Le Conseil Impérial
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 La Menace du Stirland...

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Anton Ludenhof
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Anton Ludenhof


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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeMer 1 Aoû 2007 - 21:34

Le Stirmarshall reprit ses esprits, et sans un bruit, analysa la situation dans laquelle il se trouvait.
Son adversaire semblait être devenu bien plus fort qu'auparavant, et pire que tout, sa belle épée à deux mains avait connu le contact froid des pavés.
Anton avait mal au crâne, dû à l'impact de celui-ci sur le sol et aux articulations, tant il avait manier Hell Fenn. Gustav s'agitait, levant ses mains, criant à ses troupes comme un vrai général de l'Empire, d'une manière un peu plus macabre. Soudain, ses yeux rouges se tournèrent vers lui, et le vampire se mit à sourire.
-Ah ? Vous voilà enfin réveillé... dit-il en descendant doucement, de manière à susciter l'angoisse chez son adversaire.
Le Stirlander essaya de se relever, mais il en était incapable. Outre sa douleur, Anton sentait comme une emprise sur son corps.
-Mes forces vont écrasées les vôtres... continua à dire le vampire en reprenant son épée.
Le Commandant Suprême était en proie à la peur. Ses membres tremblaient, son regard était fixé sur celui du vampire, et ses oreilles étaient attentives à ses bruits de pas, qui se rapprochaient.
-Je vous l'avoue ce ne sera pas facile d'aller les déloger...
Le Stirmarshall ferma les yeux. Il se mit à prier Sigmar comme jamais auparavant. Lorsque tout à coup, il eut une vision de lui...
Il se vit chevauchant un superbe destrier, maniant deux pistolets d'une facture rare, combattant auprès d'hommes du Stirland et du Reikland. Ses ennemis étaient des orcs. Anton venait d'avoir dix-sept ans, lorsqu'il chargea, le sabre au clair, le chaman de horde verte...-Il faut dire que l'idée de se réfugier dans l'église était très bien pensée...
Ludenhof se vit auprès du Comte-Electeur Haupt-Anderssen, armé de son épée à deux mains et protégé par une armure de plaques complètes, les deux étant côte à côte, parmi d'autres Joueurs d'Epées face à une marée de nordlings. Il se vit transpercer un d'eux, un autre, et encore un autre. Il hurlait son désir de vengeance après tout ce qu'il avait vu durant l'Année que Personne ne pourra Oublier.
-Mais ça ne fait rien, ils seront submergés tôt ou tard, et leurs corps me serviront pour l'éternité...
Dans une autre vision, Anton se vit de nouveau aux côtés de son Seigneur, mais cette fois-ci dans la salle de son trône, dans le palais de Wurtbad, entouré de personnes de l'aristocratie du Grand Comté. Le Comte venait de le nommer Commandant Suprême des Forces du Stirland. Lorsque les médailles furent posées sur sa poitrine, il se releva.
A ce moment, il vit son père, Ferencz, qui le regardait avec fierté. Il vit ses amis, Matthias von Krüsler et Wilfried Kastën, abassaient leurs têtes en signe de respect, tout comme les autres membres de l'assemblée.

-Allons, faîtes moi le plaisir de vous relever... termina Gustav von Carstein, arrivé au niveau de l'homme à terre.
Dans une dernière vision, le Stirmarshall se vit aux côtés de sa femme, Klara. C'était la dernière fois qu'ils se parlaient, et les mots de son épouse les marquèrent à vie :
"Anton, je suis honorée d'être ta femme. Ta vie et ta destinée sont grandes... Alors que tu t'en vas combattre une nouvelle fois, je tenais à te dire à quel point je suis fière d'être à tes côtés..."

Tout à coup, le Stirmarshall sentit une force en lui...
Il ouvrit les yeux, sortit son pistolet et tira en plein dans le visage du vampire, avant de se relever.
Le mort-vivant hurlait sa douleur, mais n'était pas à terre, preuve qu'il n'avait plus aucun lien avec l'humanité. La balle s'était logé dans son crâne, laissant un peu de sa cervelle sortir, mais le vampire n'en avait que faire...
Le Stirlander lui donna un coup de pied magistral, qui projeta le vampire deux mètres plus loin.
-Comment... Comment avez vous... ?! ne sut que dire Gustav, en dégainant son épée, toujours à terre.
-Je vais vous dire une bonne chose, von Carstein, répondit Anton en sortant sa miséricorde de sa veste. Allez vous faire foutre, et ne revenez plus jamais en ce monde ! se mit-il à hurler, avant de se jeter sur meneur des morts-vivants.
Le vampire le repoussa violemment en donnant un coup de ses deux pieds unis. Le Stirmarshall tomba, mais se releva immédiatement, tout comme son duelliste.
-Il est temps d'en finir ! hurla Gustav, dont le rouge de ses yeux était devenu bien plus intense.
-Et cette fois-ci, pour de bon ! répondit de la même manière Ludenhof en prenant son pistolet, afin de se servir de la crosse comme masse.

***

C'est tout pour ce soir ! La suite, très bientôt !

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Dernière édition par le Mer 1 Aoû 2007 - 23:01, édité 1 fois
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Julien
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeMer 1 Aoû 2007 - 22:20

Anton, j'avoue je suis drogué à ton récit Wink
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Elmer Von Krieghaus
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeMer 1 Aoû 2007 - 22:24

Il est génial ton récit

Edit : Qu'ais-je dit sur tes monolignes ? Je suis flatté de tes encouragements, mais fais attention à ne pas salir le forum (tout comme Julien, bien que ce soit inhabituel
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2007 - 0:02

