Le Conseil Impérial
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.






Le forum des joueurs de l'Empire à Warhammer Battle, 9e Âge et Age of Sigmar !


 
Dernières imagesAccueilPortailRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 La Menace du Stirland...

Aller en bas 
+12
DarKStaR
mitsuo
Frere Sender
Von Russel
arckal
Zacharus
Hans von Fahnenbrazt
Le Rat
Heimmenrich
Kurt Helborg
Julien
Anton Ludenhof
16 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant
AuteurMessage
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Avr 2007 - 19:07

Les hommes du Stirland étaient tous dans un état peu recommandable. Certains, accablés par le chagrin et la fatigue, se promenaient seuls en essayant de trouver un quelconque intérêt culturel à la petite ville de Langwald. D'autres, voulant quitter leur état de tristesse, s'élancèrent dans les bras de l'alcool et des femmes.

Le Commandant de Langwald avait céssé d'opportuner les soldats. Il venait de comprendre que quelque soit l'attaque qu'ils avaient dû subir, celle-ci avait dû être très marquante. C'est ainsi, que dans l'espoir fou de leur remonter leur moral, Hans von Gablitz offrit plusieurs tournées de bière tiède à ces combattants.


La nuit était presque terminée. Déjà, on pouvait voir les cieux ténèbreux s'éclaircir, par delà l'horizon. La couleur rose que prit le ciel indiqua que la journée qui s'annonçait serait plus clémente que la précédente.

Heinrich, l'ingénieur-capitaine dormait essayait de dormir par tout les moyens. Etre sur le dos ne lui convenait pas, sur le côté non plus, et encore moins sur le ventre, encore en train de digérer ce qu'il avait ingurgiter la veille.
Dans la chambre, se trouvaient cinq autres soldats, qui eux-aussi, ne semblaient pas trouver le sommeil, à l'exception d'un, au nez rouge qui ronflait.
Lassé de tout ceci, Sïntzer rejeta ses couvertures et sortit de la pièce en refermant doucement la porte.
Sa mine était marquée par de lourdes cernes, ses cheveux blons étaient mal coiffés et il puait encore la boisson.
Il alla s'installer sur un des fauteuils de l'auberge qui se situait un étage en dessus, en regardant les cieux s'éclaircir.
Heinrich se retourna, voyant que les quatre soldats qui avaient échoués avec lui dans leur quête de sommeil, vinrent s'asseoir à ses côtés.
-Bonjour, Monsieur Sïntzer, dit un jeune garçon aux cheveux bruns, dont le visage était parsemé de boutons d'acné.
-Vous avez mauvaise mine, on dirait que vous aussi vous n'avez pu trouver le repos ? demanda un soldat plus âgé, chauve et massif.
-C'est que... tenta de dire Heinrich à ses soldats, en tremblant des mains.
-Qu'avez vous ? questionna un autre jeune homme, blond et mince.
-Vous pouvez tout nous dire, Ingénieur ! dit en souriant un gros soldat, dont les cheveux gras et châtains tombés sur son front.
Heinrich se leva, et alla à la fenêtre, pour admirer l'aube. Il ne se rendit pas compte sur ridicule de la situation, son air grave contrastant avec sa tenue de nuit, ce qui provoqua quelques sourires chez les soldats.
-Je suis inquiet. Anton Ludenhof doit reprendre le commandant des Forces du Stirland au plus vite. Je ne pourrais vous mener jusqu'à Leicheberg, je n'en ai pas le talent... dit sombrement l'ingénieur de Nuln.
Ne sachant que répondre à cette inquiétude, les quatre hommes demeurèrent silencieux...




Bien loin de tout ceci, à Talabheim, l'émissaire Liebert Fakenheim s'adressait autoritairement à des Talabeclanders, qui chargeaient des paquets dans un chariot.
-Allez plus vite ! Je vais devoir attendre combien de temps encore ?! Je ne vous paye pas pour être lent ! cria le Stirlander, qui au fond de lui, se sentait soulagé de pouvoir parler ainsi à ces hommes là...
De leur côté, les Talabeclanders essayaient de masquer leur rage envers l'émissaire, en s'activant et en menant leur regard vers les échoppes du marché. Maintes marchandises venaient de Luccini aujourd'hui, et ils auraient bien voulu en admirer quelques unes.
"Par Sigmar ! Je n'arriverais jamais à temps ! Je dois me rendre à Leicheberg avant qu'il ne soit trop tard, et je dois être dépendant de ces guignols !" pensa Liebert en fronçant les sourcils.
Lui aussi, tenta de se détendre en regardant le marché. Les regards que l'on lui portait, à lui et à son uniforme lui firent détourner la tête. Décidement, Fakenheim détestait ces Talabeclanders, bien trop fiers et arrogants !




Encore plus éloigné de Langwald, en Ulthuan, dans le Royaume d'Ellyrion, dans la bibliothèque du Domaine des Elfes de Sang, l'esprit d'Anton Ludenhof, prenant sa forme originale, était assis comme à son habitude, et s'ennuyait terriblement.
Trois choses le rendait furieux. Un, le fait d'être dans l'incertitude totale, deux, d'être là, à ne rien faire, si ce n'est regarder pour la centième fois les tableaux de la pièce, et trois, le regard impassible de son hôte, qui ne faisait que lire, et lire...
Ne pouvant tenir, Anton retenta de demander à ce mage, Yvanhel Nirital, s'il pouvait quitter cet endroit.
-Je vous en prie, je... commença à dire le Commandant Suprême en abaissant la tête.
-Ah ! Mais vous voilà reparti dans votre délire de toute à l'heure ! Je vous l'ai dit, si vous reprenez votre corps, vous souffrirez le martyr ! répondit autoritairement l'Elfe en refermant son grimoire.
-Qu'importe la douleur, je veux retourner auprès de mes hommes ! répondit l'humain en se levant.
-Vous y tenez tant que cela ? demanda en soupirant le mage.
-Plus que tout au monde ! s'exclama Anton en regardant froidement son hôte.
-Bien... Le sorcier qui est sous votre commandement a du potentiel, ce qui est assez rare chez les Humains. Zûmer a suivi à la lettre mes instructions, à tel point que si vous reprenez votre corps, certes, vous souffrirez terriblement, mais vous ne mourrez pas. Ce qui est déjà un exploit, sachant que vous n'ètes dans cet état que depuis un jour... Je vous le redemande, désirez vous vraiment aller vers la souffrance ? répondit Yvanhel en détournant la tête.
Anton, marquant une pause, se reprit et répondit à l'Elfe, en souriant :
-Je puis vous le confirmer cent fois !
-Alors, soit... Il me faudra un peu de temps pour vous renvoyer chez vous. D'ici là, tâchez de vous calmer... répondit en soupirant Yvanhel.
"Il était temps !" pensa l'Elfe en se levant et cherchant un autre grimoire.



Le jour était désormais bien avancé, et les soldats commencaient à se mettre au travail : requisitionner des provisions, recruter de jeunes Stirlanders, entretenir l'équipement, l'entraînement et encore maintes activités.
Dans la place du marché, près de l'église de Sigmar des troupes régulières s'entrainaient avec des épées en bois, comme ils le firent la veille de leur départ à Wurtbad.
-Rudolf ! Ton jeu de jambe ! s'exclama un Capitaine en riant, qui s'avançait fièrement auprès de ces hommes.
Le Capitaine Josef Redörfy avait de courts cheveux blonds, une cicatrice sur la paupière droite, et un corps massif. Cela faisait plus de dix ans qu'il combattait pour le Commandant Suprême, et son experience de la guerre ne souffrait d'aucune rivalité au sein de son régiment. Il affichait
-Si le Commandant Suprême a rejoint Sigmar, nous nous devons de lui faire honneur ! Pas vrai les gars ?! dit Redörfy en s'asseyant sur une marche de l'église, pour mieux admirer ses soldats.
Les hommes approuvèrent, et on put sentir qu'ils mirent du coeur à abattre leurs épées de bois.
Soudain, quelques épéistes se retournèrent et reculèrent, laissant le passage à une magnifique monture.
Le silence se fit, lorsque tous les Stirlanders se mirent à admirer un pégase, d'une parfaite blancheur, chevauché par un cavalier hautain. Celui-ci portait une fine moustache brune, comme ses cheveux courts, et portait un uniforme blanc, similaire à son pégase.
-Hommes du Stirland ! J'ai été envoyé par l'Empereur et Comte Electeur du Reikland, le Grand Karl Franz, pour vous épauler dans le défi que vous aurez à accomplir ! Je me nomme Wilhelm von Rottfurt, Commandant du Reikland, s'exprima le Reiklander en retirant son chapeau à plumes, pour la plupart, blanches.
Le Capitaine appprocha, et lui aussi, se découvra en s'inclinant, comme ses soldats.
-Commandant von Rottfurt, c'est un honneur pour nous de vous avoir devant nous !
-Oui, oui, je sais. Je produis souvent cet effet là. Bon, parlons peu, parlons bien. Où est Ludenhof ?! ordonna Wilhelm en mettant pied à terre.
-C'est que... Le Commandant Suprême des...
-Passez moi ses titres ! dit le Reiklander en passant sa main au dessus de son épaule.
-Il est souffrant. Actuellement, nous ne savons guère de choses sur son état... répondit le Capitaine en détournant le regard.
-Bon... Et Meltburg ?! demanda von Rottfurt en faisant signe à son pégase de s'envoler.
-Le Capitaine Meltburg est également souffrant, quoique son état semble s'être amélioré... dit doucement Rodörfy.
-Par Sigmar ! Ce sont à peine une trentaine de goules qui vous ont causé tant de dégats ? Cette armée a vraiment des lacunes... répondit froidement le Reiklander en regardant sa monture s'en aller par delà les cieux. Bon, bon. Qui dirige ces hommes ?
-L'ingénieur Heinrich Sïntzer de Nuln...
-Quoi ? Un ingénieur ?! Bon sang ! Allez continuer de vous entrainer, moi j'ai à faire ! Où est ce Sïntzer ? ordonna l'homme du Reikland.
-J'ignore où il se trouve, Commandant, répondit le Capitaine du Stirland en remettant son chapeau.
-Cette armée serait pathétique si je n'étais là... Bon, continuez votre entrainement ! dit von Rottfurt en quittant la place du marché.
Les hommes restèrent abasourdis des propos que tenait ce Reiklander. Furieux et enragé d'être traité ainsi, ils s'entrainèrent avec encore plus de conviction qu'auparant, afin de montrer à ce Commandant que les Stirlanders avaient encore de grandes vertues.

Notamment, celle de l'obeissance...


Ulrich Zümer était assis aux côtés du corps d'Anton Ludenhof, récitant des formules d'apaisements. Ses mains faisaient toutes sortes de signes pour invoquer les énergies lumineuses qui agissaient dans l'air. Cela faisait plusieurs heures qu'il accomplissait ces rituels, selon les instructions de son "mentor" elfe.
Ulrich entendit la voix de ce puissant mage au fond de lui :
L'esprit d'Anton Ludenhof est tenace. Il est déterminé à retrouver son corps... Préparez des baumes pour calmer la douleur qu'il aura. De mon côté, je m'occupe du rituel...
-Comme vous le désirez, "Maître", dit difficilement Zümer en cessant les mouvements de sa main.



