Le Conseil Impérial
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 La Menace du Stirland...

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeMer 23 Mai 2007 - 10:55

Mouais...
Enfin, je pense qu'ils auront assez de boulot comme ça les mecs de l'Empire ! La Menace du Stirland... - Page 7 1428225354

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 27 Mai 2007 - 19:28

J'aurais voulu écrire un peu plus, mais je suis un peu submergé...
Pire, le week end prochain, je ne sais si je pourrais écrire (je ferais mon possible).
Sans compter que les révisions du bac approchent à grand pas, et j'ai bien peur que mon récit n'est à en souffrir La Menace du Stirland... - Page 7 Smiley1

Tout les soldats de Leicheberg se mirent à travailler de re-chef. Quant à ceux du Stirland, ils s'employèrent à des occupations similaires, mais comme étant bien plus nombreux, beaucoup d'hommes restèrent sans tâches en visitant la cité, attendant que l'on fasse appel à eux. Le ciel devenait quant à lui de plus en plus sombre, et soldats et citadins priaient que cela ne soit que le signe de la nuit approchante.
Anton Ludenhof et Peter von Stople étaient ensemble sur le toit d'une caserne qui avait été emmenagée pour que les généraux supervisent les opérations.
-Nous avons encore au moins deux heures avant la tombée de la nuit... Nous pouvons utilisé ce temps pour organiser les tours de gardes et préparer les armes de siège, qu'en pensez vous ? demanda Anton attentif au moindre mouvement des allées et venues des soldats.
-Evidemment, nous n'avons pas d'autre choix de toute façon si nous voulons les affronter. Quelles sont ceux que nous attendons ? Peut être devrions nous déjà barricader la porte ? supposa Peter en fixant l'horizon.
-J'attends Liebert Fakenheim, que j'ai envoyé à Talabheim pour une raison que vous découvrirez bientôt. Et puis, il y a von Vhanüs, qui devrait être de retour avec des miliciens, répondit le Commandant Suprême en levant les sourcils lorsqu'il vit des femmes courir pour voir le capitaine von Diesdorf.
-Bien... Attendons les, et barricadons la porte. Nous pourrions effectuer des travaux cette nuit également... commença à dire le Comte en se caressant sa moustache.
-Vous n'y pensez pas ? Si c'est pour demain qu'ils doivent attaquer, nos soldats doivent être en pleine forme, après une nuit de sommeil calme et reposant comme ne l'est pas Middenheim ! s'exclama Anton en désignant ses soldats.
-Vous avez encore cette haine envers les hommes du nord ? questionna Peter en se penchant de côté.
-Je ne leur voue aucune haine, mais ils doivent comprendre la supériorité des hommes du sud, et notamment celle du Stirland. Je n'ai besoin que de leurs bras et de leurs épées, répondit froidement le Baron de Biberhof à l'oreille du Comte.
-Ne craignez vous ainsi aucune rebellion ? demanda une fois encore von Stople en souriant.
-Je me suis occupé de tout ceci. Leur ralliement sera parfait dés que mon messager sera revenu. S'il n'arrive pas avant la tombée de la nuit, barricadez les portes... Sur ce, il faut que j'aille voir mes capitaines... dit Anton en quittant le Comte.
-J'attendrais Stefan tout de même... Au fait, cet endroit nous sera utile demain. Alors autant que vous connaissiez son nom, on l'appelle "Le Carré d'Etain" ! ajouta von Stople en se penchant sur le petit mur.
-Quel nom étrange ! Pouvez vous m'expliquer cela ? s'exclama le Commandant Suprême, tout en marchant.
-Demander au premier des Comtes de Leicheberg ! se contenta de répondre Peter en riant.
-Une dernière chose, von Stople ! Vous m'aviez parlé d'un Tonerre de Feu, où est il ? questionna Anton en s'arrêtant net.
-Un incident... Oubliez le, va... répondit le Comte avant de s'éclipser.



Stefan von Vhanüs avait atteint Hirsenfeld, grâce à la rapidité de son coursier, Emeraude, et s'apprêtait à parler aux villageois sur la place du marché.
C'était pour la plupart des paysans sales, tout comme le village, mais le Comte avait toujours reconnu que leurs bras étaient bien plus qu'utile. L'appât du gain suffisait à leur donner des vertues rares.
Le Capitaine alla se mettre debout sur le toit du puit, en faisant bien attention de ne pas tomber, avant de commencer son discours.
-Hommes d'Hirtenfeld ! Vous n'ètes pas sans savoir que la Menace venant de Sylvanie s'apprête encore une fois à ravager le Stirland, et l'Empire ! Je ne vous le cache pas, l'ennemi est en marche ! commença à dire Stefan.
Les villageois l'écoutaient avec attention, et on pouvait voir leur anxiété, ce qui rassura le Capitaine de Leicheberg.
-Ils sèment mort et désolation là où leurs pieds squellettiques foulent cette terre ! Pire encore, ils seront à Leicheberg pour demain, au crépuscule ! Regardez ! Regardez ! Les cieux sont sombres ! dit von Vhanüs avant de marquer un temps.
Les paysans avaient fait venir des leurs pour écouter les paroles du Capitaine, qui étaient, pour la plupart, les premières traitant de morts-vivants approchant.
-Le Comte Peter von Stople m'a demandé d'aller quérrir tout volontaire pour porter haut les couleurs du Stirland et brandir une épée sur les murailles du "Fort de l'Empire" ! Il reconnait votre grande valeur et sait qu'avec vous, la victoire serait inéluctable ! Souvenez vous du Comte Martin, pourfendant le vampire à Hell Fenn ! Souvenez vous de cette gloire ! parla Stefan avant de marquer de nouveau un temps.
Les villageois avaient baissé leurs têtes, marqués par l'émotion qu'avaient suscités les paroles du Capitaine.
-Alors, je vous le demande, Stirlanders ! Allez vous laisser ces chiens ravageaient vos femmes ? Vos enfants ? Vos terres ? Et surtout...
Les paysans relevèrent la tête, attendant les derniers mots de von Vhanüs.
-Et surtout votre nom ?! cria le Capitaine de Leicheberg.
Des cris de protestations s'elevèrent de la foule, et un sourire se présenta sur le visage de Stefan.
"Ah... La démagogie !" pensa-t-il en descendant du toit.
-Que ceux qui ne sont pas des lâches viennent signer ces documents, avant de partir pour Leicheberg dans moins d'une heure ! cria de nouveau le Stirlander pour faire entendre sa voix dans le brouhaha de la foule.



Anton Ludenhof alla voir le Capitaine Josef Rodörfy, qui commandait les actions de ses régiments.
-Allez ! Tas de limaces va ! Karl, amène une caisse de là-bas ! ordonna-t-il à son soldat en désignant des caisses entassées les unes sur les autres dans un coin de la cité.
-Rodörfy ! J'ai à vous parler... dit Anton sur un ton autoritaire.
-Continuez ! Monseigneur ? répondit Josef en enlevant son chapeau.
-Je voudrais savoir si vous avez vu Johann Meltburg ? demanda-t-il en se penchant vers lui.
-Eh bien... Oui, il entrait dans l'église de Sigmar et... fut interrompu le Capitaine.
-Bon... Je crains que certains de nos hommes le voient d'un mauvais oeil et cela m'inquiète pour l'unité de nos forces, dit le Commandant Suprême froidement.
-Mes hommes le voient comme un allié, même s'ils se méfient. En fait, son pouvoir les inquiète. Mais ils ne tenteront rien, je puis vous le garantir ! affirma Rodörfy en regardant ses soldats.
-Bien. Faites passer le mot, le plus discrètement possible, ordonna le Baron en quittant le Capitaine.
-Comptez sur moi ! répondit celui-ci en se redressant.


Les cieux s'assombrirent d'un coup, et les hommes comprirent qu'ils ne s'agissaient là que de magie... Les torches furent allumés, et les travaux s'effectuèrent tant bien que mal.
Ulrich Zümer avancait des les rues étroites de Leicheberg. Depuis son arrivée, il avait senti la présence d'une personne qui pratiquait les arcanes. C'est ainsi qu'Ulrich faisait confiance à ses sens et ses pas allaient vers cet être. Ces rues étaient sales, sentaient les égouts et des femmes essayaient de cacher leurs nudités.
Une ombre apparue derrière le sorcier de Lumière, et lui parla d'une voix sombre :
-Zümer, cela faisait lontemps...
-Cette voix... Herthus ? demanda le vieil homme vêtu de blanc en se retournant avant de sourire.
-Comment allez vous, Sorcier de Lumière ? dit Herthus en abaissant sa tête.
-Bien, bien. Je constate que vous aussi. J'ai senti votre puissance depuis mon arrivée, mais pourquoi donc ne vous ètes vous pas montré ? demanda Ulrich en fronçant les sourcils.
-Vous savez bien qu'un représentant de mon ordre, craint toujours de provoquer quelque chose chez les hommes, par exemple la peur. Et de cela, ils en auront assez demain, répondit froidement Rudolf Herthus.
-J'aurais voulu m'entretenir avec vous concernant notre relation durant le siège à venir... dit Ulrich en caressant sa barbe.
-Oui... Mais pas ici. Les murs ont des oreilles. Suivez moi... dit le Sorcier d'Améthyste en se mettant en marche.
-Je vous suis, ajouta le Sorcier de Lumière avant de continuer sa marche dans ces rues.



Anton Ludenhof était appuyé contre un mur. Une torche éclairait le papier qu'il tenait dans sa main et qu'il lisait. C'était la lettre écrite par l'Empereur en personne :
"A Anton Ludenhof, Commandant Suprême du Stirland, et Général de l'Empire...
Chaque province a ses tâches, ses devoirs, mais aussi ses gloires. Le Stirland, quant à lui, a toujours rempli sa mission avec succés : repousser la menace venue de Sylvanie. Bien que n'étant point à vos côtés, retenu par la crise que les Ostlanders rencontrent au nord, je suis persuadé que vous ètes l'homme de la situation, et que les hommes que je vous ai envoyé en soutien seront commandés par un général digne de cela. Nous avons souvent combattu ensemble, et votre détermination m'a toujours impressionné. C'est une vertue très répandue dans le Grand Comté, et chacun de mes voyages chez les vôtres me le confirme.
Sachez qu'ici, à Altdorf, nous observons avec attention le moindre de vos gestes et lorsque votre épée repoussera l'ennemi, nous nous rassurerons en nous disant : "C'est un fils de l'Empire !".
Vous avez entre vos mains le destin non seulement du Stirland, mais sans doute de l'Empire...

Karl Franz, Empereur et Comte Electeur du Reikland..."
-Oui, oui... Comme d'habitude au final, dit Anton en rangeant la lettre, bien qu'il aurait voulu la jetter.
-Monseigneur, les cieux sont trop sombres. Nous devrions aller dîner, puis tenter de trouver le sommeil, dit Meltburg en apparaissant.
-Vous avez tout à fait raison, Capitaine. Où a lieu le repas ? demanda Ludenhof en levant les sourcils.*
-Au donjon du Comte von Stople, dit le Porteur de la Grande Bannière en soupirant.
-Allons, allons, ne vous faîtes pas dominer par de vulgaires marches ! répondit en riant Annton avant de se diriger vers les appartements de von Stople.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 12:51

je n'ai pas le temps de tout mire mais en tout cas bravo, c'est rare de voir quelqu'un aussi productif... j'aimerais bien avoir autant de courage mais bon je crois que je vais m'en tenir a des petits récits pour le moment^^
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arckal
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeLun 28 Mai 2007 - 13:28

Citation :
J'aurais voulu écrire un peu plus, mais je suis un peu submergé
C'est amplement suffisant.
Bon, toujours aussi bien, seule remarque, le middenheim est le meilleur, l'action va commençer, et sans feu d'enfer, je ne donne pas cher de leur peau.
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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 21:42

Citation :
Alors autant que vous connaissiez son nom, on l'appelle "Le Carré d'Etain" !
L'étain n'est pas un métal encore plus fragile que le cuivre ? Parce que là... le carré il va se faire enfoncer par un simple gamin, un vrai jeu d'enfant.
D'ailleur, à défaut de green stuff (j'ai pas l'âge, encore 4 ans) je me sert d'étain, encore plus doux que de la pate à modeler.