Swen Meltburg combattait Viggo von Carstein. Bien que le bruit de leurs lames faisait un vacarme, amplifié par l'échos dû à la salle où ils se trouvaient, ils entendirent les hurlements des duellistes qui se trouvaient au-dessus d'eux.
-Vous entendez ? Votre Maître vit ses derniers instants ! s'exclama le Capitaine en tentant de blesser le flanc de son adversaire.
-Mensonge ! Le Triomphe de Maître von Carstein est imminent ! répondit le jeune vampire en parant l'attaque d'une de ces lames.
L'autre, se dirigea vers le torse du Stirlander, mais ne réussit pas à passer son armure. La lame des Meltburg était parfaitement équilibrée, et Swen avait un avantage de rapidité, avantage qu'avait Viggo de par ses deux épées et sa dextérité, due à des années d'entrainement.
Ulrich, se reposant auprès d'un des murs, regardait ce duel avec attention, jusqu'à ce qu'il se rende compte que Swen pouvait avoir besoin d'aide. Ainsi, à quatre pattes, il alla chercher son bâton.
Soudain, le Capitaine décida qu'il était temps de mettre à profit ce qu'il avait appris à l'école d'escrime de Wurtbad. Il se dirigea vers le mur à sa gauche, où il prit appui, avant de s'élancer vers son adversaire, l'épée au clair, à la manière d'une flèche. Ce vieux tour, Swen l'avait expérimenté avec son frère pendant de nombreux mois, sans succés jusque là...
La lame transperça le thorax du vampire, qui s'effondra quelques instants après.
Swen se releva, ayant mal au genoux, et pensa qu'il faudrait revoir cette technique...
-Relevez vous, Zümer, c'est term... commença-t-il à dire au sorcier avant de sentir une dague sur son cou.
-Au moindre geste, tu vas dans les rangs des armées de mon Maître ! déclara Viggo, le sourire aux lèvres.
Le Capitaine n'en revenait pas. Il avait bien vu que son épée lui avait passé au travers du corps ! D'ailleurs, il pouvait sentir le pommeau dans son dos, preuve qu'elle y était encore !
-Qu'attendez vous de moi ? demanda le jeune Meltburg en relevant la tête, appeuré par cette lame si proche de lui.
-Tu vas gentiment me suivre, on va aller voir nos Seigneurs, et le tien aura intérêt à se rendre... répondit le vampire en souriant, forçant le pas.
Alors qu'ils allaient passer la porte menant au sommet du Donjon, une lumière vive aveugla les deux hommes.
Viggo hurla de douleur et dû lâcher ses épées pour se couvrir les mains de son visage. Le Stirlander, quant à lui, se dirigea là où la chaleur se faisait sentir, bien qu'il était lui aussi aveuglé.
-Mes respects, Sorcier de la Lumière... dit-il lorsqu'il crut être en face d'Ulrich.
-Vous parlez à un livre, Capitaine, je suis un peu plus loin. Restez là, de toute façon, le spectacle de cet être pourrir ne devrait pas vous intérésser... répondit Zümer, qui se concentrait sur son sort.
Le vampire continuait d'hurler, et se cogna la tête plusieurs fois sur les murs. Au bout de quelques minutes, il s'écroula sur le ventre, s'enfonçant encore un peu plus l'épée de Swen. Son corps tomba en poussière, et la dernière expression du visage de Viggo von Carstein était celle d'une douleur sans nom.
-Vous pouvez ouvrir les yeux... dit le sorcier, en faisant un dernier signe de la main.
-Je ne vous remercierai jamais assez ! répondit le Capitaine, en s'éxécutant et allant vers Ulrich.
-Je n'aime pas avoir de dettes, Capitaine... conclua Zümer en souriant.

Dans les rues de Leicheberg, les Reiklanders menés par von Diesdorf effectuaient à merveille leurs actions pour ralentir l'avancée des morts-vivants. Ceux-ci continuaient toutefois à avancer, n'obeissant qu'au dernier ordre de leur Maître.
-Vous faîtes du bon travail ! Débarassons la Cité de ces monstres ! ordonna Dieter en pourfendant un autre zombie.
Le courage et la détermination du Reikland venait encore une fois de faire ses preuves, et pour les citadins qui regardaient cette scène avec inquiétude, ils se jurèrent de changer leurs jugements sur ces hommes habillés de blanc...

Sur la place de l'église, les morts-vivants étaient arrivés. Ils se rassemblaient une dernière fois, avant de se diriger vers les portes du Lieu Saint. Certains ne purent faire un pas de plus, tant l'aura de l'église était forte. Ce qui n'empêcha en rien l'inquiétude des hommes à l'intérieur, face à cette marée...
-Préparez à actionner le Feu d'Enfer ! cria Heinrich aux deux artilleurs, qui vérifiaient les derniers réglages.
-Vous pensez que ça va marcher ? demanda Kraemer, le regard fixé vers l'ennemi.
-Vous feriez mieux de vous taire et de vous éloigner, jeune Capitaine ! s'exclama Sïntzer, avant d'actionner les mécanismes.
Le Feu d'Enfer libéra une quantité phénoménale de balles, allant cribler les morts-vivants, qui tombèrent par dizaine.
-Ah ! Que dites vous de cela ?! Pas beau la science ?! cria de nouveau l'Ingénieur, qui semblait de plus en plus fou.
Les artilleurs se mettaient à genoux dés que leur maître actionnait la machine, et se dépêchait de préparer le prochain fût avant de se cogner de nouveaux les genoux sur le sol.
Les soldats et les quelques citadins étaient stupéfiés par la vision de cette technologie. Ils crurent pendant un instant qu'ils allaient pouvoir s'en sortir...
Alors qu'il s'apprêtait à tirer pour la cinquième fois, le Feu d'Enfer fit un bruit inquiétant.
-A terre ! hurla Sïntzer en repérant quelle catastrophe allait se produire, rien qu'en se fiant au son de la machine.
Tout les hommes s'éxécutèrent, et le Feu d'Enfer explosa, envoyant des bouts de métaux un peu partout dans l'église, allant jusqu'à casser un vitrail et détruire la porte, dans un grand bruit.
Au grand soulagement des Stirlanders, aucun d'entre eux n'avaient reçu des projectiles, à l'exception d'Heinrich.
Un disque entier était dans sa gorge ensanglanté...
Bien qu'Ehrwig se précipita sur lui, Rodörfy savait pertinement que l'Ingénieur était déjà mort...
Sortant de ses pensées, le Capitaine sentit que les morts-vivants étaient arrivaient, et que dans quelques secondes, ils attaqueraient.
-Hommes de l'Empire ! Défendez vous ! ordonna Josef en dégainant son épée alors que le premier des zombies mit le pied sur une des dalles.

***

Bon, je m'arrête pour ce soir ! La suite viendra vite !

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arckal
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2007 - 10:28

C'est bien, mais j'ai remarqué une quantité importante de "cogna".
Nan, je chipote

Arckal, c'est du bon boulot
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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 12:54

