Capitaine en regardant Frank, qui choisissait déjà ses hommes.

Dans l'église, les hommes se préparaient à recevoir l'ennemi d'un instant à l'autre. Sïntzer avait placé sa machine devant la porte, qui était désormais la seule sortie envisageable pour les soldats, tant ils avaient barricadés les fenêtres.
-Mais que font-ils ? demanda Kraemer en regardant à travers les barreaux de pluies.
-Ils doivent sans doute se rassembler... Pour l'assaut final... dit froidement Rodörfy en verifiant pour la énième fois que ses armes étaient prêtes.
Les soldats étaient anxieux, et tous avaient leurs mains sur leur équipement : hallebarde, lance ou épée. Certains entonnèrent une prière à Sigmar, mais étrangement, tous ceux qui étaient ici n'étaient pas enclin à la peur.
Soudain, un bruit de pas se fit entendre à l'extérieur. Les soldats dégainèrent les épées, et furent plus attentifs.
Ce n'était pas une marche, plutôt une course. Il y eut ensuite un bruit sourd, suivit d'un petit cri de douleur.
Von Stople sortit son pistolet, et regarda. C'était le jeune Rudiger, qui venait de tomber à cause des dalles glissantes.
-C'est bon ! Laissez le ! C'est un des notres, dit-il en faisant signe aux hommes de ranger leurs armes, ceux-ci s'éxécutant sur le champ.
Le lancier arriva si vite dans l'église qu'il percuta un des artilleurs de la machine, les deux tombant sur le sol glacial du Lieu Saint.
-Fais attention ! gronda Heirich, en s'assurant que le Feu d'Enfer n'avait rien.
-Excusez, excusez, excu... commença à dire Terlateir en relevant l'homme couvert de suie.
-C'est bon ! Dis moi, qu'as-tu vu dehors ?! ordonna Ehrwig en le regardant droit dans les yeux.
-Les morts-vivants se sont réunis à proximité du donjon ! Je crois qu'ils s'apprêtent à nous traquer ! s'exclama-t-il en essorant ses affaires, trempées.
-Et Meltburg ? questionna Josef en jettant un coup d'oeil dehors.
-Je l'ai vu. Il se dirigeait vers le Donjon... C'est d'ailleurs lui qui m'a ordonné de vous rejoindre ! s'exprima le lancier en s'asseyant contre le mur, faisant reposer ses jambes.
-Bon... Préparez vous, nos ennemis ne devraient plus tarder... ordonna von Stople en tenant bien fort la Grande Bannière.

Sur la tour du Donjon, Anton Ludenhof jouait avec son adversaire. Celui-ci était déconcerté par ce qui lui arrivait. Il était plus lent. Il était moins endurant. Il était moins fort. Et surtout, il était ahuri d'une telle chose !
-Alors, von Carstein, ça baigne ?! cracha le Stirmarshall en abattant Hell Fenn sur son ennemi.
Le vampire eut à peine le temps de l'esquiver, et ce faisant, il perdit son épée. Il recula, jusqu'à atteindre les créneaux de la tour. Gustav regardait partout, tentant vainement de trouver une solution à ce qui lui arriver.
-Et dire que j'ai eu peur de vous... En fait, vous ne valez pas mieux qu'un Talabeclander ! lança Anton, sentant sa victoire venir.
Le vampire comprit que c'était dû au médaillon du Commandant Suprême qu'il se sentait si faible. Alors que l'humain s'apprêtait à abattre sa terrible épée à deux mains sur lui, Gustav se précipita sur lui, tenta d'arracher cet objet, et ce faisant, Hell Fenn tomba à terre, tant Anton ne s'attendait pas à cette réaction.
Malheureusement pour lui, la chaîne qui le maintenait au cou de l'homme était en gromril pur, et ne put être brisée.
-Malédiction ! cria le mort-vivant en s'appercevant de cela.
-Tu vas voir, 'foiré ! dit Ludenhof en essayant d'atteindre l'un de ses pistolets, tout en bougeant de toutes ses forces pour se dégager.
Le descendant de la famille des von Carstein prit le médaillon en main, et tenta de le détruire par sa poigne.
Mais le médaillon était encore bien trop résistant.
-Ancêtres ! Aidez moi ! hurla le vampire en fermant les yeux, commençant à entonner une formule étrange, en une langue qui ressemblait à celle des Gens du Sud.
Anton avait réussi à atteindre la crosse de son pistolet, mais il ne pouvait pas le retirer, car il était bloqué par quelque chose, sans doute l'irrégularité des dalles sur lesquelles ils combattaient.
Ouvrant les yeux, le vampire avait un regard bien plus intense, à tel point qu'Anton en fut ébloui pendant un temps. Les veines de son visage apparurent et la crainte qu'il avait eu quelques instants avant disparut totalement. Sa main droite serra le médaillon, avant que celui-ci ne finisse par céder...
Les âmes des deux duellistes revinrent chez elles, et le Stirmarshall fut appeuré lorsque son adversaire le saisit par le menton, afin de l'envoyer valser à l'autre bout de la tour. Sa tête percura violamment le sol, et Anton poussa un hurlement de douleur.
Le vampire se releva, et prit Hell Fenn dans les mains, avant de jeter la lame par-dessus les créneaux, qui fut suivie par un bruit sourd.
Gustav von Carstein sourit, et se retourna afin de regarder la masse de morts-vivants qui était encore sous son contrôle, avant d'ordonner dans une langue ancienne à ses troupes de se diriger vers l'église...