Le Capitaine Swen Meltburg s'habillait de son uniforme pour partir à la rencontre de ses soldats. Il avait hâte de tous les revoir, et surtout de prendre des nouvelles d'Anton Ludenhof, qu'il n'avait pas revu depuis son départ "aerien". Les marques du poison des goules étaient encore visible sur sa peau, son bras droit était d'une couleur sombre inquiétante. Le moindre contact avec cette peau noirâtre lui provoquait comme une sorte de brûlure. Toutefois, von Tempelhof lui avait assuré que cela allait passer.
Swen n'était pas homme à se laisser abattre et était bien déterminé à reprendre en main ses soldats.
Ayant mis le fourreau et le chapeau, le Capitaine sortit de l'auberge dans laquelle il avait passé la nuit en compagnie d'autres membres de l'Armée.
Swen se retrouva dés lors dans les rues de Langwald, à la recherche de ses soldats afin de s'assurer de leur moral.
Les rues étaient sales, les passants inquiétants, ce qui provoqua chez le jeune Meltburg une certaine peur, similaire à celle qu'il avait des marchés. Heureusement, ce n'était pas aujourd'hui que les commerçants excercaient leur profession.
Sur le chemin, il sentit une main forte lui toucha l'épaule. Immédiatement, Swen se retourna.
-Bonjour, mon très cher frère. Je vois que tu as assez bonne mine ! dit en souriant Johann, et serrant dans ses bras son petit frère.
-Oui, je vais bien. Toi aussi ? demanda Swen en rendant le sourire.
-Beaucoup mieux depuis que je te vois ! répondit l'Inquisiteur en remettant son long chapeau en place.
-Dis moi, tu sais dans quel état se trouve Anton Ludenhof ? questionna le jeune Meltburg en prenant une mine grave.
-Il est avec Zümer. Je ne sais pas ce qu'il lui fait. Ton Commandant est dans une situation grave... Mais pour le moment, il n'a pas rejoint Sigmar, répondit Johann en regardant le ciel, qui était d'un bleu apaisant.
-Et au niveau des soldats ? demanda le Capitaine en appercevant deux hallebardiers qui abaissèrent leurs têtes, en signe de respect.
-C'est Sïntzer qui les dirige. Actuellement, ils s'occupent des activités ordinaires : entrainement, recrutement, et j'en passe ! dit Johann en suivant des yeux les deux soldats.
-Sïntzer ?! Mais... Pourquoi cet ingénieur ? Il y d'autres choix, comme Rodörfy ou von Klam ! s'exclama Swen, totalement abasourdi.
-Pourquoi ? Parce que Sïntzer, avant d'être un ingénieur, était un excellent Capitaine. C'est moi qui ai demandé à ce que ce soit lui, car on avait besoin d'un gars pour "seulement" nous diriger. Il sait très bien le faire, si tu avais vu comment il a envoyé von Gablitz ! Et puis, les autres Capitaines étaient bien trop occupés à remonter le moral des troupes régiment par régiment ! répondit en élevant le ton le frère Meltburg.
-Bon... Apparemment tu as fait le bon choix, mais c'est moi qui vais prendre les rennes de l'armée. Pour le moment, on attend qu'Anton Ludenhof aille mieux, et... commença à dire Swen.
-C'est justement ce qu'a ordonné Sïntzer, dit en souriant l'Inquisiteur.
-Ah ? Autre chose à annoncer ? demanda le Capitaine en élevant les sourcils.
Johann prit une mine embarassée et détourna le regard, avant de répondre :
-L'Empereur a envoyé le Commandant Wilhelm von Rottfurt pour s'assurer que nous avions la situation en main, et à sa vu, c'est loin d'être le cas...
-Von Rottfurt ?! Oh non, pas ce Reiklander extremement hautain et désagréable ! répondit Swen en serrant le poing.
-Vois le comme un allié qui... tenta de dire Johann.
Un cri vint d'une des maisons de la rue où se trouvait les Meltburg.
-Qu'est-ce que... ? dit Swen de nouveau abasourdi.
-Ludenhof qui... ? dit à son tour Johann inquiet.
-Allons y ! répondit le Capitaine en courant vers la maison.

La porte fut ouverte avec toute la force que contenait le bras droit de Swen, avant de ressentir la douleur de sa blessure.
Là, Johann et lui virent un spectacle qui les fixèrent sur place.
Zümer était en train de raisonner Anton Ludenhof de rester au lit, et de cesser de vouloir s'habiller.
Celui-ci avait la peau extrêmement pâle et des rides couvraient son corps.
-Mais laisseeeez moi ! dit Ludenhof en serrant les dents sous l'effet de la douleur. J'ai une armée à diriger !
-Vous ne pouvez agir en souffrant de cette manière, dit Ulrich en tendant les mains.
-Rien à fou... tenta de dire le Commandant Suprême avant de crier à nouveau.
-Commandant Suprême, vous allez bien ? demanda Swen en s'approchan doucement.
-Très biiiiiien ! Et vous Meltburg ? Ca baigne ? répondit Anton en serrant les dents encore plus fort. Allez me réunir tous les Capitaiiiiiines et tout les autres dirigeaaaaants ! ordonna le Commandant Suprême entre deux vagues de douleur.
-J'y... J'y vais tout de suite, Commandant Suprême ! répondit Swen en se mettant à courrir dans les rues de Langwald.
-Pour ma part, je vais vous laisser, hein... dit Johann en refermant la porte délicatement.

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Avr 2007 - 19:08

Swen Meltburg parvint à réunir tous les Capitaines de l'armée, Sïntzer, von Tempelhof et toutes les personnalités importantes qui entouraient Anton Ludenhof.
Ceux-ci étaient dans un grand salon, propriété de Hans von Gablitz, où sur une table, avait été entreposé les cartes de la région.
-Il est en état de se déplacer ? demanda le Prêtre-Guerrier en faisant craquer ses doigts.
-Je puis vous le confirmer. Malgrè la souffrance qui est en lui, sa détermination est plus forte, répondit en souriant Swen Meltburg.
-On vous a expliqué ce qui lui ait arrivé ? demanda un petit homme chauve.
-Ne vous inquiétez pas, von Klam, en voyant sa peau, j'ai tout de suite compris qu'il avait été victime de magie... Et je n'ai point besoin d'en savoir plus ! s'exclama Meltburg en croisant ses bras.
-J'espère que Langwald aura été à la mesure de vos attentes, Sïntzer ? demanda Hans von Gablitz en regardant l'ingénieur, en regardant en l'air.
-Cette bourgade a bien rempli son office, je vous remercie de votre coopération... répondit l'ingénieur en faisant de même.
-Sauf votre respect, que fait votre frère avec nous ? demanda Rodörfy en se grattant le derrière de la tête.
-Je suis probablement le mieux placé pour parler de vampires, non ? répliqua Johann en se désignant de la main.
Wilhelm von Rottfurt se mit à tousser très fort, avant de prendre la parole :
-Messieurs, il faudrait que vous puissiez m'expliquer la raison pour laquelle vous n'avez pas contacté l'Empereur, vu la gravité de la situation...
-La situation est loin d'être grave ! Ludenhof est debout, demain, il se mettra à courrir. Nous reprendrons au plus vite la marche vers Leicheberg et... commença à dire le Capitaine Ehrwig Kraemer, homme swelte, et dont les longs cheveux bruns encadraient sa fine figure, avant que les grandes portes ne s'ouvrent en grand.
Le Commandant Suprême Anton Ludenhof se présenta devant ses lieutenants et ses soutiens. Il portait son uniforme habituel, le fourreau sur la hanche gauche et son grand chapeau à plumes dans sa main droite. Sa main gauche tenait une canne de fortune, pour l'aider à marcher. Malgrè son allure chancelante, Ludenhof faisait mine d'aller parfaitement bien. Les seules traces de sa souffrance était ses dents qui se serraient à chacun de ses pas.
-Messieurs du Stirland ! dit Anton en regardant ses fiers Capitaines qui se mirent à sourire. Et monsieur du Reikland, rajouta-t-il en se retournant vers le Commandant von Rottfurt, je vous salue !
Les hommes répondirent en coeur, à l'exception du Reiklander, qui croisa les bras et détourna le regard.
-Bon... Faisons les choses une par une ! Kraemer, quelles sont les pertes de la fameuse bataille où je me suis retrouvé face à ce truc hideux ? dit en souriant Anton, entrainant ainsi ceux des hommes.
-Je peux estimer au total trente décés. Les décés sont principalement des miliciens, et une dizaine de soldats des troupes régulières. Les blessés, en revanche, c'est pour tous. Les blessures ne sont pas graves, au pire, un oeil en moins, répondit Ehrwig en lisant ses fiches.
-Je suis compté dans les blessés ? Von Klam, le moral des troupes ? ordonna Anton en serrant les dents.
-Les hommes étaient désespérés pour la plupart. Votre retour leur a fait un bien phénoménal ! répondit le Capitaine en souriant.
-Ils seront prêts à partir pour... ? rajouta le Commandant Suprême en posant son chapeau sur la table.
-Dés que vous l'ordonnerai, monseigneur ! répondit fièrement von Klam.
-Rodörfy, les ressources ? L'équipement ?
-Les chariots de provisions sont, allez, on peut le dire, dans l'ensemble assez bien remplis. Ce qui est sûr, c'est que nous arriverons à Leicheberg avec un ventre muet. Pour ce qui est de l'équipement, les armes et armures de ceux qui sont tombés ont été redonnés à de nouveaux soldats. Les chevaliers et les joueurs d'épées sont toujours étincelants ! répondit Josef Rodörfy en présentant ses notes aux autres Capitaines.
-Bien, bien. Alors, cette guerre est bien loin d'être perdue ! Meltburg, combien d'hommes nous ont rejoint dans la ville ? ordonna le Commandant Suprême en lâchant un soupir, indiquant qu'il commençait à avoir du mal à similer son apparente "bonne santé".
-D'après les sergents qui se sont occupés de tout ceci, les Forces du Stirland compte désormais cinq hallebardiers, trois lanciers et dix miliciens en plus ! Ah oui, et un pistolier, qui est... commença à dire Swen en relisant ses papiers.
-Mon fils, Karl von Gablitz, dit séchement le Commandant de la ville.
-Excellent ! Bien, passons maintenant à un peu de géographiiiiiie, dit Anton en laissant échapper un petit cri de souffrance.
Les hommes tentèrent de lui venir en aide, mais il les écarta en levant la main.
-Leicheberg est à combien de Langwald ? demanda von Klam, la mine embarassée.
-Moins de trente lieux, c'est évident, s'exclama von Rottfurt, en souriant.
-Comme le temps s'est amélioré, nous pourrions y aller rapidement, dit Swen Meltburg en pointant les cartes.
-Aucune nouvelles des éclaireurs que j'ai envoyé de Wurtbad ? demanda Anton, en levant les sourcils.
-Aucune... J'ai peur que les goules ne les aient... dit Kraemer la mine sombre.
-Commandant von Rottfurt, que me vaut votre visite ? questionna le baron de Biberhof à l'homme hautain.
-Je suis là pour vous épauler de mon bras, et représenter l'Empereur à vos côtés. De plus, des troupes venus d'Altdorf sont en route depuis quelques jours. Attendez vous à avoir des renforts de qualité ! répondit en relevant la tête le Reiklander.
-Bon, très bien... Tenez vous prêt à partir dans une heure ! Leicheberg nous attend ! ordonna Anton Ludenhof en reprenant son chapeau.
-Mais, vous n'ètes pas en pleine mesure de vos capacités ! s'exclama Swen, dont le chapeau tomba, et qu'il s'empressa de ramasser.
-Vous m'obeirez ! Tenez vous prêt à partir dans une heure ! Messieurs, à toute à l'heure... dit le Commandant Suprême des Forces du Stirland en quittant la salle.