Anton Ludenhof et Gustav von Carstein s'élançèrent l'un vers l'autre...
Le Stirlander tenta de l'assommer avec la crosse de son pistolet, et bien que celui frappa la tête de son adversaire, celui-ci ne ressentit rien. Il riposta de son épée, en essayant de toucher le flanc de l'homme, qui eut à peine le temps de l'esquiver.
La miséricorde en main, Anton plaqua au sol le vampire, afin de mettre sa dague sous sa gorge. Bien que le mort-vivant tomba, il put se retourner et son épée alla sur le cou d'Anton...
-Nous voici dans une bien étrange situation, n'est-ce pas ? demanda Gustav en souriant.
-Tu l'as dit bouffi... répondit le Stirmarshall avec mépris.
Soudain, ils entendirent quelqu'un qui tentait d'ouvrir la porte.
-Bon sang ! Elle est fermée à clef monseigneur ! cria Swen en tentant de l'enfoncer.
Sa voix était peu perceptible, tant la porte avait été faîte dans un bois des plus solides qui soit...
-Vous nous avez enfermé ?! s'exclama Anton, en proie à une colère sans nom.
-Ce doit être... Viggo ! Réponds moi Viggo ! hurla Gustav en regardant tantôt les yeux de son adversaire et la lame qui était sur sa gorge.
-Viggo n'est plus parmi nous ! Rendez vous von Carstein ! dit Meltburg en continuant d'enfoncer la porte.
-Où est la clef ?! exigea Ludenhof, ses muscles tremblant sous son énervement.
-Je n'en sais rien ! Et je n'en ai cure ! répondit le mort-vivant en projetant le Stirlander au loin, à l'aide de ses pieds.
En un instant, les duellistes se remirent debout, séparé de deux mètres.
-Meltburg ! Trouvez la clef ! ordonna Anton en ne quittant pas son adversaire des yeux.
-A vos ordres Stirmarshall ! répondit-il en cessant d'essayer d'abattre la porte.
-Où en étions nous, Commandant ? demanda Gustav en resserant la poigne de son épée.
-C'est Commandant Suprême ! cria le Stirlander en fonçant vers son ennemi.
Celui-ci l'attendit, et au moment opportun, tenta de lui passer son épée au travers du corps. Le Stirlander avait prévu le coup, et fit un pas sur le côté gauche, avant de lui donner un enchainement parfait de trois coups de crosse sur la tête du vampire. Gustav, désorienté, lâcha son arme, au grand soulagement d'Anton.
-Nous voici à armes égales ! déclara-t-il alors que le Seigneur de Sylvanie sortait une dague de sa veste.

Dans l'église, les soldats se battaient. Même les citadins se mirent à les aider du mieux qu'ils purent, les hommes prenant une arme tombée des mains squellettiques, mais les femmes et les enfants se réfugièrent derrière l'autel. Von Stople brandissait la Grande Bannière de l'Armée du Stirland avec fierté, ce qui ne l'empêchait nullement de se débarasser de quelques morts-vivants. Ehrwig, furieux de la perte de l'Ingénieur, était un véritable diable, faisant pleuvoir ses coups avec rapidité et précision. Contrarié par les performances de son ami, Rodörfy se mit en devoir de ne pas se laisser distancer et attaqua de plus bel encore.
Ils se battaient à un contre dix, mais ils avaient la force du désespoir...
-Vous ètes dans la maison de Sigmar ! Faîtes lui honneur ! cria Josef en enfonçant son épée dans le corps pourri d'un zombie.
Cela eut l'effet de les motiver encore plus, bien qu'ils avaient atteint un stade où ils ne pouvaient qu'être motivés...
Cinq d'entre eux étaient déjà tombés aux mains des morts-vivants, et l'accés à la porte était impossible.
Les forces de Sylvanie étaient dans l'église, tout comme leurs Maître leur avait ordonné.

Le petit groupe de Reiklanders arriva devant la dernière catapulte. Frank, ordonna la charge sur les servants, et les six hommes n'hésitèrent pas un instant à s'élancer vers les trois squellettes.
Sous l'effet de leur détermination, et de leur supériorité numérique, les morts-vivants retombèrent en poussière, et l'arme de siège en fit tout autant.
-Mission accomplie, les gars ! On retourne dans la Cité ! ordonna-t-il en se remettant à courir.

Swen et Ulrich cherchaient desesperement la clef dans la salle du Donjon.
-Vous auriez pu me dire qu'ils avaient fermés la porte ! s'exclama Meltburg en regardant dans un livre poussiéreux.
-Mais je n'ai rien vu ! Combien de fois faudra-t-il que je vous le dise ! répondit Zümer en jettant un coup d'oeil par terre.
-Oui, enfin, si ce vampire l'avait... Attendez ! Mais oui, que nous sommes imbéciles ! dit le Capitaine en se précipitant vers le tas de poussière qui restait de Viggo.
En cherchant un peu, il finit par trouver une petite clef faîte d'un métal sombre, qui semblait robuste, tout comme la serrure qu'elle servait à ouvrir.
La montrant à Ulrich, les deux se précipitèrent vers l'escalier.
Au moment de monter, ils entendirent la porte derrière eux s'ouvrir...

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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 17:09

Dans l'église, la situation s'aggravait... Alors que les morts-vivants étaient déjà une plaie pour les défenseurs impériaux, les loups qui étaient sortis des catacombes vinrent leur prêter main forte. Les pertes s'estimait maintenant à vingt, et cela n'était pas près de s'arrêter.
Ehrwig Kraemer, continuait de se débarasser de ses ennemis, tout comme Josef Rodörfy. Celui-ci, voulant impressionner son ami, prit ce qu'il restait du Feu d'Enfer afin de s'en servir comme barricade improvisée. Il remercia Sigmar de lui avoir donné l'excellente idée de se munir de gants, sinon ses mains auraient été marquées par le métal encore ardent suite à l'explosion.
Von Stople se défendait bien, contrairement à ce qu'auraient pu penser les soldats, et n'hésitait pas à lever la Grande Bannière de temps en temps, dans l'espoir de remonter le moral des hommes.
Soudain les vitraux situaient au-dessus d'eux se brisèrent, laissant des nuées de chauves souris, et parfois de grandes horreurs volantes, entrer dans le Lieu Saint. Ils furent accueillis par les quelques arquebusiers et arbalétriers qu'il restait aux forces du Stirland, mais cela n'empêcha nullement que certains d'entre eux perissent sous une pluie de griffes.
-On ne peut plus sortir ! dit un soldat en voyant les morts-vivants pénétraient dans l'église avec facilité.
Le Feu d'Enfer fut repoussé, et il ne restait plus qu'une vingtaine de soldats, aidés par les citadins, au centre de l'église, s'apprêtant à vendre chèrement leurs peaux.
-Erhwig, ce fut un honneur de combattre à tes côtés... déclara Josef en donnant une petite tappe à son ami.
-Et pour moi, un priviliège ! répondit-il en levant son épée. Pour l'Empire ! hurla Kraemer, ordonnant à ses hommes de faire ce qu'ils pouvaient pour repousser l'ennemi.