Hans, au JN SUF à CHambord, de retour mort de fatigue mais content u résultat.
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 21:57

En ce qui concerne l'étain, voici l'extrait du texte :
Citation :
-Quel nom étrange ! Pouvez vous m'expliquer cela ? s'exclama le Commandant Suprême, tout en marchant.
-Demander au premier des Comtes de Leicheberg ! se contenta de répondre Peter en riant.
Il peut y avoir pleins d'idées !
J'ai pensé que de laisser quelques libertés aux lecteurs semblaient être une bonne chose La Menace du Stirland... - Page 7 Smiley_2
(pour ma part, j'imagine que le premier Comte a dû faire une blague avec "étain" et depuis... La Menace du Stirland... - Page 7 1428225354 )


Anton, soyez imaginatif ! La Menace du Stirland... - Page 7 Smiley8

Tu as raison, ne détruisons pas l'image du fort de l'Empire.

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arckal
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 15:00

Citation :
D'ailleur, à défaut de green stuff (j'ai pas l'âge, encore 4 ans) je me sert d'étain, encore plus doux que de la pate à modeler
Heu pourquoi tu dis ça, y a pas de limite d'age, moi je m'en prend bien !
Petit HS

Certes, mais à GW il ne la vende pas au moins de 16 ans, sauf accompagné d'un adulte or mon père.... il m'accompagne jamais là bas (faut dire 10 min en métro c'est pas la mer à boire).
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 3 Juin 2007 - 21:28

Satisfait, mais épuisé de tant d'écriture, je vous post la suite, qui j'espère saura vous plaire !

Alors que tous les citadins rentraient chez eux pour passer un dernier moment de paix en famille...
Les soldats quant à eux, faisaient de même, mais en chansons et musiques. Les musiciens de chaque régiments avaient formés un petit orchestre et jouaient des partitions au thème folklorique. Les danses de chaque province se présentaient devant eux, chaque homme en représentant une :
-Alors, les gars, vous savez rien faire d'autres que taper dans vos mains ? lança en défi un jeune et fougueux milicien, qui d'après son accent, venait de Middenheim.
-Ah oui; tu crois ça ? Ferencz, Tomas, avec moi ! répondit un hallebardier en commençant une danse typiquement du Stirland avec ses trois camarades.
Ils se mirent à tourner sur eux mêmes, formant ainsi deux véritable tourbillons. Puis, au bout de quelques secondes, les soldats commençèrent à donner des petits coups de talons sur le plancher, accompagnant les buccins, les violes, et les tambours.
-Alors gamin ? Tu sous-estime encore les Stirlanders ? demanda en riant l'homme répondant au nom de Tomas.
-Oh non ! Je ne les sous-estime pas ! Vous vous montrez à peine à notre hauteur ! Ulrich et Rudolf, montrons de quoi est capable le Middenland ! répondit le jeune Middenheimer en souriant.

Un sergent, du nom de Istvàn von Kanà, observait la scène, un verre à la main, un peu à l'écart de l'agitation. Il pensait à la journée qui les attendrait demain et sa mine était assez grave.
Un soldat vint le voir et s'adressa à lui d'un ton amical :
-Allons sergent... Détendez vous un peu, et admirez les danses de l'Empire ! dit celui-ci en souriant.
-De l'Empire... répondit l'officier, songeur.
-Oui, de l'Empire... De notre Grand Empire, plutôt ! renchérit le soldat en riant.
-Messieurs ! parla fort von Kanà en se levant, et en posant son verre.
Tous les regards se posèrent sur lui, les danses s'arrétèrent, ainsi que la musique.
-Je tenais à vous dire, quelle joie éprouvait mon coeur en voyant la richesse de l'Empire ! Je sais désormais, j'en suis persuadé, que demain nous repousserons l'ennemi ! Continuez à célébrer les beautés et les forces de notre Empire ! Levons notre verre à toutes les provinces ! dit Istvàn solennellement.
Les soldats approuvèrent en levant leurs verres et en prenant une grande gorgée de bière tiède. Les musiciens reprirent, tout comme les danses.
-Sergent... dit le soldat de tout à l'heure.
-Qu'y-a-t-il ? répondit von Kanà en souriant.
-Moi aussi, j'en suis persuadé... dit le Stirlander avant d'aller danser.



Un peu plus loin, dans le donjon du Comte de Leicheberg, le Commandant Suprême, Ludenhof, le Commandant du Reikland, von Rottfurt, les Capitaines, Metlburg, Kraemer, Rodörfy, von Klam, et von Diesdorf, le Prêtre-Guerrier, von Tempelhof, l'Ingénieur, Sïntzer, l'Inquisiteur, l'ainé des Meltburg, les deux sorciers, Zümer et Herthus, présidés par von Stople discutaient du siège à venir, le long de la grande table, tout en mangeant un rôti de boeuf cuisiné selon les manières traditionnelles du Stirland et en buvant un vin datant de 2503, une des années phares du vin à Wurtbad.
-Messieurs, j'aimerais que vous répondiez à une question, si vous n'en voyez pas d'inconvénients, demanda Heinrich en prenant une dernière gorgée de vin, suivit de l'approbation de tous les hommes. Je voudrais savoir, premièrement, si vous avez une estimation toute relative concernant la durée potentielle du siège ? demanda-t-il sur un ton très scientifique, qui fut reçu avec quelques sourires.
-Eh bien, je dirais à peu près, que l'estimation toute relative concernant la durée potentielle du siège se situe entre quatre et six jours, vous confirmez ? répondit Swen en levant les yeux de son verre.
-Ca me parait correct. Ce qui veut donc dire que nous n'aurons que ces quatre à six jours pour tuer ce von Carstein... dit en soupirant Anton.
-Le tuer ? Cela apparait-il comme vraiment nécessaire ? demanda Wilhelm en ouvrant grand ses yeux.
-Vous ne semblez pas avoir beaucoup combattu de morts-vivants dans votre carrière, maître Reiklander. Si nous arrivons à renvoyer dans l'au delà leur général, les forces qui se préparent à nous attaquer le suivront sans attendre, répondit Johann en se redressant.
-Et qui s'en chargera ? questionna Herthus en croisant les bras.
-Sans aucun doute moi. Mais on peut vaincre un vampire à force de volonté uniquement... dit Anton avec un aire de désinvolture.
-Donc, quatre à six jours, c'est noté. Toutefois, je ne vous cache pas que j'ai quelques doutes... Notamment au niveau des munitions... dit l'ingénieur soucieux.
-Il y a les munitions, mais le moral des hommes aussi. Cinq jours à combattre des morts-vivants, ils leur faudra des nerfs d'aciers ! s'exclama Kramer en levant les bras.
-C'est pour cela que j'aimerais fortement que votre cavalerie reste à l'abri, loin de Leicheberg. Ainsi, après le signal, que ceux-ci viennent nous libérer de ce siège extenuant, qu'en pensez vous ? supposa von Stople en se tournant vers Anton.
-C'est une excellente idée à laquelle j'avais songé. Von Klam, vous menerez la cavalerie, ordonna le Commandant Suprême au Capitaine.
-A vos ordres. J'aimerais alors savoir où pourrais-je trouver "cet abri" et sur quel mur de la cité mes chevaliers doivent faucher l'ennemi ? demanda Sigfried en reprenant une bouché du rôti.
-Vous avez les bois de Grusserl, au sud de la cité. Pour moi, il est clair que c'est sur le mur Est qu'ils frapperont vite et fort... Le cor de Leicheberg a un son unique qui vous préviendra... dit von Stople en se retournant vers ses autres invités.
-Excellente chose. Passons à la disposition des troupes. Combien d'hommes avons nous au total, et surtout, quels sont leurs titres respectifs ? demanda Anton en faisant signe à Swen de répondre.
-Sachant que les forces venues de Wurtbad et de notre marche dans le Stirland, sont à un peu plus de mille... Quatre cent vingt trois miliciens, cent treize épeistes, deux cent cinquante neuf hallebardiers, cent huit lanciers, ainsi que quatre vingt arquebusiers suivi de cinquante trois arbalétriers, et encore nos vingt trois pistoliers, nos trente Joueurs d'Epées et les quarante chevaliers... Comptez avec les hommes de Leicheberg et du Reikland... Qui sont au total d'environ deux cent hommes de Leicheberg, et cent trente pour le Reikland... Nous avons mille cinq cent soldats ! Et encore, sans compter les troupes que von Vhanüs ramenera ! s'exclama en souriant le jeune Capitaine en relevant la tête de ses fiches.
-Sigmar soit loué ! enchérit Kraemer en levant son verre.
-Me voilà rassuré ! ajouta von Stople en faisant de même.
-Quel soulagement ! renchérit Rodörfy en reprenant un peu de rôti.
-Ah là, je dois avouer que le Stirland m'étonne ! dit en souriant von Rottfurt.
-Sauf que...Karl von Gablitz, et ses pistoliers, affirment avoir vu entre trois et quatre milles guerriers sous les ordre de von Carstein... dit en grommelant Anton.
Tous les hommes le regardèrent avec un grand étonnement, avant d'abaisser leurs têtes, rouges de honte.
-Ah.. Là... Le Stirland ne m'étonne plus tant que ça, hein, finalement, dit le Commandant du Reikland en tentant de remonter le moral aux autres.
-Sans compter le fait qu'ils en appelleront d'autres au cours de la bataille... Et je pense en outre, que nos estimations sur la durée du siège sont éronnées désormais,
rajouta von Diesdorf, l'air inquiet.
-Non, pas tant que cela. N'oubliez pas le fait que nous avons le "Fort de l'Empire" sous la main. Les murs tiendront, et d'autant plus si nous arrivons à deux milles hommes ! s'exclama Anton en reprenant un peu de vin.
-Oui, enfin... Je doute très fortement que von Vhanüs reviennent avec cinq cent hommes tirés de deux villes perdues, et que les citadins de Leicheberg soient aussi nombreux, répondit von Rottfurt en se caressant sa moustache.
-L'offensive de mes chevaliers est toujours prévue ? demanda von Klam en se touchant son crâne chauve.
-Absolument. Néanmoins, vous prendrez les pistoliers avec vous, comme ça c'est arrangé, répondit le Commandant Suprême sur un ton agréable. Bien, continuons... Comptons mille six cent hommes, voulez vous ? Je veux que le mur Est soit des plus protégés, ainsi, moi et les Meltburg nous nous en chargerons. Je veux six cent hommes dévoués à cette partie. Prêtre-Guerrier, désirez vous porter la parole de Sigmar sur ce mur ? demanda Anton en se tournant vers von Tempelhof.
-Certainement. J'espère toutefois que ma parole ne touchera pas que ceux du mur Est... répondit Adelbert en regardant les autres officiers.
-Très bien. Il faut établir des tours, je ne peux pas faire combattre tous les soldats en même temps, et il faut du repos pour tous. Donc, je veux qu'environ toutes les huit heures, une releve soit mise en place. Pour le mur Est, les six cent hommes doivent se séparés en trois groupes de deux cent, entendu ? questionna le Commandant Suprême en regardant droit dans les yeux ceux qui étaient à ses côtés.
Tous hochèrent la tête, en attendant la suite des ordres.
-Pour le mur Sud, je veux là aussi mes forces. Kraemer et Rodörfy, sachant que vous ètes habitués à travailler ensemble, je vous charge de vous en occuper. Vous aurez pour cela, trois groupes de cent trente cinq soldats, soit un peu plus de quatre cent au total. C'est, après celui de l'Est, celui risque d'être le plus menacé. Là encore, entendu ? questionna Ludenhof en regardant les deux Capitaines.
-Entendu ! répondit mécaniquement Ehrwig en abaissant la tête.
-Nous tiendrons nos positions ! fit de même Josef.
-Bien, bien. Mur Nord maintenant ! Comte von Stople, je vous laisse, avec von Vhanüs vous en charger avec tous vos hommes de Leicheberg avec cent de mes propres soldats, pour un total d'à peu prés trois cent, par groupe de trois, de cent chacun. Ce mur, risque lui aussi d'être très fortement menacé. Si leurs forces se concentrent sur ce mur, je veux que une bonne partie des soldats de mes deux officiers soient sur votre contrôle. Entendu ? demanda le Baron de Biberhof au Comte.
-J'en informerais le Capitaine dés son retour, Commandant Suprême, répondit solennellement Peter.
-Bon, le mur Ouest maintenant... Von Rottfurt et von Diesdorf, je vous le laisse. Prenez vos hommes ainsi que cent cinquante des miens. Donc, deux cent quatre vingt environ, en trois groupes toujours, de quatre ving quinze... Je ne pense pas que ce sera le mur le plus attaqué, ainsi, préparez vous à envoyer vos hommes sur les autres murs si nous rencontrons des failles. Entendu ? demanda Anton aux deux Reiklanders.
-Le Reikland montrera de quoi il est capable, une fois de plus, répondit, un sourire aux lèvres, Dieter von Diesdorf.
-Ceci est une tâche en dessous de notre vraie valeur, mais ça ira... répondit à son tour Wilhelm en regardant en l'air.
-Sïntzer ! dit fortement le Commandant Suprême en tappant sur la table.
-Monseigneur ? répondit celui-ci en sortant de sa reverie.
-Mais à quoi pensiez vous donc ? demanda Anton apparemment énervé.
-Juste à la disposition de l'artillerie. Je pensais que les quatre tours seraient parfaites, et je m'arrangerai pour aller les voir chacune au cours du siège... répondit d'une petite voix l'ingénieur.
-Parfait. Alors faites ainsi. Grands Sorciers, puis-je vous demander de rester à l'abri dans ce donjon ? Ce me semble le lieu idéal pour que vous puissiez bénéficier d'une vue panoramique loin des affrontements ? questionna le Stirlander en regardant Zümer et Herthus.
-Excellente initiative, Commandant Suprême, dit Rudolf en acquiescant.
-Fort bien. Vous me laisserez toutefois m'assurer que votre état de santé est toujours correct avant demain soir ? Et, mon homologue et moi-même désirerions réparer votre pendentif, Commandant Suprême... dit Ulrich en croisant les bras.
-Cela me convient parfaitement ! Bon, eh bien messieurs, allons nous reposer... Ah oui, juste une chose. Certains me connaissent depuis maintenant un temps, d'autres non. Je pense que je vais faire un discours avant le début du siège pour encourager nos hommes. Je vous demanderai de le poursuivre, tour à tour, cela donnera un effet des plus satisfaisants. Cela concerne, évidemment, vous, Comte von Stople, ainsi que Meltburg, Kraemer, Rodörfy, von Diesdorf, Sïntzer et von Tempelhof. Bonne nuit messieurs... dit Anton en quittant la table et ouvrant la porte menant à l'escalier.
-Mais... Mais ! Pourquoi ne m'a-t-il pas choisi ?! s'exclama Wilhelm von Rottfurt en se levant, outré.
-Sans doute, parce que, cher ami, il ne vous en a pas jugé digne, répondit Swen en prenant un dernier verre de vin.
-Quoi ? Pas digne ? Moi ?! dit le Commandant en se rapprochant de son collègue, attendant quelque soutien.
-Commandant, vous salissez le nom du Reikland. Cessez cela, je vous prie... dit Dieter en faisant de même que Swen.
-Mais de quel droit ?! Je suis Commandant et vous Capitaine ! Excusez vous sur le cha... commença à dire Wilhelm avant que von Diesdorf ne lui présente une lettre marquée du sceau de l'Empereur :"Capitaine Dieter von Diesdorf, vous avez pour mission de diriger les forces du Reikland à Leicheberg..." ! Par Sigmar ! Je n'y crois pas ! Eh bien... Que la décision de l'Empereur tant aimé soit appliquée ! Sur ce, bonsoir ! répondit Wilhelm avant de partir.
-Il est toujours ainsi ? questionna Ehrwig en se tournant vers Dieter.
-Ah, oui, oui... Mais il devrait être habitué, ce n'est pas la première fois ! Et je vais même vous dire, son titre de "Commandant" n'est dû qu'à son nom... répondit von Diesdorf en les quittant à son tour.