En esperant que cela vous plaira, sachant que je n'ai pu écrire dimanche dernier et que je ne pourrais écrire le prochain (tournoi de Fronton oblige).

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Julien
Capitaine
Capitaine
Julien


Nombre de messages : 348
Age : 41
Localisation : Chateau Reikguard (lyon)
Date d'inscription : 27/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeJeu 12 Avr 2007 - 17:11

Anton, toujours aussi bien ton récit. Ce Reiklander me plaît bien. Fidele à l'esprit qu'on s'en fait lol La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2


Quelque chose qui m'interroge, ton personnage a toujours une apparence de vieillard ou il est juste un peu ridé?
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeJeu 12 Avr 2007 - 18:58

Citation :
Celui-ci avait la peau extrêmement pâle et des rides couvraient son corps.
Ceci répond à ta question La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354

(Ce n'est donc pas un vieillard)


Anton, merci de me lire La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley1

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Frere Sender
Lancier
Lancier
Frere Sender


Nombre de messages : 32
Age : 33
Date d'inscription : 14/01/2007

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Avr 2007 - 0:46

lol pas mal mais ca fait un peu surchargé entre les chariots de vivre, pegase, pistolier et éclaireur, sans parler de tous les officiers que l on découvre d'un seul coup.
c'est bien que tu ais suivi les conseils de Zaccharus mais bon, c'est trop concentré et ca fait beaucoup d'évènements en peu de lignes.

Un petit défo aussi lors de la bataille : tu parles d hommes qui meurent par poignées sous les coups des goules mais bon que 30 morts impériaux a l'arrivé (ou sont donc les tous les mort décrits ds tes lignes), et de pls, Anton ne parle pas de la perte du champion Otto (qui n'est pas n'importe qui non plus) et il n'a pas nommé de "suppléant" a ce dernier (paix a son ame)
Une petite chose éxagérée aussi : 50 goules, c'est pas le bout du monde, faut pas exagérer non plus La Menace du Stirland... - Page 6 915932098 . Je comprend que les hommes aient été surpris pat ce guet-apen mais bon, il sont pas 2 ou 3000 il me semble ? Razz


j'aime bien voir arriver un reiklander sur pegase, ca me rappel un perso La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2
et bien vu pour la "pretention" du commandant, un reiklander ne peut etre qu'orgueilleux face a une armée de "crèves la dalle" La Menace du Stirland... - Page 6 4146014423

bon juste encore une chose, l'ingénieur qui était capitaine auparavent, c'est pas très crédible, et de plus, si il avait vraiment été déja capitaine, il n aurait pas été embarrassé de commander les hommes car il faut déja avoir un certain charisme pour être capitaine...



> Tu dois te dire " mais qu est ce qu il m emmerde ac tout ca mais c'est pour ton bien Razz <


Pour terminer, je te félicite tout de même de ce travail titanesque et franchement, tu n as rien à te repprocher au niveau des légères incoérences car tu n as pas un point de vue extérieur sur ce texte
Continues comme ca Wink

PS : j'ai adoré le "Ca baigne ?" de anton à son subordonné /^_^:
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Avr 2007 - 9:44

Citation :
Anton ne parle pas de la perte du champion Otto (qui n'est pas n'importe qui non plus) et il n'a pas nommé de "suppléant" a ce dernier (paix a son ame)
Il se trouve actuellement qu'Anton a autre chose à faire. Si on va plus loin dans l'idée de ce personnage, la mort d'un proche (sa femme), il y est habitué La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2

Citation :
il sont pas 2 ou 3000 il me semble ?
Ils sont environs 1000 La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354

Citation :
il n aurait pas été embarrassé de commander les hommes car il faut déja avoir un certain charisme pour être capitaine...
Commander... Mouais, c'est pas vraiment ce que l'on lui a demandé : "Tu te débrouilles pour gérer avec les autres nobles pour le passage vers Leithag", c'est tout La Menace du Stirland... - Page 6 2438927653

Citation :
j'ai adoré le "Ca baigne ?" de anton à son subordonné /^_^:
Plus le texte est absurde, plus le texte est réaliste La Menace du Stirland... - Page 6 3397943904

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Avr 2007 - 18:31

Et voici la suite ! (Comment ça, c'est plus le dimanche matin ? Ben, pas pour cette fois ci La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354 )

Dans l'église de Sigmar, cinq soldats étaient assis, en train de prier, Celui qui avait uni l'Empire. Dans ce lieu béni, le silence règnait autant que la lumière. Un prêtre allumer des cierges en récitant des prières. Sur les murs, on pouvait appercevoir quelques tapisseries, qui magnifiaient le Grand Sigmar, que ce soit durant la Bataille du Col du Feu Noir, ou sur son trône en train de dicter ses commandements. Les cinq soldats ne les regardaient plus vraiment, toutes ces images étaient ancrées dans leurs esprits depuis leur plus tendre enfance. Ils étaient assis côte à côte, au premier rang. Un d'eux, un grand homme blond aux yeux bleus, regardait la statue de Sigmar devant lui, abaissant Ghal Maraz sur un orc immense, d'un regard empli de fierté et de confiance dans l'avenir. Trois autres, priaient fermement pour leur salut. Le dernier, plus chétif que le premier, lisait quelques lignes du Deus Sigmar. Le grand, se leva, et dit à ses camarades :
-Allons, n'ayez crainte. Leicheberg sera un jeu d'enfant. Regardez au-delà de notre armée, l'Empereur nous a envoyé des renforts ! Allons, relevez vous ! dit-il en s'inclinant devant la statue qu'il admirait précedemment.
-Rudolf... Tu ne voudrais tout de même pas faire partir ceux qui prient ? demanda celui qui lisait, sans relever sa tête.
-Tu sais bien, Hans, que de toute façon, nous n'avons pas d'autres choix. Le Commandant Suprême a exigé le départ ! Il nous faudra partir dans peu de temps ! Allez, Karl, Otto et Wilhelm, vous aurez tout le temps de la traversée pour parler avec von Tempelhof... répondit en se dirigeant vers la sortie Rudolf.
Un de ceux qui priaient, Wilhelm, ouvrit les yeux et se leva, en saluant Sigmar.
-Monsieur le Sergent Rudolf a raison. Faisons honneur au Stirland ! dit fièrement le soldat en se donnant un coup sur la poitrine.
Ses deux compagnons firent de même et le suivirent.
Seul Hans resta. Il termina le second chapitre du Deus Sigmar, puis, à son tour se leva.
Alors qu'il s'avançait à travers les bancs, le soldat se retourna et se dirigea rapidement vers un petit panier, que le prêtre surveillait du coin de l'oeil et qui contenait toutes les offrandes que les croyants laissaient. Lorsque le Stirlander vit qu'il n'y avait rien dedans, une grimace parcourut son visage. Le soldat retira son gant de la main droite, et se saisit d'une bague en bronze.
-Puisses tu, Sigmar, veillait sur ma vie, celles de mes compagnons et de ma famille, en échange de ma foi et de cette offrande, dit doucement Hans en déposant sa bague dans le panier, avant de quitter le lieu saint.

Se retournant, le prêtre cessa d'allumer ses cierges, et tout en récitant ses prières, se dirigea à son tour vers le panier. Voyant ce que le soldat venait de laisser, ses yeux s'aggrandirent, et sa main se saisit de l'anneau de bronze, avant de finir dans la poche intérieure de sa longue robe noire.
-Sigmar n'a pas besoin d'objets, mais de foi en chacun. Par contre, moi... dit le prêtre en souriant et en se remettant à réciter ses prières, s'apprêtant à terminer son activité.



A l'extérieur de la ville, Swen Meltburg comptait les soldats qui étaient sous son commandement. Cela consistait à faire un appel, pour vérifier qu'il n'y ait pas eu de déserteurs. Les hallebardiers, les lanciers et les épéistes restaient au garde à vous, et se contentaient de manifester leur présence en entendant leur nom.
-Karl Fretoneth ? demanda le jeune Capitaine en relevant la tête de sa fiche.
-Présent ! répondit le concerné en se redressant.
-Frank Fretoneth ? demanda encore une fois Meltburg en s'apprêtant à faire une nouvelle croix sur ses feuilles, qui en avait déjà une cinquantaine.
-Présent ! dit le soldat répondant à ce nom-ci.
"Combien en ais-je encore ?" pensa Swen avant d'abaisser une nouvelle fois la tête, manquant de faire tomber son chapeau, et de faire une grimace.


Anton Ludenhof était aux côtés d'Ulrich, de von Rottfurt et de Kraemer, sur une butte, donnant une vue fantastique sur tous les soldats de l'armée.
-Allons, je vous en prie ! Commdant Suprême, restez en place que je puisse vous soigner un peu ! demanda Zümer, exaspéré devant l'agitation du Baron de Biberhof.
-Oui, oui ! J'ai autre chose à faire, hein ! Bon, Commandaaaaaant von Rottfurt, puis-je vous demander où sont vos hommes ? dit Anton, en serrant les dents.
-Hmmm... Sachant qu'ils ont prit la route, il y a environ deux jours... Vous devriez les voir à Leicheberg dans quatre, voir cinq jours, répondit le Reiklander en regardant fièrement l'horizon.
-Oui, notre province est vaste ! ajouta Anton en riant.
-Vous parlez du Reikland je présume ? Dans ce cas, pourquoi dites vous "notre", vous n'ètes point comme ces... ces... gens ? demanda von Rottfurt en levant ses sourcils.
-Je parlais du Stirland, et ces gens soooont des Stirlanders, répondit froidement le Commandant Suprême en serrant une nouvelle fois ses dents.
-Oui, oui, si vous voulez, dit le Reiklander en soupirant.
-Tâchez de ne pas leur manquer de respect ! Ici, vous ètes sous mes ordres ! ordonna Anton en levant sa main vers l'armée.
-Je vous demande pardon ? demanda le Commandant la bouche béante.
-Vous n'ètes pas sans savoir que le grade de Commandant Suprême, c'est également, Général de l'Empire. Et de surcroît, vous me devez obéissance ! Kraemer, les hommes sont tous là ? questionna Anton en se retournant vers le Capitaine.
-Presque. En attendant, puis-je vous suggérer de désigner un nouveau Champion pour les Joueurs d'Epées ? dit Ehrwig en regardant Ulrich qui s'était assis pour fumer la pipe.
-Comment cela ? Otto est un excellent Champion ! répondit le Commandant Suprême en souriant.
-C'est que... Je pensais que l'on vous avait prévenu... Le Champion Otto Reiss est tombé sous les griffes du vampire qui vous a attaqué et... commença à dire le Capitaine avant de voir qu'Anton venait de laisser sortir une larme.
Il se souvenait de cette scène, de cette horrible scène, où son ami n'a point hésité à sacrifié sa vie pour sauver la sienne.
Il se souvenait du visage mutilée d'Otto, lorsque celui-ci lui avait dit, tout doucement, quelque chose comme "Pour le Stirland". Anton ne savait pas exactement, le bruit des lames et des boucliers était intense, et il ne savait qu'à peine lire sur les lèvres.
-Soit... Donnez les lauriers à Rudolf von Drefrÿ, un grand ami à Otto. Je suis sûr qu'il saura s'acquitter parfaitement de ses nouvelles fonctions, dit Anton en essuyant sa joue et en descendant la butte.
-Où allez vous ? demanda Ulrich, qui continuait à fumer.
-Ce que je vais faire ? Tout simplement exterminer cette foutue armée de morts-vivants ! Kraemer, donnez l'ordre de marche dés que tout mes soldats seront prêts ! ordonna le Baron en se retournant, et se faisant, sa cape s'agita de telle manière que pendant un court instant, il parut presque divin, avec le soleil dérrière lui.
-A vos ordres, Commandant Suprême du Stirland ! répondit Ehrwig en se redressant et en sentant les poils de ses bras se dresser.
-Et moi ? Je fais quoi ? demanda von Rottfurt, surpris de la réaction de son "supérieur".
-Le vent devrait se mettre à souffler... commença à dire Zümer en reprenant une bouffée de sa pipe.
-Et ?! répondit Wilhelm qui se sentait inutile.
-Eh bien, faites comme tout Reiklander. Vantez vous ! dit en riant le sorcier avant de se lever.
-Messieurs, je vous salue ! dit Ehrwig en s'inclinant et se dirigeant vers les Joueurs d'Epées.