Dans la salle du Donjon, un Joueur d'Epée vint devant Swen et Ulrich. Son armure était cabosée par endroit, et son visage avait une vilaine plaie. Il ne portait pas son épée à deux mains. Mais il tenait Hel Fenn...
-Capitaine Meltburg, mes compagnons font ce qu'ils peuvent pour empêcher les morts-vivants de pénétrer dans le Donjon. Nous avons déjà eu cinq pertes, il faut que... commença-t-il à dire avant que Swen ne le prit dans ses bras.
-Comment te nommes tu ? demanda-t-il en le prenant par les épaules.
-Hugo von Lister, Capitaine, répondit le Joueur d'Epée, surpris par l'attitude de son supérieur.
-Viens avec nous ! Ce que tu tiens dans tes mains est la clef de la victoire ! cria Swen en faisant signe à Ulrich et à Hugo de le suivre.
Montant les marches aussi rapidement qu'ils le purent, ils arrivèrent devant la lourde porte donnant sur le sommet de la tour.
L'anxiété était sur les visages de ses compagnons, tous se demandant comment allaient-ils retrouver le Stirmarshall.
Meltburg sortit la clef et dévérouilla la serrure...
Ouvrant la porte, les trois hommes virent Anton et Gustav nez à nez, chacun tenant par le col son adversaire.
-Je vais vous... dit le von Carstein, en serrant les dents.
-Moi le premier ! répliqua le Général de l'Empire, le visage plein de sueur.
Tout à coup, le Commandant Suprême, se retournant et voyant son bien, lâcha le vampire, et se précipita vers Hugo.
Le mort-vivant, appercevant à son tour l'épée qu'il avait jetté par dessus la tour essaya de retenir Anton en le plaquant au sol, mais le Stirlander eut tout juste le temps d'esquiver.
Prenant Hel Fenn dans ses mains, abaissant la tête en signe de remerciement il courut vers son ennemi, levant haut la lame argentée.
-ASOBORNS !!! hurla-t-il alors que son épée trancha net la tête du mort-vivant.
Le corps et la tête du vampire furent séparés, et tout deux commençèrent à tomber en poussière.
-Mon Commandant Suprême ! Vous avez réussi ! cria Swen en sautant de joie.
-Où est votre bannière ?! Nous ne devriez pas la quitter des yeu... commença à dire Anton, avant d'être projeté, lui et ses camarades, contre le mur.
Du crâne du von Carstein, qui refusait de devenir cendres, s'échappa une tornade qui dispersa les cendres de son corps. Celle-ci était si puissante que les quatre hommes ne purent se relever avant plusieurs minutes. Le crâne n'était plus là...
-Quelle est la situation ?! ordonna Anton en se relevant.
-Les dernières forces de notre armée se sont réfugiées dans l'église, et... fut interompu Swen par le Sorcier.
-Je sens la magie obscure se dissiper... Le siège est terminé, les morts-vivants sont en train de retourner dans l'Ombre... déclara Ulrich en fermant les yeux.
-On a gagné ? demanda Hugo en souriant.
-Dépêchons nous de rejoindre mes hommes ! s'exclama le Stirmarshall en descendant l'escalier.
Swen le suivit, et quelque chose lui vint à l'esprit. Le Baron de Biberhof venait de prononcer le nom de la tribu qui était à l'origine du Stirland... Aurait-il était pris par la Guerrière-Reine Freya ? Ou était-ce encore une ruse de sa part pour amplifier sa popularité...
Quoiqu'il en soit, il se fit pour devoir de découvrir ce que tout ceci cachait.

Dans le Lieu Saint, alors que tout espoir semblait perdu, un squellette tomba. Un autre. Un zombie fit de même. Et puis tous les morts-vivants chutèrent.
-Euh... ne sut que dire Ehrwig, l'épée toujours en l'air.
-Le vampire est mort ! cria un des arquebusiers en lançant son chapeau en l'air.
-Le Stirmarshall l'aurait abattu ? demanda un autre, ahuri de cette situation.
-Je ne saurais le dire, mais... Messieurs, la victoire est nôtre ! s'exclama Rodörfy en lançant lui aussi son chapeau.
Tout les hommes firent de même, et se serrèrent dans les bras.
-Josef ! dit Kraemer en tendant les bras.
-Ehrwig ! répondit celui-ci en se précipitant dans ses bras. Bon sang ! On s'en est sorti !
-Oui, et j'ai gagné mon paris... ajouta le jeune Capitaine en riant.
-Comment ça ? J'ai tué bien plus d'ennemis que toi ! répliqua Josef en mettant ses bras sur ses hanches.
-Le Mur Sud a tenu... termina Ehrwig en sifflant.

Les soldats sortirent de l'église pour découvrir ce qu'il restait de la Cité. La situation était grave, mais loin d'être désastreuse. Les Murs Nord et Est étaient tombés, mais pas ceux du Sud et de l'Ouest. Les murailles étaient lourdement endommagés, mais les fondations étaient encore debout. Nombreuses étaient les maisons à avoir été détruite, mais encore plus étaient en état. La raison était simple : seules les catapultes avaient fait des dégâts matériels, et comme elles étaient arrivées tard dans le siège et furent pour la plupart détruites lors du sacrifice de Johann Meltburg et de Wilhelm von Rottfurt, les dégâts n'atteignaient pas une ampleur extrême.

( http://www.radioblogclub.fr/open/145178/wow/%5BWoW%5D%2023%20Tavern )
Une heure plus tard, les hommes de l'Empire se réunirent dans la place du marché, fêtant comme ils pouvaient leurs victoire. La musique était très présente, et certaines femmes de la Cité vinrent remercier les soldats, à leur façon... Du vin fut ramené des caves du Comte von Stople, qui par ailleurs, s'empressa de redonner la Grande Bannière du Stirland à Swen. Celui-ci cherchait, parmi les hommes fous de joie, son frère, ainsi que son camarade, Stefan von Vhanüs. Comprenant ce que le Capitaine faisait, Peter s'approcha de lui, et le prit à part.
-Vous recherchez Stefan ? s'assura le Comte en mettant sa main sur l'épaule de Swen.
-Oui, et également mon frère, les avez vous vu ? demanda le jeune Meltburg en tournant la tête de droite à gauche.
-Ecoutez, Capitaine... J'ai vu von Vhanüs périr au milieu des morts-vivants. Il a donné sa vie pour permettre aux hommes de Leichberg de se replier dans l'église. Il s'est battu pendant de longues minutes, sans jamais faillir, avant d'être submergé par la horde qui l'entourait... Je suis désolé de ne pas vous en avoir parlé lorsque nous nous sommes vu dans l'église, mais l'heure était au combat, et non au deuil... Quant à votre frère, la dernière fois que je l'ai vu, c'était sur le dos du pégase de von Rottfurt, se dirigeant vers les morts-vivants du Mur Sud, déclara von Stople en détournant le regard.
Swen le regardait, la bouche bée, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Il plongea son regard dans l'étendard qu'il tenait fermement..
Stefan et lui avaient lontemps essayer de se surpasser l'un l'autre pour devenir le meilleur. Il se souvenait de ses journées passées dans les jardins de Wurtbad, armés d'épées en bois, afin d'affronter des créatures imaginaires... Désormais, ces souvenirs étaient la dernière chose qu'il lui restait de son camarade.
-Où est son corps ? demanda-t-il, au bout d'un long silence.
-Il doit être près du Mur Nord, venez, je vous y accompagne... répondit Peter en soupirant.