Durant la nuit, les seuls sons que l'on pouvait entendre étaient les bruits de pas des gardes, qui patrouillaient sur les murailles, regardant par delà l'horizon si l'ennemi se montrait.
D'une manière générale, les songes de tous étaient habités de combats, de fureur et de morts. Une grande partie des hommes ne surent trouver le sommeil...
En ce qui concerne Anton Ludenhof, il dormait si profondément, que Swen, qui était à ses côtés, pu encore moins trouver le repos...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 3 Juin 2007 - 21:29

Au petit matin, l'agitation commença par le son du tocsin qui résonnait dans toute la cité. Les citadins de Leicheberg étaient appellés à prendre les armes, afin de s'entrainer dans les dernières heures qui précédaient la venue des ennemis.
Les cieux étaient moins sombres que la veille, mais de lourds nuages annonçaient que la pluie serait présente durant la bataille. Ainsi, il fut entreprit de construire au plus vite des petits toits en bois, pouvant se transporter sans trop de peine, pour qu'arquebusiers et artillerie ne puissent être endommagées.
Les officiers se reveillèrent avec un petit mal de tête, dû principalement au vin de la veille. Dans tous les cas, ils remplirent leurs fonctions principales : avertir les troupes des décisions qui furent prise durant leur réunion, recruter les citadins et les armer, et entrainer tous les soldats.

Anton Ludenhof regardait l'agitation depuis le "Carré d'Etain", encourageant chaque homme qu'il voyait d'une belle parole.
-Sigmar nous accordera la victoire ! affirma Anton à un homme en se redressant.
-Il en sera ainsi, Commandant Suprême ! répondit-il en souriant.
Un homme en armure, portant une belle épée à deux mains, aux cheveux bruns et longs, ainsi qu'au visage fin mais pâle, monta les petites marches menant vers Anton, et lorsque celui-ci le vit, le soldat mit son genou droit à terre.
-Monseigneur, je viens à vous, pour vous remercier de la grâce que vous m'avez offerte. Moi, Rudolf von Drefrÿ, nommé Champion du Comte, je menerai mes frères d'armes au combat, et jusqu'au bout, je manierai ma lame pour Freya, pour le Graf et pour le Stirland ! dit le Joueur d'épée en abaissant la tête d'une voix solennelle.
-Je suis certain que vous vous en acquiterez parfaitement. Otto placait une confiance sans failles envers vous. Vous serez son digne successeur... répondit Anton en lui tendant sa main, où sa chevalière, representant son blason, composé de deux épées à deux mains croisées où un aigle était posé, connu le contact des lèvres de Rudolf.
-Je lui ferai honneur ! s'exclama le Champion en se relevant, l'épaule tenu par la main forte de son supérieur.
-Pour ma part, je tiens à m'excuser. J'aurais dû vous informer de vos nouvelles fonctions au plus tôt, mais vous n'ètes pas sans savoir que j'ai moi-même rencontré des difficultés, tant sur le plan de ma santé que celui de la gestion de l'armée, dit le Baron en entrainant von Drefÿ à ses côtés près du petit mur.
-Comment vous sentez vous ? demanda Rudolf la mine inquiète.
-Je ressens par moment les effets du sort que cette foutue bestiole aux dents longues m'a jetté, mais ce n'est pas si grave. En fait, ceux-ci n'apparaissent que quand je mange un peu trop, comme hier soir, où j'ai dû m'éclipser pour... Euh... Oubliez ça, va ! dit Anton en détournant le regard.
-A vos ordres ! Et, si je peux me permettre, votre miroir est en état pour ce soir ? demanda von Drefÿ en faisant de même.
-Après le dîner, je suis aller chercher ses "restes" dans mes appartements, d'ailleurs très confortables, le Comte von Stople sait accueillir ! répondit en souriant Anton.
-Ah ça ! Je vous le confirme, mes hommes sont ravis ! s'exclama de nouveau Rudolf.
-Bien, bien tout ça ! Donc, je suis allé chercher tout cela, et je l'ai immédiatement déposé dans la chambre de Zümer, et depuis, j'ai comme l'impression qu'il y travaille très sérieusement. Enfin, nous verrons bien ! dit en souriant le Commandant Suprême.
-Ne vous en faites pas, un autre sorcier de talent est sans doute à ses côtés pour cette tâche, répondit von Drefÿ en se passant la main dans ses longs cheveux.

Vers midi, les cuisiniers apportèrent la soupe aux soldats, en précisant qu'il fallait se dépêcher avant qu'elle ne refroidisse. En effet, la température était assez basse, signe que l'hiver persistait encore.
Le Capitaine Dieter von Diesdorf mangeait sa soupe, sans faire aucun bruit, en gardant les manières d'Altdorf, dont le petit droigt en l'air, assis sur le mur Ouest, en regardant l'horizon.
-Pour sûr... Ces hommes sont braves. Je ne comprends pas le mépris qu'à Wilhelm pour eux... dit-il en reprenant un peu du liquide tiède.
-Je suis heureux de voir que tous les Reiklanders ne pensent pas ainsi. Puis-je m'asseoir à vos côtés, Capitaine ? demanda Josef Rodörfy, son bol de soupe vide.
-Ah ? Rodörfy ! Je vous en prie, faîtes, faîtes ! répondit en souriant l'homme à l'uniforme blanc. Quel bon vent me vaut votre présence ?
-Juste l'envie de vous parler un petit peu. C'est vrai, nous allons combattre le même ennemi ce soir, et en cela, j'aime connaître mes alliés. J'aurais voulu savoir ce que vous pensiez du siège à venir... s'exprima Josef en s'asseyant aux côtés de Dieter.
-Nos hommes sont prêts. C'est certain. A l'huile bouillante a été rajouté de l'eau bénite, et l'église de Sigmar accueille leurs prières, comme elle accueillera les miennes dans peu de temps. De plus, des citadins de Leicheberg, cent hommes ont été armés, et à ma grande stupéfaction, ils ne se débrouillent pas si mal avec une épée entre les mains. Les toits en bois sont presque terminés. En fait, j'ai confiance en ces hommes. Ce qui m'inquiète vraiment, c'est deux choses. La première, c'est bien évidemment notre adversaire. Sachez, Capitaine, que je n'ai jamais combattu face à ces êtres... Et puis, la dernière chose, c'est que j'ai reperé quelques troubles, légers, certes, mais présents, entre vos miliciens. Principalement entre Middenheimer et Stirlanders, répondit von Diesdorf en guettant l'horizon.
-Oui, oui... Des troubles, il y en a, mais j'ai comme l'impression que cela s'arrangera. Ludenhof est un excellent général, et il a sans doute prévu le coup ! dit en souriant Josef. Je vais vous donner un conseil contre ces morts-vivants... Regardez, les yeux dans les orbites ! s'exclama Rodörfy en se mettant debout sur les murailles. Regardez les ! Oui, rendez hommage à ce qu'ils étaient ! dit-il en dégainant son épée. Et, au nom de Sigmar, et surtout de Morr, rendez leur le repos auxquels ils méritent tant ! s'exprima le Capitaine en levant son arme.
-Eh bien... Je suis ravi de vous voir si motivé ! J'appliquerai vos conseils à la lettre ! s'exclama le Capitaine du Reikland en montant à son tour sur les murailles, et dégainant sa lame, la croisant avec celle du Stirlander.
-Oui ! Ensemble nous menerons nos hommes à la victoire et nous rendrons la paix aux morts ! se mit à crier Josef pour que les soldats alentours puissent admirer la scène.
-Ensemble, hommes de l'Empire ! Nous les... Attendez ! Il y a un chariot au loin qui arrive à grande allure ! s'exclama Dieter en regardant vers l'Ouest, manquant de tomber.
-Par Sigmar ! Vous avez raison ! Et en plus, on dirait qu'il apporte des caisses ! Oh pourvu que ce soit des munitions, des armes et du vin ! dit le Capitaine, en riant et en descendant les marches pour aller à la rencontre du cocher.

Le cocher en question n'était autre que Liebert Fakenheim, à la mine soulagée d'être arrivé avant que les portes ne soient fermées. Son chariot était rempli de paquets, tous similaires, dont on ne pouvait deviner ce qu'ils contenaient.
-Soldats et citadins, je vous salue ! s'exclama-t-il en descendant de son chariot. Le temps presse, dites moi, je vous prie, où se trouve le Commandant Suprême ?
-Il est ici ! répondit en souriant Anton, sortant de la foule en levant les bras.
-Monseigneur ! ne sut que répondre Liebert en mettant son genou droit à terre. J'ai fait la route jusqu'à Talabheim, comme vous me l'avez ordonné. J'ai traversé tout le Stirland pour arriver ici, et... commença-t-il à dire avant d'être interrompu par le Baron.
-Vous les avez ou non ? demanda le Commandant Suprême en se dirigeant vers le chariot.
-Absolument ! Exactement ce que vous avez demandé ! J'espère qu'il y en aura assez pour tous les réfugiés, répondit Fakenheim en désignant les paquets.
-Très bien ! Réfugiés des provinces sinistrées ! Je sais quel amour vous avez de vos terres ! Je sais que combattre sous nos couleurs ne vous plaient guère ! Je reconnais mes erreurs, et c'est pour cela... s'exprima Anton, debout sur le chariot, ses paroles claires et fortes. Que je vous offre ces uniformes ! Ils sont aux couleurs de Talabheim, de Middenheim et même d'Hergig ! dit-il en montrant un uniforme rouge et blanc.
Les miliciens qui ne venaient pas du Stirland, ahuri par cette nouvelle, furent emplis de joies, et certains se mirent à courir pour prévenir leurs camarades.
-Oui ! Car, sachez le ! Nous ne combattons pas pour le Stirland ! Mais pour l'Empire ! Alors, messieurs... se mit à crier le Commandant Suprême en dégainant son épée. Soyons unis pour nos provinces ! Pour l'Empereur ! Et pour nos dieux !
Tous ceux qui étaient à ses côtés firent de même, et crièrent leurs allégeance à la plus puissante nation du Vieux Monde.