Les chevaliers de l'armée du Stirland venaient à peine de sortir des écuries de la ville, que Siegfried von Klam se dirigea vers eux, chevauchant un splendide coursier d'Arabie. Son chapeau aux plumes vertes et jaunes, tout comme son uniforme, le faisait reconnaître parmi milles. Ce Capitaine était reconnu par tous comme une personne qui en faisait toujours trop, mais qui avait l'avantage d'être un excellent cavalier, et un temeraire guerrier. Et heureusement, car du haut de ses un mètre cinquante, un poste dans l'infanterie n'aurait certainement pas été la meilleure chose pour lui...
La bannière de ces chevaliers était verte, sur laquelle était écrite "Stirland" et où un aigle bicéphale avait été brodé en jaune.
-Messieurs ! J'ai l'honneur d'avoir été désigné pour être à vos côtés encore une fois, du moins jusqu'à Leicheberg. De là, le Commandant Suprême prendra de nouvelles directives. Avez vous vérifié votre matériel ? demanda Siegfried en souriant à ses fidels chevaliers.
Tous hochèrent la tête.
-Très bien. Liessÿ, vous avez des recommandations particulières ? questionna le Capitaine au champion des chevaliers.
-Aucune. Si ce n'est que depuis notre départ de Wurtbad, nous nous demandons bien pourquoi le Commandant Suprême nous a prit avec lui, tout le monde sait sa crainte de la chevalerie... dit en retirant son heaume le champion, revelant un visage aux traits fins, encadré d'une longue chevelure blonde et de profonds yeux bleus.
-C'est que... Pour faire bref, la situation actuelle du Stirland est telle, qu'il n'aurait pas pu se permettre de laisser des guerriers dérrière lui. De plus, de tous les chevaliers, le Commandant Suprême sait que vous avez autant de bravoure que la Reiksguard, voir plus ! répondit en riant von Klam.


Le Capitaine Rodörfy inspectait ses soldats. Ses yeux repéraient chaque mouvement des troupes, et le moindre soupir était entendu par ses oreilles. De tous les soldats de l'armée, il était réputé pour être celui qui avait les sens les plus developpés. Il continuait de marcher parmi les rangs d'hallebardiers, lorsqu'il vit ces guerriers abaisser la tête en signe de respect. Josef se retourna et fit de même en voyant Anton Ludenhof devant lui.
-Mes hommages Commandant Suprême des Forces du Stirland ! dit le Capitaine en se redressant fièrement.
-Rodörfy, vos régiments sont en ordre de marche ? demanda Anton en regardant de droite et de gauche les hallebardiers.
-Absolument, nous serons prêts à partir dés que vous l'ordonnerai ! répondit Josef en montrant ses hommes de sa main.
-Nous aurons à longer les Collines Hantés. Je compte sur vous pour prouver à mes soldats qu'il n'y a rien à craindre, ajouta doucement le Ludenhof en se penchant vers son subordonné.
-Certainement ! Vous pouv... dit Josef avant de s'arrêter pour écouter un cor puissant qui retentissait au loin.
-Kraemer ! C'est l'ordre de départ ! s'exclama Anton en quittant Rodörfy et se mettant à courir.
-Messieurs ! En mouvement ! ordonna Josef en prenant place à côté du sergent d'une de ses unités.


Anton arriva au niveau de la première ligne de soldats, et ce faisant, retrouva Swen Meltburg, qui brandissait la Grande Bannière du Stirland et son frère, à ses côtés.
-Commandant Suprême, j'ai l'impression que vous allez mieux, non ? demanda le jeune Capitaine en souriant.
-Pas du tout Meltburg. C'est le goût de la vengeance qui me fait avancer ainsi... répondit froidement Anton à son second.
-La vengeance, mais... dit Swen, horifié, à la simple idée que les Elfes de Sang étaient encore dérrière tout cela.
-Hommes du Stirland et de l'Empire ! En avant vers Leicheberg ! cria le Commandant Suprême en pointant de son doigt l'horizon.


C'est ainsi, que sous un soleil de fin d'après-midi, que les forces du Grand Comté se remirent en route, afin de contrer la Menace du Stirland...

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Avr 2007 - 15:09

Dans le manoir de Biberhof, plus exactement, dans la chambre de Karl Ludenhof, le bruit de la plume sur le papier se faisait entendre.
La chambre en question était assez sobre, un lit, un bureau, deux étagères remplies de livres sur l'escrime ou l'art militaire, et une fenêtre. Un homme imposant et habillé selon son rang, d'intendant de la maisonnée Ludenhof, regardait par delà l'horizon en donnant de petits coups d'oeils vers le jeune garçon qui rédigeait une lettre.
-Maître Valmir, comment s'écrit "détermination" ? demanda Karl ne se retournant et en levant les yeux vers son précepteur.
-Allez, cela fait assez lontemps que j'attends ! Montre moi cette lettre ! ordonna Valmir en souriant et en prenant la lettre des mains.
-Mais, maître ! commença à supplier le jeune escrimeur.
Le précepteur resta un temps sur place, ses yeux allant de gauche à droite, parfois en avançant la tête et en fronçant les sourcils.
-Le fond, est admirable. Je ne m'y attendais pas venant de toi, ton bras est celui d'un épéiste, guère d'un érudit, dit en riant l'intendant.
-Ah oui ? répondit en levant la tête et en souriant Karl Ludenhof.
-Absolument ! Par contre, l'orthographe... ajouta l'adulte en toussant fortement.
-Euh... ne put que dire le jeune garçon en se touchant le dérrière de la tête.




L'armée du Stirland avançait toujours au même rythme. Un rythme assez rapide, sans l'être trop, de peur d'épuiser les soldats. Anton Ludenhof craignait que ses hommes ne se fassent attaquer de nouveau, et si c'était le cas, leur bras devrait tenir. Toutefois, la tension était monté d'un cran. Les forces du Stirland approchaient des Collines Hantés, un endroit dont la réputation était plus que médiocre.
Voyant toute une série de collines à l'horizon, Anton se retourna et s'apperçut vite que ses hommes étaient quelque peu essouflés, mais que leur regard portait droit devant.
-Meltburg, faites sonner l'heure d'une pause, ordonna le Baron de Biberhof à son second, qui continuait à agiter la grande bannière de l'armée.
-Tout de suite, Commandant Suprême ! Halte ! cria Swen en s'arrêtant net.
Son ordre fut entendu par les musiciens, qui entonnèrent le mouvement qui signalait un arrêt immédiat.
-Bon, nous allons rester ici environ une heure et... Oh... dit Anton en regardant le ciel qui était devenu sombre.
-Oui, cela fait deux heures que nous marchons, et sachant que nous sommes partis en fin d'après-midi... ajouta le jeune Meltburg en levant les yeux.
-Par Sigmar ! Maudit hiver qui racourcit les jours ! dit le Commandant Suprême en donnant des coups de pieds, avant de fermer les yeux et de se retenir de gémir.
La douleur provoquée par le vampire était encore présente, bien qu'elle eut été atténuée.
-Nous devrions nous arrêter ici pour passer la nuit, il ne sert à rien d'aller de l'avant en pleine obscurité. De plus, Leicheberg ne doit pas être loin, nous l'attendrons demain sans difficulté avec la clarté du jour, qu'en dites vous ? demanda le Capitaine en regardant les collines, l'oeil attentif.
-Soit. Je veux que des tours de gardes soient organiser, et que des messagers partent immédiatement pour Leicheberg ! Il serait temps que l'on est un semblable d'information sur cette ville ! répondit froidement Anton.
-Si elle avait été attaquée, nous aurions été informé... Je vais de ce pas remplir vos exigences, Commandant Suprême, répondit Swen en abaissant la tête, avant de traverser les rangs des soldats, qui avaient commencés à s'asseoir dans l'herbe.



Ehrwig Kraemer se dirigeait vers Josef Rodörfy, en prenant soin de ne pas marcher sur une des nombreuses mains des soldats, ce qui arriva toutefois. Le Capitaine voulait lui parler au plus vite sur la situation à laquelle ils étaient confrontés. N'arrivant pas à la trouver après quelques minutes, il interogea un soldat, qui de par son accent, venait sans doute du Middenland.
-Dis moi, tu sais où je pourrais trouver le Capitaine Rodörfy ? demanda Ehrwig, en mettant la main sur le pommeau de l'épée, ne sachant trop à qui il avait à faire.
-'C'hais pas... répondit l'homme barbu en s'allongeant dans l'herbe.
-Eh bien ! Comment me parles tu ?! Réponds immédiatement ! ordonna Kraemer en s'imposant face à ce Middenlander.
-'Crois, près d'la colline, là-bas, répondit le soldat en se relevant et en indiquant une colline de son doigt.
-Très bien... Tu seras privé de rhum pour ce soir, dit Ehrwig en s'en allant vers le lieu indiqué.
"Non, mais c'est incroyable ! Quel irrespect, sans nous, il serait en train de crever dans les fientes de Wurtbad !" pensa le Capitaine.

Arrivé à la colline, Kraemer reconnu sans mal les régiments sous les ordres de Rodörfy. Ils avaient la réputation d'être particulièrement disciplinés, ceux d'Ehrwig, étaient toutefois plus impétueux, mais en avaient largement les moyens. Le Capitaine Kraemer avait appris à diriger sous le Commandant de Pürgg, reconnu pour être un maître dans l'art de l'escrime.
Erhwig vit enfin le chapeau de Josef, et se dirigea vers lui en courant.
-Rodörfy ! dit en levant la main droite le Capitaine.
-Oh, Kraemer ? Que veux tu ? demanda Josef en enlevant son chapeau aux plumes jaunes et vertes.
-Te parler. Viens, allons marcher un peu, dit Ehrwig en prenant son ami par les épaules.
-Oh, tu sais, mes soldats ne nous écouterons pas, tu peux me parler ici, ajouta en souriant Rodörfy.
-Je sais, mais cela t'embête tant que ça de marcher un peu ? rajouta Ehrwig en riant.
-Je n'ai fait que ça aujourd'hui, et je n'ai pas ton âge ! renchérit Josef en riant fort.
-Bon, parlons peu, parlons bien. J'ai quelques craintes concernant Leicheberg. Comment cela se fait-il qu'aucun messagers n'eut été envoyé ? demanda Kraemer pensif, le regard tourné vers un soleil couchant.
-Pour ma part, j'ai ma petite idée. Une armée comme la notre se fait entendre, le Comte de Leichebeg... C'est quoi son nom ? demanda Josef, quelque peu embarassé.
-Peter von Stople... répondit Ehrwig en souriant/
-Oui, donc... Il doit forcément savoir que nous sommes en route. Comme il sait aussi que c'est sans aucun doute sur ses terres que l'ennemi frappera, von Stople garde le maximum d'hommes pour tenir jusqu'à notre arrivée, et... commença à dire Josef avant qu'Ehrwig ne l'interrompe.
-Tu crois qu'ils sont déjà au combat ? demanda Kraemer, à semi-affolé.
-Là-aussi, on le saurait. J'ai vu Meltburg demander à des messagers de partir immédiatement pour ce fort-cité. Nous devrions être fixé dans quelques heures, ajouta le Capitaine Rodörfy en regardant les collines qui l'entouraient.
-Bon, et au sujet des tours de gardes. Swen m'a dit de gérer tout ceci entre nos deux régiments. Je propose que chaque régiment garde au moins deux hommes éveillés pour une à deux heures, tu en penses quoi ? demanda le jeune Capitaine en croisant les bras.
-Excellente idée ! Bon, je te laisse, je vais devoir retourner auxprès de mes hommes, dit Josef en pointant ses régiments du doigt.
-Eh bien moi aussi, on se retrouvera pour l'heure du repas, rajouta Ehrwig en retournant vers ses soldats.