Von Diesdorf et ses hommes se présentèrent devant le Stirmarshall, qui était assis sur une des marches de l'église, se reposant de son combat. Le blanc de leur uniforme était tâché, de sang et de boue, mais ils s'en moquaient, à l'exception de von Diesdorf, qui tentait désespérement de se nettoyer.
-Capitaine von Diesdorf, je ne puis que vous féliciter. Vous, et vos hommes, avez tenu vos positions durant tout le siège, vous avez harcelé l'ennemi à ce qu'on m'a dit et en plus, vous avez pris l'initiative de nous débarasser de la dernière des catapultes... Le Reikland est vraiment une province admirable, et je suis fier d'avoir combattu auprès de vous. Lorsque vous rentrerez à Altdorf, attendez vous à ce que je demande à Helborg de vous donner le rang de Commandant ! dit solennellement Anton en se relevant et en serrant la mains de tout les Reiklanders.
-Je pense m'adresser au nom de tous, nous avons été honoré d'avoir combattu auprès de vous et de vos forces. Stirmarshall, le bras d'Altdorf sera toujours aux côtés de celui de Wurtbad ! répondit en souriant Dieter.
-Des nouvelles de von Rottfurt ? demanda le Général de l'Empire en continuant à serrer les mains des soldats.
-Aucune... La dernière fois que je l'ai vu, il se dirigeait vers les écuries... répondit en soupirant le Reiklander. J'ai peur de son sort...
Le soleil revint, et les hommes ressentirent sa chaleur. Enfin, certains se mirent à genoux pour remercier Sigmar. Cela faisait si lontemps qu'ils n'avaient pas eu ce plaisir.
-Les nuages s'en vont... Il ne fait plus aucun doute sur notre victoire, termina Anton en se relevant, admirant les faisceaux lumineux qui passaient les nuages.


Rodörfy et Kraemer était assis sur des pierres, qui autrefois étaient des créneaux du Mur Nord. Les deux hommes se chamaillaient et plaisantaient tout en même temps.
Ehrwig avait toujours été pour Josef un jeune officier bien trop talentueux pour être normal. C'est à l'âge de quinze ans à peine qu'il s'était fait connaître à Altdorf, alors qu'il suivait des cours à l'Académie de Wurtbad, par correspondance, sous demande de son père, Karl Kraemer, Haut Magistrat de la Cour.
Josef avait toujours été pour Ehrwig un homme expérimenté, qui savait tout et qui appliquait les mesures qui devaient être appliquées dans toutes les situations. Il l'admirait et le respectait. Pour lui, le grade de Commandant était amplement mérité. Néanmoins, s'il en l'était pas, c'était sans doute pour une bonne raison : rester auprès de son ami était l'une d'entre elles...
-Bon, cessons de plaisanter, il va falloir que j'aille faire un rapport à Ludenhof. Bilan ? demanda Rodörfy en reprenant son sérieux.
-Je vais te passer le bilan matériel, il est assez clair comme ça. Le bilan humain, par contre... répondit Kraemer en sortant ses fiches.
-Qu'en-est-il ? questionna l'officier en regardant les soldats qui dansaient.
-Nous étions mille huit cent cinquant neuf... Et nous sommes désormais, soixante trois. Si on retire les soldats du Stirland, ça en fait plus que trente deux... dit Ehrwig, la mine embarassée.
-L'Armée du Stirland est réduite à une poignée d'hommes ! s'exclama Josef, bouche bée.
-Il nous faudra compter sur l'aide de l'Empereur pendant un temps... conclua Kraemer en remettant ses fiches dans sa veste.


Swen et Peter finirent par retrouver le corps de von Vhanüs. Il était au centre d'une mare de corps, impériaux et morts-vivants. Son visage pâle souriait, et sa main tenait fermement son épée. Plusieurs ennemis étaient tombés sous sa lame, si on pouvait en croire tout les corps qui étaient marqués par son épée très particulière en forme de S.
Le jeune Meltburg s'agenouilla près de lui, et pleura...
-Pourquoi ?! Sigmar, dites moi pourquoi ! cria-t-il à la face du ciel.
-Soyez fier de lui... Je ne connais que peu d'hommes aussi courageux, déclara von Stople en entamant une prière.
Swen fit de même. Il se devait de prier pour le repos de son âme. Il se faisait le devoir de ramener son corps à Wurtbad afin qu'il soit entreposé dans la Chambre des Héros.
Un jeune hallebardier vint les trouver, apparemment il n'avait pas bu, et s'inclina respectueusement devant le Comte.
-Monseigneur, nous venons de retrouver les effets personnels de l'Inquisiteur Johann Meltburg. Son corps est introuvable, mais de la poussière en quantité dans ses habits... déclara-t-il.
-Oh... Par Sigmar, ne sut que dire le Comte en se retournant vers Swen.
Mais le Capitaine était déjà partit. Peter ne tenta pas de le rattraper, mais espera qu'il ne fasse aucune bêtise...
Il reprit ses prières pour Stefan, avant de se diriger vers la fête, en quête de se changer les idées, aux côtés du soldat, qui s'en voulait d'avoir parlé ainsi devant le frère du défunt.

Au loin, auprès des collines, un cavalier s'avançait. Ses habits étaient digne d'un grand seigneur, et cela se justifiait par sa couronne. Son armure était étincelante et travaillée par des mains expertes, sans nul doutes des membres de la Guilde des Forgerons. Son visage était sombre, guettant le moindre signe d'alerte, ses yeux allant de droite à gauche. Son cheval était d'un blanc rare, et sa crinière avait été dressée, de manière à ce qu'il ressemble aux casques de certains Hauts-Elfes.
Puis, derrière le cavalier, se trouvait un régiment de piquiers. Un autre. Une compagnie de cavalerie. Une batterie de canons...
Derrière lui se trouvait une armée...