Rodörfy et von Diesdorf regardaient cette scène d'un peu plus loin, chacun pensant aux conséquences des actes du Commandant Suprême.
-Alors là... ne sut que dire Josef.
-Comment a-t-il fait ? dit Dieter en ouvrant en grands ses yeux.
-C'est un Général de l'Empire. Là, où les généraux des autres nations s'entrainent au maniement de l'épée jour après jour, nos seigneurs maîtrisent parfaitement les érits traitant de nos troupes... Anton Ludenhof est un génie de la démagogie et de l'unité de ses forces ! s'exclama le Capitaine du Stirland en levant son chapeau dans les airs pour saluer son supérieur, qui lui répondit par un sourire.
-Je viens d'apprendre quelque chose aujourd'hui. Je me souviendrais des faits de cet homme, soyez en certain... Une question toutefois, il pense réellement ce qu'il dit ? demanda von Diesdorf en faisant de même que son collègue.
-Ah ça... Non, je ne crois pas qu'il pense ce qu'il dit. Il déteste les hommes du Nord, en particulier ceux du Talabecland. Mais Anton Ludenhof est capable de masquer ses véritables idées sous un masque inpénétrable, répondit Josef en remettant son chapeau.
-Et concernant le Reikland ? questionna von Diesdorf en le remettant aussi.
-Je pense qu'il n'a rien contre lui. Vous savez, les Stirlanders en général aiment les Impériaux, mais pas les Talabeclanders... dit Rodörfy la mine sombre.
-Et qu'en est-il de vous ? questionna une nouvelle fois von Diesdorf, curieux.
-Je partage pleinement cet avis. Les Talabeclanders nous ont attaqués plus d'une fois ! Et depuis Ottilia, qui a contesté les commandements du Grand Théogoniste. Non, je n'aime pas ces... gens... Mais, comme je dois combattre à leurs côtés, et que j'ai besoin de leurs bras, je ferais taire mes idées, et me raccrocherai à l'idéal utopique de notre Empire, uni... dit Josef en souriant à la vue des réfugiés qui commencèrent à mettre leurs uniformes.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 3 Juin 2007 - 21:30

Liebert Fakenheim prit à part Anton Ludenhof, dans une petite ruelle de Leicheberg, et lui tendit un papier.
-Lorsque je suis passé par Biberhof, votre fils, Karl, m'a donné cette lettre, qui vous est destiné, en vous la donnant j'accomplis la promesse que j'ai faite à ce garçon, dit le messager d'un air solennel.
-Je vous en remercie, Liebert. Allez prendre un peu de repos dans l'une des tavernes de cette cité, répondit Anton en commençant la lecture et en donnant une pistole d'argent au messager.
-A plus tard, Commandant Suprême, vous me trouverez parmi les pistoliers durant le siège, s'exprima Liebert en s'inclinant avant de partir...
"A mon très cher père, Anton Ludenhof, Commandant Suprême des Forces du Stirland, et Général de l'Empire...
J'espère que cette lettre saura vous trouver en bonne santé, l'esprit clair, la main sur le pommeau de votre épée, ainsi que vous me l'avez appris. Maître Valmir m'a confirmé que nos ennemis étaient proche de Leicheberg, et que vous étiez arrivé dans la cité avec vos soldats.
Ici, à Biberhof, je reçois des paysans chaque jour, venant demander de vos nouvelles. Ils sont inquiets de revoir un jour leurs seigneur.
A Wurtbad, des troupes de mercenaires sont arrivés. A leur tête, il y a votre vieil ami, dont le nom ne me revient plus en tête. Le Graf m'a confié, lorsque j'eus la chance de le croiser dans son palais, alors que Maître Valmir avait un débat à mener, qu'il vous faisait confiance et que dans tous les cas, il serait fier de vous.
Je tenais à vous dire, mon père, que je vous aimais et vous admirais, tout à la fois. J'aimerais tant plus tard devenir comme vous, combattant le Mal et défendant le Bien.
Je suis en peine pour vous, alors que vous devez fréquenté ces vils Talabeclanders et autres réfigiés qui viennent nous voler notre pain...
Sachez que je pense à vous constamment, et que Maître Valmir me fait manier l'épée avec détermination. Lorsque vous reviendrez, j'espère de tout mon coeur que nous pourrions nous affronter, que vous puissiez voir mes progrès...
Prenez soin de vous et combattez pour le Stirland !
Karl Ludenhof, du manoir Ludenhof à Biberhof."

Alors qu'il terminait sa lecture, Anton eut les larmes aux yeux en repensant aux moments de joies qu'il avait eu avec son fils.
"Et lorsque Klara et moi l'avons serré dans nos bras pour la toute première fois... Et lorsqu'il prit sa première épée de bois ! Et encore, lorsqu'il reçut les félicitations du jury, alors qu'il combattait sous mes yeux..." pensa-t-il en laissant ses larmes se dirigeaient vers le sol froid de cette ruelle, en empruntant son visage comme chemin.

Les chevaliers de la Cité ainsi que tous les pistoliers avaient scéllés leurs chevaux, et attendaient le Capitaine von Klam, près des portes Sud dans le but d'effectuer la stratégie préparée la veille. Les citadins leurs lançaient des pétales de roses blanches, symbole de bravoure et de noblesse. Le Commandant Suprême était sur le "Carré d'Etain", regardant droit dans les yeux chaque cavalier.
Le Capitaine en question arriva sur son magnifique destrier, portant son armure etincelante faite de gromril pur et portait un large chapeau aux plumes jaunes et vertes afin de cacher son crâne chauve.
-Cavaliers ! Vous savez pourquoi nous allons partir ! Saluez ceux que vous allez aider ! Saluez ceux que vous aller sauver ! s'exprima haut et fort von Klam.
-Capitaine ! Hâtez vous de rejoindre les bois de Grusserl avant que l'ennemi ne vous voient. Gardez toujours un homme ayant les yeux rivés sur la cité, ce sera une lumière blanche et pure qui apparaitra sur Leicheberg, vous donnant le signal de la charge, et ce sera sans doute le second jour, dit Anton Ludenhof en mettant les deux mains sur le petit mur.
-Il y en aura même trois, monseigneur ! s'exclama le Capitaine monté, en mettant son heaume.
-Je suis ravi que vous me suiviez aussi bien ! Allez ! Ne vous retournez pas durant votre marche vers ces bois ! Que Sigmar soit avec vous ! répondit Anton en se mettant au garde à vous, suivi de tous les autres fantassins qui regardaient les chevaliers. Ouvrez les portes !
Les portes Sud s'ouvrirent en grand, laissant une vue claire sur les collines hantés. C'était la dernière fois qu'elles seraient ouvertes avant la fin du siège...
-Cavaliers du Stirland et de l'Empire ! En avant ! cria le Capitaine en dégainant son épée et donnant un coup à son destrier de partir au galop.
Le bruit des sabots de ces cinquantes cavaliers sur les pavés de la cité fut intense, mais de courte durée.
Pendant encore une bonne minute, le Commandant Suprême maintenu le garde à vous dans la Cité, avant de se diriger vers l'église de Sigmar.


Le Comte Peter von Stople scrutait le ciel avec attention. Chaque heure qui passait, ceux-ci devenait plus sombre. D'ailleurs, quelques gouttes commencèrent à tomber, alors qu'il était à l'abris dans son donjon.
Stefan von Vhanüs venait à peine de rentrer d'Hirtenfeld et de Texing, qu'il avait couru vers ses appartements. Pour le moment, le Capitaine restait au garde à vous, dans l'ombre de son seigneur.
-Ainsi, vous avez su nous ramener deux cents treize hommes... C'est une très bonne chose, von Vhanüs. Comment est leur moral ? demanda Peter en se retournant, faisant signe à son Capitaine qu'il pouvait se détendre.
-Ils sont prêts pour le siège ! J'ai appliqué vos leçons concernant la démagogie. Faites moi confiance, ils sauront se battre ! s'exprima Stefan en allant à ses côtés.
-Bien. Je me rends à l'église de Sigmar pour prier, ensuite, je donnerai à ces nouveaux combattants leurs instructions, pour terminer en mettant mon armure, m'accompagnerez vous ? demanda von Stople en se retournant vers son Capitaine.
-Vous pouvez compter sur moi pour rester à vos côtés, monseigneur... répondit von Vhanüs en souriant.
-Ah, une dernière chose, faites en sorte que les femmes et les enfants restent à l'intérieur de leurs maisons... conclua le Comte en empruntant ses escaliers.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 3 Juin 2007 - 21:30

Dans l'église de Sigmar de Leicheberg, le nombre de fidels priant était tel, que certains ne purent rentrer, et que beaucoup se forçaient de faire ses voeux à l'Unificateur assez rapidement, à l'exception des officiers, qui avaient les yeux fermés, et les genoux à terre.
Cette église était spatieuse, d'une architecture admirable, avec des voutes impressionnantes et des tapisseries qui relataient les faits de Sigmar. Par ailleurs, une statue de l'Unificateur, brandissant Ghal Maraz, en bronze avait été installée près de l'autel, où était von Tempelhof. L'église avait survécu à de nombreux sièges, et ce lieu était tel quel qu'il l'était aux prémices de Leicheberg.
Adelbert von Tempelhof récitait des passages du Deus Sigmar, remplacant le Prêtre-Guerrier de la cité, qui avait été victime d'une mystérieuse maladie la semaine précédent l'arrivée des forces d'Anton Ludenhof.
Celui-ci priait pour plusieurs raisons. La préservation de la terre qu'il aimait tant, le Stirland, mais aussi de la sauvegarde de son fils, qu'il aimait encore plus. Sur son cou, son petit pendentif avait été réparé et brillait comme auparavant.
Swen et Johann Meltburg priait pour leur victoire, mais également pour le salut de leur père, qui devait les regarder depuis l'au-delà.
Peter von Stople priait avec force, à tel point que ses mains devenaient rouges, pour que sa cité resiste et qu'il soit reconnu comme le digne descendant de ses pairs.
Stefan von Vhanüs, quant à lui, ne demandait qu'une seule chose, que le siège ne dure pas. Si l'ennemi devaient tous les tuer, alors que cela soit bref et sans souffrances...
Rodörfy et Kraemer, les deux côtes à côtes, suppliaient Sigmar de leur accorder la victoire, tout comme la plupart des hommes présents.
Les deux Reiklanders priaient eux aussi pour la victoire, mais également pour que l'Empereur reconnaissent leurs mérites.
Sïntzer demandait à son dieu de bien vouloir faire en sorte que la pluie ne diminuent en rien la force de son artillerie, et que sa famille, laissée à Nuln se portent bien dans les jours à venir.
Les réfugiés qui étaient les fidels d'Ulric restèrent dehors, formant un petit cercle, en écoutant un homme un peu plus âgé que la moyenne, leur dire les faits d'Ulric sur terre, en esperant y trouver un peu de réconfort...

La pluie s'intensifia, et les quelques gouttes devinrent plus nombreuses. Leur contact avec le sol était tel, qu'on pouvait y voir les ailes d'oiseaux de pluie, ce qui fit sourire la plupart des soldats, se rendant compte, que le monde n'avait encore rien perdu de sa beauté.

C'est de par ces barreaux de pluies, que les gardes virent les premiers guerriers de l'armée de Gustav von Carstein, qui arrivaient en masse, d'un pas lent, mais sûr...
Ils arrivaient, comme l'avait prédi le Commandant Suprême, depuis l'Est. En première ligne, des squellettes semblables aux troupes régulières que le Stirland avaient perdu ces dernières années en Sylvanie, brandissaient des bannières et des trophées morbides. Le reste de l'armée était composé de zombies en décomposition, de loups dont la fourrure devenait grisâtre, mais aussi des gardes à pieds et montés en armure de plate complète. En fait, c'était deux armées de l'Empire qui allaient s'affronter, l'une vivante, l'autre damnée...