Anton Ludenhof était aux côtés de Johann Meltburg, sur une des collines, assis, en train de parler. Le Commandant Suprême n'avait que rarement parlé ainsi avec un Répurgateur de la Sainte Inquisition, et mesurait donc ses mots avec précaution.
-Vous connaissez bien ce Gustav von Carstein ? demanda Anton froidement.
-Pas en particulier. J'en connais plus sur sa famille. Mais le peu que je sache de lui, est assez inquiétant, répondit Johann en remettant son chapeau.
-Je vous en prie, dites moi tout cela, rajouta le Baron de Biberhof en insistant.
-Bon... Gustav von Carstein est connu pour avoir soumis toute une partie de la Sylvanie, en dépit de ses supérieurs. Il est responsable de l'attaque sur Zhufbar, qui causa la perte d'une centaine de nains, mais pas de la forteresse. Il aurait été vu dans les déserts de l'Arabie, en quête de trésors, mais aussi à Kislev, pour des raisons que j'ignore totalement. Toutefois, il y a un point faible que nous pourrions utiliser à notre avantage. Gustav se fait trop entendre dans l'aristocratie von Carstein. Si son attaque venait à échouer, les autres vampires profiteraient de cela pour l'attaquer de dos et ainsi contrôler ses terres, qui rivalisent avec celles des plus grands vampires. Au sujet de ses capacités, il maîtrise quelques pouvoirs de lignée très inquiétants. Il sait se métamorphoser et en loup, et en chauve-souris. Il sait aussi diriger ses troupes parfaitement bien, et pour finir, il resiste particulièrement bien à toute attaque magique. Au combat, ceux qui l'ont apperçus, le voient toujours avec une longue épée, rougeoyante, qui aurait lui donnerait une force considérable. Ce vampire porterait également une armure extrêmement protectrice, un peu comme la vôtre. En outre, il maîtrise une partie des arcanes nécromantiques. Heureusement pour nous, il ne figure nul part qu'il sache invoquer ses "soldats". Au combat, il est toujours accompagné d'anciens Joueurs d'Epées, dont les longues lames spéctrales sont capables de tuer un homme d'un seul coup... C'est tout ce que je sais sur ce vampire, je suis désolé ne pouvoir vous satisfaire d'avantage, répondit Johann Meltburg en commençant à descendre la colline.
-Tout ceci sera bien suffisant, vous verrez, ajouta Anton en serrant les poings et en souriant.
-Ah oui, une dernière chose... Concernant votre attentat à Wurtbad, cet homme appartenait à l'Ordre de la Rose Noire, dédié à Morr. Auriez vous fait quelque chose allant à l'encontre de leur idéaux ? demanda Johann en se retournant.
-Bah, sans doute. Et qu'importe ! Vous travaillez pour Sigmar ? Je travaille pour le Stirland, et donc pour eux, car en plus, je vais chasser leurs pires ennemis de nos terres, alors, hein... répondit le Commandant Suprême en levant les sourcils.
-Très bien... ajouta l'Inquisiteur en continuant sa descente.
"Oui, il est probable qu'ils ne sachaient rien sur les buts de Ludenhof. Ils auraient pu se renseigner !" pensa en riant Johann.


Heinrich Sïntzer passait en revue l'artillerie de l'armée, canons, mortiers et feux d'enfers. Les pièces étaient, dans leur ensemble, en bonne état, suite aux efforts intensifs de l'ingénieur et de ses artilleurs. Le canon qui était fissuré au départ de Wurtbad ne l'était plus, et avait réussi à faire un tir impécable.
-Messieurs, nous pouvons être fier de nous, cette artillerie a fière allure ! s'exclama Heinrich aux servants des machines, qui nettoyaient les armes.
-Pour sûr, l'armée du Stirland peut compter sur cinq canons, cinq mortiers et deux feux d'enfers en bon état ! Esperons que cela suffise... répondit un artilleur plein de suie.
-Vous savez, à Middenheim, un Stirlander du nom de von Steyr, a réussi avec un seul coup à tuer un dragon bicéphale ! Et j'ai le plaisir de vous annoncer, qu'il y a un temps, j'ai été son éléve ! ajouta Sïntzer en souriant.
-Ah oui ? demanda un autre artilleur, toujours aussi sale.
-Oui, oui, et faites moi confiance, si vous m'écoutez bien, nous n'aurons aucun mal à faire sentir notre poudre à ces morts-vivants ! s'exclama l'ingénieur en riant.


Le prêtre-guerrier allait de régiments en régiments pour répandre la parole de Sigmar, afin de donner confiance aux hommes. Ceux-ci l'écoutaient avec attention, et même les Ulricans prêtaient l'oreille à ces mots. A côté, on pouvait entendre les musiciens s'improviser en petit orchestre pour passer le temps, pendant que des soldats préparaient le repas du soir et dressaient les tentes.
-Et Sigmar dit alors à ses fiers soldats : Vous pouvez être fier de ce que vous ètes ! Vous ètes les défenseurs de l'Empire ! Et, je puis vous garantir, que même les Nains et les Elfes vous admirent ! dit von Tempelhof aux hommes en souriant.
-Pour Sigmar ! cria un jeune hallebardier.
-Eh ho, ça va pas ? dit un autre en donnant une petite tappe à ce excité.
-Allons, allons, chacun a le droit d'exprimer sa foi, mais avec modération, n'est-ce pas ? répondit en riant Liebert.
Les soldats étaient dans l'ensemble heureux, mais une petit minorité, de Middenlanders, d'Hochlanders et de Talabeclanders refusaient obstinément de sourire, et il fallait une certaine dose de courage pour venir les déranger. Ils étaient encore offensés de leur enrôlement forcé, alors que d'autres, prenaient ça du bon côté : ils avaient de quoi se vêtir, se nourrir et ne se sentaient plus inutiles.

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Avr 2007 - 15:09

Longeur du message La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354

Von Rottfurt s'en alla trouver Anton Ludenhof. Il était frustré que l'armée s'arrête en plein milieu de ces collines. Le Commandant ne pouvait imaginer qu'il passe une nuit dans une tente, avec le froid de l'hiver. Il arriva ainsi en haut de la colline où était rester le Commandant Suprême, qui, à sa grande surprise, s'entrainait. Deux soldats lui avaient amenés le coffre qui contenait le cadeau du Comte Electeur. Sur celui-ci, était inscrit le nom de la lame : Hel Fenn, le lieu où le Comte Martin parvint à pourfendre Mannfred von Carstein... Anton avançait, reculait, et toujours en donnant un coup horizontale avec son épée à deux mains. De plus, il portait son armure, qui allait du cou aux pieds, et avait pensé à mettre son magnifique chapeau aux plumes de girffons, et avec le crâne de ce maraudeur...
-Mais... Que faites vous donc ? demanda von Rottfurt abasourdi par ce spectacle.
-Cela fait plus d'une heure que le Commandant Suprême s'entraine avec autant d'archarnement, dit un des soldats, un jeune homme aux longs cheveux châtains.
-Oui, mais... tenta de dire Wilhelm, avant de faire un bond en arrière en voyant Anton reculer.
-Allons, von Rottfurt, dans peu de temps, vous aussi devrez combattre ! s'exclama le Baron de Biberhof en haletant.
-Et votre blessure ?! s'exclama le Reiklander en laissant tomber ses bras.
-C'est comme tout, pour en guérir, il faut reprendre les bonnes vieilles habitudes ! répondit en riant le Ludenhof en courant d'un coup.
-C'est que... Je venais vous voir pour savoir si on ne pouvait pas reprendre la route pour Leicheberg, l'idée de passer une nuit ici n'est guère rassurante et... commença à dire Wilhelm en se redressant.
-Vous contester mes ordres ? J'ai dit que nous ne reprendrons la route que demain au matin, d'ici là, tentez de vous "familiariser" avec mes hommes ! Vous aurez peut-être à mener un régiment, qui sait... dit Anton en levant haut sa lame.
-Quoi ? Diriger ces... Hommes ? répondit avec dédain le Reiklander.
A ce moment Anton Ludenhof s'arrêta, planta son épé dans le sol et se dirigea vers le Commandant.
-Vous recommencez à les critiquer ?! dit le Stirlander en s'énervant.
-Euh, non, non, je serais ravi de les mener, mentit Wilhelm en abaissant sa tête.
Swen Meltburg apparut alors sur la colline le sourire aux lèvres.
-Messieurs, les messagers sont revenus ! s'exclama-t-il.
-Ah oui ? demanda Anton en se dirigeant vers son second.
-Excellente idée que de vous entrainer, monseigneur. Donc, les messagers viennent de nous apporter ce message, signé de la main de von Stople :
Je suis ravi de voir que ma lettre a été bien reçue. Et encore plus de sentir vos pas approcher de Leicheberg. J'ai tenté de vous envoyer des émissaires, mais j'ai bien peur qu'aucun n'aient pu vous atteindre, et d'après le récit des votres, cela pourrait s'expliquer par les goules qui vous ont tendu une embuscade. Quoiqu'il en soit, la centaine d'hommes de Leicheberg vous attend avec impatience. Le fort a fait l'acquisition du tout nouveau Tonnerre de Feu de Nuln, et j'ai fort espoir que nous puissions tenir en échec cette armée de morts-vivants. L'armée de Gustav von Carstein aurait été apperçue Nachtafen, et devrait donc arriver d'ici un à deux jours. Je pense que vous arriverez demain vers la fin de la matinée, et comptez sur nous pour vous accueillir comme il se doit.
Toute la ville de Leicheberg compte sur votre présence.
Comte Peter von Stople, de Leicheberg, récita Swen en souriant.
-Bon, eh bien c'est parfait ! Dites moi, est-ce qu'il y a encore des soucis avec les réfugiés ? demanda Anton à Swen, en retirant Hel Fenn de terre.
-Quelques uns, mais rien de bien grave, répondit le Capitaine en rangeant la lettre.
La cloche du repas retentit et les hommes commencèrent à se diriger vers le tentes.
-Ah ! Le repas a sonné ! Meltburg, que pensez vous si je passais la nuit avec ces "contestataires" ? supposa le Commandant Suprême à son second.
-Ce serait sans aucun doute un moyen pour les rendre plus "sympathisants", vous pourrez compter sur ma présence, au cas où ! répondit en riant Swen.
Anton rangea Hel Fenn dans son magnifique coffre, et renvoya les deux soldats.
-Avant d'aller manger, je vous demanderai de me laisser le temps d'enlever mon armure, demanda le Baron de Biberhof au jeune Meltburg.
-Mais je vous en prie ! ajouta Swen en souriant.