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Anton Ludenhof
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 17:09

Le Comte Electeur avait accepté la proposition du Prince Marchand, Stefano di Catarelli, et avait loué les services de son armée pour prêter main forte aux assiégés de Leichberg.
Voyant que la plupart des murs étaient tombés et que la Cité était jonchée de cadavres, Haupt-Anderssen partit au galop, et l'armée de mercenaires le suivit tout aussi rapidement.
Arrivé par la Porte Ouest, qui était grande ouverte, il dut se trouver un passage à travers les corps sans vies qui parsemaient les rues. Albérich était affolé. Toutes sortes de pensées lugubres lui vinrent à l'esprit, alors qu'il progressait dans Leichberg.
-Ludenhof a échoué ? Où est ce vampire ? Attends, attends, la Cité a été prise ou pas ?! Ah, par Sigmar, quelqu'un me donne une réponse ! dit il à voix basse, en tentant de reconnaître les visages de ceux qui portaient l'uniforme du Stirland.
Un soldat, qui était chargé de surveiller les alentours, et qui avait cédé au sommeil, se reveilla et à la vue de son Seigneur, se précipita devant lui, en essayant de s'incliner. Malheureusement pour lui, il trébucha sur un corps, et lorsqu'il releva la tête, le Comte Electeur était debout, devant lui, son cheval prit par un piquier.
-Soldat, vas tu bien ? demanda-t-il en le relevant.
-Monseigneur, quel honneur de vous voir ici ! Sachez que les forces du Stirland ont réussi à repousser l'ennemi ! s'exclama le Stirlander en se redressant.
-Quoi... Vous avez réussi ?! s'exclama le Comte Electeur en levant les sourcils, bouche bée.
-Au prix de lourdes pertes, mais le Stirmarshall est parvenu à mettre fin aux agissements du vampire ! répondit fièrement l'homme en mettant sa main sur son coeur.
-Où est-il ?! Où est Ludenhof ?! questionna Albérich en cherchant de ses yeux.
-Je sais que les derniers soldats sont sur la place du marché, près de l'église, mais je ne saurais pas vous... commença à dire le soldat avant d'être interrompu par la main levée de son Seigneur.
-Guide moi, veux tu ? demanda Haupt-Anderssen, sachant parfaitement que sa question n'était autre qu'un ordre.

Anton Ludenhof finit par retrouver Swen Meltburg dans une des rues du quartier Sud. Le jeune homme était assis contre la muraille, pleurant et lançant des malédictions au ciel. Sa bannière était à ses côtés, mais il ne l'a tenait pas, et semblait l'ignorer.
-Ecoutez, Melt... Swen, reprenez vous... dit le Stirmarshall en s'approchant doucement.
-Laissez moi à mon chagrin, monseigneur... répondit le Capitaine en séchant ses larmes, mais ne pouvant se retenir plus lontemps.
-Je comprends votre douleur. J'ai moi aussi perdu de la famille. Je suis rentré de la Guerre du Nord en voyant ma famille massacrée, ma femme, ma mère, ma soeur... Seul mon fils avait survécu. Votre douleur, je l'ai ressenti moi aussi... ajouta Anton mettant une main sur l'épaule de son second.
-Laissez moi, vous dis-je ! s'exclama Swen en se levant, rejetant la main de son supérieur.
-Je vous en prie, ne vous laissez pas abattre ! Vous ètes un soldat ! Tenez, j'ai quelqu... commença à dire le Commandant Suprême, en se relevant lui aussi, avant que le dernier des Meltburg ne se précipite pour prendre son pistolet de sa fonte.
-Je vous demande pardon, je ne peux continuer ainsi ! déclara-t-il en mettant le pistolet de son supérieur vers sa tête.
-Ne faîtes pas l'enfant, j'ai pour vous... tenta de continuer Anton, comme si rien ne s'était passé, avant que Swen ne presse la détente.
Le pistolet était déchargé.
-Vous le saviez n'est-ce pas... supposa Swen en rendant l'arme à son propriétaire.
-Vous allez m'écouter ? Un de mes soldats m'a donné ceci, dit Ludenhof en donnant à son second un boule de papier, avec un caillou à l'intérieur. C'est l'écriture de votre frère. Lorsque vous aurez fini de lire, veuillez me rejoindre, le Comte Electeur est venu ici, et je ne peux le faire attendre... termina le Baron de Biberhof en tournant les talons et se dirigeant vers la place du marché.
Swen commença à lire le papier souillé par endroit par du sang :
Mon très cher frère, comme tu l'auras sûrement su, Léopold von Zeiman est revenu pour prêter main forte à Gustav von Carstein. Je me dois d'aller le tuer, une nouvelle fois. Wilhelm von Rottfurt, cet homme admirable, m'accompagnera, et son pégase nous menera au contact de l'ennemi. Il ne me reste que peu de temps, le Mur Sud s'apprête à tomber, tout comme la cavalerie de von Klam l'a fait. Ne sois pas triste de mon décés, car je pars avec fierté et honneur. Silteplait, enterre ce qu'il reste de moi auprès de notre père, conserve mes habits, et donne, sans les lire, tout les livres que j'ai chez moi, à l'Archidiacre de Nuln en personne, et pas à un de ses subordonnés. Sois toi aussi fier de mon acte, ton frère part en héros.
Même dans la mort, je t'aime...
Le jeune Capitaine rangea la lettre dans l'une de ses poches, soupira, avant de partir vers la place du marché, où sa présence était un de voir à part entière, sa bannière en main.

Albérich Haupt-Anderssen et Anton Ludenhof s'en allèrent discuter dans le bureau de von Stople, où le corps de Viggo avait été jetté dans les bûchers, et où les corps des morts-vivants étaient réduits en cendres. Les deux hommes avaient retirés leurs armures, et s'étaient vêtus de leurs tenues les plus belles, l'occasion étant à marquer. Le Comte Electeur était anxieux. Son armée était réduite à néant. Ses caisses vidées. Bref, le Stirland, même s'il n'avait pas succombé à l'attaque du von Carstein, était dans une situation dramatique.
-Que vais-je faire... dit en soupirant le Seigneur du Grand Comté.
-Augmenter les impôts ? supposa Anton, en servant un verre de vin, le même vin que son ami Wilhelm lui avait donné.
-Vous plaisanter ? Déjà qu'avec cette foutue guerre du Nord, ils ont presque doublés, je ne peux pas piller mes propres sujets ! s'exclama le Comte Electeur en prenant le verre.
-Pour ce qui est de l'armée, nous pouvons toujours organisé un recrutement... ajouta le Stirmarshall en menant son verre aux lèvres.
-On pourrait compter sur vos exploits... rajouta Albérich en faisant de même.
-Mes exploits ?! s'exclama Anton en avalant de travers, et se mettant à tousser.
-Bah, vous avez juste retenu une armée qui faisait le double de la vôtre, qui plus est, une armée qui est considérée avec mépris par les autres provinces, et vous avez abattu l'un des vampires les plus inquiétants qu'il soit... Et puis, il y a votre titre... répondit Haupt-Anderssen, en fronçant les sourcils.
-Mon titre ? questionna le Commandant Suprême, ne comprenant pas de quoi le Comte parlait.
-Les soldats vous appellent : l'"Héritier Spirituel". Votre action leur rappelle le Comte Marin, surtout que l'épée que je vous offerte, se nomme elle-même Hel Fenn... répondit froidement Albérich.
-Eh bien, c'est un honneur, mais l'Héritier, c'est vous ! s'exclama le Baron en voulant rester dans les bonnes grâces de son Seigneur.
-Oui, bon, ne jouez pas les modestes. Votre acte est votre gloire. Cela ne me dérange pas que l'on vous nomme ainsi, surtout si vous utilisez cette élan de popularité pour nous redonner une armée, dit Haupt-Anderssen en reprenant du vin.
-Entendu, monseigneur. Nous pouvons compter sur l'aide d'Altdorf en attendant, ou sur les mercenaires que vous avez engagé ? demanda Anton, les yeux sur le côté.
-Altdorf peut être. Les mercenaires, j'en doute. J'ai déjà eu dû mal à faire comprendre à ce fichu di Catarelli que je ne paierai que le déplacement de son armée, et non le combat qu'elle n'a pas menée ! s'exprima haut et fort le Comte en frappant sur la table.
-Di Catarelli avait pensé vous faire payer ce combat ?! s'exclama Anton, en se tappant la poitrine.
-Oh oui ! Mais je ne me suis pas laissé faire... Enfin, lui et ses hommes nous aident à enlever les cadavres, et il faudra les payer en conséquences... dit en soupirant Albérich.
-Les caisses sont si vides ? demanda le Stirmarshall, inquiet.
-Eh bien... J'ai renoncé au projet d'amélioration des égouts de Wurtbad, cela nous laissera assez d'argent pour payer ces mercenaires... répondit il, soupirant de nouveau.