Les soldats avait été postés tel que l'avait ordonné Anton Ludenhof. Les différents uniformes, le vert et le jaune, le rouge et le blanc, le bleu et le blanc, le rouge et le vert, et même le bleu et le jaune, se mêlèrent ensemble. On pouvait voir que certains Stirlanders n'appréciaient guère combattre avec ces couleurs à leurs côtés, mais tous étaient rassurés : l'unité était établie.
Les officiers avaient revêtus leurs armures et leurs fourreaux étaient tenus dans leurs mains.
Lui, les deux Meltburg et von Tempelhof regardaient l'ennemi depuis le mur Est, le plus protégé de tous. C'est d'ailleurs là où les Joueurs d'Epées avaient décidé de rester.
-Souvenez vous de ce que je vous ai appris, on appliquera la technique du Mur de Lances dés qu'ils monteront sur les remparts ! ordonna Swen en brandissant la Grande Bannière du Stirland, qui flottait au vent avec intensité, tant la pluie et le vent étaient forts.

Kraemer et Rodörfyn, sur le mur Sud, faisaient un petit discours à leurs hommes en improvisation.
-N'ayez crainte. Ils ne resisteront pas à la tactique de la Hachette que je vous ai enseigné ! s'exclama Josef à ses soldats en mettant sa main sur le pommeau de son épée.
-N'oubliez pas, mes soldats, celle de l'Epée-Bouclier, entendu ? demanda Ehrwig en faisant de même que son ami.
Les hommes de Kraemer répondirent en hochant la tête.

Von Stople et von Vhanüs, depuis le mur Nord, admiraient les hommes qui les entouraient.
-Ils sont admirables... ne put que dire Stefan.
-Oui, ce sont des soldats de l'Empire... répondit Peter en regardant leurs ennemis approcher.

Von Diesdorf et von Rottfurt, sur le mur Ouest, essayaient de rappeller de bons moments à leurs hommes.
-Eh ! Hans, essaye de faire mieux que lorsque tu étais tombé dans une flaque de boue ! dit en riant Dieter à l'un de ses hommes.
-Vous verrez Capitaine ! C'est eux qui tomberont ! s'exclama-t-il en levant son hallebarde.
-Dieter, je vous admire par moment... dit Wilhelm d'un air nostalique.
-Ah oui ? Pourquoi donc ? demanda le Capitaine étonné.
-Je n'en sais absolument rien... répondit von Rottfurt en faisant un sourire sarcastique, qui fut accueilli par les rires de von Diesdorf.


Anton Ludenhof, en comprenant que la plupart de ses soldats avaient un regard inquiet et soucieux, voir désespéré pour certain, comprit que c'était le moment, de commencer ce qu'il avait prévu la veille.
-Soldats ! Protecteurs ! Défenseurs ! Pourfendeurs d'Impurs ! En bref, Hommes de l'Empire ! commença-t-il en jettant son regard sur chacun. Je suis fier de combattre à vos côtés ! Je ne vous cache pas que notre situation n'est pas si désespéré ! Pourquoi ? Parce que j'aurais très bien pu partir en prétextant aller chercher du renfort qui ne peut exister ! Non ! Et encore non ! Je suis à vos côtés, l'épée au clair ! se mit-il à crier en sortant Hell Fenn. Soldats de l'Empire ! J'ai confiance en vous ! Officiers de l'Empire ! J'ai confiance en vous ! Nous allons renvoyer ces morts-vivants dans l'au-delà ! Nous allons leur accorder le repos qu'ils méritent tant ! Car nous sommes les fils des Dieux ! Car nous sommes les fils de l'Empire ! cria Anton en levant son épée.
L'effet de son discours sur les hommes fut tel, qu'eux aussi, dégainèrent leurs épées. C'est à ce moment que, brandissant l'effigie de la Guerrière Reine Freya, Swen prit la parole :
-N'ayez crainte de l'ennemi ! L'Empire a toujours su repousser les morts-vivants ! Et même, il a toujours su les renvoyer dans l'Ombre ! Souvenez vous de la bataille de Hell Fenn ! Aiguisez vos lames messieurs ! Le Commandant Suprême a donné des ordres ! s'exprima haut et fort le jeune Meltburg.
Les soldats commencèrent à avoir un peu plus confiance en eux, et cela se sentait par les cris de guerres que certains lancés :
-Sigmar, accorde nous la victoire ! s'exclama un des hommes de Kramer
-Qu'ils approchent ! Mais qu'ils approchent ! s'exclama un autre de von Vhanüs.
Von Stople comprit que c'était à son tour de prendre la parole :
-Leicheberg a toujours été le rempart du Stirland ! Certains le nomment même le "Fort de l'Empire" ! Vous ètes dans l'une des cités les plus imprenables des terres de Sigmar ! Rajouté à notre détermination, ces morts qui marchent n'ont strictement aucune chance ! s'exclama le Comte en jetant un regard noir sur les ennemis approchant.
Les hommes poussèrent des soupirs de soulagement, et certains se dirent idiots d'avoir oublié ces détails cruciaux.
Ehrwig Kramer, voulant devancer son ami, car tel était leur jeu quand ils combattaient ensemble, entreprit de s'exprimer :
-Le Comte Electeur du Stirland, le Graf Albérich Haupt-Anderssen et sa Majesté, l'Empereur en personne, Karl Franz, ont placé notre confiance en nous ! Alors, Hommes de l'Empire ? Avez toujours peur d'affronter ce que vous pouvez terasser avec aisance ? demanda le Capitaine en criant.
Ils répondirent, tous d'une même voix, à quel point la question était stupide, tant ils étaient motivés.
-Et vous pourrez dire à vos petits enfants : "J'y étais" ! Vous aurez dans votre coeur ces heures glorieuses où, ensemble, nous avons repoussé l'ennemi ! Pensez y ! Imaginez la fierté qu'il y aura dans les yeux de vos enfants ! fit de même Josef en regardant Kraemer du coin de l'oeil.
A ce moment, les hommes se mirent à frapper de leurs poings sur leurs poitrails, ou alors, leurs épées allèrent percuter leurs boucliers.
Von Diesdorf supposa que c'était à son tour d'encourager les soldats, alors que l'armée ennemie continuait à avancer d'un pas lourd et que von Rottfurt grommelait sa désaprobation envers les décisions du Commandant Suprême.
-Et même si nous y restons ? Qu'en serait-il de nos âmes ? Fils de l'Empire, je vais vous répondre ! Elles seront accueillies avec honneur dans les halls de Sigmar et des autres Dieux ! Alors, Hommes de l'Empire, qu'avez vous à craindre, si ce n'est de souffrir juste quelques heures afin de défendre les vies de ces nobles terres ?! s'exclama Dieter en s'appercevant que même les citadins de Leicheberg, notamment de jeunes filles, étaient venus écouter ses mots.
Un soldat sous le commandement de von Stople voulut répondre :
-Rien ! hurla-t-il en levant son épée au clair.
Il fut immédiatement suivi de tous les autres soldats qui firent de même.
Sïntzer, extremement angoissé de devoir s'adresser à tant d'hommes, prit la parole à son tour :
-Hommes de l'Empire... Vous n'avez en effet rien d'autre à craindre. Car vous le savez, au fond de vous, que les ténèbres ne sont qu'éphémères ! La Lumière de Sigmar ne peut se ternir ! Comme pour la Tempête du Chaos, où nous avons repoussé le Seigneur de la Fin des Temps, nous repousserons Gustav von Carstein afin de montrer aux autres nations et aux Dieux que les fils de l'Empire n'ont rien perdu de leur splendeur ! Pour la victoire et la gloire ! cria l'ingénieur en serrant son poing.
Les soldats commencèrent à vouloir en découdre avec ces morts-vivants, à tel point, que les sergents durent obliger leurs hommes à rester en place et à ne pas dépenser inutilement leurs munitions.
C'était désormais à Adelbert von Tempelhof de s'exprimer. Il ouvrit son exemplaire du Deus Sigmar et commença à le lire d'une voix forte :
-"Et Sigmar s'adressa au Haut-Roi des Nains : "Mon Empire est composé d'hommes vaillants et forts. Tous désirent être reconnu en tant que tels ! Les provinces savent s'unir lorsqu'il le faut, et ces terres sont le symbole même de l'Alliance entre les hommes !" ainsi s'exprima l'Unificateur en regardant Reikdorf. Le Haut-Roi s'adressa alors à ses scribes : "Qu'il soit écrit dans la pierre, que Sigmar des Unberogens savait dire la seule, l'unique, vérité..." dit von Tempelhof avant de refermer le livre saint.
Les soldats regardèrent à partir de ce moment leurs ennemis avec une haine sans pareil, et déjà, les arquebusiers et les arbalétriers chargeaient leurs armes.
Les citadins s'en retournèrent à leurs maisons, en saluant les soldats, une dernière fois.

Anton Ludenhof, reprenant la parole, s'adressa cette fois à l'armée qui avançait toujours vers la cité :
-Venez donc ! Venez à votre perte ! Nos lames sont désormais aiguisées et nos fusils chargés ! Gustav von Carstein, vous venez de commettre une erreur sans nom ! hurla-t-il aux morts innombrables qui commençaient à encercler la cité.

-On compte combien chacun fera de perte ? demanda Ehrwig en souriant à Josef.
-Ecoute, minus, c'est pas du haut de tes vingt trois ans que tu vas m'impresionner ! Oublies pas que j'ai dix ans de plus que toi ! répondit Rodörfy en riant.
-Justement, tu es trop vieux ! s'exclama Kraemer en faisant de même.
-Ne dis pas ça à Ludenhof, il en a trente cinq... répondit le Capitaine en jouant avec ses yeux.

-Le siège commence enfin... rajouta Swen en dégainant l'épée de son père, le regard porté au loin.
-Oui, et il s'annonce long et pénible... Mais victorieux ! s'exclama Johann en sortant ses pistolets.

***

Aprés donc 8 mois de lecture, le siège, comme le dit Swen, commence ! Je n'ai pas le droit de vous decevoir ! Alors, je vous dis à dimanche pour que nous assister au premier coup...

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Hans von Fahnenbrazt
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeLun 4 Juin 2007 - 23:39

Que la battaille commence, que les morts prennent cher.

Citation :
et même le bleu et le jaune
Aller le Nordland, vive Ulric. Les hommes du Nordland sont capable de se faire un vampire à eux seul.

Hans, dans son trip et à fond dans l'histoire.
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Julien
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeLun 4 Juin 2007 - 23:47

Toujours aussi palpitant La Menace du Stirland... - Page 7 Smiley_2 . Je ne sais pas pourquoi mais je suis certains qu'un des deux chefs reiklandais trouve la mort.
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeMar 5 Juin 2007 - 0:14

Ravi que cela vous plaise !
Ne manquez pas la suite dimanche prochain, avec les prémices de ce siège ! La Menace du Stirland... - Page 7 3137123714

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeVen 8 Juin 2007 - 0:45

Enfin la bataille. J'adore toujours ton roman (je crois qu'à force on va dire ça si tu continue). Vivement dimanche prochain.
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeSam 9 Juin 2007 - 13:01

Ca va faire tâche, mais je ne sais pas si je pourrais vous pondre quelque chose pour demain...
En effet, le double facteur : frèreS qui rentrent + révisions, n'aide pas vraiment La Menace du Stirland... - Page 7 1915179016
Toutefois, je ferai tout mon possible La Menace du Stirland... - Page 7 3397943904

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Juin 2007 - 15:44

Au final, j'ai pu écrire !

Durant toute la durée du siège, je vous invite à cliquer sur ce lien que vous connaissez déjà : http://www.radioblogclub.fr/open/83571/le_seigneur_des_anneaux/5%20-%20Film%20Le%20Seigneur%20Des%20Anneaux%20-%20Les%20Deux%20Tours%20%28B%20A%29
La musique plait à certains, et en cela, je me dois de la mettre.
N'oubliez pas, elle est parfaite pour toute la durée du siège !

Sur ce, bon début de bataille...