La victoire de la Mort semblait inévitable...

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Dernière édition par le Dim 29 Juil 2007 - 19:14, édité 2 fois
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Le Rat
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 18:37

Bien, bien!
Il y a un moment où j'ai vraiment cru qu'il allait tuer le vampire sans plus de problème, mais finalement, ce ne sera pas si facile.

Citation :
En fait, nous ne valait pas mieux qu'un Talabeclander !

Il surrestime beaucoup ce vampire. La Menace du Stirland... - Page 9 1697765009

Le Rat, hihi, les trépassés vont avoir une surprise!
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 19:13

Et voici le dernier épisode de la journée ! Je pense continuer dans la semaine, tant je suis prêt du but !

Swen Meltburg ouvrit doucement la porte qui donnait sur la pièce où quelques jours avant, tous les officiers avaient préparés leur plan de défense. C'est avec stupeur, qu'il vit qu'Ulrich Zümer était à terre, étant devenue la proie d'un terrible loup. La bête se léchait les babines, s'apprêtant à dévorer le malheureux qui avait de la bave sur le visage. Son bâton avait été jetté derrière lui, et dans l'état actuel des choses, il ne pouvait lancer aucun sort.
Le Capitaine n'hésita pas une seconde de plus, et sortit ses deux pistolets, dont les projectiles d'argent allèrent se loger dans le crâne de la créature.
Cette action lui fit penser au surnom qu'on lui donnait à l'Ecole Militaire du Stirland : La balle dorée...
Le loup s'effondra dans un dernier hurlement, mêlé de haine et d'incompréhension. Swen se précipita sur le sorcier, et l'amena vers la fenêtre. Il tremblait encore, mais qui tentait toutefois de prononcer quelques mots.
-Tout va bien, mais dites moi où est le Stirmarshall ! s'exclama le Capitaine, avant de voir dans l'oeil appeuré d'Ulrich qu'une ombre venait de bouger derrière lui.
Il se retourna, dégainant son épée et scruta dans l'obscurité, notamment à l'endroit où se trouvait le bureau de von Stople.
Un homme agile et extrêmement pâle en sortit, dans chacune de ses mains se trouvait une épée en forme de S.
-Terik... Que va devenir ton vieil ami Viggo après tout ça... dit-il en avançant vers l'animal agonisant.
-Dites moi où est le Stirmarshall ! ordonna Swen sur un ton autoritaire. Il ne pouvait se permettre de baisser la tête pour les recharger, et dû se résoudre à les ranger.
-Ludenhof combat mon Maître, en haut... répondit Viggo en caressant le loup.
-Bien, très bien. Veuillez quitter les lieux ! s'exclama Meltburg en regardant froidement le vampire.
-Tu crois vraiment, pauvre humain, que je vais te laisser en paix avec ce que tu as osé faire à Terik ?! cria le second de Gustav von Carstein en se relevant.
-Non, je n'aurais jamais pensé que tu ais la stupidité de me défier ! lança Swen en souriant. Il savait que le duel verbal était primordial dans un combat à un contre un, cela pouvant déstabiliser l'adversaire.
-Aussi insolent que Ludenhof ! cria Viggo en se précipitant sur le jeune Meltburg, surpris de sa rapidité.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 21:13

ah enfin la suite!! c'est pas trop tôt La Menace du Stirland... - Page 9 Smiley_2
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arckal
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitimeLun 30 Juil 2007 - 11:01

Ah c'est bien 2 partie en 2 jours.

Citation :
toutefois grandement diminué, et cela les encouragea. Toutefois
Comme je suis un chieur et que j'ai rien à faire, il y a une répétition.

Arckal, la suite
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 9 Icon_minitime

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