( http://www.radioblogclub.fr/open/83571/le_seigneur_des_anneaux/6%20-%20Brothers )
En début de soirée, tout les habitants et tout les soldats, à l'exception des mercenaires qui n'avaient pas été conviés, la Cérémonie des Adieux commença. Les corps des soldats tombés pour l'Empire furent menés aux bûcher, sauf ceux qui avaient clairement exprimés leurs souhaits d'être ramenés auprès de leurs proches. Les hommes étaient debout, se tenant droit, formant un couloir dans lequel des hommes portaient les défunts vers les bûchers, dont la fumée noirâtre se dissipait dans le ciel rouge, d'une journée huvernale ensoillée. Les citadins étaient derrière les soldats, répandant les derniers pétales de roses qu'il restait de la Cérémonie d'Arrivée de l'Armée du Stirland.
Le Stirmarshall, était devant le bûcher, aux côtés du Comte Electeur, du Comte de Leichberg et de ses officiers.
Ehrwig ne put retenir ses larmes, bien qu'il s'y acharnait.
Josef lui passa la main sur l'épaule, et saluait de la tête les décédés.
Swen restait impassible, tenant la Grande Bannière, il regardait la fumée noire qui s'émanait du bûcher, et priait intérieurement pour le repos des morts, notamment de son frère et de son ami.
Dieter gardait la main sur son coeur, les yeux fermés, ne voulant ne rien faire d'autre qu'entendre les paroles du Commandant Suprême.
Peter restait au garde à vous, se voulant le plus solennel possible, rendant hommage au courage de ces hommes.
Albérich fit une prière dans l'ancienne langue des Asoborns, demandant à la Guerrière-Reine Freya de prendre soin d'eux.
Anton Ludenhof lisait les noms des soldats tombés sur un livre pesant...
-Andred Jaeger, Alric Jaeger, Detlef Kalb, le Sergent Corvin Falkenheim, Jost Boehm, Leo Neumann, ..., le Sergent Uto Orhsten, ..., Ruben Jochutz, ..., Ehrwig Zumwald, ...
Au bout de plusieurs minutes à dire ces noms, il arriva à ceux des hautes personnalités de l'armée :
-Saluons pour sa témérité, le Capitaine Karl von Klam. Saluons pour sa bravoure, l'Ingénieur Heinrich Sïntzer. Saluons pour sa foi, le Prêtre-Guerrier Adelbert von Tempelhof. Saluons pour son courage, le Commandant Wilhelm von Rottfurt. Saluons pour sa tenacité, le Capitaine Stefan von Vhanüs. Saluons pour sa détermination, l'Inquisiteur Johann Meltburg.
A ce nom, Swen ne put retenir ses larmes, mais resta redressé, la Grande Bannière en main.
Le Stirmarshall ferma le livre, et regarda les corps disparaître...

Après la Cérémonie, von Diesdorf alla trouver le jeune Ehrwig, le magnifique pégase blanc près de lui :
-Capitaine von Kraemer ! appella-t-il en tentant de retenir la monture.
-Juste Kraemer... Il n'y pas de "von"... répondit Ehrwig, toujours sous l'émotion.
-Excusez moi... Je viens ici pour accomplir la dernière volonté de Wilhelm. Il voulait que vous preniez soin de son pégase, et ainsi, Céleste est à vous, déclara le Reiklander en tendant les rennes.
-Eh bien... Je... essaya de dire le jeune Capitaine en prenant les rennes et en regardant ce splendide animal.
-Prenez en soin ! termina Dieter en retournant vers ses hommes.
-Bonjour toi, moi c'est Ehrwig... chuchota le Stirlander à sa nouvelle monture, tout en lui caressant l'encolure.

La victoire des Forces du Stirland fut entendue dans toutes les Cours de l'Empire, que ce soit à Hergig où le Comte Ludenhof cracha en attendant le nom de son cousin ou à Altdorf où l'Empereur sourit et fit sur le champ une promesse d'aide militaire pour les prochaines années.
A Biberhof, le jeune Karl et son précepteur allèrent sur la tombe de Klara Ludenhof, afin de lui annoncer la nouvelle.
A Wurtbad, les citadins fêtèrent pendant des jours et des jours le retour de leurs valeureux soldats, et s'empréssèrent de saluer l'Héritier Spirituel, dont le buste commençait à être sculpter dans une des places de la Capitale.
Les officiers et les soldats rentrèrent chez eux, et les miliciens signèrent pour rentrer dans l'Armée, qui connut une forte popularité.
Le Capitaine von Diesdorf retourna avec ses hommes au Reikland, remerciant les Stirlanders de leur hospitalité et jurant de revenir lorsqu'ils en auraient besoin.
Kraemer alla à la rencontre de ses parents, et passa toute une semaine dans le foyer familial, afin de rattrapper le temps perdu. Il prit plaisir à apprendre comment monter sur un pégase, et dans le ciel du Stirland, on le voit parfois chevaucher Céleste, à la manière de son ancien propriétaire.
Le Capitaine Rodörfy se dirigea vers Anderssenstadt, où sa femme et ses enfants l'attendaient avec impatience.
Swen Meltburg rendit le corps de Stefan à ses parents, demanda à ce que les cendres de son frère soient auprès de son père, Sigismund Meltburg, et à ce que ses livres soient en possession de l'Archidiacre de Nuln. Après quoi, il resta auprès de ses hommes dans les casernes, faisant signer aux jeunes recrues leur engagement.
Le Comte Peter von Stople s'acharna à rendre à Leichberg sa splendeur passée, et il fut aidé en cela par les citadins et les villages alentours.
Le Comte Electeur mena les négociations avec Stefano di Catarelli, et il fut conclut que les mercenaires resteraient à un prix raisonnable, à condition qu'ils soient logés, ce qu'ils furent.
Le Commandant Suprême des Forces du Stirland rentra à Biberhof, et ne put s'empêcher de retenir ses larmes en revoyant son fils. Il se jura d'être encore plus présent à ses côtés, et l'ammena dés le lendemain à l'Ecole d'Escrime, non pas pour affronter un élève quelconque, mais pour l'affronter lui, en combat singulier.