Les hordes des morts-vivants finirent par atteindre les murs de Leicheberg... Manipulés par une sombre magie, ils agissaient comme de leurs vivants, et montaient sur les murailles à l'aide d'échelles.
Une voix grave se fit entendre, à tel point que chaque homme l'avait perçue au fond de son coeur :
-Hommes de l'Empire ! Qu'espèrez vous vraiment ? Vous n'avez aucun espoir... Pourquoi vous fatiguer ? Nul ne peut échapper à mon courroux... dit celle-ci.
Les soldats ne surent quoi faire. Tout les efforts des officiers auraient pu être anéantis si le Commandant Suprême n'avait su prendre la parole à son tour.
-Je vous rappelle que je suis encore en vie ! Je suis encore en vie alors que vous aviez demandé à votre pantin de me tuer ! Hommes de l'Empire ! Dites pourquoi vous ne reculerez pas ! ordonna Anton en regardant ses hommes avec fierté.
Un jeune Stirlander, aux côtés de Meltburg, répondit :
-Parce que tout un héritage nous pousse à aller de l'avant... Nous ne pouvons salir notre nom ! Nous continuerons à protéger les fils et les filles de nos terres !
Ces paroles furent reprises par l'armée entière à plusieurs reprises, reprises même par ceux qui attendaient de pouvoir monter sur les murs.

C'est ainsi que commença l'affrontement...

Meltburg vit les premiers zombies franchirent le mur et sut que c'était le moment d'appliquer sa stratégie. Leurs peaux pendaient à leurs squellettes, ils balbutiaient et prononçaient des paroles incompréhensibles, et leur vue était tout simplement répugnante, ainsi que leur odeur.
-En formation ! On applique le Mur de Lances ! Je veux deux rangs de lanciers devant les arquebusiers ! Les premiers, genoux à terre ! Souvenez vous, c'est la peur qui est leur arme, domptez votre coeur et vous aurez la victoire ! ordonna-t-il en brandissant la Grande Bannière du Stirland.
Les soldats obéirent sans ménagement, et au bout de quelques secondes, les zombies avaient devant eux un mur de lances et sur les épaules des lanciers, une arquebuse les visait déjà. Il en arrivait une trentaine, comme une vague verdâtre venant s'échouer sur de l'argent étincelant, au coeur flamboyant de haine et de courage.
-Arquebusiers ! Faites feu ! cria Meltburg en se mettant entre deux soldats du premier rang.
Les balles se dirigèrent dans les corps de leurs ennemis, entrainant une petite fumée blanche sortant des armes, mais aussi les cris de joies des soldats. Les morts retombèrent au pied du mur ou perdaient des membres, les rendant presque inoffensifs.
-Maintenant, lanciers, chargez comme je vous l'ai enseigné ! dirigea le jeune Capitaine en se précipitant sur le reste des morts-vivants. L'épée des Meltburg se mit à refleter la lumière de Mannslièb qui venait d'apparaître dans les cieux, tout aussi sombre que Morrslièb.
Le premier rang se mit à courir, en brandissant leurs boucliers, afin de mettre à terre leurs ennemis. Ceux-ci rencontrèrent le froid métal des lances du second rang, alors qu'ils percutèrent et les bouclier et les pavés.
-On se replie ! ordonna-t-il en reculant au plus vite, et en jetant un regard vers le Commandant Suprême, qui semblait impressionné.
Anton Ludenhof était ébahi par ce qu'il venait de voir. Une vingtaine de guerriers-morts venaient d'être repoussés, et sans aucune perte dans leurs rangs.
"Voici une belle preuve de discipline !" pensa-t-il en se mettant à leurs côtés, brandissant Hell Fenn.
-Commandant Suprême ? ne sut que dire un solat qui eut l'honneur d'avoir à ses côtés un tel personnage.
-Oui ? J'aime beaucoup ce que vous faîtes, et j'ai bien envie de faire de même ! s'exclama-t-il en chargeant les nouveaux ennemis, sous l'ordre du Capitaine, qui sourit à la vue de son supérieur parmi ses rangs, alors que de nouvelles balles vinrent toucher d'autres assiégeants.
Hell Fenn fit plusieurs arcs horizontaux mortels, qui ne laissèrent que des corps tranchés en deux.
-Commandant Suprême, mes respects, dit Swen en voyant les corps qu'avaient laissé Ludenhof.
-Le temps qu'ils arrivent, balancez moi ces cadavres dans les bassines qui se trouvent sur là-bas ! Je ne veux pas qu'ils puissent revenir ! ordonna Anton en désignant les toits des maisons, où on pouvait appercevoir la fumée des récipients sortir.
-A vos ordres ! Emil, Edgar, Fredric, Gregor, Horst, Hugo et Léo, occupez vous de ça ! Et au trot ! Arquebusiers ! Tirez ! s'exprima haut et fort Meltburg à ses hommes avant de se préparer de nouveau à charger.
Von Tempelhof abattait chaque zombie de son lourd marteau à deux mains, tout en récitant des prières. Sa présence inspirait chez les hommes une haine intérieure intense, et Ludenhof se félicita de l'avoir mis à la défense du Mur Est, qui était sans conteste le plus attaqué.
Johann Meltburg, quant à lui, combattait seul. Sa haine des morts-vivants était grande, et expert comme il l'était des pistolets et des armes à deux mains, aucun ennemi ne parvint à le toucher. Quelquefois, il s'arrêtait pour admirer son frère, qui ressemblait vraiment à Sigismund Meltburg...

Ehrwig Kraemer ordonna à ses hommes de se mettre en position dés que ces morts-vivants commencèrent à monter sur les murailles.
-Souvenez vous ! Les arquebusiers derrière, les hallebardiers devant ! Et faîtes comme ceux du Mur Est, envoyez tout les cadavres dans les bassines d'huiles bouillantes ! Je veux des volontaires !
Cinq hommes se détachèrent et virent à la rencontre d'Ehrwig.
-On peut le faire ? Parce que sinon... demanda l'un d'eux en regardant d'un air inquiet les murailles.
-Oui, oui ! Et arrêtez de me bassiner ! se mit à rire Kraemer avant de s'interompre, comprenant que sa plaisanterie n'avait pas été comprise. Bon... Dépêchez vous !
Les cinq hommes se préparèrent à récupérer les cadavres, et en cela, se mirent de côté.
-Capitaine, on peut se joindre à vous ? demanda un arbalétrier en montrant son arme.
-Euh... Oui, oui ! Allez, faîtes vite ! répondit Kraemer étonné de voir à quel point ses hommes étaient motivés.
Un rang d'hallebardiers, ayant le genoux à terre, séparait les zombies des tireurs.
-Arque... Tireurs ! En joue... s'exprima le Capitaine haut et fort, en se mettant avec ses hallebardiers. Feu !
Balles de plombs et carreaux confondus surent trouver les corps pourris qui s'apprêtaient à charger les hallebardiers, faisant en sorte que plusieurs tombèrent en vociférant.
-Hallebardiers ! On applique la Hachette ! ordonna le Capitaine en pointant leurs ennemis de son épée.
Les soldats des troupes régulières avancèrent d'un pas ferme, en abaissant leurs hallebardes du côté droit, puis du gauche, et encore du gauche, puis du droit, avant de reprendre comme au début. Les zombies, abrutis devant une telle stratégie d'attaque restèrent à baver sans comprendre pourquoi une hallebarde leur avait tranché le flanc.
Kraemer, quant à lui, commença le décompte de ses victimes :
-Et d'un ! dit il en enfonçant son épée dans un corps putride, pour la mettre dans le crâne d'un autre. Et de deux ! Approchez, chiens de morts-vivants ! Les soldats de Wurtbad vous attendent ! lança-t-il aux morts-vivants avant d'ordonner un repli hâtif, pour se préparer à appliquer la même stratégie.

Rodörfy, ne pouvant se laisser distancer par son tout jeune collègue, ordonna que sa propre stratégie d'attaque fut mise en place.
-Tireurs derrière ! Epéistes, je veux un rang complet devant ! ordonna-t-il en se mettant à leurs côtés. Et faîtes de même concernant les cadavres ! Je ne veux en voir aucun devant nous ! Méfiez vous en !
Leurs premiers zombies arrivèrent en criant leur haine des vivants, mais furent accueillis par des projectiles qui allèrent faucher par dizaine.
-Maintenant ! Epée-Bouclier ! Epée-bouclier ! hurla-t-il en faisant le premier pas.
Sa tactique consistait à ce que ses hommes donnent un coup violent de leurs épées, avant de lever leurs boucliers afin de se protéger, et ceci, tout en avançant d'un pas régulier, faisant en sorte que les zombies furent coincés entre le vide ou les lames. Ce qui fonctionna à merveille, à la grande stupéfaction de Kraemer qui trouvait cette tactique obsolète.
-Excellent ! En retrait ! ordonna-t-il en reculant. Alors, Erhwig, combien ? demanda-t-il à son collègue au bout de la muraille.
-Pour le moment, ça en fait cinq ! répondit-il en souriant, alors que ses hommes se remettaient en formation.
-Ah ! Moi, six ! dit en riant Josef.
-Tu t'épuises trop vite ! Tu verras que je te distancerai ! lança en défi le jeune Kraemer en ordonnant à ses tireurs de faire feu.


Dans le donjon, les deux sorciers étaient assis, les yeux fermés, en train de communiquer dans l'ancienne langue de leurs ordres respectifs :
-Il y a beaucoup de sorciers... Un puissant, c'est sans aucun doute von Carstein... dit Herthus en se concentrant.
-Et d'autres encore... Vous arrivez à dissiper leurs sorts ? demanda Zümer en serrant son bâton, concentré dans ses tâches.
-Ils n'ont pas notre force, mais ils ont le nombre en leur faveur. Toutefois, j'arrive à leur soustraindre la plus grande partie de leur potentiel... ajouta Rudolf en faisant un signe de la main.
-Restons vigilants... termina Ulrich en reprenant ses incantations.

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Juin 2007 - 15:44

-Hommes de Leicheberg ! En défense ! Tireurs, faîtes feu à mon signal ! ordonna Stefan von Vhänus en tranchant la tête d'un zombie.
D'autres arrivaient en masse... A peine eurent-ils posaient pied sur créneaux qu'ils repartirent suite aux tirs qu'ils venaient de recevoir.
-Troupes régulières ! Chargez les derniers ! demanda von Stople en se dirigeant en premier vers le reste des morts-vivants.
Le Comte n'eut aucun mal à esquiver les attaques, maladroites, des zombies, en jouant de ses pieds. Il enfonça sa lame dans la gorge d'un des leurs, avant de donner un coup de pied puissant dans la tête d'un autre, qui retomba au pied des murailles.
-Il faut tenir ! Continuez ainsi ! Von Vhänus, combien de pertes ? demanda Peter en reculant.
-Seulement deux blessés, je les ai envoyés à l'infirmerie ! répondit le Capitaine, en s'apprêtant à manier sa lame de nouveau.
-N'envoyez pas n'importe qui ! C'était quoi comme blessure ? questionna le Comte en regardant la marée de morts au pied de ses murailles.
-Un avait une plaie parcourant tout son bras et l'autre, avait le nez brisé, monseigneur... dit en faisant de même von Vhanüs.
-Bon, très bien. J'espère que chez les autres, ça se passe bien... dit en soupirant von Stople avant d'abaisser sa lame sur un zombie qui perdait sa peau.


Sur la tour Sud-Ouest de la cité, les mortiers s'apprêtèrent à faire feu, avant d'être interrompu par Sïntzer, qui arrivait de la tour Sud-Est.
-Mais qu'est-ce que... Non, mais vous avez vous votre trajectoire ? Vous voulez tuer nos hommes là ?! C'est pourtant évident qu'il faut mettre un degré bien plus supérieur ! Mettez 120° en relevant le fût de bronze de ce mortier "Nuln 2514" ! Mais pas comme ça ! Bandes de gnoufs va ! s'énerva l'Ingénieur en écartant les soi-disants artilleurs, qui ne comprenaient rien à ce que disait leur Maître.
Le tir fut effectué, et alla se diriger en plein milieu d'un régiment de squellettes, dont les os s'éparpillèrent un peu partout.
-Voyez ? C'est comme ça qu'il faut faire ! Tâchez de m'imiter ! Je vais à la tour Nord-Ouest ! s'exclama Heinrich en se mettant à courir, au grand soulagement des artilleurs, qui poussèrent des soupirs.


Sur le Mur Ouest, les hommes tenaient bon. Même si Reiklanders et Stirlanders ne s'appréciaient pas toujours, ils savaient mettre leurs différents de côté, le temps d'un siège. Les zombies étaient moins nombreux de ce côté-ci, comme l'avait prédi Anton, mais le Capitaine et le Commandant se devaient de rester très vigilants.
-Von Diesdorf ! Qu'est-ce qu'ils font avec les cadavres ? demanda Wilhelm en transperçant un assiégeant de sa lame.
-Ils les mettent dans l'huile bouillante... dit avec perplexité Dieter en abaissant la main, donnant signe aux tireurs de faire leur office.
-Mais pourquoi donc ?! s'exclama von Rottfurt en désignant les nouveaux arrivants à ses soldats de contact, qui chargèrent comme un seul homme.
-C'est sans doute... Mais oui ! Pour qu'ils ne se régénèrent pas ! Vous ! Prenez moi ces cadavres et amenez les dans les bassines immédiatement ! ordonna von Diesdorf en désignant un groupe de soldats qui rechargeaient leurs armes, tout en allant au corps à corps.
-Ah... C'est pour ça... ne sut que répondre Wilhelm en imitant son collègue.