Les deux officiers descendirent la colline, en laissant un Reiklander ahuri, suite à tout ce qui venait de se passer.
"Je ne comprendrai jamais rien au Stirland !" pensa von Rottfurt, en descendant dans le sens opposé de ses deux "collègues".


C'est ainsi, que les hommes du Stirland festoyèrent pour se réchauffer de cet hiver, en glorifiant ses héros et ses exploits.
Ce qui, évidemment, ne fit pas von Rottfurt, qui tenta désesperément de trouver le sommeil dans sa tente.


***

La semaine prochaine, je serai en tournoi, donc la suite devra un peu attendre...

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Julien
Capitaine
Capitaine
Julien


Nombre de messages : 348
Age : 41
Localisation : Chateau Reikguard (lyon)
Date d'inscription : 27/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeSam 12 Mai 2007 - 17:49

Alors comme ca les reiklanders sont frileux ... non mais La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2 Toutjours vivement la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 14:54

L'armée du Stirland marchait déjà depuis deux heures, à travers les collines hantées, signe que la Sylvanie n'était pas si loin...
Les hommes relevaient leurs bustes, relevaients leurs têtes, brandissaient hallebardes et bannières, car ils savaient tous, sans exception, qu'ils étaient presque arrivé à Leicheberg, le rempart contre les terres maudites de l'Est. En outre, c'était le Commandant Suprême qui avait ordonné cette attitude, similaire à celle du départ de Wurtbad, dans le but que chaque passant puisse admirer son armée et qu'une poussée d'adrénaline pour s'engager, son coeur absorbé par la beauté du spectacle.

Dans un régiment, contenant près d'une trentaine de miliciens, des Hochlanders, d'après leur accent, parlaient de la nuit dernière. Anton Ludenhof et Swen Meltburg, dans un espoir démagogique, avaient passé la nuit avec eux. Ils étaient cinq à discuter, mais avaient été beaucoup plus à entendre le Baron la veille. Ce n'était pas pour cinq personnes à peine que le Commandant Suprême des Forces du Stirland allait passer une nuit aussi fraîche que celle dont il est question.
-Alors, qu'en avez vous pensé de cette soirée ? demanda un homme grand, mince, blond et aux yeux bleus, et qui semblait avoir la trentaine.
-Pour ma part, je te répondrai Karl, que j'ai changé de point de vue envers ce Ludenhof. Le départ de son ancêtre du Hochland est pour moi totalement compréhensible, ce n'est qu'une question d'opinions, cette affaire là ! Et puis, il ne renit pas qu'il a du sang d'Hochlander en lui ! répondit un autre soldat, un peu plus chétif et aux cheveux châtains et gras.
-Et qui en plus, passent une nuit avec vous, et son second à ses côtés ! renchérit un autre, dont le visage était marqué par de lourdes cicatrices.
-Oui, il est vrai que pour moi aussi, ce n'est pas celu que je pensais. Cependant, n'oublions pas l'enrôlement forcé... ajouta un hallebardier à la moustache brune.
-N'oublions pas aussi comment il a défié le Comte Electeur du Hochland durant la Tempête du Chaos, vous vous souvenez ? Il lui a dit d'aller se faire mettre une pique tiléenne dans le bas, extrêmement bas du dos, s'il n'était pas content de voir des Stirlanders sur ses terres. Moi, j'ai trouvé ça audacieux ! Heureusement que l'Empereur a géré la situation entre les deux, ça aurait pu tourner mal... dit un épéiste, de l'âge de dix-sept ans, ce qui pouvait se voir par les boutons qu'il avait sur le visage.
-Allons ! Il est normal que nous aidions cette province, comme elle aide la nôtre en ce moment ! Et puis de toute façon, c'était ça ou crever dans les rues populeuses de Wurtbad ! répondit Karl en croisant les bras.
-Je suis fier d'être mené par un tel tacticien, par un tel guerrier, et surtout, par un Hochlander d'origine, même si y'a quand même beaucoup de Stirlander en lui ! ajouta en riant le plus chétif.
-Ouais, allez, on Stir ailleurs ! répondit en riant Karl.


A la tête de l'armée, Anton Ludenhof et Swen Meltburg, toujours en brandissant la Grande Bannière du Stirland, discutaient à leurs tours de la veille.
-Qu'est-ce que mon dos me fait souffrir ! dit le jeune Meltburg en se touchant la partie du corps en question.
-Normal, dormir dans cette tente n'a rien eu de confortable ! J'espère toutefois que l'effet voulu a bien eu lieu, répondit Anton en scrutant l'horizon.
-Je pense que ça été le cas, et très fort le coup du sel avec l'Empereur, ça leur a plu ! rajouta Swen en riant.
-Ah ça... Enfin, je n'ai pas encore dit mon dernier mot. Il reste encore des soldats qui ne savent pas trouver leurs places ici, et ça tombe bien, mes messagers devraient être de retour pour arranger tout ça... dit Anton, un sourire au coin des lèvres.
-Qu'est-ce qu'ils sont censés apport... commença à dire le Capitaine avant qu'il ne soit interrompu par Wilhelm von Rottfurt.
-Ah ! Messieurs ! J'ai passé une horrible nuit ! Par Sigmar, dites moi donc où est cette fichue cité de Leicheberg ? dit en baillant le Reiklander.
-Hans ? demanda Swen à l'épeiste qui était à ses côtés, et qui portaient cartes et documents.
-Hmmm... D'après cette carte, nous devrions l'appercevoir dans quelques minutes, monseigneur, répondit Hans en s'inclinant, et tout en marchant, il manqua de tomber.
-Dites moi, von Rottfurt, où est votre pégase ? questionna Anton avec un sourire narquois.
-Ah, mais vous n'ètes pas sans savoir que les pégases sont des créatures extrêmement fidèles ! Azur par exemple est capable de sa cacher derrière les nuages pour n'apparaître que lorsque je le déciderai ! Tenez, je vais vous faire une démonstration ! répondit l'Envoyé de l'Empereur avant de siffler.
Tout les hommes guettèrent les cieux, mais à part des corbeaux, rien ne sortait des brumes matinales.
-Hum, hum... Oui ? dit Ludenhof en souriant.
-Ah ! Mais non ! commença à s'énerver le Reiklander avant de partir vers l'arrière de l'armée, tout en continuant à siffler.
-Monseigneur, les messagers que vous avez envoyé à l'arrière sont revenus, dit Meltburg en indiquant un cavalier un peu plus loin.
-Ah ! Parfait ! Pistoliers ! Faites votre rapport ! ordonna le Commandant Suprême en levant les bras.
Les cavaliers vinrent vers lui, et tout en abaissant leurs têtes en signes de respect, firent marcher leurs chevaux au rythme de l'armée.
-Nous avons repérer les forces du Reikland, elles viennent de passer Gablitz, et devraient pouvoir nous rejoindre dans moins de cinq heure, si nous faisons halte, monseigneur, dit le sergent en pointant l'horizon.
-Bon, eh bien tant pis ! Elles nous rejoindrons à Leicheberg, je ne peux laisser mes soldats en attente, ils ont soif de repos et de femmes ! Depêchons nous d'avancer ! ordonna Anton en parlant plus fort, son ordre, immédiatement suivi d'un rythme accéléré des musiciens, qui bien sûr, entrainèrent un pas plus rapide des hommes.



A Wurtbad, dans le Palais du Comte Electeur, le Graf Albérich Haupt-Anderssen regardait l'horizon sur une des tours de sa cité. Il était anxieux, et guettait quelques signes venant de l'Ouest ou de l'Est.
Un homme, richement habillé, ayant une longue moustache et se tenant bien droit, le torse bombé, accompagnait le Prince de Wurtbad.
-Graf, si vous voulez que mes forces interviennent, nous pouvons négocier... dit l'homme en se caressant la moustache.
Cet homme n'était autre que Stefano di Catarelli, le Prince Marchand de la cité de Trantio, qui était connu pour être lié au Stirland de par son commerce de tissus. C'était lui qui était le principal fournisseur d'uniformes de l'armée de la province. Stefano était en visite pour s'assurer que son marché continuait à fonctionner, avant que le Comte Electeur ne fasse appel à lui.
-Vous savez que ce n'est pas aisé... Les caisses de ma cité ne sont guère remplies, nous sommes sortis meurtris de cette guerre... répondit froidement le Graf.
-Allons, allons, pas de cela entre nous ! Je n'ai aucun intérêt à ce que vous perdiez face à ces morts-vivants, ma clientèle en souffrirait. Je peux demander à mon escorte de partir immédiatement pour Leicheberg, moyennant finance, évidemment, mais pour vous, je suis capable de faire un bon geste, ajouta Stefano en souriant.
-Qu'avez vous à me proposer ? demanda Haupt-Anderssen en se retournant.
-J'ai sous mon contrôle une trentaine de piquiers, de duellistes, quelques chevaliers ainsi que des cavaliers légers. De plus, ma garde rapprochée compte une vingtaine d'hommes forts, j'ai engagé ogres et nordiques, et je ne parle même pas de l'affaire que je viens de conclure ! dit en riant di Catarelli.
-Qu'est-ce donc ? questionna le Comte Electeur en levant les sourcils.
-Je viens d'enrôler les chevaliers de Voland ! s'exclama le Tiléen en levant les bras.
-Quoi ?! Ces putois ?! répondit le Stirlander, la mine exprimant son dégoût.
-Oui, je reconnais qu'ils ne sentent guère la lavande, mais vous ne pouvez nier leurs capacités physiques ! dit Stefano en recommençant à se caresser sa moustache.
-Je vais y penser... répondit le Comte Electeur, en regardant de nouveau vers l'Est.
Stefano di Catarelli, se rapprocha de lui, et en l'imitant, lui dit :
-J'ai cru comprendre que l'Empereur avait envoyé quelques troupes ? En outre, durant mon voyage, j'ai pu voir des troupes du Wissenland et d'Averland s'armaient. Oh ! Ce n'était que quelques régiments, mais ils se dirigeaient tous vers l'Est... Cependant, vous savez, tout comme moi, que vos forces n'arriverons pas à Le vaincre. Je connais bien ce vampire, il a presque failli tuer mon frère ! Son armée s'étend sur des milles et des milles ! Engagez mon armée, et votre victoire sera assurée. Sur ce, prenez soin de vous, Comte Electeur du Stirland... dit le marchand en quittant son "client potentiel" et se mettant à descendre les escaliers de la tour.

Le Graf Albérich Haupt-Anderssen tenta de le retenir, mais au dernier moment, il y renonça.

-Sigmar, viens nous en aide ! supplia le descendant de Freya en pleurant.