Sur les murailles de Wurtbad, le jeune lancier Rudiger Terlateir ne cessait de scruter l'horizon, vers l'Est. Un Sergent vint le voir, et fut alerté de le voir ainsi :
-Tu as vu quelque chose, petit ? demanda-t-il, la mine inquiète.
-Non, mais je veux être le premier à être prêt dés que la Sylvanie se mettra en marche... répondit Rudiger, toujours concentré.
-Bien, bien ! Fais comme tu veux, mais essayes de faire ça en marchant sur les murailles, et ouvre les yeux pour voir si quelqu'un se fait agresser. Enfin, fais ton travail, quoi... termina le Sergent en reprenant sa marche.

Oui, la Menace du Stirland venait d'être arrêtée par les descendants de la tribu des Asoborns. Mais était-ce la fin pour autant ? Non, bien sûr que non, et tous les Stirlanders imitaient au fond d'eux même l'attitude du jeune Terlateir. Ils avaient pour devoir de se dresser contre l'ennemi venant de l'Est, c'était la mission de leur province. Et cette épisode du Grand Comté prouvait encore une fois avec quel courage et quelle détermination ces hommes arrivaient à remplir leur rôle...
***
La Menace du Stirland est terminée.
Voilà presque un an que j'en ai commencé la rédaction, et cela me fait tout drôle de me dire que les actes de mes petits Stirlanders préférés n'auront plus à être racontés tout les dimanches.
J'espère vraiment que suivre ce réçit vous aura plu, et que vous aurez appris certaines choses sur le Stirland, puisque mon but était de mêlé action et fluff.
Ce réçit, je le dédie au Conseil Impérial, un forum qui a de beaux jours devant lui. Ses membres sont tous admirables, et leurs soutiens me fut très précieux... D'ailleurs, cela fait presque un an que je suis leur administrateur, et j'espère que mon travail avec eux leur plait et que cela va continuer !
Je tiens à remercier tout particulièrement Le Rat, Julien, Zacharus, Inxi-Huinzi, et Kroxigor.
Je pense que je vais me concentrer désormais sur de courtes nouvelles, toujours dans le Stirland, traitant de diverses personnalités et de l'histoire de mes héros, car bien que ce fut un privilège d'écrire un tel réçit, j'ai envie de changé afin de me perfectionner.
Allez, gloire aux Asoborns !


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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 18:06

Ce récit à été vraiment super, sur que ça va faire bizarre de plus attendre le nouvel épisode, et de retrouver le stirmarshall.
Ca me fait comme quand j'ai regardé l'épisode 3 de Star Wars

Chapeau bas, tu mérites ta place d'administrateur, je te promet donc de ne pas tenter de coup d'état.

Arckal, de plus en plus envie de faire l'empire
:vive le faux rhum:
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mitsuo
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 19:11

Je suis du même avis qu'arckal.
ton roman nous a tenu en haline pendant une année. Ce fut un bonheur de te lire et j'espère que t'est nouvelle seront tout aussis bien
Tu merite ton titre d'empereur
et puis ca fait mal à dire mais au moins je l'aurais dit une fois VIVE LE STIRLAND

Aaaah, c'est bon ça La Menace du Stirland... - Page 10 1428225354
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 20:48

Depuis un peu moins d'une année, ton récit m'a passionné. Chaque dimanche matin, un clic sur le conseil pour voir si un "nouveau message" était visible dans la menace du Stirland. La Menace du Stirland... - Page 10 1549146143 La Menace du Stirland... - Page 10 1549146143 La Menace du Stirland... - Page 10 1549146143

Merci de nous avoir tenu en haleine si longtemps. Espérons revoir vite le commandant suprême, Swen, le comte électeur et pourquoi pas ... von Diesdorf La Menace du Stirland... - Page 10 Smiley_2
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2007 - 1:14

Je viens de commencer a lire le recit(je suis a la 5eme page) et je suis etonner.
Il est absolument magnifique La Menace du Stirland... - Page 10 3397943904 !
Tu est bien digne d'etre l'Empereur,vive le Stirland!
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2007 - 22:34

je réclame une suite moi, parce que j'aime bien ton histoire et ton style!
de plus tu as du talent, car les petits défauts du début ont bien vite été corrigés et tu as réussit à finir une très bonne et captivante histoire chapeau!

a quand les aventures du fiston La Menace du Stirland... - Page 10 2438927653
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MessageSujet: t   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 17:23

Mes abscences prolongées dues au vacances ne m'ont permis de soutenir ta personne ainsi que le récit mais tu clot magistralement ton récit spectaculaire, alors voilà.
Le récit est génial et je veux bien me proposer pour t'aider à :ettre en page ton réçit (vu que tu n'a pas Word).

Préviens moi, mais je ne serai effctivement libre qu'à la rentrée (mais c'esdt une autre histoire).

Honnêtement je suis impréssionné, tu écris une telle quantité de texte si vite et en plus c'est de la qualité, Bravo.

Il est vraiment tatata ta, Il est vraiment tatata ta, il est vraiment phénoménaaaaaaaaaal.
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MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 10 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 19:22

Bon...
Concernant la remise en forme du texte, j'ai quelques doutes.
Ca va être ULTRA crevant, 1 an de texte à corriger et à améliorer, tout ça pour un texte qui risque de ne plus attiré grand monde (bah oui, la masse de texte ça fait peur)...
Donc, actuellement : je ne sais pas si je vais le faire.

Mais, mais, petit bout par petit bout, je suis tenté de commencer cette tâche fastidieuse.

En fait, c'est aussi pénible que de repeindre une figurine La Menace du Stirland... - Page 10 1915179016

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