Dans les casernes, tous les autres soldats tentaient de se reposer tant bien que mal. Certains jouaient de leurs instruments, comme la veille, d'autres jouaient aux cartes. En tout cas, nul ne pouvait trouver le repos...
-Sergent, on a en encore pour combien de temps à moisir ici ? demanda un jeune soldat, l'épée au clair.
-Hmm... Encore trois heures ! Tenez bon, et pensez à ceux qui sont là haut au lieu de penser à votre ennui ! répondit l'officier en portant son verre de vin aux lèvres.
-Justement ! Ca fait cinq heures qu'ils combattent ! On voudrait pouvoir les remplacer... vint renchérir un soldat un peu plus âgé.
-On ne bougera pas avant trois heures ! Ce sont les ordres, un point, c'est tout. Tâchez de vous occuper... Ben voilà ! Entraînez vous ! ordonna le sergent en allant chercher les épées en bois.
Malgrè tout les efforts du gradé, aucun soldat n'avait le sourire. Non, ce n'était pas de la tristesse qui habitait leurs coeurs... C'était une sorte d'impatience.


L'ingénieur Sïntzer était en train de courir vers la tour Nord-Est pour la cinquième fois déjà. C'est en se faufilant entre les rangs disciplinés des soldats qu'il parvenait à atteindre son but. Il remerciait sans arrêt sa mère de lui avoir payé des cours pour être Capitaine. Heinrich savait depuis comment se battre à l'épée, et cela suffisait pour lui remonter le moral, malgrè les horreurs qu'il voyait.
Alors qu'il s'apprêtait à monter pour rejoindre les artilleurs, c'est à sa grande frayeur qu'il s'apperçut que des chauves souris, au nombre de deux, d'une taille gigantesque allait attaquer l'artillerie de la tour Sud-Est.
-Capitaines du Reikland ! Défendez l'artillerie à tout prix ! supplia-t-il en prenant sa propre arquebuse à répétition, marquée du sceau de Nuln.
Il visa, et lorsque son viseur se trouva dans l'une des têtes immondes, Sïntzer pressa la détente...
Deux des horreurs succombèrent à son grand soulagement. Le danger était écarté...
Alors qu'il reprenait sa marche, Heinrich jetta un derneir coup d'oeil à la tour...
-Par Sigmar ! Capitaines ! Capitaines ! Abattez les ! cria l'Ingénieur en voyant la dizaine de monstres qui avait succédé aux deux abattues. Il se dépêcha de recharger le plus vite possible son arquebuse.

-Arquebusiers ! Arbalétriers ! Tirez sur ces zombies ! ordonna Dieter, qui n'avait pas encore vu les monstres volants et encore moins entendu l'Ingénieur.
Les tirs furent meurtriers comme à chaque fois, mais cette fois-ci, la quasi-totalié des assiegeants qui avaient pris pied sur le mur furent renvoyé dans l'au-delà.
-Qu'est-ce qu'il a dit ?! demanda Wilhelm en pourfendant de nouveau un zombie.
-Il a dit que... Oh... Abattez les ! cria von Diesdorf en désignant les chauves souris qui étaient presque arrivé à la tour.
Cependant, les tireurs mettaient beaucoup de temps à recharger, trop pour arrêter ces choses.
Une détonation se fit entendre, et des horreurs, deux tombèrent. Les autres ne s'en soucièrent, et comme guidés par magie, se dirigeaient toujours vers la tour.
-Bon sang ! ne sut que dire Sïntzer, en rechargeant de nouveau son arme.

Les artilleurs décidèrent d'employer ce qu'ils avaient sous la main pour se défendre...
-Otto ! On a plus le choix ! Tir de mitraille sur ces saloperies ! ordonna l'artilleur en chef aux autres servants, en désignant un de leur canon.
Le temps d'allumer la mèche, et cinq des chauves souris tombèrent sous la force de la machine. Les trois autres allèrent se ruer sur l'un deux, qui n'eut même pas le temps de sortir son épée.
-Emil ! Dégainez vos lames et défendez vous ! cria l'artilleur en sortant son épée de son fourreau et en chargeant ces monstres qui ravageaient le visage son collègue.
Les servants tentèrent de le suivre, mais la peur qu'elles inspiraient était telle, que certains ne purent faire le moindre mouvement, si ce n'est des tremblements.
Les lames frappèrent, et comme leur peau n'était guère protéger, les chauves souris furent mis à terre rapidement.
L'artilleur, qui répondait au nom d'Emil, avait le visage en sang, ses yeux arrachés et son nez cassé. Il était encore en vie, priant Sigmar tout en pleurant, de le sauver.
-Amenez le à l'infirmerie ! ordonna l'artilleur à un des servants. Venez m'aider vous autres, il faut amener ces cadavres dans l'huile bouillante !
-Attendez, j'ai cru comprendre que le Commandant Suprême n'avait parlé de cette procédure que s'il s'agissait de squellettes ou de zombies. En aucun cas de chauves souris... dit Otto en regardant avec dégoût ces monstres.
-Tu veux prendre le risque ? Pas moi. Otto, Hans et Edgar, amenez moi ces "choses" dans les bassines d'huile bouillante ! Et au galop ! Vous autres, préparez un nouveau tir avec le canon ! continua de dire l'artilleur en gesticulant.

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Dernière édition par le Mer 4 Juil 2007 - 2:08, édité 1 fois
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Juin 2007 - 15:44

Le Commandant Suprême ordonna à quelques soldats d'aller courir prévenir qu'un rapport de chaque camp devait lui être fait au plus vite, dans le "Carré d'Etain". C'est d'ailleurs de là, qu'il regardait la bataille. Malgrè quelques pertes, le début du siège était nettement moins catatrosphique qu'il ne l'avait supposé. Anton pensait que c'était dû au discours qu'il avait réussi à faire avec ses officiers... L'idée de mettre les cadavres dans l'huile bouillante était pour lui une idée tout simplement géniale. Jamais il n'avait eu recours à cela, et pourtant, c'était d'une efficacité incroyable. D'après ce qu'il voyait de sa position, les soldats tenaient bon, tout autant que l'artillerie.
Pour le moment, tout semblait aller pour le mieux. Anton en aurait la confirmation très bientôt. Il savait déjà que le Mur Est, était bien défendu. Ludenhof n'en revenait toujours pas de la stratégie mise en place par Swen. Elle n'avait rien d'unique, mais son efficacité était nettement plus forte que toutes les autres stratégies similaires qu'Anton avait eu l'occasion de voir.
Un jeune soldat vint à sa rencontre, haletant :
-Commandant Suprême, je viens du Mur Sud, la situation est sûre. Les Capitaines, Kraemer et Rodörfy contrôlent les opérations, et nous n'avons eu que dix blessés !
-Excellent ! Reprends tes armes, et combat encore un peu. La relève va arriver dans peu de temps ! répondit Anton en donnant une petite tappe sur l'épaule du soldat, qui repartit immédiatement en courant.
Von Stople monta les petites marches pour voir le Commandant Suprême.
-Mes hommes tiennent le mur Nord. Du moins pour l'instant. Nous avons cinq pertes et sept blessés. Leur moral commence à descendre, mais ils tiendront encore un peu. La relève est pour bientôt, non ? demanda Peter en jettant un coup d'oeil au mur qu'il venait de quitter.
-Oui, oui. Vous désirez quelques hommes en plus ? suggéra Anton en désignant les soldats du Reikland.
-Si possible. J'y retourne, ils ont besoin de moi ! termina le Comte en remontant les marches vers le Mur Nord.
Venant du Mur Ouest, un soldat à l'uniforme blanc vint saluer Ludenhof en s'inclinant.
-Monseigneur, mes Capitaines, Wilhelm von Rottfurt et Dieter von Diesdorf tiennent à vous dire que leurs forces repoussent sans mal les morts-vivants. Ils sont d'ailleurs prêts à envoyer des troupes aux différents murs afin d'aider...
-Parfait ! Retournes y et demande leur d'envoyer au plus vite ces troupes sur le Mur Nord ! ordonna le Commandant Suprême en montrant les hommes de Leicheberg.
-A vos ordres ! se contenta de répondre le Reiklander en repartant.
"En bas, il n'y a que des miliciens pour la plupart... J'espère que tout se passera bien..." pensa Anton en remontant vers ses hommes.

Kraemer et Rodörfy, de par le combat, avait été amené à être côte à côte. Chacun comptait ses morts, ce qui encourageait leurs soldats qui voyaient en eux une sorte d'idéal.
-J'en suis à trente-deux ! s'exclama Ehrwig en décapitant un zombie, qui alla faire quelques derniers pas, avant de s'effondrer.
-Et... Trente-deux aussi ! répondit Josef en riant, en s'occupant de deux zombies à la fois.
-Continuez encore un peu ! Le repos est pour bientôt ! s'exprima haut et fort le jeune Capitaine en indiquant à ses tireurs de faire feu.
Un soldat, un jeune homme aux longs cheveux blonds, chargea en levant son hallebarde. Son zombie n'eut pas le temps de réagir, qu'il fut déjà coupé en deux.
-Tu as fait des progrès intenses, Sigismund ! s'exclama Ehrwig en voyant son soldat terasser son ennemi.
-Capitaine, je vous prie de me laisser amener celui-là aux bassines ! répondit le jeune hallebardier en levant la main putride au niveau de sa tête, alors qu'il souriait.
-Non ! Ne fais pas... tenta de dire Kraemer, tout en courant vers lui.
La main du zombie, toujours habité par la nécromancie, s'agrippa l'oeil droit de Sigismund, alors que celui-ci tentait désesperement de la retirer. Ses cris de douleurs furent entendus par tous, tandis qu'Ehrwig se précipita pour lui porter secours.
-Ne bouges pas ! ordonna-t-il en sortant une dague de sa botte.
-Je vous en prie ! Pitié ! Sauvez moi ! hurla l'hallebardier en s'allongeant aux côtés du Capitaine.
La main gauche de Kraemer vint tenir le visage du jeune homme, ainsi que le bouts des doigts en décomposition de cette main affeuse. Sa dague vint trancher, un à un, chaque doigt, alors que le soldat hurler toujours sa douleur.
Deux zombies se précipitèrent sur Ehrwig en vociférant, tandis que celui-ci avait toute son attention sur ce qu'il était en train de faire.
-Par Sigmar ! cria-t-il en se dégageant de leur emprise, et en dégainant son épée.
Il attaqua, et en quelques secondes, les deux morts-vivants furent renvoyés d'où ils venaient.
-Amenez le à l'infirmerie au plus vite ! ordonna Kraemer en relevant son soldat, dont l'oeil avait été définitivement arraché.
Un homme vint le soutenir, et Ehrwig s'apperçut que ses soldats avaient eu un coup dans leur moral suite à cette scène.
-Ne craignez rien ! Ne l'imitez pas et tout ira bien ! Hommes de l'Empire, reprenez vos positions ! cria le Capitaine, pendant que Rodörfy s'en retournait ses propres troupes afin de les soutenir.


Quelques minutes plus tard, le tocsin retentit dans toute la cité. Les hommes de réserve se dirigèrent vers leurs murs respectifs, et lorsqu'il n'y eut, pendant un temps, presque plus aucun ennemi sur les murailles, ceux qui venait de combattre s'en retournèrent vers les casernes, afin d'y trouver un peu de repos.
Des officiers qui restèrent, von Diesdorf, Rodörfy, von Vhanüs, ainsi que Ludenhof en furent. En outre, Sïntzer ne put s'empêcher de rester encore un peu, avant de comprendre qu'il se devait d'aller prendre un peu de repos. Von Tempelhof, s'attacha à être auprès des soldats qui souffraient, à l'infirmerie, leur lisant quelques passages du Deus Sigmar...

Le siège de Leicheberg était commencé, et alors que le soleil se levait enfin, chaque soldat rassemblés ici, avait dans son coeur, la volonté de réussir, à n'importe quel prix...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 7 Icon_minitimeDim 17 Juin 2007 - 15:19

Sur les murailles, les hommes repoussaient facilement les zombies qui montaient à leur rencontre. Ils commençaient à être habitué, et savaient tous au fond d'eux, que s'ils exécutaient les ordres de leurs officiers, tout irait bien.