Un soldat patrouillait sur des murailles, comme plusieurs de ses autres camarades. Tout autour de lui, des hommes mettaient en place des systèmes pour tenir un siège. Des canons avaient été mis en place, et des soldats s'entrainaient dans la cité. Les citadins de Leicheberg ne pensa plus qu'au conflit à venir, et attendaient la venue des forces du Stirland.
Un homme à la carrure imposante, dont le long manteau de fourrure traînait derrière lui, inspectait ses hommes. C'était le Comte Peter von Stople, régent de Leicheberg, reconnu parmi les siens comme un excellent tacticien. Des morts-vivants, il en avait combattu en dix ans de carrière militaire, et ses soldats savaient qu'il était l'homme de la situation. Un sorcier l'accompagnait, portant une longue toge noire et une peau pâle.
-Monseigneur, vous semblez inquiet... dit le sorcier en le regardant de ses yeux livides.
-Je le peux, Rudolf, je le peux... Même si Anton arrive, j'ai bien peur que cela ne suffise. Gustav von Carstein n'est pas connu pour faire dans la dentelle... répondit froidement le Comte en montant sur ses murailles, qui étaient immenses.
-Leicheberg a toujours tenu sous votre règne, et vous pouvez penser que cela se perpetuera encore et encore, monseigneur, ajouta Rudolf en le suivant.
Rudolf Herthus était un des représentants les plus puissants de l'ordre du collège d'Améthyste, envoyé depuis des mois soutenir la cause de von Stople, par le Patriarche du Collège de la Mort, qui avait pu sentir une grand activité nécromantique en Sylvanie.
-J'espère que vous avez raison... dit le Comte en se passant la main dans ses longs cheveux noirs, encadrant un visage grave où une petite moustache poussait.
-Oui, ne craign... tenta de dire le sorcier avant que le cri d'un soldat ne l'arrête.
-Armée en vue ! C'est l'armée du Stirland ! Ils sont venus ! cria l'hallebardier en pointant du doigt le bout d'une armée qui apparaissait de derrière une colline.
-Par Sigmar ! Préparez vous à les accueillir comme prévu ! Ouvrez les portes de Leicheberg ! ordonna Peter von Stople en gesticulant de gauche à droite.

"L'espoir... Oui, l'espoir vient d'être gagné par tous ces hommes..." pensa Rudolf Herthus en s'éloignant de l'agitation des citadins.

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
arckal
Grand Maître
Grand Maître
arckal


Nombre de messages : 679
Age : 31
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 25/12/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 15:32

Eh bien ça commence à être long, mais je suis toujours La Menace du Stirland... - Page 6 3397943904
monoligne évité La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley8
Revenir en haut Aller en bas
Hans von Fahnenbrazt
Grand Maître
Grand Maître
Hans von Fahnenbrazt


Nombre de messages : 654
Age : 29
Localisation : Au bord de l'océan d'un bleu réveur (bon, paris ne me réussi pas)
Date d'inscription : 22/09/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 21:09

Tiens donc, Steffano va faire un belle entrée en scène.
Dis donc petit canaillou, les Vauriens, c'est de la crême hein. Et avec ça des ommes du Nord et des ogres, il va amener du jolie.

Au fait il parle d'une armée gigantesque et il lui propose un chtit battaillon pour le sauver, il a vraiment un haute estime de ses troupes ton Steffano.
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 21:26

Absolument La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2
Stefano est extrêmement confiant, aveuglé par sa richesse, sa manière de penser c'est :
-Ca m'a coûté cher, c'est donc fort La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354

Voilà, un peu plus de précisions !

P.S : Si vous voulez des infos particulières sur certains personnages, n'hésitez surtout pas à me le dire !

Voilà, je corrige le message et de donne mon avis sur ton perso: un vrai prince plein de tunes. Au fait, passez lire mes récits je me sent seul.

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 20 Mai 2007 - 12:58

Les portes de la cité de Leicheberg s'ouvrirent en grand, laissant entrer les régiments, parfaitement organisés, de l'armée du Stirland.
A la tête de celle-ci, Anton et Swen relevaient constamment leurs poitrails, comme la plupart des autres soldats.
-Levez moi cette bannière, Meltburg ! dit en riant le Commandant Suprême.
Et le jeune Capitaine s'éxécuta, permettant à la Grande Bannière du Stirland, de flottait dans les airs encore froids, d'un printemps se faisant attendre.
-Soldats du Stirland ! Saluez ! ordonnèrent les différents sergents à leurs régiments qui passaient les portes du fort.
Les pétales de roses furent lancés, des cris de joies aussi.
-L'armée est là ! cria une femme en poitant du doigt les hommes en uniformes.
-Le Comte Electeur a envoyé ses forces ! Nous sommes sauvés ! dit un homme à ses enfants, les yeux emplis de larmes.
Que ce soient les citadins, ou les soldats, tous ressentaient au fond d'eux même, une fierté, mais également, un soulagement intenses.

Von Stople s'approcha du Commandant Suprême, levant ses mains devant son "sauveur", faisant ainsi en sorte que sa cape vole au vent, lui donnant un aspect presque divin.
"Il ne faudrait tout de même pas que je perde de mon influence..." pensa Peter en souriant.
-Mes hommages, Commandant Suprême des Forces du Stirland ! dit le Comte en s'inclinant, qui fut immédiatement suivi de celui de tous les citadins.
-Et vous, les miens, ainsi que ceux de l'armée qui vient ici vous protéger de la Menace du Stirland ! répondit Anton Ludenhof, le poing sur le coeur, en désignant ses hommes, qui firent de même.
-C'est un jour immémorable pour nous, désirez vous prendre part à la petite fête que nous avons prévu pour vous ? demanda Peter en se relevant et en serrant la main du Commandant Suprême.
-J'aimerais. Toutefois, n'oublions pas la raison pour laquelle nous avons fait tout ce chemin depuis Wurtbad. Voulez vous bien que nous discutions de la situation ? demanda à son tour Anton en enlevant son chapeau.
-Je suis heureux de voir un homme si sérieux, mon bureau est prêt. Vos hommes peuvent se reposer ? rajouta von Stople en désignant le donjon, qui se situait au centre de la cité.
-Absolument. Vos gens ont mis du temps pour organiser leur bienvenue, et ce n'est pas parce que je ne peux y assister, que mes hommes non. Hommes du Stirland ! Vous avez quartier libre ! J'attends de vous que vous vous comportiez en tant que soldats ! ordonna Ludenhof en se retournant. Meltburg, venez avec moi, rajouta-t-il à son second.
-A vos ordres, monseigneur, se contenta de dire le jeune Capitaine.
-Très bien, citoyens de Leicheberg, accueillez comme il se doit ces sauveurs ! Suivez nous, von Vhanüs, nous avons à faire... dit von Stople en appellant un officier, vêtu richement, alignant quelques médailles sur sa poitrine, et répondant par un hochement de tête.
-Stefan ? dit Swen en voyant l'officier les rejoindre, alors que le petit groupe se dirigeait vers le donjon, toujours sous les pétales de roses.
-Swen... Cela faisait lontemps, hein ? répondit le Capitaine de Leicheberg en souriant.
-Vous vous connaissez ? demanda Anton en se retournant vers eux.
-Swen et moi avons fait nos études ensemble, à Wurtbad. Disons que nous avons été, des rivaux ! dit Stefan en riant.
-Ce qui nous a permis de nous perfectionner ! rajouta le Capitaine du Stirland, en faisant de même.


Leicheberg a dû résister pendant des siècles aux invasions venues de Sylvanie, et en cela, le fort possédait de nombreuses défenses. Outre ses murailles impressionnantes, la cité avait sous son contrôle trois casernes, entrainant jour après jour, plus de cinquante hallebardiers et lanciers, et environ trente épéistes. Se trouvait à sa disposition des arquebusiers, au nombre aproximatif de quarante, et quelques arbalétriers, environ une vingtaine. Von Stople avait récemment fait l'acquisition de trois canons, de deux mortiers, et ce qui lui coûta horriblement cher, un feu d'enfer, en provenance de Nuln même. Toutefois, la cité ne comportait guère de cavalerie, car la mission du Comte n'était guère l'attaque, mais la défense. D'ailleurs, il ne vit pas Middenheim en proie aux démons durant la Tempête du Chaos, tant son poste était important aux yeux d'Albérich Haupt-Anderssen.
Les alentours de Leicheberg était composé de champs, mais on y trouvait des villages comme Hirtenfeld et un peu plus loin, Texing. Ces deux villes fournissaient le plus souvent une petite garnison pour la défense du fort. En général, c'était principalement de nombreux miliciens, mais Texing apportait fièrement son unique canon, vieux de plus de trente ans, qui faisait la fierté des citadins.
A l'est, les Collines Hantés cachaient la vue vers la Sylvanie, mais tous les Stirlanders savaient parfaitement quelle genre de malédiction se trouvait en ces lieux maudits.

Quoiqu'il en soit, Leicheberg mérite largement son surnom, de "Fort du Stirland", et certains se permettent même de dire que c'est en réalité le "Fort de l'Empire".
Ce dernier pseudonyme, étant bien évidemment, pratiquement exclusivement prononcé par des Stirlanders.

-Nous sommes presque arrivés, messieurs, dit Peter en ouvrant une lourde porte, à la base du donjon, surplombant la cité.
-Ah oui... Vous travaillez tout en haut... répondit Anton, la mine fâchée, en voyant le nombre de marches du gigantesque escalier.
-Et j'y vis ! Vous verrez, ce n'est pas si dur d'y monter... Mais dites moi, quelles sont les nouvelles de Wurtbad ? Le Comte Electeur se porte-t-il bien ? demanda von Stople en commençant à monter.
-Comme nous tous, il est anxieux. Commençons dés maintenant, voulez vous ? Combien d'hommes avez vous sous votre commandement ? questionna le Commandant Suprême en suivant son collègue, précédant les deux capitaines, qui se contentaient d'écouter.
-La cité de Leicheberg a cinquante trois hallerbardiers, quarant neuf lanciers, et trente deux épéistes, voilà pour ce qui est de l'infanterie. Nos tireurs sont au nombre de soixante cinq, quarante quatre arquebusiers et vingt et un arbalétriers. J'ai fait l'acquisition de trois canons, et de deux mortiers, ainsi que d'un feu d'enfer, répondit mécaniquement le Comte.
-Ah ! Eh bien, ce n'est pas si mal... dit Anton, qui commençait à être un peu essouflé.
-Si je puis me permettre, il me semble que les villes environnantes pourraient nous fournir un peu plus d'hommes, je me trompe ? ajouta doucement Swen.
-En effet, Texing et Hirtenfeld pourraient nous aider, j'ai d'ailleurs envoyé quelques messagers dans ces deux villes. Quant aux autres villages, nous ne trouverons guère de forces... Les citadins de Leicheberg seront appellés aux armes, mais ne seront pas payés, tant les finances sont mal en point. Il faudrait compter sur le patriotisme ! répondit en riant von Stople.
-Je ne doute pas de nos gens, ils ont déjà la main posé sur leurs pommeaux, dit Stefan en relevant la tête.
-Voilà, nous sommes arrivés messieurs ! dit Peter en ouvrant la porte de son bureau.
Le bureau en question était aussi spacieux que celui d'Anton, à Biberhof, mais au lieu d'une magnifique carte sur le sol, celui-ci avait une vue panoramique impressionnante. Leicheberg était visible du donjon, et même jusqu'aux Collines Hurlantes.
Au niveau du moblier, une grande table, garni d'une nape en fourrure d'ours et de chandeliers, se situait au centre. Une autre table, plus petite, était située dans un coin, remplie de papiers et d'autres documents. Deux tapisseries étaient sur les murs, l'une représentant le Comte Martin combattant le Grand Vampire et l'autre, présentant Leicheberg en un soir d'été.
-J'espère que cela vous conviendra pour superviser les opérations... dit Peter en regardant dans les yeux Anton.
-Cela est parfait... répondit le Commandant Suprême en allant regarder par delà la fenêtre.
-Excusez moi, monseigneur, mais ne pensez vous pas que le Commandant von Rottfurt aurait dû être présent ? demanda Swen en retirant son chapeau.
-Je n'attends que peu de choses de ce Reiklander : son bras et son épée, voir son pégase, s'il n'est pas parti... répondit en riant le Commandant Suprême.
-Peut-être devrions nous envoyer au plus vite des messagers, pour contrôler l'avancée des renforts, vous ne pensez pas ? demanda von Stople en allant s'asseoir derrière le petit bureau.
-Pas seulement pour surveiller cette avancée ! s'exclama Anton en se retournant.
-Ne vous en faîtes pas, j'ai déjà envoyé mes Pistoliers surveillaient l'avancée de nos ennemis. Ils seront d'ailleurs de retour pour ce soir, dit calmement Peter en cherchant quelques papiers.
-Bon, Meltburg, dépêchez vous d'envoyer immédiat... Oh, mais c'est Kraemer en bas ! s'exclama le Commandant Suprême en regardant au pied du donjon.
-Euh... ne sut que dire Stefan.
-Kraemer ! cria Anton en ouvrant la fenêtre.
-Monseigneur ? hurla celui-ci en entendant son supérieur l'appellait.
-Faites partir quelques Pistoliers pour voir si des renforts, notamment de nos amis Reiklanders sont dans les parages ! hurla à son tour le Commandant Suprême.
-A vos ordres ! répondit de la même manière le Capitaine en se mettant à courir vers les écuries de la cité.
-Puis je vous demander pourquoi appeller ce Capitaine là, alors que vous en avez un devant vous ? demanda Peter en relevant la tête de ses papiers.
-Tout simplement parce que Meltburg me servira à autre chose dans un avenir proche, et que je suis sûr de l'avoir sous la main, répondit en souriant Anton.
-Monseigneur, je me propose pour aller quérir chaque homme ayant l'envie de tenir une arme sur ces solides murailles à Hirtenfeld et à Texing, dit solennellement von Vhanüs au Comte.
-Excellente initiative, Capitaine, répondit von Stople en relevant la tête de ses documents.
Et Stefan les quitta d'un hochement de tête, avant de se diriger vers les écuries, où son pur-sang, Emeraude, l'attendait, sans aucun doute déjà scellé.
-Ah ! Voci ce maudit rapport ! C'est celui des soldats qui retrouvèrent le paysan, celui-là même qui rencontra par miracle le sergent Hans Fretz, dit Peter en tendant le rapport à Ludenhof.
-Je vous remercie, je le lirai un peu plus tard, pourriez vous me le résumer ? demanda le Baron de Biberhof en rangeant le document dans sa poche.
-Eh bien... Concrètement, il n'y a rien de très important que vous ne sachiez, mais je tenais tout de même à ce que vous ayez tout les outils en main, dit faiblement Peter en se dirigeant vers fenêtre.
-Meltburg, vous allez pouvoir me servir, allez donc me chercher ce Reiklander, von Rottfurt, et... commença à dire Anton en regardant lui aussi par la fenêtre.
-Von Rottfurt ? Le Reikland est parmi vos troupes ? demanda von Stople abasourdi.
-Oui... soupira Anton. Et faites en sorte qu'il soit là au plus vite ! ordonna-t-il à Swen.
-A vos ordres, monseigneur, se contenta de répondre le jeune Capitaine, avant de faire de même que son collègue de Leicheberg.