Sur le Mur Ouest, Dieter von Diesdorf, le jeune Capitaine du Reikland, dont les cernes étaient grandes, dirigeait ses hommes avec précision. Ses ordres étaient simples, clairs et directs, ainsi, ses soldats obeissaient sans aucune peine.
-Retirez vous des murailles ! Ils arrivent encore, Sigismund ? demanda-t-il à un soldat expérimenté.
-Oui, mais ce ne sont pas des... commença à dire le Reiklander, avant d'être criblé de carreaux d'arbalètes.
-Bon sang ! ne sut que dire Dieter en voyant le nuage noir de projectile qui allait s'abattre sur eux. Levez vos boucliers ! hurla-t-il, en faisant de même.
Le bruit des centaines de carreaux sur le bois et la pierre fut similaire à la pluie de la veille, sauf que ce n'était pas de l'eau qui coulait... Maintes hommes n'avaient su se protéger à temps, et agonisèrent, leur main tentant de retirer les traits meurtriers.
-Des squellettes cette fois-ci ! Par Sigmar, ça va être plus rude que cette nuit ! Soldats, sortez vous des murailles et protéger de vos boucliers les tireurs ! Nous allons répondre au tir, par le tir ! s'exprima haut et fort von Diesdorf en sortant son pistolet, prêt à tirer dés qu'il aurait vu un des morts-vivants sur le mur.
Les hommes répondirent par un cri d'approbation, ce qui soulagea Dieter : leur moral n'était pas encore trop atteint.
-Vous trois ! Amenez les au dispensaire au plus vite ! Les morts ? Aux bassines ! On ne peut prendre de risque ! ordonna le Capitaine en désignant trois hallebardiers.
Le bruit habituel des échelles qui vinrent s'accrocher sur le mur se fit entendre. Les soldats qui tentèrent de les retirer furent accueillis par des traits de même nature que les précédents, ce qui les força à revenir en arrière.
Les premiers squellettes commencèrent à pointer le bout de leur crâne pourri, où les quelques rares rayons de soleil, qui résistaient aux nuages sombres, se refletaient.
-Faîtes feu ! cria Dieter en pressant la détente de son pistolet, crachant une balle qui vient se loger dans l'une des orbites.
Les tirs firent de lourds dégâts, et la première vague de combattants morts-vivants fut repoussée.
"J'espère qu'ils s'en sortent, sur les autres murs..." pensa von Diesdorf en attendant que le rechargement de son arme par un soldat soit terminé.


Au dispensaire, Adelbert lisait continuellement des psaumes du Deus Sigmar, à la demande générale des soldats. La plupart de ceux qui était ici allait pouvoir reprendre les armes. Mais ce n'était pas le cas de tous... C'était une petite salle faîte avec de la pierre. Elle n'était pas confortable, et les blessés étaient presque entassés les uns sur les autres, tant l'espace manquait. Leicheberg avait beau être un des forts du Stirland des plus résistants, il n'était pas habitué à avoir tant de combattants sur ses murs.
Un des infirmiers allait se confier à un de ses collègue :
-Celui-là est salement blessé, Rudolf. La lance qu'il a reçu a carrément percé les côtes, actuellement, elle a touché le poumon droit, que fais-t-on ? demanda-t-il, en regardant le soldat en question, qui avait du mal à respirer.
-Dis à von Tempelhof de lui faire les derniers sacrements. De mon côté, je vais chercher de quoi lui ôter définitivement sa douleur... répondit l'infirmier d'un regard sombre.
Quelques minutes plus tard, les deux infirmiers et le prêtre étaient aux côtés du mourrant, l'accompagnant dans son départ, facilité par ce que lui avait donné Rudolf. Les seuls mots qu'il percevait encore était ceux qui provenait du Livre Saint que lisait Adelbert, tout en ayant sa main posé sur son épaule :
-Sigmar s'approcha du mourrant. Il avait été blessé par un orc, lors de la Bataille du Col du Feu Noir. L'homme en question ne ressentait plus sa douleur, car il avait en face de lui l'Unificateur ! Sigmar se pencha vers lui, et lui chuchota : "Tu as combattu bravement. L'Empire qui est en train de se fonder n'oubliera jamais ton sacrifice, ainsi que celui de tous ceux qui tomberont encore pour lui. Moi aussi, je finirai par partir. Et lorsque nous nous reverrons, nous serons inséparables, unis comme les doigts de la main, car j'aurais le devoir de veiller sur ce que je fonde aujourd'hui, et en cela, j'aurais besoin de vous tous. N'ais crainte de ce départ, fais moi confiance..." Ainsi parla Sigmar, alors que son soldat venait de fermer pour la toute dernière fois ses yeux...
L'homme fit un sourire. Ce n'était pas un sourire de joie. Ni de remerciement. C'était un sourire de confiance. Il avait confiance en son avenir, auprès de Morr et en l'avenir de ceux qui avaient pris les armes, tout comme lui.
C'est ainsi qu'il s'en alla...
-Gagne le repos et la paix, homme de l'Empire... termina le prêtre en embrassant le front du soldat, avant de s'en aller.

Les deux infirmiers se regardèrent pendant un temps, puis Rudolf commença à prendre le décédé par les bras :
-Prends le par les pieds. On va aux bassines... dit-il d'une voix pleine de détermination à faire son travail sans sentiments.


Rodörfy affrontait des squellettes depuis maintenant plus d'une heure. Son bras, tout endolori, sut avoir comme consolation qu'il allait dans quelques heures pouvoir enfin se reposer. La compagnie de Kraemer lui manquait, mais c'était normal : ils étaient des soldats, avant d'être des amis.
Les morts-vivants qui tentaient de lui ôter la vie étaient meilleurs combattants que les zombies. Bien que leurs mouvements restaient lents et maladroits, ils savaient manier le boulier ainsi que l'arbalète. Josef avait déjà perdu, depuis la veille, plus de vingt hommes et trente encore étaient au dispensaire.
-Attention ! Votre bouclier peut vous sauver la vie ! Alors je tiens à ce que vous fassiez bien Epée-Bouclier, surtout "Bouclier" ! Ils nous attaqueront et par la force des armes et par leurs projectiles ! ordonna Rodörfy en voyant toute une ligne de squellettes qui venait à leur rencontre, brandissant toutes sortes d'armes : épées, haches, gourdins, lances, hallebardes, fléaux, ou encore morgenstern.
-Préparez vous ! Tireurs, faîtes feu ! cria le Capitaine en tirant de même avec son pistolet, dont la balle vint se loger dans un bouclier.
Les tirs d'arquebuses et d'arbalètes furent encore efficace, et la plupart des morts-vivants qui avaient trouvé appui sur le Mur Sud furent renvoyés.
"Esperons que cela dure... Les munitions ne sont pas infinies..." pensa Josef en rechargeant son pistolet.
-Capitaine ! A terre ! hurla un jeune soldat qui vint plaquer Josef au sol.
Un éclair verdâtre vint là où se trouvait Rodörfy, avant de revenir de là où il provenait. Son intensité était impressionnante, s'il était resté là une seconde plus, Rodörfy ne serait plus...
-Nécromancie ! Y'a un long fusil dans ce régiment ?! demanda le Capitaine, au regard avide de vengeance.
-Oui, Capitaine, il y a le mien qui... commença à dire un Sergent avant de voir son arme dans les mains de Josef.
-Couvrez moi de vous boucliers ! M'en vais foutre une balle dans la foutue tête de cette ordure de sorcier ! dit-il en mettant un genoux à terre, le fusil sur les créneaux.
"Je n'ai que peu de temps, une nouvelle vague de squellettes va arrivé !" pensa-t-il en cherchant grâce au viseur perfectionné sa cible.
Au milieu des rangs de morts-vivants, un vieillard faisait toute sorte de signes arcaniques en proférant des incantations afin de mener son armée à la victoire.
"Ah ! Te voilà, fils de catin..."
Le viseur vint pointer le milieu de son front, et Josef pressa la détente...
La balle partit du fusils, accompagné d'une longue traînée de fumée blanche, pour se diriger vers la cible, en passant par une bannière d'un tissu usé et sale.
Le sorcier s'écroula, ses mains tentant de retirer la balle d'argent.
Rodörfy se releva et recula, redonnant l'arme à son proprietaire et dégainant son épée, en vue d'une nouvelle attaque des morts-vivants.
-Mes respects, Capitaine, dit un jeune soldat en hochant la tête.
"Voilà qui devrait leur donner un peu plus de cran !"


Ehrwig Kraemer était dans l'une des casernes, en train d'essayer de trouver un quelconque repos. Impossible de dormir avec le vacarme des combats, qui se déroulaient pour la plupart, très près d'eux. Il était inquiet pour Josef. Bien que celui-ci soit expérimenté, son âge avancé n'aidait en rien à la situation.
"Je pourrai lui venir en aide !" se dit Ehrwig dans son lit de fortune.
La décision était prise : il devait prêter assistance à son collègue.
Il s'habilla, s'arma, mit son armure et sortit de la caserne.
Alors qu'il s'en alla par delà une rue vers le Mur Sud, Kraemer fut arrêté par un grand homme, vêtu de blanc :
-N'allez pas plus loin, Capitaine Kraemer. Retournez vous reposer, cela vaut mieux, car ce sont les ordres du Commandant Suprême, non ? dit Wilhelm von Rottfurt en fronçant les sourcils.
-Qu'avez vous ? Et puis, laissez moi passer ! s'exclama Ehrwig en tentant de repousser le Reiklander, sans succés.
-C'est dans mon interêt de vous laisser en vie, surtout. J'ai envie que nous remportions ce siège... Rodörfy semble être un Capitaine expérimenté, bien plus que vous ne l'ètes. Alors, n'allez pas vous épuiser inutilement. Je crois que la relève est dans deux heures ? demanda Wilhelm en allant s'asseoir sur les marches d'une maison.
-Oui... Dans deux heures... Vous avez raison. Et vous, qu'est-ce qui vous pousse à ne pas trouver le repos ? questionna à son tour le jeune Capitaine.
-La même raison que vous ! Comme si ce fort de Stirlanders ne suffisait pas à me rendre fou, il faut qu'en plus qu'ils hurlent des ordres et autres cris de guerre... répondit en soupirant le Commandant.
-C'est un siège après tout. Vous avez quelque chose contre Ludenhof ? demanda Ehrwig, inquiet de la réponse.
-Il n'en vaut pas la peine. Qu'il boive son vin ! Ah, et puis à quoi je joue... Non, ce n'est pas le problème de ce Commandant qui importe. Ce qui me dérange vraiment, c'est que ce soit von Diesdorf qui ait eu le commandement de nos forces, alors que je suis plus haut gradé que lui ! C'est incompréhensible ! s'exclama le Reiklander en se levant d'un coup. J'ai peur que mon grade ne m'eut été donné uniquement grâce à mon nom et à mon sang...
-Vous savez, aucun de nous n'est issu des roturiers... ajouta Kraemer en se mettant aux côtés du Reiklander.
-Oui, oui ! Mais vos médailles ? Vous ne les avez pas eu en combattant ? J'ai toujours cru que mon grade m'avait été donné grâce à mes capacités à diriger les hommes du Reikland ! Mais à quoi bon se voiler la face ?! s'exclama de nouveau le Commandant.
-Si vous tenez à prouver votre valeur, vous en avez l'occasion ici même. Ce siège restera dans les mémoires, même celles d'Altdorf, dit en souriant Ehrwig.
-Que savez vous d'Altdorf, Stirlander ?! répondit, la voix pleine d'arrogance, Wilhelm.
-J'y ai fait quelques études. Je m'y rends très souvent, lorsque je suis en permission. Le Palais impérial ainsi que le zoo sont des choses qui ne peuvent que suggérer mon admiration ! répondit en riant Kraemer.
-Vous admirez donc l'oeuvre des Reiklanders ? demanda von Rottfurt, ahuri qu'un Stirlander puisse comprendre quoique ce soit à la beauté de sa province.
-Evidemment ! Qui n'admire pas le Reik ? Qui n'admire pas l'école d'ingénierie ? Allons, allons, j'ai beau adoré les rues de Wurtbad, je sais où se trouve la beauté de notre Empire ! Aaaah, il me faudrait tant revoir l'avenue de Sigmar ! répondit, songeur, Ehrwig.
-Monsieur Kraemer, vous avez mes respects pour votre clairvoyance, se contenta de dire Wilhelm. Je vais faire en sorte de mon côté, de faire comprendre que mon bras est aussi puissant que mon nom !

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