Dans une sombre crypte, éclairée seulement par quelques bougies aux flammes vertes et mauves, un homme pâle mettait son armure, aidé par un autre, tout aussi pâle/
-Viggo, toutes nos forces sont-elles prêtes ? demanda l'homme qui portait l'armure.
-Seigneur von Carstein, elles le sont. De plus, notre allié a accepté votre offre généreuse et son armée est en mouvement, elle aussi, vers Leicheberg, répondit Viggo en relevant sa tête, et se faisant, montrant ses deux grandes incisives.
-Parfait... Que mes légions se remettent en marche dés maintenant ! Je veux atteindre cette cité avant demain soir ! ordonna le von Carstein en se levant et en allant mettre son baudrier.
-Cela sera fait sans la moindre difficulté... répondit Viggo, qui en imitant son seigneur, alla chercher son fourreau.
-Ce Commandant... Il a réussit à survivre à l'attaque de Rodga ! Je crois que je l'ai surestimé... répondit, songeur, le vampire.
-Maître, d'après ce que nous savons, c'est une flèche dont l'extrémité était rouge... C'est la marque d'un ordre elfique... dit froidement le nouveau-né des von Carstein.
-Hmmm... Les elfes se mêleraient de cette histoire ? Très bien, cela ne fera qu'agrandir mes troupes ! Allez, remettons nous en marche vers la victoire finale ! ordonna Gustav von Carstein en sortant de la crypte.
-Je vous suivrai, monseigneur... termina Viggo en suivant son maître.



Swen et Wilhelm était arrivé au burau de von Stople, le Reiklander n'arrêtant pas de se plaindre des marches.
-Plus long cet escalier ! Plus long ! s'exaspérait-il en soupirant.
-Monseigneur, je suis revenu avec le Commandant von Rottfurt, dit Swen en abaissant sa tête devant Anton.
-Bien ! Reiklander, savez vous où devraient se trouver vos hommes ? demanda le baron de Biberhof en regardant par la fenêtre.
-A cette heure-ci, ils doivent ne plus être bien loin... Et j'ai retrouvé mon pégase ! dit en souriant Wilhelm.
-Excellente nouvelle ! s'exclama Anton en se retournant.
-Oui, Celeste aime jouer et...
-Non, pas votre pégase, mais de l'avancée de vos troupes ! dit en soupirant le Commandant Suprême.
-Attendez... Ce ne sont pas des uniformes blancs que nous voyons à l'horizon ? demanda von Stople.
Les soldats allèrent sur les vitres et essayèrent de voir ce qu'avait remarquer Peter.
-Par Sigmar ! Ils sont là ! s'exclama von Rottfurt en dévalant l'escalier.
-Allons à leur rencontre ! dit Anton en le suivant, Peter et Swen faisant de même.


Liebert Fakenheim, l'émissaire du Stirland, était arrivé à Gablitz avec son chariot. Son contenu était capitail aux yeux d'Anton Ludenhof, et il se devait d'arriver à Leicheberg avant qu'il ne soit trop tard.
"Dans environ une journée, je serai là-bas... Bien content d'avoir quitté Talabheim !" pensa-t-il en donnant un coup de fouet à ses chevaux.
-Bien le bonjour, soldat du Stirland ! s'exclama un marchand qui se dirigeait vers lui.
-Désolé ! Vraiment pas le temps ! se contenta de dire l'émissaire, avant de distancer le marchand.


Les Reiklanders étaient arrivés dans la cité de Leicheberg. Les citadins ne s'attendaient nullement à leur venue, et leur joie explosa en les voyant pénétrer dans l'enceinte du fort.
Un Capitaine vint à la rencontre d'Anton Ludenhof, à ses côtés se trouvait von Rottfurt, apparemment aux anges en compagnie de ses soldats.
-Mes respect, Commandant Suprême des Forces du Stirland. Je me nomme Dieter von Diesdorf, je mène ce contingent de Notre Empereur. J'ai l'honneur de vous annoncer que vint trois épéistes, trente quatre lanciers et quarante neuf lanciers, ainsi que vingt deux arquebusiers sont à vos côtés ! déclara le Capitaine en enlevant son chapeau aux plus extravangantes.
Son uniforme blanc était impeccable, et son visage, bien rasé, encadré par des cheveux propres, ne présentait aucune anomalies. C'était un homme d'une beauté rare, et déjà, les jeunes filles de Leicheberg plaisantaient entre elles en le regardant.
-Soyez le bienvenu, von Diesdorf. Cela fait plaisir de voir que l'Empereur prend en considération la bataille à venir ! s'exclama Anton en lui serrant la main.
-Mais vous pouvez le croire ! Tenez, j'ai de lui une lettre, qui vous ai adressée, dit le Capitaine en tendant une lettre au Ludenhof.
-Ah ! Eh bien cela prouve bien que... tenta de dire Anton avant d'être interrompu par un jeune pistolier.
-Milles excuses, Commandant Suprême, je suis Karl von Gablitz, sergent des pistoliers partit surveiller l'avancée des morts-vivants, dit en retirant son casque le cavalier.
-Alors ?! Où sont ils ? demandèrent en coeur Anton, Swen, Peter, Wilhelm et Dieter.
-Messieurs, ils seront ici pour le crépuscule prochain... dit froidement Karl en abaissant se tournant vers les collines.
-Oh... Par Sigmar... ne sut que répondre le Commandant Suprême face à cette sombre révélation.


Comme vous pouvez le constater, le récit avance !

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/


Dernière édition par le Dim 20 Mai 2007 - 19:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
arckal
Grand Maître
Grand Maître
arckal


Nombre de messages : 679
Age : 31
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 25/12/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 20 Mai 2007 - 19:12

Eh bien, moi je pourrais pas continuer à ce rythme La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley3
Citation :
Faites partir quelques Pistoliers pour voir si des renforts
Mais je croyais que la ville n'avait pas de cavalerie (sauf si c'est celle d'Anton)
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeDim 20 Mai 2007 - 19:29

Enfin...
Faut bien quelques pistoliers, c'est un terme général que j'ai utilisé La Menace du Stirland... - Page 6 Smiley_2
Y'a BEAUCOUP plus d'infanterie en fait La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Hans von Fahnenbrazt
Grand Maître
Grand Maître
Hans von Fahnenbrazt


Nombre de messages : 654
Age : 29
Localisation : Au bord de l'océan d'un bleu réveur (bon, paris ne me réussi pas)
Date d'inscription : 22/09/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeLun 21 Mai 2007 - 22:36

Bien, bien.
L'histoire avance, bientôt la baston.
Sinon, notre jolie vampire du marché de Wurtbad, qu'est t'elle devenu ?
Et j'adore, tout le monde raméne se fraise avec ses 22 pistolier de machins et ses 59 tireurs du bidule alors qu'ANton est tranquille avec 1000 soldats, plutôt ironique pour le Reikland.
Revenir en haut Aller en bas
Anton Ludenhof
Empereur
Empereur
Anton Ludenhof


Nombre de messages : 1575
Age : 33
Localisation : Prés de Toulouse
Date d'inscription : 23/04/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeLun 21 Mai 2007 - 22:59

Mais...
QUI A DIT QUE C'ETAIT UNE VAMPIRE ? La Menace du Stirland... - Page 6 1428225354
Bandes de répurgateurs sanguinaires va !

C'est juste une fille ! Une simple (et sexy La Menace du Stirland... - Page 6 2438927653 ) damoiselle !

_________________
Soutenez la Menace du Stirland : http://auteur-mds.skyrock.com/
Revenir en haut Aller en bas
Hans von Fahnenbrazt
Grand Maître
Grand Maître
Hans von Fahnenbrazt


Nombre de messages : 654
Age : 29
Localisation : Au bord de l'océan d'un bleu réveur (bon, paris ne me réussi pas)
Date d'inscription : 22/09/2006

La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 20:55

Et pourtant, pourtant...

Citation :
Citation:
Ca sent la lahmiane...

Ah ben, euuuh... Si vous voulez ! C'était pas le but (le but était que vous percutiez le lien entre le nom du bourgeois et l'ennemi de Karl), je voulais juste exprimer le côté luxure de certaines femmes, insatisfaites par leurs époux

Il y aurait bien pu avoir une jolie lahmiane à éventrer (ou éventreuse selon le point de vue).
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La Menace du Stirland... - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: La Menace du Stirland...   La Menace du Stirland... - Page 6 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La Menace du Stirland...
Revenir en haut 
Page 6 sur 10Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant
 Sujets similaires
-
» La Menace du Stirland II
» La Menace du Stirland ! Enfin dispo' !
» Les cartes du Stirland !!
» Nouvelles du Stirland...
» Etendard du Stirland

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Conseil Impérial :: Notre chère terre : L'Empire :: La Bibliothèque Impériale :: Récits et création de background-
Sauter vers: